[Quelques heures avant les résultats du concours de talent]
« JE REFUSE ! »
Niki Darkwhisper avait tapé des deux poings sur la table en verre, la fissurant. Les autres lieutenants de la Confédération autour d'elle étaient stupéfaits de la réaction de leur camarade, tous sauf Charly qui tirait la tronche.
À l'autre bout de la table, Barbara Karenalistika ne relevait même pas la tête vers sa subordonnée et se contentait de fixer les ordres de mission du jour.
— C'est votre problème, Darkwhisper, c'est vous qui devez y aller.
— Je peux y aller à sa place sinon ? intervint la lieutenant Tri0xi.
— Oh ta gueule toi ! s'écria Niki. Tu m'as déjà volé une mission que t'as mis 3 semaines à accomplir donc ferme-la !
— LIEUTENANT DARKWHISPER ! s'exclama Karenalistika excédée par ce soudain élan de révolte.
Niki soutint le regard de sa supérieure avant de se rassoir sur son siège en sentant que les autres lieutenants perdaient patience.
— Vous irez l'arrêter sur Fabulous-999, répéta la générale, vous avez même le droit de le battre, vous qui aimez tant la violence.
— Je ne pourrai pas...
— Pourtant vous l'avez déjà fait. Mais comme vous venez de montrer votre opposition à cette mission, la lieutenant Tri0xi vous accompagnera avec son équipe. La Coalition a décidé de bouger en apprenant certaines de ses actions donc il faudra être plus rapide. C'est compris, Darkwhisper ? Estimez-vous heureuse de pouvoir encore vous assoir à cette table après votre désertion temporaire !
— You fucking slut.
— Pardon ?! s'écria Barbara.
— Rien. J'accepte la mission. Bouge-toi Tri0xi, je t'attends dans une heure à la plateforme d'embarquement.
Niki regarda tous les lieutenants présents dont Charly qui lui faisait ses petits yeux suppliants qu'elle détestait tant, avant de revenir sur Karenalistika qui la dévisageait d'un air mauvais. Elle quitta la salle de réunion d'un pas énervé avant de rejoindre, quelques minutes plus tard, sa chambre de la station intergalactique.
Son « chez elle ».
« Non, je n'ai pas de chez moi ici... J'ai à peine deux-trois affaires personnelles mais rien d'autre. C'est bien plus pratique pour ce que je m'apprête à faire. » pensa-t-elle en attrapant un petit sac à dos datant de son arrivée à la Confédération lorsqu'elle avait 14 ans.
Elle rangea quelques rares photos dans son sac kaki d'ancienne passeuse de drogue, sa deuxième dague préférée et le seul souvenir de sa mère, un collier enfermé dans une petite boite à bijoux couverte de tâches de sang séché.
La boite rentra rapidement dans son sac, voulant éviter la nostalgie mais surtout la tristesse qu'elle avait réussi à enfouir en elle pendant des années. Elle regarda une dernière fois la pièce impersonnelle dans laquelle elle vivait parfois lorsqu'elle n'avait aucun peloton à former, et s'assit devant son bureau pour écrire un petit mot sur un papier.
Car oui, Niki avait fait son choix.
La semaine qu'elle avait passée avec le comte Flamingo l'avait convaincue : la Confédération était en train de l'étouffer. Maintenant qu'elle avait goûté au peu de liberté qu'Arsène lui avait offert ainsi qu'aux rapides leçons de vol du comte, elle en voulait plus.
Elle ne suivrait pas la dernière mission confiée par cette maudite Karenalistika et s'enfuirait en le sauvant lui, celui qu'elle avait délaissé et qui allait bientôt être traqué par les deux plus grandes organisations de l'univers.
*TOC TOC*
Niki cacha son sac sous son petit bureau avant d'ouvrir la porte, sa main toujours sur sa dague. Elle fut pourtant agréablement surprise d'avoir la visite d'un géant bleu que tout le monde affectionnait : Jim Aukanai.
« Niki » commença Jim en se raclant la gorge « j'aimerais te parler d'Alm- ». Aukanai s'interrompit en baissant les yeux vers le bureau de Niki, comprenant en un instant ce qu'elle s'apprêtait à faire.
La jeune femme sortit en une demi-seconde sa dague jusqu'au cou de son ami, le regard sombre et un air inquiétant.
— Parle et je te tue, dit-elle froidement.
— Niki... C'est moi, Jim. Tu n'as pas besoin d'être comme ça avec moi.
Comme si elle venait de se réveiller, son expression redevint normale et elle rangea sa dague en expirant et en murmurant un petit « désolée » qui fit sourire le capitaine.
— C'est... une sorte de vieille impulsion qu-
— Ce n'est pas grave, rassura Aukanai. Dis-moi juste pourquoi tu veux partir maintenant ?
— Je n'ai plus ma place ici, je ne sais même pas pourquoi je n'ai pas reçu de blâme à cause de ma désertion !
— Pour ça...
Jim Aukanai s'arrêta de parler avant de se frotter le menton, hésitant à révéler à Niki la vérité. Car oui, le seul avec qui Arsène avait parlé franchement était son vieil ami Jim qui n'avait pas eu besoin de beaucoup de temps pour comprendre les sentiments de celui qu'il avait autrefois appelé « Blanche Neige ».
« Est-ce une bonne chose ? Arsène m'en voudra sûrement si je lui dis... Il vaudrait mieux rester hors de tout ça. » pensa Jim en retrouvant un sourire innocent n'allant pas du tout avec sa tête de diable bleu.
— « Pour ça » quoi ? demanda-t-elle suspicieuse.
— Je n'en ai... aucune idée. Ce que je sais c'est que peu importe ta décision, si tu choisis finalement de rester ou si tu t'en vas, sache que tu auras toujours un ami de la Confédération sur qui compter.
— Jim...
— Tu as ramené Arsène sain et sauf et pour ça je te dois beaucoup Niki Darkwhisper.
Jim, en tant que bon célénien, attrapa Niki pour la blottir dans ses bras. Cette dernière pensa aux étreintes de Cox qui, malgré son côté massif, était beaucoup moins forte de Jim qui lui faisait craquer les os. Il lui donna ensuite une tape dans le dos qui la fit presque tomber vers l'avant, jusqu'à ce que Niki le regarde avec un air taquin qui le surprit :
— Tu voulais me parler de qui ? demanda-t-elle avec un air faussement innocent.
— Ah... Euh... Hm.
— BlueDragon, tu deviens violet.
— Ahahah !... C'est que tu sembles proche d'Almyra et que... Enfin j'aimerais bien... avoir du temps avec elle.
— Du temps ? Genre un autre rencard ?
— Non, enfin si mais... Je sais que c'est bientôt son anniversaire et je voulais l'emmener sur Céléne. Avec son frère. C'est bizarre tu penses ?
— Non, répondit-elle en pensant le contraire. Pas du TOUT.
— Tant mieux... Du coup... Si tu pouvais t'occuper d'Arsène...
Niki pouffa de rire une seconde, imaginait Arsène comme un chat dont on devait s'occuper alors que ses propriétaires partaient en vacances.
— Arsène et Robbie tu veux dire ? rectifia-t-elle.
— Non, j'emmène Robbie. Juste Arsène.
— Moi et Arsène ?
— Oui.
— Tous les deux ?
— Oui.
— Je vais y réfléchir.
Le plan de Jim était tellement évident... Et pourtant, Niki n'en percevait pas le but. Le diable bleu voulait bien sûr emmener Almyra puis laisser Cox et Robbie faire leur vie dans la géante station informatique de Céléne... Mais il voulait aussi arranger un coup pour Arsène.
Son ami s'était fait friendzoner salement avant même de réellement avouer ses sentiments, mais surtout de s'en rendre compte lui-même.
« Jim ? C'est bon, je peux y aller ? » dit-elle en interrompant ses pensées. Il hocha la tête en lui faisant un petit sourire et décida de l'accompagner jusqu'à la passerelle.
— Que vas-tu faire ? lui chuchota-t-il en arrivant devant les vaisseaux.
— Je vais le sauver, bien sûr !
— Quand je pense qu'il y a quelques mois, tu n'auras fait qu'appliquer les ordres, sans aucun sentiment.
— Mes aventures avec les membres du SS-Barbara m'ont changée. Et toi aussi d'ailleurs.
Jim l'étreignit à nouveau, faisant encore une fois craquer ses os, puis la libéra et lui souhaita bon courage pour la grande décision qu'elle s'apprêtait à prendre.
★ Du côté du concours de talent, dans les coulisses★
La perruque verte à deux doigts de quitter sa tête, Niels Pearl courait à toute vitesse vers les vestiaires à la recherche de celui qui l'avait rassuré : Arnèse Fligamo aka Arsène Flamingo, son idole.
Il ouvrit la porte avec fracas et fut dévisagé par les autres candidats avant d'avancer d'un pas peu assuré vers le fond en apercevant des cheveux faussement bleus et une cape rouge.
Le capitaine Flamingo, les mains jointes ensemble, réfléchissait intensément devant un miroir entouré d'ampoules. Il ne remarqua même pas le jeune homme se plaçant à sa droite stressé et impatient. Seul le battement de son pied rythmé sortit le capitaine de sa rêverie.
— Qu'est-ce que tu veux, gamin ? demanda Arsène en levant à peine la tête vers lui.
— Il faut qu-... balbutia-t-il. Il faut que je vous p-parle.
— Oula, calme-toi petit. Pourquoi tu stresses ? Tu as fait une magnifique performance qui t'assure une place du podium !... Tant que tu ne vises pas celle que je veux.
Niels rougit légèrement en entendant le compliment du capitaine qui lui tira la chaise à côté de lui pour qu'il s'asseye.
— Alors ? commença Flamingo. Pourquoi es-tu si anxieux ? T'as peur de gagner, de devenir célèbre pour finalement te retrouver à faire des pubs pour du papier toilette qui passeront en boucle dans les stations-service les plus dégueulasses de la galaxie ?
— Hein ? Euh non... Parce que les résultats vont bientôt être annoncés et que je voulais vous parler absolument !
— Alors parle Jackie !
— C'est... bref.
Le jeune homme se tourna plusieurs fois pour vérifier qu'on ne l'entende pas, avant de se rapprocher du capitaine.
— Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureux de vous parler, capitaine Flamingo !
— C'est le magnif-
— Le magnifique, le merveilleux, l'extraordinaire, le majestueux capitaine Arsène Flamingo du SS-Barbara. Je suis un... fan ? On peut dire ça comme ça...
— C'est limite flippant petit. Mais flatteur donc j'accepte que tu sois fan de moi !
— Euh... merci ?
— Tu voulais un autographe c'est ça ?
— Euh... non.
— T'es pas un vrai fan alors ?
— Si mais... bref, on perd du temps ! Il fallait que je vous dise quelque chose d'important : « il y a des choses qui se perdent toutes seules et n'ont pas besoin d'être retrouvées ».
— What The Fuck ?
— « Ne jouez pas au héros si vous n'en avez pas l'étoffe. »
— T'as disjoncté gamin ? s'inquiéta Flamingo. Pourquoi tu me sors des citations genre « vieux films » ?
Niels se massa les tempes en prenant une expression contrastant avec son attitude précédemment « fanboyiste ». Un des régisseurs ouvrit grand la porte des loges en priant les participants de se rendre sur scène pour les résultats. Arsène Flamingo se leva mais attendit que le jeune Niels mette enfin des mots sur ses pensées.
— Écoutez... commença-t-il avec un ton subitement sérieux. Je vise le deuxième prix qu'est la fourchette et si vous me prenez ce deuxième prix, bien que je sois votre fan, je... serais obligé d'agir contre vous pour ma mission.
— Alors tu n'as pas à t'inquiéter gamin ! Je ne vise PAS DU TOUT la fourchette.
— Hein ? Mais pourtant c'est un lot imp-
— Le nain qui effectue le dab, l'interrompit-il, ça c'est un lot qui vaut de l'or !
« Un lot que je donnerais à ce vieux papy de comte pour payer ma dette ! » pensa Arsène en suivant les autres participants. Il jeta un dernier regard vers Niels dont le soudain changement d'expression l'avait surpris puis haussa les épaules en se disant que ça ne devait pas être important.
⭐⭐⭐
« REBONSOIR FABULOUS-999 ! Nos fabuleux jurés, les robots de la société WeCare (gloire à WeCare) ont déterminé avec des critères très précis qui sont les gagnants de nos prix fabuleux mais surtout QUI A LE TALENT LE PLUS FABULOUUUS ! Messieurs, Mesdames, Choses, préparez-vous. »
La foule en délire se calma peu à peu alors qu'un jingle stressant se mit à résonner dans toute la salle. Un des robots jurés tendit au présentateur depuis son siège de juge, une enveloppe avec le nom des vainqueurs avant d'expliquer qu'ils s'étaient basés sur les performances, la maîtrise, la popularité et un beaucoup de hasard pour choisir les gagnants. Du hasard parce que le robot insista sur le fait que le jugement robotique reposait sur beaucoup d'aléatoires.
« Alors alors alors... Le troisième prix est attribué... à la famille de jongleurs de couteaux dont le cadet est mort sur scène tout à l'heure ! Pas à cause des couteaux mais parce que ces putains de techniciens ne sont pas foutus de faire tenir les projos de cette scène ! »
La foule acclama les vainqueurs mais malheureusement, les techniciens tentèrent de se venger de la remarque du présentateur en faisant tomber d'autres projecteurs qui... tuèrent sur le coup la famille.
« OH BORDEL J'AI EU CHAUD ! Vous m'avez raté bande de vieux blob ! Et toi Philippe ! Petite couille ! Ta mère ne t'a jamais aimé ! Comment je le sais ? Elle me l'a dit pendant notre brunch ! OUI PHILIPPE ! JE BRUNCH AVEC TA MÈRE ! TU VAS FAIRE QUOI ?! »
Une plainte retentit des coulisses alors que l'équipe de nettoyage fit son maximum pour enlever les morceaux éparpillés sur scène et dans les premiers rangs.
Les robots jurés durent effectuer un nouveau calcul aléatoire et, bien évidemment, Arsène Flamingo en profita pour prier sa chance insolente.
« Excusez-nous chers spectateurs pour cet incident. Suis-je fautif dans la mort de ces participants ? Qui sait. En tout cas, ils étaient couverts par les assurances vies WeCare ! Notre sponsor et votre société préférée à travers l'univers !... Mais revenons aux résultats que me tendent les robots. À la troisième place, nous retrouvons... le type qui arrive à coller une cuillère sur son nez ! Arnèse Fligamo ! »
La moitié de la salle applaudit de façon presque qu'ironique alors que l'autre moitié était en délire. Bien évidemment, la chance avait contribué à sa victoire car son talent était le plus honteux de la galaxie et pourtant, certains avaient été éblouis.
Le capitaine Flamingo, toujours déguisé, sortit des coulisses telle une diva en saluant la foule comme Miss Univers. Le présentateur lui remit enfin le prix tant convoité qu'était le nain de jardin effectuant le dab. Il lui tendit également son micro afin d'entendre le petit discours de remerciement du vainqueur.
— Merci beaucoup Jerry. J'aurai bien fait un discours mais j'ai BEAUCOUP MIEUX !
— Vraiment ?
— Vous savez, on a tous un casse-couille dans notre vie. Vous c'est Philippe, désolé Philippe, et moi c'est un enfoiré d'australien. Et il se trouve que c'est le moment parfait pour me venger de lui ! Philippe ! Encore désolé mais tu peux balancer la vidéo ?... Merci ! Au fait moi aussi j'ai brunché avec elle.
Une plainte résonna à nouveau dans les coulisses avant qu'une petite musique se lance.
« Mesdames, messieurs, choses indéfinissables, je vous présente Charly Barnes Speedfury dans toute sa splendeur ! »
La vidéo de Charly se faisant frapper dans les couilles, rythmée par une musique entraînante et un montage vidéo épique, était diffusée sur TOUS les écrans de l'univers ayant accès à l'émission. 5% de l'univers, voire plus, venait de découvrir l'humiliation, non, la magnifique PLS qu'Arsène Flamingo infligeait à son ennemi australien.
Charly serait désormais un « casse-couille » certifié dans tout l'univers.
Les fous rires dans le public et surtout, le fait que son plan ait autant fonctionné, fit jubiler le capitaine qui n'avait finalement pas perdu son temps dans cette mission.
« C'était fabuuuleux ! Merci pour cette bonne barre de rire ! C'était limite plus impressionnant que votre talent... BREF ! Maintenant, le deuxième prix, cette magnifique fourchette en argent et diamant avec laquelle on ne peut pas manger mais qui fait de la musique est attribuée... au type qui fait de l'hoverboard comme un dieu ! Pearl !
Les spectateurs, mais surtout les femmes, crièrent à s'en rompre la voix en entendant le nom de Niels Pearl qui s'avança avec assurance vers le présentateur.
« Putain ce gamin a du succès ! Je suis sûr que si les résultats n'étaient pas aussi aléatoires, il aurait gagné le premier prix ! » pensa Flamingo en observant son fan.
Niels hésita un instant à prendre la fourchette avant de l'agripper fermement et de la serrer contre lui comme si elle était précieuse.
— Un petit mot, Pearl ? demanda Jerry en lui tendant le micro.
— J'aimerais remercier mon oncle et ma tante qui m'ont poussé à m'entraîner durement sur mon hoverb-
*BOOM*
« NIELS PEARL, AU NOM DE LA COALITION NOUS VOUS ARRÊTONS ! »
« NIELS PEARL ! LA MÊME CHOSE MAIS AU NOM DE LA CONFÉDÉRATION ! »
Des agents de la Coalition et de la Confédération venaient de débouler dans l'immense salle de spectacle, prêts à sauter sur le jeune homme qui retira sa perruque verte rapidement avant de décrocher de son dos son hoverboard.
Soudainement, sans qu'il ne puisse expliquer pourquoi, Flamingo expulsa sa grande cape rouge, dévoilant le pistolet à sa ceinture qu'il dégaina aussitôt de sa main libre, l'autre portant le nain de jardin dabbant. Il se rapprocha rapidement de Niels mais surtout du présentateur avant de crier « SI L'UN DE VOUS AVANCE, JE LE BUTE ! ».
Les agents s'immobilisèrent, pas parce qu'il ne voulait pas voir Jerry mort, mais parce que l'une des deux factions pourrait être tenue responsable de sa mort contrairement à l'autre et cela aurait des répercussions politiques.
— Qu'est-ce que vous faites ? chuchota Niels à l'oreille de son idole.
— J'improvise, gamin.
— Pourquoi intervenir ?!
— Une poussée d'adrénaline... Je ne sais pas. Normalement sans mes pilules ma peur m'aurait paralysé, mon cerveau aussi parce que ce que je viens de faire était, après réflexion, extrêmement stupide ! Mais je ne sais pas... Je n'ai pas envie qu'un gamin comme toi se fasse arrêter.
— Monsieur vous n-
Le capitaine Flamingo l'interrompit d'un claquement de langue avant d'ajouter tout en retirant ses lunettes d'un geste inspirant la classe :
« Pas monsieur. Appelle-moi Arsène Flamingo. »
FLAMINGO IN ! Alors, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? J'ai pris pas mal de plaisir en l'écrivant parce que c'était après une période de vide où j'avais pas écrit sur Arsène Flamingo depuis 3 semaines. Revenir au rire m'a fait du bien :)
Que pensez-vous de la première partie chez la confédération ? Aviez-vous deviné qu'ils parlaient d'arrêter Niels et pas Arsène ? De la décision de Niki et de son départ ? Ainsi que de la demande d'Aukanai ?
De l'échange entre Arsène et Niels avant les résultats ? Des résultats (pas surprenant) du concours ? De l'interruption de la confédération et coalition ?
Pourquoi Niels accorde-t-il autant d'importance à cette putain de fourchette ? Et à votre avis, pourquoi est-il recherché ?
Rendez-vous mardi prochain pour la suite ! En attendant, n'hésitez pas à voter et à donner votre avis dans les commentaires ! Ça me fait mucho plaisir !
FLAMINGO OUT !
[Correction du 6 décembre 2020]
Musique ♫ BRADIO - Flyers (générique de Death Parade, parce que j'adore et aussi parce que le style me fait trop penser à Arsène ! S'il existait une version dessin-animé de cette histoire, ce serait assurément le générique de début :D)