Ben oui, fin non, j'en sais rien réfléchis j'ai pas le droit? D'être là mal, d'être triste quand tout le monde est heureux, d'être triste sans raison alors que ce qui en ont ce taisent? Non c'est bon. Stop.Je parle pour rien je suis pas comme ça moi. Je suis heureuse. J'ai tout ce qui faut, je vis, suis en vie sans réels soucis. T'es pas comme ça toi?
Je ris, il rie, on rigole. Pourquoi? On sait pas mais ça me rassure. Je lui propose de descendre, il cherche pas à me parler, à comprendre ce qui c'est passé.
En bas je danse, je me libère, je remue, je m'évapore. Je m'amuses j'aime danser et voir le visage des autres danser. On danse jamais vraiment en soirée, on partage du bonheur.C'est pas de la danse c'est de la joie. On se prend pas la tête c'est drôle. Sauf les quelques personnes que j'ai pourtant tant aimé qui observent. Quand je sens leur regards transperçants se poser sur moi je me sens nue. C'est pas leur regards c'est pas leurs intentions. Mais leur double qui leur permet d'être dans le moule. Pourtant sous ces regards menaçants se cache de grands fou rires, de longues histoires. J'ai envie d'arrêter tout ce que j'ai envie de faire et ne faire que ce qui parait être bien à faire. Je réduis mes mouvements, ralentis et regarde la pièce à la recherche de regards rassurants. Le regards des nouvelles amitiés qui par leur intensité et leur nouveauté me semble qu'elles ne vont jamais s'arrêter.
Je croise celui d'une d'elle. Je m'évade. Me délivre.