Lyhana

By ameror

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Lyhana est une jeune femme de 24 ans, vivant principalement pour son métier plutôt particulier pour une femme... More

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NOUVELLE FICTION
NOUVELLE HISTOIRE

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By ameror

Ce chapitre me tient vraiment à coeur alors n'hésitez pas à me dire ce dont vous en avez pensé 😌

Flashback du texte :

Je ne sais pas à quoi ressemble mon appartement, je ne sais plus, mes mains agrippent des objets et les jettent contre le mur sans jamais s'arrêter. Tout y passe; verres, assiettes, feuilles, stylos, CDs, livres, tout. La rage présente en moi ne fait que s'accumuler dès que j'explose des assiettes contre le sol, à croire que ça devenait jouissif pour mon côté suicidaire de me voir détruire des objets, et me détruire par la même occasion.

Mes sentiments me brûlaient et je me sentais salis, je crier sur mon reflet que j'apercevais dans le miroir du salon. Je ne me supporte plus, mon intérieur est totalement pourrie je me sens remplie de crasse. Cette colère s'est créée en moi en repensant à tout ce que j'ai vécu et je me suis rendu compte que je ne me reconnais plus. Je ne sais plus qui je suis, je ne me vois plus, je ne me sens plus. Quand ai-je réellement été heureuse ? Est-ce que là je suis triste ou je me suicide intérieurement ? Je bougea la tête de droite à gaucher comme pour me sortir cette dernière question de la tête. Non, morte de l'intérieur je le suis déjà depuis bien longtemps.

Lorsque je m'arrêta enfin n'ayant plus rien à casser je fis le tour sur moi-même et observa mon appartement, cela me donna un peu plus la rage. Je ne suis même pas capable de gérer mes émotions, ça valait la peine les mois en hôpital psychiatrique en étant ado pour que les résultats ne perdurent même pas. Mes larmes étaient présentes sur mes joues durant tous mes gestes, à cause de tristesse, de la colère, de tout. Je ne savais plus ce que je ressentais réellement au fond de moi, tout était flou. Que ça soit ma vision qui n'était plus clair à cause de mes larmes et la colère avait le même effet sur moi, je devais réellement être pathétique à voir.

Un rire venue de l'Enfer m'échappa, triste réalité, je suis pourrie jusqu'à l'os, c'est pour ça que mon géniteur me cracher au coin d'la gueule avant de se suicider comme le lâcheur qu'il est. C'est presque étonnant qu'il n'ait pas abandonné ma mère et ses trois gosses sur les bras pour se casser avec une petite jeune qui aurait rien voulu si ce n'est son compte en banque.

Mes pas s'enclenchèrent pour rejoindre la cuisine, elle aussi dévastée par ma colère. Je me mis sur la pointe des pieds et attrapa rageusement la bouteille de gognac; ça fera très bien l'affaire. Je déboucha mon précieux et y avala une première gorgée à même le goulot.

Boire pour oublier.

J'attrapa la bouteille et me dirigea dans le salon, le bordel que j'avais crée me fit lever les yeux au ciel mais je me concentra bien vite sur mon objectif de base sachant qu'une crise de nerfs pouvait reprendre aussi vite qu'elle s'était arrêtée. Je m'accroupis alors au pied du meuble télé où j'avais lancé une petite boîte en bois. Je souria en attrapant les trois joints d'herbes illicites préalablement roulés.

Fumer pour se calmer.

Je pris dans mes mains en plus de mes deux précieux mon carnet et un stylo qui traînaient sur le sol puis me releva pour entrer sur le balcon. En espérant silencieusement que le froid rafraîchisse mes nerfs enflammés par la colère. Je déposa tout ce que je tenais sur la petite table, m'assis sur une chaise et alluma un de mes précieux joints. En l'allumant mon regard se perdu sur mes mains maintenant abîmées, des bouts de verres s'y étaient installés ainsi que quelqu'uns de mes ongles avaient casser ce qui me fit doucement soupirer. Payer un bras pour se faire faire les ongles et les casser deux jours après, ça valait la peine tiens.

Je tira une première fois sur mon délicat joint ce qui me fit quasi aucuns effets, après tout je suis une ancienne habituée de cette connerie alors normal que mon cerveau et mes poumons tiennent encore un minimum le choque.

Je finis bien rapidement le joint voulant me calmer le plus vite possible, mais si il y a bien une chose que j'avais oublié; ayant calmé ma décente d'alcool et ma consommation de joints c'est que cela me rendait encore plus nerveuse et sur les nerfs. Mais le lendemain j'avais réellement tout oublié, et c'est ça que je cherche comme sensation demain matin dès mon réveil. Je jeta le mégot de mon joint dans le cendrier et ouvrit la bouteille avant d'en boire plusieurs gorgées, c'est fou comme cette merde me brûle la gorge; au moins je ne sens plus ma colère s'amplifier à chaque seconde de vie et ça c'est le principal.

Après une bonne trentaine de minutes à enchaîner joints et gorgées de cognac je me décida à écrire, je ne sais pas ce que je vais pouvoir foutre de toute la merde que je vais écrire mais là n'est pas mon problème actuel.

Couplet écrit à l'instant : Je suis fatigué, il est trois heures du mat', un 14 décembre
J'écris ce texte avec un cognac, des clopes et des cendres
Je m'réfugie dans mes pensées, pour plus y penser
Mon œil rougit car il est trempé, ensanglanté
J'supplie la vie de m'laisser partir quand ça va très mal
Je prie la nuit, souffre le martyr en attente d'un signal
C'est difficile quand ça d'vient facile, mon cœur a parlé
Ça d'vient difficile même d'en parler donc j'vais plus trop parler
(William - Damso)

Je regarda mon texte d'un regard ailleurs. Je crois que c'est plutôt bien même si ça reste sombre, trop sombre peut-être.

Mes mains glissèrent sous mes yeux pour effacer les larmes qui avaient continuées de couler pendant toute cette soirée.

Putain.

Fin du Flashback.

Mon regard était pendu à la ville blanche face à moi, la fraîcheur de la nuit commencée à réellement se faire ressentir mais une main qui se posa sur mon épaule m'empêcha de sentir ce froid partout sur ma peau. Un baiser sur mon front et un corps maintenant assis sur la chaise à côté de moi.

-Pourquoi tu pleures agápi ?

Un léger sourire s'installa sur mes lips suite au surnom que le brun venait de me donner mais il ne resta pas longtemps présent. J'avala difficilement ma salive et tourna la tête vers lui avant de lui faire un petit sourire forcé tandis qu'il me rendit un sourire rassurant. J'adore les sourires rassurants de cet homme, ils valent mille mots de n'importe qui je crois bien.

-Je repensais à quelque chose, c'est tout

Ken attrapa ma main et me fit me lever pour que je puisse enfin m'asseoir sur ses cuisses, face à lui. Mes avant-bras se posèrent sur ses épaules tandis que mes doigts glissèrent dans sa nuque et légèrement ses cheveux tandis que ses mains me tenaient près de lui en étant en bas de mon dos. La pulpe de ses doigts passant doucement sur mes fossettes présentes en bas de celui-ci.

-Tu pensais à quoi ?

-Un vieux souvenir sombre

Il acquiesça silencieusement et déposa seulement un chaste baiser sur mes lèvres avant de frotté son nez contre le mien ce qui me fit doucement sourire. Après quelques secondes à se regarder dans le blanc des yeux il reprît.

-Et... tu as avancé depuis ce sombre souvenir ?

-Je me rends compte que oui, et ça c'est en partie grâce à toi alors merci souriais-je sincèrement

-Ne me remercie pas pour ça, tu sais que je serai là encore longtemps pour te soutenir souria t-il doucement

-Moi aussi le grec chuchotais-je doucement à quelques millimètres de ses lèvres

Mon surnom fit afficher un rictus à ses lèvres tandis qu'il n'attendu pas plus longtemps pour m'embrasser et m'emporter dans la chambre en me portant. Il me jeta sur le lit avant de s'écraser de nouveau contre mon buste.

-Maintenant au lit et t'as pas intérêt à t'enfuir de nouveau chuchota le brun dans mon cou la voix déjà somnolente

Ce mec soit il dort jamais soit il s'endort en vingt secondes c'est abusé. Mes mains étaient posées sur son dos nu lui faisant des caresses pour ne pas le perturber sachant très bien que même dans son sommeil il avait besoin de recevoir des gestes tendres pour être apaiser. La réelle est : est-ce un homme ou un bébé encore ? C'est d'ailleurs sûrement grâce à cela qu'il a su que je n'étais plus à ses côtés et que en moins d'une heure il est venue vérifier sur le balcon.

Bien vite ce détail ne me perturba pas plus que ça et mes pensées se perdirent dans la discussion que je venais d'avoir avec Nek. Le fait qu'il m'a dit qu'il serait là encore longtemps à suffit à enflammer mon coeur. C'est quand il me dit ce genre de choses que je me rends compte qu'on s'est pas lancé dans une histoire du style, dans 2 mois on se voit plus, et je pense que cela me rassure. Même si, réellement, il me suffit d'écouter mon coeur pour être rassurer, et celui-ci me fait me sentir que le futur je le vois avec lui et pas un autre. Dans 1 an je me vois avec lui, pas seule ou avec un autre homme, cela m'inquiétais un peu avant, pensant qu'il ne ressentait pas la même chose mais un soir où on parlait de nos sentiments il m'avait affirmé la même chose et cela me faisait me sentir plus qu'à l'aise avec cette idée maintenant.

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Taisez-vous, écoutez bien, on peut entendre la connerie siffler encore aujourd'hui. © arrachelecoeur - mars 2020