Les Gardiens Et Les Loups Tom...

By Daenael

57K 5.4K 4.3K

Anéantie par les précédents événements, Haylie est partie, abandonnant tout ce qu'elle avait. Brisée et tortu... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Épilogue
Remerciements

Chapitre 8

1.4K 146 75
By Daenael

Après avoir mangé, nous étions de nouveau dans le minibus. Julian nous emmenait droit à Elephant Head Lake. Le trajet comptait environ une demi-heure ou une heure. Plus nous nous rapprochions du lieu, plus les loups se crispèrent. Nous n'étions pas encore arrivés que Julian se gara au bord de la route. Les loups n'étaient pas du tout à l'aise. J'avais l'impression de les voir devant un macdo, et encore c'était comme si il y en avait trois en face d'eux. Je me demandais d'ailleurs, si ils réagissaient de la même manière à l'intérieur du fast-food. Je savais que Peter n'avait rien. Je l'y avais traîné une fois, mais il agissait comme à son habitude. Peut-être parce qu'il n'était pas un loup dès la naissance.


« Vous êtes sûrs de pas vouloir attendre plus loin ? S'enquit Fran, en regardant les loups.

- Non, plus proche on sera, mieux ce sera pour venir à votre secours. Objecta Kylian. »


Sa bien-aimée haussa les épaules, avant de rejoindre son frère. Cameron n'osa pas me prendre dans ses bras, de peur de ne jamais vouloir me lâcher, et de carrément m'emmener ailleurs. Je tentais de lui offrir un sourire rassurant, mais je ne devais pas être très convaincante. Je me tournais donc vers mon petit frère, qui était un peu crispé. Il fronça des sourcils un instant, avant de se retourner vers Cailean.


« Je vais les accompagner. Déclara-t-il, en souriant.

- Tu peux y aller ? Tu ne ressens pas cette force qui nous rejette si durement ? Questionna Cailean.

- Si, mais elle n'est pas très insistante. Je dirais que c'est plutôt comme un film plastique. Avoua-t-il, en haussant des épaules.

- Peter. Tu restes ici. Intervins-je, en lui posant une main sur l'épaule.

- Pourquoi ? Je peux supporter. Rétorqua-t-il, en croisant les bras sur son torse.

- Parce que si jamais tu venais à t'évanouir en cours de route, personne ne pourra assurer ta protection, et ta comparaison ne me plaît du tout. Répliquai-je, intransigeante. »


Il allait argumenter son point de vue, mais je levais une main pour le faire taire. Je savais qu'il voulait absolument m'accompagner mais sa sécurité m'importait bien plus. Il fit une moue désapprobatrice, mais je préférais le savoir en vie et m'en voulant, plutôt que de le savoir mort. Je rejoignis Fran et Julian qui m'attendaient. Je sentais le regard des autres sur nous. Ils étaient tous inquiets, et ça se comprenait. Personne n'était vraiment confiant pour ça.


***


Cela faisait plusieurs heures qu'on marchait, et toujours aucune trace du lac ou même d'eau. Les arbres étaient un peu décrépits comme si l'eau venait à manquer. Les feuilles étaient étaient jaunâtres, et secs, comme si quelqu'un leur avait pris toute leur vitalité. Même en automne les feuilles mortes semblaient plus belles. Fran et Julian m'entouraient et nous faisions très attention à rester ensemble. On avait la sensation d'être dans un endroit hostile. Si on se perdait de vu durant un seul instant, on se retrouverait séparés et la forêt aurait le loisir de nous dévorer et de recracher nos os sur la route.


« Vous croyez que c'est pour ça que les humains pensent que c'est hanté ? On avance pas d'un pouce, j'ai l'impression. Commentai-je, en regardant autour de nous.

- Peut-être bien. Et on est censé être sur une route en béton jusqu'au bord du lac. Et sans vouloir paraître alarmant, on est sur un chemin de terre. On a pourtant avancé tout droit. Rajouta Julian, en désignant le sol.

- Au moins, ça veut dire qu'on est au bon endroit.. après pour rejoindre notre objectif ou même pouvoir faire marche arrière.. c'est plus compliqué. Fit remarquer sa petite sœur. »


Je lançais un regard derrière nous, et effectivement, on ne pourrait pas faire marche arrière. Je n'étais même pas sûre de savoir comment on en était arrivé là. Le chemin de randonnée s'étendait à travers la forêt et il me semblait être plus petit qu'à l'allée. Je sentis une angoisse monter en moi, alors que je me rapprochais de mes amis. Ils étaient sur le qui vive et avançait prudemment. Fran observait les arbres comme si ils étaient hostiles à son égard, ou bien elle surveillait si une quelconque créature n'allait pas nous sauter dessus.


« Ça ne te rappelle pas quelque chose ? S'enquit Julian afin de faire la conversation pour ne pas que l'atmosphère ne soit plus pesante.

- Un air de déjà-vu, tu veux dire ? Oui, la première fois que j'ai rencontré Ronan, j'avais cette vision de la forêt. Répondit-elle, méfiante.

- Vous avez rencontré Ronan dans une forêt ? Questionnai-je pour faire poursuivre la discussion.

- Fran a rencontré Ronan dans la forêt. Lors de notre arrivée à Riordan. Il est apparu sous sa forme de loup devant elle. La belle frayeur qu'elle a eut. Sourit Julian, un regard plein de malice. »


Fran grommela quelque chose d'incompréhensible, mais cela semblait fortement à une pique visant son frère ou Ronan. Elle lui lança un regard noir, tout en continuant son chemin. Nous la suivions, afin de ne pas la perdre de vue. Julian pouffa face au comportement de sa petite sœur. Visiblement, elle n'aimait pas vraiment parler de cette époque. Pourtant je ne voyais pas de quoi elle pouvait avoir honte.


« Ne fais pas cette tête ! C'était une belle rencontre, ou plutôt une réaction très.. divertissante.

- J'aurais aimé te voir dans une forêt inconnue, face à ce loup ! Tu aurais fait moins le malin ! Surtout que cet idiot s'était amusé à me grogner et me courser après ! Pesta-t-elle, en levant les yeux au ciel.

- Tu sais bien que les loups s'excitent quand ils voient une proie détaler devant eux. Se moqua-t-il.

- Il n'y a rien de drôle à ça. Marmonnai-je, en me rappelant quand j'avais moi-même fui face à des loups.

- Tu as eu la même expérience qu'elle. Constata Julian, avec un sourire espiègle.

- J'ai giflé Cameron, avant de voir à quoi j'avais affaire et j'ai pris les jambes à mon cou.

Heureusement que j'ai pu atteindre mon appartement sans problème. Racontai-je, en repensant à cette nuit. »


Fran et Julian me regardèrent un long moment, avant d'éclater de rire. Ils me donnèrent tout deux une tape sur l'épaule, en me félicitant du coup de maître que j'avais accompli. En réalité, le véritable coup de maître était de lui avoir échappé durant tout un temps. Cela n'avait pas été facile et cela avait été éprouvant aussi bien mentalement que physiquement. Bien sûr, je ne regrettais rien du tout.


« Il faudra que tu nous racontes ça ! J'ai hâte de savoir les détails. S'exclama Fran, radieuse.

- Sans rien omettre bien sûr ! Rajouta son frère. »


Je hochai distraitement la tête, en continuant d'avancer. Je ne faisais plus très attention aux autres et encore moins où je mettais les pieds. Je sentis mon serpent se mouvoir en moi. Il s'était comme réveillé. Lui qui était si calme, s'était de nouveau agité. Il était beaucoup plus violent que d'habitude. Il s'était déchaîné. Ça voulait probablement dire que nous n'étions pas très loin. Je lançais un regard en arrière pour prévenir qu'on devait être proche. J'avais à peine ouvert la bouche que je sentis mon pied buter contre quelque chose de dur. Je chutais en avant. Je pensais rencontrer juste le sol meuble, mais à la place, je dégringolais le log d'une pente. Je n'osais pas crier de peur de me mordre la langue.

Après une longue descente, je finis par atterrir dans de l'eau. Mon corps me faisait mal, mais je n'avais pas de blessures graves. Juste des bleus qui disparaîtront d'ici quelques jours. Je lançais un regard vers la pente que je venais de franchir en roulant.


« Merde. Lâchai-je, en remarquant qu'il n'y avait pas de pente. »


Cette pente avait bien existé quand même pour que je la dévale en roulant et me prenant tout les cailloux et branches mortes possible. En tout cas, je venais d'être séparée de Fran et Julian, ce qui n'était pas bon signe. Je regardais autour de moi, cherchant une présence de mes amis, mais visiblement l'esprit ou quelque ce soit qui vivait ici, ne voulait pas que je sois accompagnée.


« J'ai trouvé le lac, c'est déjà ça de pris. Marmonnai-je à moi-même, en fixant l'étendu d'eau face à moi. »


Il restait à savoir si je prenais le risque d'y jeter un coup d'œil ou bien d'attendre qu'on vienne me chercher. Quoi que, je n'étais pas sûre qu'on puisse venir me retrouver ici. J'avais l'impression qu'on était dans un labyrinthe naturel qui bougeait comme bon lui semblait. À moins que ça soit moi qu'il veuille, et qu'il avait fait exprès de me séparer des autres. J'avais bien fait de ne pas avoir emmené Peter en plus. Il se serait sûrement énervé, et on l'aurait certainement entendu hurler jusqu'à l'autre bout du monde.

Je regardais une nouvelle autour de moi, sans savoir quoi faire. L'eau s'étendait d'un côté et la forêt de l'autre. Je devrais sans doute retourner entre les arbres, essayant de chercher Fran et Julian, mais quelque chose m'incitait à ne pas y aller. Et ça n'avait rien à voir avec le serpent qui s'agitait en moi, pour que je me tourne vers le lac. D'ailleurs, en parlant de ça, je trouvais qu'il faisait plutôt sombre ici. Il ne faisait pas encore nuit, il n'y avait ni brouillard, ni éclipse solaire. Rien n'empêchait le soleil d'éclairer cet endroit. Seulement, il y faisait anormalement sombre. L'eau était aussi noir que de l'encre, et c'était à peine si j'y voyais à trois mètres. Les arbres jetaient des ombres grimaçantes et tordues sur l'herbe.


« Je ne savais pas trop à quoi j'espérais. Mais j'imaginais ça.. plus accueillant. Commentai-je, en décidant de m'avancer dans l'eau. »


Je ne devrais certainement pas bouger, mais rester debout à attendre les pieds dans l'eau, ce n'était pas vraiment fait pour moi. Sachant qu'en plus Cameron ne pourrait pas venir jusqu'ici sans le bon vouloir de cet endroit ou de ce qui s'y cache. Autant en finir au plus vite pour ensuite rentrer, enfin si ça se finissait bien. Dans le pire des cas... oui, non, il ne valait mieux pas y penser.

Je continuais à avancer sur quelques mètres, l'eau atteignant à présent ma taille. Je m'arrêtais, en ne sachant pas trop si je devais aller plus loin. J'avais des chances de mourir noyer, et l'idée ne me seyait pas du tout. Avoir la peau toute fripée, les lèvres d'un bleu violet malade, ça ne me disait pas. Je préférais encore mourir de vieillesse, ou vider de mon sang. Ça m'attirait bien plus qu'être noyée.


« Je me préfère quand même vivante que morte. Et Cameron est sûrement de mon avis lui aussi. Chuchotai-je, en regardant l'eau noire. »


À peine avais-je prononcé ces mots que je sentis l'eau prendre vie contre moi. Elle m'étreignait comme des tentacules, m'empêchant de bouger. J'entendis le bruit de l'eau qui se retirer. Comme si on était en pleine mer et qu'une vague allait venir s'écraser contre la plage. Ayant vécu au bord de la mer, je pouvais facilement reconnaître ce bruit. Je regardais l'eau devenir une grosse vague pour m'engloutir férocement. La peur aurait dû s'incruster au plus profond de mon âme, se répandre à travers mon corps, glaçant la moindre parcelle de mon être. Seulement, je ne ressentais aucunement la peur, comme si j'avais attendu ça depuis longtemps. En réalité, je ne pensais pas que ça soit moi. Je dirais plutôt que c'était le serpent qui attendait ça depuis longtemps. Il tenait vraiment à rejoindre le fond du lac.

Quand la vague s'abattit sur moi, j'avais fermé les yeux par réflexe, me laissant sombrer au fond sans même me battre. L'air quittait doucement mes poumons, alors que je coulais à pique. L'eau était vraiment obscure, mais elle n'était pas glaciale. Elle était plutôt chaude et m'enveloppait. C'était comme un doux cocon. J'avais l'impression de sentir des bras me serrer tendrement, m'entraînant toujours plus profondément dans le lac. Une voix qui me semblait familière, s'éleva, douce et merveilleuse. Elle chantait une berceuse.

Les bras me cajolaient comme si je n'étais qu'un bébé qui venait de naître. Pour tout dire, c'était comme ça que je me sentais. Ou bien j'avais l'impression d'être encore dans le ventre de ma mère. C'était paisible et tranquille. Chaleureux et protecteur. Je n'avais pas envie d'en sortir. Je pris une position fœtale, comme si je retournais dans le placenta. Tout ceci était nostalgique, même si j'avais l'impression que tout ceci ne m'appartenait pas.

La voix fredonnait avec plus de force, et l'eau m'enveloppait plus fort. C'était comme si elle craignait qu'on ne m'arrache à elle. Je restais ainsi dans son étreinte pendant plusieurs minutes ou heures. Je n'avais plus vraiment la notion du temps. Oubliant ce qui m'avait fait venir ici, je ne voulais plus repartir. Le monde extérieur n'avait plus d'emprise sur moi. Plus rien ne pouvait m'atteindre dans ce lieu. J'étais protégée et la félicité me gagnait. Je n'avais aucune raison de me battre davantage. Je pouvais tout oublier et rester ici pour toujours.


La voix continuait à chanter et je m'enfonçais un peu plus dans la félicité de l'oubli. Toute ma vie, je m'étais battue, et il était temps que je m'arrête. Cet endroit allait être mon sanctuaire et mon lieu de repos. J'allais me rendre complètement hermétique, abandonnant tout pour rester ici. Seulement, quelque chose n'allait pas. Je sentis mes larmes sortir de mes yeux. Elles étaient douloureuses, mais pas autant que le silence qui s'étendait dans mon cœur. Quelque chose manquait dans ce lieu qui semblait paisible. Quelque chose... ou bien quelqu'un ?

Je n'arrivais plus à me souvenir exactement. C'était comme si ma mémoire s'était brouillée. Mes souvenirs étaient flous et j'avais beau essayé de m'en rappeler, rien ne me venait nettement. La voix qui chantait, me donnait mal à la tête et m'empêchait de me concentrer. Ce son que je trouvais si mélodieux, était devenu grinçant et dissonant. Je devais sortir de cette torpeur dans laquelle l'obscurité m'avait plongée. Rester ici n'était pas une option pour moi. J'avais un combat à mener, des amis qui s'inquiétaient, une famille qui m'attendaient et un homme qui m'aimait et qui serait prêt à venir me chercher ici. Même si je ne pouvais pas bouger, ma conscience se battait. J'avais effectivement un sanctuaire et il ne se trouvait pas ici.

La douce obscurité finit par s'estomper, ou plutôt une lueur s'était allumée au fond et m'incita à ouvrir les yeux. La faible lumière ressemblait à un serpentin, une petite anguille fluorescente qui zigzaguait sur place. Il s'approchait de moi. Je tendis la main pour le toucher, fascinée par sa façon de nager. Il n'était pas très gros, il devait faire l'épaisseur de mon index, mais il était plutôt longue. Je lui donnais la taille d'une règle de 30cm peut-être un peu plus. Il émettait une lumière blanche, purement blanche. Ses écailles étaient de cette couleur pure, et ses yeux étaient de cette couleur verte si particulière. Exactement, la même couleur verte que celui qui vivait en moi.


Le petit serpent blanc se mit à nager en cercle, au dessus de ma paume ouverte. Son corps se mit à former une spirale, la tête au centre, et il arrêta de bouger. La lumière se fit un peu plus vive, et je pus voir le serpentin blanc se cristalliser. C'était comme si il entrait lui-même de son plein gré dans un état d'hibernation. Il était devenu un cristal d'un blanc opaque et reposait dans le creux de ma main. Le cristal était chaud, et j'avais l'impression de sentir les battements de son cœur, pulsant contre ma peau.

Je refermais mes doigts autour du cristal, le portant jusqu'à mon cœur et la lumière devint plus vive, m'obligeant à fermer les yeux. Quand la lumière s'estompa, j'étais toujours sous l'eau. J'aurais certainement paniqué, mais à la place, je me mis à nager vers la surface. Ma main était toujours serrée en poing autour du serpent en cristal. Le rebord du lac n'était pas très loin. À vrai dire, j'avais pied en quelques brasses. Je finis par rejoindre le ponton en bois qui longeait le bord du lac. Je réussis à me hisser en haut, avec difficulté bien sûr.

Allongée sur le dos, je tentais de reprendre mon souffle. Le cristal en main, je le levais au dessus de mon visage pour le regarder. Les rayons du soleil se réfléchissaient autour du petit objet, donnant un côté nacré au cristal. Je repris le cristal dans le creux de ma paume, le serrant sur mon cœur. Je fermais les yeux, le serpent noir m'apparut. Il s'approchait de moi, et sa tête vint se frotter contre moi. Ses yeux verts émeraudes brillaient de contentement. Mes yeux se rouvrirent, un instant avant de se refermer.


« Je t'ai enfin trouvé. Soufflai-je, en souriant, remplie de félicité. »

Continue Reading

You'll Also Like

325K 19.3K 114
Émilie est une jeune ange, vivant dans la tribu la plus puissante de son espèce : la tribu du Ciel. Mais le Roi des loups-garous, Aaron, souhaite av...
380K 18K 56
Hestia Sinn est une jeune lycéenne, mais qui cache de nombreux secrets pour sa survie. Malgré ses difficultés quotidiennes, elle se protège du mieux...
Someone By Chloe

Teen Fiction

1.7K 170 25
{Histoire terminée} "Et puis, il y a celui que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui nous dit un mot, une phrase, nous accorde une minute, une d...
55.7K 56 3
Chan a fait voler ses barrières en éclats. Après un odieux chantage elle se retrouve face à des émotions exacerbées et déchaînées. Perdue entre passi...