__ Comment va ta mère ? : s'informa Alaric
__ Elle se repose. Le médecin a dit qu'elle a fait une baisse de tension d'où son malaise : répondit Adriano en se massant les tempes
__ Et toi, ça va ? : s'inquiéta Alaric
__ Je vais bien, ne t'inquiète pas. J'ai juste besoin de
__ Mr. Adriano ? : l'interrompit María
__ Qu'y a-t-il María ? : demanda-t-il.
__ Il y a une jeune femme en bas, c'est la signorina Lombardie
__ Que cherche-t-elle ici ?: coupa Adriano sur les nerfs
__ Elle désire rencontrer madame Rosella : commença María
__ Ma mère n'est en mesure de rencontrer personne. Ne lui avez-vous pas dit ? : s'énerva-t-il
__ Doucement l'italien : l'apaisa Alaric en le tenant par les épaules
__ Je suis désolé María : s'excusa-t-il en soupirant
Dite à cette femme que ma mère ne se sent pas bien. De fait elle ne peut recevoir personne : ordonna-t-il plus calmement
__ Je l'ai déjà fait, monsieur, mais mademoiselle Lombardie veut vous voir, vous, à défaut de votre mère : expliqua María
__ Mais pour qui est-ce qu'elle se prend ? : gronda-t-il
Je ne veux pas la voir ni aujourd'hui ni jamais, passez lui le message ou je me chargerai personnellement de la faire partir d'ici et ce sera tout sauf courtois : dit-il menaçant
__ Bien, monsieur. Je vais la faire partir : dit-elle en tournant les talons
__ Attendez María : l'appela Adriano
__ Oui monsieur ?
__ Vous savez où est Ambre ? : demanda-t-il
__ Oh, mademoiselle Pavlovsky n'est pas là. À vrai dire personne ne sait pas où elle est : répondit-elle
__ Comment ça personne ne sait où elle est ! : s'exclama-t-il
__ En fait, Matteo m'a dit qu'il l'a vu s'en aller précipitamment. Peut-être avait-elle une urgence...
__ Peut-être, oui. Prévenez moi lorsqu'elle sera de retour s'il vous plaît
__ Bien sûr monsieur : acquiesça-t-elle avant de s'en aller
Où avait-elle bien pu aller ? Se demanda-t-il les nerfs à fleur de peau. Il lui avait pourtant dit de l'attendre. Adriano aurait tellement aimé pouvoir l'éteindre et l'embrasser. Il avait besoin de d'elle, de s'enivrer de son parfum mais hélas, elle n'était pas là.
__ Pavlovsky, c'est russe n'est-ce pas ?: demanda Alaric
__ Oui pourquoi ? : demanda Adriano intrigué par la mine sérieuse de son ami
__ Je connais ce nom, ou du moins j'en ai déjà entendue parler : lui dit-il
__ Où et quand ? : s'enquit Adriano intéressé
__ Ça ce n'est pas important. Ambre c'est la femme que tu dévorais littéralement du regard la dernière fois que j'étais là n'est-ce pas ? : demanda Alaric
__ Oui, mais où veux-tu en venir ? Pourquoi tu me demandes ça ? : répondit Adriano en fronçant les sourcils
__ Simplement parce que je sais ce qu'elle représente pour toi. Je le vois dans tes yeux, cette femme est ancré dans ta peau. Mais je suis ton ami et si tu es aussi amoureux d'elle que je le pense je me dois de te dire que ta poupée russe n'est pas celle que tu crois. Elle n'est pas forcément une mauvaise personne je le sais et tu le saurais aussi si cela avait été le cas. Toutefois, elle est bien trop mystérieuse pour ne rien cacher. Il est claire qu'elle n'a rien d'une employé de maison. Même ceux qui sont censés être ses collègues de travail la traite comme une invité : déclara Alaric
__ Je le sais. Je l'ai remarqué dès le premier regard. Simplement j'attendais le bon moment pour la démystifier. Je sais qu'elle cache des choses mais je sais aussi que très bientôt elle n'aura plus de secret pour moi : affirma-t-il
__ Tu devrais te reposer toi aussi mon ami. La journée a été longue. Elle sera sûrement déjà là à ton réveil : rassura-t-il
__ Tu as raison Fratello mio. Merci : lui dit Adriano sincèrement
__ Je suis là pour ça : répondit-il avant de partir lui aussi
Seul et énervé, Adriano n'avait pas le cœur à dormir maintenant. Pourtant il était épuisé, psychologiquement du moins. Il se dirigea vers la salle de sport et y resta un bon moment. À son retour Ambre n'était toujours pas là, pourtant il faisait déjà nuit. Il prit une douche et décida de se reposer enfin. Le lendemain il n'y avait toujours aucune trace de la jeune femme. Et cela n'arrangea en rien son état de nervosité. Assis devant la fenêtre du salon, il observait les nuages et n'esquissa le moindre mouvement lorsque Alaric le rejoignit. Ce dernier se doutait de l'état dont il se trouvait. Il ne prit pas la peine de le saluer de toute façon Adriano n'était pas d'humeur à échanger des banalités. Alaric soupira avant de prendre la parole.
__ Allez viens, je t'emmène quelque part
__ Laisse moi tranquille Alaric : lui dit-il lasse
__ Je sais de quoi tu as besoin, alors soit tu me suis soit tu reste là à ruminer comme un lion en cage : répliqua Alaric avant de tourner les talons
Sans rien répondre Adriano se leva et le suivi. Ils sortirent du manoir et montèrent dans la voiture d'Alaric. Celui-ci prit le volant et démarra en silence. Après un trajet plus ou moins court, ils arrivèrent devant un immeuble très bien entretenu. Mais au bout d'une dizaine de minutes, Adriano s'impatienta.
__ Qu'est-ce qu'on fait là Alaric ? : s'emporta-t-il
__ Regarde : lui dit Alaric en pointant du doigt l'entrée de l'immeuble
Adriano tourna la tête et tomba sur la femme qui le rendait fou de désir. Il l'observa un long moment sortir de l'immeuble et descendre sur le trottoir. Comme à son habitude, elle était vêtu élégamment. La robe qu'elle portait cachait ses jambes mais marquait sa taille fine. Elle était magnifique et Adriano senti la flamme qui crépitait dans son ventre s'accroître.
__ Suis-la : dit-il à Alaric lorsqu'elle monta dans un taxi
__ J'ai presque cru que tu irais la rejoindre : se moqua-t-il en démarrant la voiture
__ Je sais pourquoi tu m'as emmené ici fratello : dit-il les yeux fixés sur la route
__ C'est l'occasion de découvrir les secrets de la poupée russe : rétorqua Alaric
__ Oui et c'est la mienne, elle est à moi, alors j'apprécierai que tu ne l'appelle plus comme ça. Ne le fais plus tout simplement: exigea-t-il
__ Eh c'est bon ça va. J'ai compris pas la peine de me regarder comme ça. C'est pas comme ci elle n'avait pas d'yeux que pour toi : répondit-il en levant les yeux au ciel
__ Heureusement pour toi : répliqua Adriano
Alaric ne pu s'empêcher de rire un moment. Il n'avait jamais vu son ami se comporter de façon si possessive avec une femme. Il n'y avait aucun doute, la jeune femme était ancré profondément en lui. Intrigué, par lieux ou Ambre se rendait, Alaric se tourna vers Adriano.
__ C'est la prison centrale : remarqua Alaric perplexe
__ Mais qu'est-ce qu'elle vient faire ici ? : souffla Adriano en se passant les mains sur le visage
❄OPINIÂTRETÉ et HANTISE❄
★DVcara★