Cela faisait 14 ans que la bataille « finale » avait eu lieu. Les années étaient passées et aucun signe de malédiction n'étaient apparut sur l'enfant. Le soldat et sa femme avaient décidés de l'appeler Belkan. Ils avaient fini par oublier la malédiction. Mais un jour, alors que le soldat allait réveiller son fils, il vit que ses cheveux blonds très clairs étaient devenus noirs, mais pas le noir naturel, non un noir comme celui de la nuit, un noir profond et infini. Alors le soldat réveilla son fils et quand il ouvrit les yeux, ses yeux au par avant gris-bleu étaient rouge, rouge sang. Le soldat ne comprenait pas jusqu'à ce qu'il se remémore les paroles du démon. « Je maudis ton enfant ! », ces paroles résonnaient dans sa tête. Il alla chercher sa femme qui était toute aussi surprise que lui. Le soldat n'avait jamais parlé à sa famille des derniers mots du démon, mais après en, il n'avait plus le choix. Il demanda à sa femme de préparer de quoi manger, « la nouvelle passera mieux se dit-il... », il demanda à son fils de rejoindre sa mère et de s'habiller. Une fois tous cela fait, il commença à conter la bataille :
-La bataille faisait rage et nous pensions être perdus. Alors je sentis que le comportement des Sentients changeait. Ils se séparèrent pour laisser place à un adversaire différent des autres, pas plus grand mais plus humanoïde il s'avançait lentement et au fur et à mesure qu'il s'approchait, les soldats tombaient sous son emprise, mais mon bataillon résista, même si je fus le seul à m'avancer, je savais qu'ils me soutenaient.
Et c'est là que je fis une grosse erreur, il me posa des questions sur vous et je répondis. Je voulu l'attaquer et a ma grande surprise, il se laissa faire. Il me murmura alors ses dernières paroles, "Tu auras un fils... Mais ce ne sera pas le tiens...". Et voilà comment nous en sommes arrivés là.
-Pourquoi ne pas nous en avoir parlé ? lui dit sa femme avec sa voie si douce.
-J'avais à la fois peur et j'avais sous-estimé le pouvoir de ce "Sentient".
Quand ils eurent fini de discuter, ils remarquèrent que Belkan n'était plus là et que la porte d'entrée était ouverte. Ils sortirent et virent les yeux de "leur" fils briller d'un éclat rouge intense. Ils ne savaient pas ce qu'était Belkan, mais ils l'aimaient tout de même.