Oniria

By crevettebouquineuse

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Imaginez un monde où les femmes contrôlent tout. Où les hommes ne sont que des moins que rien relégués aux tâ... More

Oniria : les couvertures et mon choix

Oniria : la nouvelle

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By crevettebouquineuse

Une douce mélodie s'échappait de la salle de musique, le piano installé au milieu de la pièce cachait le musicien qui glissait ses doigts sur les touches. Dehors, les étoiles scintillaient, écoutant cette symphonie fluide et si belle à l'oreille.

Le pianiste était un jeune homme aux yeux fatigués, dont les iris verts continuaient de s'émerveiller devant l'instrument de musique sur lequel ses mains s'agitaient. Ses cheveux d'or étaient désordonnés et collés par la sueur due à son effort de concentration pour reproduire ce qu'il avait entendu plus tôt dans la journée.

Les notes l'emportaient dans ce secret qu'il ne fallait surtout pas révéler, il risquait sa vie, uniquement pour faire de la musique.

Lorsque ses mains s'arrêtèrent, des applaudissements discrets retentirent en même temps que la dernière note s'éteignait dans le silence du bâtiment et de la nuit.

Le jeune homme releva la tête et braqua sa lampe torche frontale en direction de la provenance de ce bruit. Il ne distingua pas grand-chose, seulement une silhouette s'avançant dans l'obscurité, guidée par une lampe torche manuelle.

Au même moment, ils baissèrent leur source de lumière respective et se dévisagèrent.

La silhouette appartenait à une jeune fille, probablement du même âge. Ses cheveux châtains étaient tirés en arrière et ses yeux bleus peinaient à s'adapter à la noirceur de la salle.

L'un comme l'autre, ils restèrent bouche bée : c'était la première fois qu'ils voyaient une personne du sexe opposé.


A Oniria, les femmes avaient le pouvoir en main. Les hommes étaient réduits au rang d'esclave, de main-d'œuvre bon marché et ne servaient qu'à offrir des enfants aux femmes le désirant. Ils vivaient dans les sous-sols cachés en dessous de la ville et ne sortaient que la nuit, quand les femmes dormaient. Il y avait une espèce de haine mutuelle entre les deux genres à tel point que les femmes ne sortaient qu'entre elles, amicalement comme intimement, et les hommes faisaient de même de leur côté. Lorsqu'un couple de femmes souhaitait avoir un enfant, elles choisissaient le père et lui n'avait rien à dire sur le sujet. Si l'enfant s'avérait être un garçon, la mère l'envoyait directement au père, même si ce dernier n'en voulait pas. C'est ainsi que les jeunes filles ne savaient pas à quoi ressemblait un homme et vice-versa.


« Tu es un... homme ? »


La jeune fille était plus surprise qu'elle ne l'avait jamais été.


«Et vous une femme ! s'étouffa-t-il en ravalant sa haine vis à vis du sexe féminin, comme son père lui avait appris mais gardant le respect qu'il était obligé de lui donner. Que faites-vous ici ? »


La jeune fille ne répondit pas immédiatement, trop occupée à détailler son opposant. Elle n'en revenait pas ! On lui avait toujours dit que les hommes étaient des bons à rien, seulement conçus pour punir les femmes en les forçant à côtoyer un mâle pour survivre et offrir une nouvelle génération. Pourtant, elle ne ressentait aucune hostilité envers le jeune homme face à elle. Elle était même plus qu'intriguée par son talent musical.


« Tu as appris tout seul, dit-t-elle de pour changer de sujet et éviter sa question. Tu es très doué, affirma-t-elle ensuite.

-Merci, remercia-t-il froidement. Vous ne répondez pas à ma question.

-Tu veux savoir ce que je fais ici alors que toi-même tu n'es pas censé être là. »


Il resta sans voix pendant quelques secondes. Elle n'avait pas tort, qui d'eux deux était le plus mal placé pour parler ? Lui qui s'introduisait dans une propriété publique pour faire son travail mais utilisait un bien qui ne lui était sûrement pas destiné ? ou elle qui brisait le couvre-feu imposé aux jeunes filles de son âge en venant dans l'école de musique pour y faire il-ne-savait-quoi ?


« Pour répondre à ta question, je suis juste venue récupérer des affaires que j'avais oubliées cet après-midi, avoua-t-elle enfin. Maintenant c'est à ton tour de m'expliquer la raison de ta présence.

-Je travaille ici, en tant qu'homme de ménage.

-Alors pourquoi utilisais-tu le piano ? demanda-t-elle sans une once de dégoût dans la voix, simplement de la curiosité.

-J'écoute la journée, caché dans un coin et je reproduis la nuit, lorsque le ciel est mon seul public. »


Il y eut un silence plutôt long. Aucun des deux ne savait comment réagir par rapport à l'autre. Ils se contentaient de s'observer avec une certaine gêne, voire une certaine honte parfois.


« Je m'appelle Amélie, se présenta-t-elle mettant un terme à cette ambiance pesante et en tendant sa main pour le saluer, ignorant toutes les règles qu'elle était en train de briser.

-Vous êtes sûre de vouloir faire ça ? demanda-t-il en esquissant un mouvement de recul, refusant la main qu'elle lui tendait, connaissant parfaitement le risque qu'il encourait.

-Tu peux me tutoyer, je ne dirai rien de tout ça à qui que ce soit, assura-t-elle. Promis ! »


Non pas qu'il eut des doutes envers la franchise d'Amélie, mais il se méfiait tout de même. Il porta sa main à la puce GPS implantée dans son cou, la caressant du bout des doigts pour se rassurer et refusa une seconde fois la main qu'elle lui tendait. Il s'introduisit tout de même :

-Camille.

-Enchantée Camille. »


Elle pointa son faisceau lumineux sur l'horloge cliquetante avec ses aiguilles dorées sur le mur, récupéra les affaires qu'elle était venue chercher en premier lieu et s'en alla comme elle était arrivée.

Au fond de lui, Camille espérait franchement qu'il la reverrait à l'occasion : elle était franche et sûre d'elle. Elle n'avait pas peur du règlement et était d'une gentillesse sans égal. Il remit en question tous les jugements de valeur qu'il avait envers les femmes, et surtout envers Amélie.

Quant à elle, Amélie se dépêcha de rentrer chez elle de peur de se faire réprimander. Elle avait pris de gros risques en sortant au milieu de la nuit pour en plus parler à un garçon. Jamais elle ne parlerait de cette aventure même si elle avait très envie de réitérer cette expérience interdite. Tout d'abord, pour l'adrénaline que cela lui procurait mais aussi pour revoir ce pianiste maudit par son genre et pourtant aussi doué que sa professeure : Anne, douce musicienne et mère aimante. Maintenant elle comprenait sa demi-sœur Stéphanie et ce qui la poussait à exprimer sa pensée coûte que coûte, c'était tellement grisant et énergisant.

Une fois repassée par la fenêtre de sa chambre en sens inverse, elle se glissa sous ses draps en oubliant de se changer. Elle n'eut pas le temps de penser que déjà elle s'endormait et plongeait dans les bras de Morphée.



Amélie répéta ce petit manège plusieurs soirs de suite pendant les semaines qui suivirent, s'imposant une pause de temps à autre pour éviter de laisser se créer des hypothèses et des doutes sur ses activités nocturnes interdites. Elle commençait à vraiment apprécier Camille, elle pouvait lui raconter beaucoup de choses et il l'écoutait. Il ne parlait pas vraiment de sa vie à lui, il se contentait de jouer du piano silencieusement pour exprimer ses sentiments, sans parole, sans mot. Amélie voyait toujours une flamme de créativité dans son regard lorsqu'il s'installait derrière l'instrument ou quand il commençait à laisser parler son imagination en inventant de nouvelles mélodies. D'autres soirs, il proposait son aide à la jeune fille pour qu'elle améliore son niveau, plus que médiocre, de piano.


Julianne, la mère biologique d'Amélie la réveilla aux aurores un beau matin, ce qui ne fit pas que du bien à la jeune fille encore perdue dans ses rêves et ses souvenirs de la nuit passée en compagnie de Camille. Elle était toujours aussi motivée et décidée à retrouver le jeune homme, même si pour cela elle devait briser le couvre-feu et enfreindre des dizaines de règles, encore et encore. Chaque nuit était un défi à relever avant le lever du soleil.


« Pourquoi me lèves-tu à cette heure ? demanda Amélie à sa mère, les yeux embués de sommeil et les pensées dans le brouillard.

-Ta grand-mère a réussi à libérer de son temps pour venir nous rendre visite. Alors habille-toi convenablement et en vitesse, répondit sèchement Julianne, déjà retournée vers ses occupations bien plus importantes que sa fille.

-Bonjour ma puce, salua Anne, sa seconde mère, en l'embrassant sur le front.

-Bonjour Maman ! lui répondit la jeune fille. Est-ce que tu connais la raison de la venue de grand-mère ? Elle n'a pas des lois plus importantes à édicter ?

-Tu sais Amélie, depuis que je connais ta mère et ta grand-mère, j'ai appris une chose, on ne sait jamais les raisons qui les poussent à faire certaines choses. »


Sur ces paroles de sagesse de sa mère, Amélie enfila une tenue correcte et partit aider Stéphanie à préparer le petit-déjeuner. La fille de Julianne n'avait jamais compris le fonctionnement horaire de sa grand-mère, elle venait toujours à des heures improbables entre deux rendez-vous très urgents mais restait calme et impassible face à la panique de Julianne, prête à tout pour l'impressionner et faire d'elle son héritière. Claudette dirigeait Oniria avec une poigne de fer et sa fille espérait être capable de reprendre le flambeau quand elle le céderait. Amélie n'avait jamais compris cette obsession puisque sa grand-mère n'avait confiance qu'en sa seule et unique fille. Elle était prête à faire n'importe quoi pour s'assurer du bon fonctionnement de sa ville, quitte à éliminer les grains de sable pouvant perturber le mécanisme parfaitement réglé de cette horlogerie. Lorsqu'un rouage se grippait, elle arrangeait toujours la machinerie et peu importait la manière qu'elle utilisait.

La sonnette retentit, annonçant l'arrivée de Claudette. Stéphanie partit lui ouvrir tandis qu'Amélie finissait de préparer les œufs sur le plat pour le petit-déjeuner tout en faisant griller des morceaux de pains.


« Stéphanie, mon enfant, résonna la voix forte de la Dirigeante d'Oniria dans toute la maison. Comment vas-tu ? »


Elle n'attendit et n'entendit pas la réponse ni les insultes que lança la demi-sœur d'Amélie dans son dos. Elle était trop concentrée à embrasser sa "vraie" petite-fille : Amélie. Claudette n'appréciait pas vraiment Stéphanie puisqu'elle n'avait pas grandi dans le ventre de Julianne mais dans celui d'Anne. Elle n'avait donc pas les gènes de Claudette. Stéphanie le lui rendait bien et n'hésitait pas à lui cracher des méchancetés dès que possible que ce soit dans son dos ou face à elle. Amélie était la fierté de Claudette : une jeune fille sage, calme, docile, intelligente et obéissante.

La petite famille s'installa autour de la table de la salle à manger et commença à discuter de sujets plus ou moins politiques au grand désarroi d'Amélie. Et puis, un sujet attira l'oreille de la jeune fille :

-Une rébellion est en train de se former dans les bas fonds de la ville. Les hommes veulent se retourner contre nous. C'est presque devenu ingérable.

-Je suis sûre que tu réussiras à les contrôler, assura Julianne.

-Oui, bien entendu, soupira Stéphanie qui reçut un regard foudroyant d'Anne.

-Pourquoi est-ce un si gros problème ? demanda Amélie en repensant à Camille.

-Enfin Amélie ! s'exclama sa mère biologique. Tu le sais très bien. Les hommes sont des créatures infâmes, mal-éduquées et dévastatrices. On ne peut pas les laisser se promener dans la ville sans surveillance au milieu des femmes. Ce serait catastrophique. Comment voudrais-tu que l'on puisse vivre en paix et en harmonie ? C'est inimaginable ! C'est une hérésie ! »


Amélie n'intervint plus pendant le repas, se contentant d'écouter afin d'éviter une autre maladresse. Sa grand-mère, cependant, se méfiait et soupçonnait quelque chose mais ne savait pas encore de quoi. Elle avait remarqué un changement dans le regard de sa petite-fille et comptait bien découvrir de quoi il s'agissait.

Le soir même, Amélie retourna à l'école de musique dans l'espoir de croiser Camille et de pouvoir lui parler de cette rébellion. Elle le trouva à la même place que d'habitude, assis derrière le piano à jouer des mélodies splendides qu'elle n'avait jamais entendues auparavant. Camille sursauta lorsqu'il vit Amélie, il n'avait pas prévu qu'elle viendrait ce soir, alors qu'au fond il était soulagé que ce soit elle, et même heureux qu'elle soit là.


« Pourquoi organisez-vous une rébellion ? demanda-t-elle de but en blanc.

-Bonsoir Amélie ! la salua-t-il, calmement.

-Bonsoir Camille ! Réponds à ma question s'il te plait. J'ai besoin de savoir.

-Pourquoi organisons-nous une rébellion ? La réponse est pourtant simple non ? Nous cherchons l'égalité et nous laisser dans les tréfonds de votre société idéale n'est pas une vie de rêve. Qu'en penses-tu ? Pourquoi les gens comme moi ne pourraient-ils pas vivre avec les personnes comme toi ? Dans cette histoire, qui sont les plus horribles : nous, qui vivons cachés et risquons notre vie dès que l'on pose un pied dehors ou vous, qui nous enfermez et nous exécutez dès que l'on fait un geste de travers ?

-Je..., commença Amélie.

-Tu n'avais jamais vu les choses de cette façon, soupira-t-il. Toi, vivant dans ta bulle idéale où tout est beau et parfait et où le reste importe peu.

-Crois-tu que je ne risque pas ma vie en venant ici pour te parler ? s'exclama-t-elle, vexée par la dernière remarque de Camille. J'ai trahi la confiance de ma famille et offert des suspicions sur un plateau d'argent à ma grand-mère concernant mon image. Crois-tu qu'elle n'hésitera pas à me questionner si elle découvre que ses doutes sont confirmés ? Elle sera prête à tout pour éliminer la rébellion même si cela implique de détruire toute une population, là où se trouve une personne que j'aime. »


Camille resta sans voix et Amélie détourna le regard. Elle ne voulait plus rester ici une minute de plus ou elle allait finir avec le cœur brisé. Comment avait-elle pu être aussi stupide ? Elle n'était pas censée parler à un garçon et encore moins en aimer un. Elle commença à s'en aller mais Camille l'attrapa par le bras allant à l'encontre de tous les interdits.


« Ne fais pas ça ! Tu vas le regretter, s'écria Amélie pour l'en empêcher tout en tentant de le repousser mais sa main restait fermement accrochée à son poignet.

-Je m'en fiche ! Je fais ça par amour, tout comme toi, chuchota-t-il. »


Ignorant la puce incrustée dans son cou qui commençait à grésiller et envoyer un message d'alarme, il prit Amélie dans ses bras et l'embrassa passionnément comme s'il avait attendu une éternité pour le faire. Ils ne s'arrêtèrent que lorsque des gardes les séparèrent. Derrière elles, Claudette se tenait fière et déterminée avec une pointe de dégoût dans les yeux à l'égard de sa petite-fille.


« Je me disais bien qu'il se passait quelque chose avec toi. Je ne savais pas vraiment quoi mais ton attitude avait changé. Et tu me déçois énormément Amélie. J'avais mis tous mes espoirs en toi. Tu étais parfaite pour reprendre mon rôle dans quelques années, avec un peu plus d'expérience.

-Maman rêve depuis des années d'hériter ta place. Je n'en ai rien à faire moi !

-Ta mère n'est pas assez manipulable. Contrairement à toi. Regarde ce qu'il t'a fait subir. Tu pensais vraiment qu'il t'aimait ? Enfin Amélie, tu es si naïve ! C'est un homme et les hommes sont des joueurs et des traitres.

-Arrête de mentir ! C'est toi qui es comme cela ! Tout le monde ne te ressemble pas ! cracha Amélie en se débattant pour se libérer des bras d'une des gardes.

-Tu es vraiment crédule Amélie ! Tu es encore plus décevante que ta mère.

-Je me battrais pour te détrôner et laisser les gens vivre en paix loin de ton influence néfaste et de tes actions mal-intentionnées.

-Je ne t'en laisserai pas l'occasion, à aucun de vous deux d'ailleurs. Ce sont vos derniers instants. Jamais je ne laisserai une gamine divulguer la vérité pour tout gâcher. Les gens penseront que ce monstre t'a tuée, expliqua sa grand-mère en désignant Camille. Et comme il n'assumait pas, il s'est suicidé. »


Camille et Amélie n'eurent pas le temps de réagir aux propos de Claudette qu'un pistolet était déjà posé sur leurs tempes.


« Un dernier mot ? demanda la Dirigeante d'Oniria ironiquement.

-Nous ne sommes pas seuls ! lâcha Camille dans un dernier souffle.

-Mais bien sûr ! rit Claudette, avant d'ordonner l'exécution des deux amoureux. »


Les deux coups de feu retentirent en un seul écho, brisant le silence des étoiles. Les corps sans vie de Camille et Amélie s'effondrèrent sur le sol dans un bruit sourd au milieu de la nuit et de la salle de musique, laissant pour seuls témoins les étoiles, les murs et le piano qui les avait réunis.



Amélie se réveilla en sursaut. Elle venait de faire un horrible cauchemar qui lui avait pourtant fait réaliser quelque chose : dans son monde à elle, la différence était peut-être difficile à comprendre au début mais finissait par être acceptée par les autres. Elle savait que sa mère aurait du mal à l'avaler et que sa grand-mère la renierait dans un premier temps, mais le soutien de Stéphanie et de sa professeure de piano, Anne, l'aiderait à surmonter tout cela. Oniria n'était qu'une ville de rêves qui ne reflétait que ses angoisses intérieures et elle avait réussi à s'en extraire malgré tout.


« Ça va ? lui demanda Camille avec un sourire doux et chaleureux.

-Oui ne t'en fais pas. Juste un mauvais rêve. Habille-toi ! On a des choses à faire aujourd'hui.

-Autres qu'aller en cours ?

-Oui ! Ce soir je te présente à mes parents.

-Tu as enfin changé d'avis ? Je croyais que tu n'étais pas prête à leur en parler.

-Ce cauchemar m'a fait réaliser que ma vie n'est pas si horrible comparée à celle que je viens de vivre en une nuit.

-Vraiment ? Tu es sûre de ta décision ?

-Oui Camille ! Il est enfin temps que je fasse mon coming-out ! »



Voici l'intégralité de ma nouvelle Oniria. J'espère que ça vous a plu.

J'attends vos commentaires avec impatience.

Rien que de poster ce texte, cela me donne super envie de replonger dans cet univers pour y creuser plus profondément.

Étant donné que je suis nulle en covers de romans, j'organise un concours de couvertures pour cette nouvelle. Vous avez lu le texte alors montrer moi ce qu'il vous a fait ressentir et comment vous l'imaginez. Je posterai les covers faites dans une prochaine partie afin de montrer vos talents et j'en choisirai une. Bonne chance !

A bientôt !

Crevettebouquineuse

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