Andrei vînt me chercher au centre de la piste de danse au bout de quelque secondes d'inactivité de ma part.
-Qu'est ce qu'il voulait ? grogna-t-il.
-J'ai besoin de parler à Ellen. Maintenant ! dis-je en le regardant totalement paniquée.
Il me traîna vers un groupe d'une dizaines de personnes, une flûte de champagne à la main. Je scrutai la foule d'un regard fou, à la recherche de ma mère ou de mon père, sachant qu'ils étaient tout deux présent.
J'appelai Ellen, et elle se retourna à son nom. Je lui fis signe de venir, et Markus s'excusa auprès du groupe pour partir au bras de ma meilleure amie.
-Qu'est ce qu'il se passe ? me demanda t-elle.
-Ils sont vivant, fut les seuls mots que j'arrivai à formuler entre toutes les idées incohérentes qui se bousculaient dans ma tête.
Elle fronça les sourcils d'incompréhension.
Je la pris par son bras de libre, et je la traînai elle ainsi que Markus en même temps jusqu'à ma chambre à l'étage. Andrei nous avait suivit, et il rentra une minute après nous.
-Mes parents.
Elle devint pâle.
-Tu déconnes?
-Non. Je viens de danser avec mon père, alors je pense que je n'ai plus de doutes à avoir.
-Mais comment peux tu savoir que c'est lui ? dit-elle, sceptique.
-Car il a sorti mon surnom, que personne ne connaissait à par lui, et le nom complet de ma mère, que personne ne connaissait non plus.
Je m'assis sur le lit, et je me prend la tête entre les mains.
-Pourquoi m'ont-ils abandonnés?
-Je ne sais pas Anna, me dit-elle simplement, aussi perdue que moi.
-Le pire, c'est qu'ils font parti des BlackCoal.
Un silence de mort régna dans la chambre.
-Bordel de merde, murmura Andrei.
-Il m'a dit de faire attention. Je l'ai pris comme une menace, la personne que j'ai eu en face de moi ne peut pas être mon père.
-Pourtant ca l'es, dit Markus.
-Oui, mais il a changé ! criai-je, les larmes aux yeux.
Je me levai d'émotions, et au même moment, des coups de feux venant d'en bas se firent entendre.
Je me précipitai vers la porte de ma chambre, m'inquiétant soudain pour mon gang resté en bas, et je l'ouvris en grand, prête à courir. Une balle passa à quelques centimètre de mon front, et je sursautai.
Andrei passa un bras autour de la taille et m'attira à l'intérieur de la chambre.
-Putain ! Anna fait attention! cria t-il.
Je le repoussai, et je sortis encore une fois de ma chambre en faisant plus attention. Personne.
Je me dirigeai rapidement vers l'escalier, et je regarde en bas en me tenant à la rambarde.
Des hommes rentraient par dizaine dans le manoir, armés jusqu'aux dents, tandis que mon père, et sûrement à ses côtés ma mère, que je reconnaissais à peine, tiraient au MP5 sur tout ce qui bougeait.
Mon sang ne fit qu'un tour, alors que j'entendais déjà mes amis me rejoindre derrière moi, et j'enlevai mes chaussures pour les glisser sous un meuble, et je descendis quatre à quatre les escaliers.
Je passai derrière un ennemi, et réussis à prendre un Sig-Sauer P229 Elite avec trois chargeurs dans son gilet d'intervention.
Le pistolet déjà chargé, je tirai sur le gars à qui je venais de voler l'arme, et j'enfilai son gilet d'intervention et son part-balle après avoir vérifié qu'il était bien mort. Enfilé par dessus la robe... je sais, ça faisait très sexy.
Je replaçai mon Sig-Sauer dans mon gilet, et je m'empare de son Uzkon Tactical TR100 CL13 semi automatique.
Je me redressai, et je commençai à buter tous ceux qui avait un Uzkon, c'est à dire les seuls habillés en tenue d'intervention et des casques par-balle.
Rapidement, la moitié des ennemis étaient étalés par terre, une balle loger dans le bas du crâne.
Markus m'avait rejoints et avait fait la même chose que moi, après avoir mis les femmes en sécurités.
Ellen s'était réfugier derrière le canapé et tirait sur les mafieux qui affluait encore de dehors.
J'avais perdu de vu mon père et ma mère, et Andrei se fis rapidement tirer à la jambe. Je faillis pousser un cri d'horreur, allez savoir pourquoi, mais je me repris et couru vers lui. Je sécurisai au maximum les alentours, et je le traînai derrière une table renversée.
Je posai sa tête sur mes genoux, et il me regarda de ses yeux légèrement vitreux. Je déchirai son pantalon de smoking au niveau de la cuisse, et je regardai l'étendu des dégâts. Il s'était fait tirer au dessus du genoux, ce qui ne me paru pas dangereux car il ne perdait pas énormément de sang, ce qui confirmait le fait que la balle n'avait pas toucher d'artère.
Je pris ce que j'avais arracher de son pantalon et je bandai sa blessure à la va vite, car de nouveaux tirs résonnèrent. Je me relevai et ordonnai à Andrei de rester cacher derrière cette table.
-Mais je...
-Pas de mais ! Tu es blesser et tu reste ici ! criai-je en ne faisant pas attention aux alentours.
Une balle siffla à côté de mon oreille, et je me retournai vivement. Ma mère se tenait debout, un Glock 17 dans la main, pointé vers moi.