C'était la seule à avoir compris. Arsène Flamingo avait couché avec beaucoup de femmes, toutes différentes les unes des autres, et peu avait eu l'occasion de le voir entièrement torse nu. Dans ce peu de femmes, toutes avaient été bernées par l'excuse « blessures de mission », même Barbara Karenalistika, la femme qu'il avait le plus aimée.
Mais pas Niki. La terrienne avait tout de suite compris ce qui avait causé ces marques profondément ancrées dans la peau blanche du capitaine et faire le lien avec le peu de découvertes sur le passé de Flamingo appris de la bouche de Sir Lazarin était simple.
La vraie raison pour laquelle il s'embêtait à porter des cols roulés et à rejeter tous ceux s'approchant trop près de son corps dénudé. Niki Darkwhisper avait percé un de ses secrets. Et elle n'avait même pas eu besoin de coucher avec lui.
Les cheveux frisés de la lieutenant lui chatouillaient le nez et les oreilles mais il resta silencieux et accepta son étreinte. Sentir sa poitrine serrée contre son torse réveilla la bête dans son boxer mais il se maudit intérieurement de penser à ce genre de chose à ce moment-là.
« Très classe. » murmura-t-elle en sentant la dureté de la fameuse bête contre sa cuisse.
Flamingo chuchota un petit pardon avant de quitter ses bras. Ils se perdirent tous les deux dans la contemplation des yeux de l'un. Lui y voyait de la tristesse, de l'empathie mais surtout de la curiosité et de la compréhension lui donnant une image de Niki qu'il ne soupçonnait pas. Elle y voyait de la fragilité, comme lors de ce moment dans la salle de bain du Palais des Plaisirs lorsqu'il s'était rappelé de son passé.
À ce moment-là, le capitaine Flamingo ne lui paraissait plus être qu'un simple narcissique, pervers, classe mais un peu stupide... L'homme qui se tenait devant elle était juste « Arsène ». Un terrien brisé par les épreuves de sa vie qui tentait tant bien que mal de s'accrocher à sa liberté qui était la seule chose lui apportant des moments de bonheur.
— Flamingo, je... marmonna-t-elle en peinant à trouver ses mots.
— Arsène, intervint-il. Tu m'as appelé par mon prénom.
— C'était pour t'avertir du danger.
— Et la deuxième fois ?
Niki ne répondit rien, toujours perturbée par la découverte qu'elle venait de faire. Le capitaine se releva pour aller chercher ses affaires. Il secoua ses cheveux noirs mouillés et remit son t-shirt col roulé malgré le fait qu'il soit encore trempé avant de s'engouffrer dans la forêt tropicale, laissant Niki seule avec ses interrogations muettes.
La nuit commença à tomber et les deux lunes à apparaître dans le ciel noir. Niki rejoignit enfin la caverne près de la cascade et y trouva Flam-... Arsène, assis en tailleur en train de manger une sorte de noix de coco. « Pourquoi j'ai envie de l'appeler par son prénom maintenant ? » se dit-elle en le rejoignant en silence.
Le capitaine lui tendit un des fruits sans la regarder. Il voulait entamer une conversation banale avec elle mais impossible de penser à autre chose que ce qu'elle avait découvert.
Après avoir fini leur maigre repas, Niki se concentra sur sa contemplation silencieuse du feu devant elle, sentant le regard du capitaine sur elle mais n'osant pas lui faire de remarque.
Brusquement, Arsène se mit à rire. Pas un de ses rires habituels mais quelque chose de plus décontracté, sans pression.
— Tu sais pourquoi je m'appelle « Arsène » ? demanda-t-il en attisant le feu.
— Non. Tu m'avais dit que c'était français c'est ça ?
— Pas vraiment en fait, c'est grec et ça signifie « viril ». C'est ma mère qui a choisi ce prénom en référence à « Arsène Lupin », un personnage de roman, gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc. Il paraît que ce prénom a comme signification « simple, loyal et sincère » et que la caractéristique qui ressort le plus chez un « Arsène » est son charisme qui ne laisse personne indifférent !
Niki ne put réprimer un rire moqueur, surtout à cause du côté « viril », mais au fond d'elle, elle dut reconnaître que ce prénom collait bien avec la personnalité du capitaine... Jusqu'à ce qu'il rajoute quelque chose :
— Je n'étais pas du tout comme ça quand j'étais gosse. Simple, loyal et sincère oui mais j'avais le charisme d'une cuillère et la virilité d'une huitre !
— Pitié, arrête ! s'exclama-t-elle en se tenant les côtes pour se retenir de rire.
— Un truc moins marrant c'est que mes camarades de classe s'amusaient à rejeter toutes leurs bêtises sur mon dos en disant que j'avais un prénom de voleur. Bien sûr comme je n'étais pas une « balance », je prenais tout sur moi et j'ai eu de sacrés problèmes !
La lieutenant s'arrêta de rire et se tourna vers le capitaine qui continuait de la fixer.
— Arrête flamant rose.
— Ton rire a beau être inquiétant, il me fait frissonner et je n'arrive pas à savoir si c'est de peur ou de plaisir. C'est marrant.
— Ah. Ah. Combien de fois je vais devoir te rappeler que je n-
— Ne suis une de tes gazelles Flamingo ! dit-il en imitant à peu près la voix de Niki et en passant une main dans ses cheveux imaginaires. Mais tu es tellement génial, tellement grandiose et magnifique Flamingo ! C'est dur de ne pas tomber dans tes bras !
— Tu sais que ma jambe blessée ne m'empêche pas de te péter la gueule ?
— Tu te souviens de la règle ?
Elle fit une mine dubitative, tentant de comprendre ce que le capitaine insinuait, avant d'abandonner en haussant les épaules et secouant la tête.
— Toi et moi seuls pendant vingt-quatre heures et tu m'appartiendras, dit-il en clignant de l'œil.
— Ça fait plus de vingt-quatre heures qu'on est sur cet îlot et je ne t'appartiens pas.
— Oui... Mais ça ne fait que deux heures que tu es avec celui que tu as appelé « Arsène ». Si le capitaine Flamingo sait comment charmer les femmes, Arsène sait comment les rendre folles de lui.
Niki frappa sa paume contre son front en se disant qu'elle aurait dû le laisser se faire bouffer par l'espèce de requin. Elle s'allongea dos à lui et réussit à s'endormir en oubliant les événements de cette fin d'après-midi, malgré les interrogations qui lui trottaient dans la tête.
Elle savait qu'il avait fait exprès de détourner la conversation en la charmant pour qu'elle ne lui pose pas de questions trop personnelles sur son enfance, donc son passé. Ils ne savaient pas s'ils tiendraient longtemps sur cet îlot, peut-être que l'approche de la fin délierait les langues ?
⭐⭐⭐
[Le lendemain matin]
Comment Arsène avait-il fait pour dormir plus de quatre heures d'affilée ? C'était encore un mystère. Il se tourna et retourna sur sa couchette de fortune avant de finalement se lever en sueur à cause de la chaleur matinale. Niki était déjà levée, mais il ne perdit pas son temps à la chercher et fila à travers les arbres pour soulager sa vessie.
N'aimant pas puer la transpiration, il retira son t-shirt et décida de filer sous la cascade pour se laver mais s'arrêta à l'entrée du bassin, les yeux grands comme des soucoupes.
Niki, complètement nue, le corps caché par les flots de la cascade et ses cheveux noirs lui arrivant au milieu du dos. Arsène ne put s'empêcher, en bon pervers, d'attarder son regard sur les fesses rebondies de la lieutenant.
Il se mordit la langue et toussota légèrement pour signaler sa présence, ce qui fit sursauter Niki cachant ses seins et son intimité.
— Ça va pervers ?! s'écria-t-elle. Tu veux une photo aussi ?!
— Une photo, une vidéo, de quoi en faire des posters, des dessous de plats, des mugs, des pa-
— Tu peux m'envoyer mon uniforme au lieu de me faire chier ?!
— Mmm...
Arsène croisa les bras en frottant sa fine barbe qui avec le temps commençait à s'épaissir, son t-shirt toujours à la main. Si les yeux de Niki pouvaient le tuer, il serait mort une centaine de fois.
Tout d'un coup, elle retira ses mains cachant son corps et d'un air très sûr d'elle, elle s'avança vers Arsène qui perdit petit à petit ses moyens. Il mit toute son énergie pour ne pas dévier ses yeux vers la peau chocolat de celle qui s'approchait de lui. Elle n'était qu'à quelques centimètres lorsqu'elle s'arrêta.
Niki lui sourit malicieusement et lui vola son t-shirt jaune avant de le pousser habilement dans le bassin. Elle profita de la surprise du capitaine pour enfiler ledit t-shirt lui arrivant à peine à la moitié des cuisses et se moquer du cachet d'aspirine qui la dévisageait.
« ''Toi et moi seuls pendant vingt-quatre heures et tu m'appartiendras'' mon cul ! Toi et moi seuls pendant vingt-quatre heures et c'est moi qui mène la danse ! Et range ta queue, elle a tendance à se dresser pour rien. »
Elle se mit à rire franchement avant de ramasser ses sous-vêtements et son uniforme et de partir vers la plage pendant qu'Arsène, le torse et le pantalon trempé, se surprit à vouloir dresser cette lionne qu'était Niki Darkwhisper.
⭐⭐⭐
[Quelques heures plus tard]
« Ça ressemblerait presque à des vacances si on n'était pas perdus. »
Arsène Flamingo glissa habilement du tronc d'arbre qu'il venait d'escalader pour observer les environs. Niki ne lui ayant pas rendu son t-shirt, il s'était contenté de remettre sa veste en simili cuir malgré la chaleur. En temps normal il l'aurait menacée mais c'était Niki, une tueuse qui en une seconde pouvait lui couper le souffle.
Et elle lui avait bien coupé le souffle aujourd'hui. Après l'épisode de la cascade, il avait assisté à la séance de pêche qu'elle s'était improvisée avec sa dague et un bout de bois bien taillé. Elle n'avait attrapé aucun poisson... Mais ce n'était pas le but de sa chasse.
Niki aimait les défis.
Malgré sa blessure à la jambe, elle s'était éloignée du large malgré les avertissements du capitaine afin d'appâter la créature ressemblant à un requin. Et ça avait tellement bien marché qu'elle s'était battue pendant de longues minutes contre la bête sous le regard paniqué d'Arsène. Elle avait gagné la bataille et avait ramené sa proie sur la plage pour la découper avant de la faire cuire. Un bon repas du midi qui avait calmé les tensions entre eux.
Tension plus sexuelle qu'autre chose. Surtout venant du côté de Flamingo. Exclusivement du côté de Flamingo. À 1000% de son pantalon.
Il se rendit sur la plage et la retrouva en sous-vêtement, les yeux fermés et allongée dans le sable en train de faire bronzette sur son t-shirt. Il passa à côté d'elle sans un bruit, prit un peu d'eau de mer dans ses mains et lui jeta à la figure. Elle sursauta et lança une poignée de sable sur le capitaine qui se contenta de rire.
— Est-ce qu'il y aurait moyen que tu me rendes mon t-shirt Darkwhisper ?
— Ça dépend, combien il vaut ?
— Au moins une noix de coco et un morceau de requin !
— Je dirais plus moi... Et puis le requin m'appartient Flamingo ! Ne l'oublie pas !
— Disons... Trois noix de coco ?
— Je veux ta veste aussi.
Arsène mima une expression choquée et croisa ses bras en s'asseyant dans le sable et en chuchotant « Compte là-dessus et bois de l'eau ».
— Je sais que tu ne peux plus te passer de la vision de mon torse viril mais à trop observer le soleil, tu vas te brûler la crinière petite lionne !
— Tu en serais presque marrant si tu ne t'aimais pas autant, répondit-elle en s'asseyant à son tour. Tu es très loin de mon style d'homme donc arrêtes de t'enflammer !
— Et c'est quoi ton style ?
— Bien musclé, peu importe la race mais tant qu'il ait l'air fort. Le teint s'éloignant le plus possible du blanc, chevelu mais pas trop et un petit quelque chose dans les yeux.
— J'ai un petit quelque chose dans les yeux moi ! s'écria-t-il en se montrant du doigt.
Niki le regarda d'un air moqueur avant de se rendre compte qu'elle avait exactement décrit physiquement son ex, Charly. Elle mit sa tête dans ses mains avait de déclarer que le physique ne faisait malheureusement pas tout.
— Si le physique ne fait pas tout, quel est ton style alors ?
— Je n'ai pas envie que tu joues les entremetteurs, papy !
— Papy ?! T'es au courant que je n'ai même pas-
Flamingo s'interrompit subitement jusqu'à ce que Niki le secoue pour qu'il finisse sa phrase.
— Tu saurais me dire quel jour on est ? Par rapport au calendrier terrien.
— Hm... Tu as été arrêté le... 12 avril je crois ? Du coup on est le... 18 avril. Pourquoi ?
— J'ai 30 ans aujourd'hui. C'est mon anniversaire.
Niki l'applaudit fièrement tandis qu'Arsène répétait en boucle qu'il était toujours jeune même s'ils avaient maintenant cinq ans de différence.
⭐⭐⭐
[Quelques heures plus tard]
« ... Et c'est comme ça que j'ai empêché qu'une planète soit vendue aux enchères par erreur à la Coalition. Juste avec une course de vaisseau spatial. »
Niki exprima à nouveau sa surprise pendant qu'Arsène sirotait du jus de ce qu'ils avaient décidé d'appeler « noix de coco ». Le soleil déclinait dans le ciel et ils avaient passé l'après-midi à écouter les missions du capitaine du temps où il était pilote dans la Confédération. Beaucoup de missions ingrates mais qui lui permirent de se forger une solide réputation à travers la galaxie en tant que Whizz-Kid.
La lieutenant avait renfilé le t-shirt du capitaine pour qu'il arrête de la mater ainsi que ses longues bottes pour ne pas se sentir trop nue. Malgré la situation désespérée, elle avait passé une bonne journée avec lui et les vingt-quatre heures ensemble n'avait rien changé chez elle. « Dans tes dents Karenalistika ! » pensa-t-elle en souriant.
— Tu crois qu'on va s'en sortir ? osa-t-elle demander.
— Avec la créature que tu as tuée, en rationnant sa chair on en a pour deux semaines ! Si tu tues toutes les créatures de cette planète, on peut vivre ici indéfiniment.
— T'es con Flamingo, rigola-t-elle en lui frappant l'épaule.
Ils expirèrent tous les deux en même temps en regardant l'horizon. Le capitaine ayant encore chaud, enleva sa veste et passa une main dans ses cheveux. Niki ne put s'empêcher de regarder son dos en haussant les sourcils, ce qu'il remarqua.
« Flamingo ? » l'interpella-t-elle mais sans réponse de son interlocuteur. Elle l'appela plusieurs fois avant de souffler et de reprendre d'une voix plus calme :
— Arsène ?
— Oui mon chaton ?
— Arrête... Est-ce que tu veux m'en parler ?
Les yeux remplis de mélancolie, Arsène se tourna vers Niki et attendit qu'elle émette ses suppositions sur ses blessures.
« Vu les marques, la profondeur et la façon dont elles sont réparties sur ton dos, ce n'est pas identifiable pour tout le monde. Mais moi je sais reconnaître des marques de fouet quand j'en vois. Avec ce qu'a dit Lazarin il y a quelques jours, je pense que tu as été fouetté dans ta jeunesse par ce type que tu cherches, Dream Reaper. J'ai raison ? »
Niki espérait vraiment avoir tort tellement cette possibilité était choquante et sûrement traumatisante pour le capitaine. Malheureusement, ce dernier hocha la tête en se mordant les lèvres.
« Les terriens qui quittent la Terre le font par choix. Moi, j'ai été enlevé par Dream Reaper à l'âge de 10 ans pour travailler comme esclave dans les mines d'une planète qui n'existe plus maintenant. Il se trouve que j'étais la cible préférée de ses tortures car j'avais une tendance à être très effrayé et pleurnichard. C'est normal après tout ? À cette époque la Terre n'était pas au courant qu'il y avait de la vie ailleurs... Dream Reaper m'a détruit physiquement et psychologiquement. Lapidation par les autres esclaves, noyade, coups de fouet devant tout le monde et j'en passe... J'ai été esclave pendant quatre ans. Quatre années dans le reste de l'univers, huit ans sur cette planète où le temps était volontairement ralenti pour plus de rentabilité. J'avais physiquement quatre ans de plus mais dans mon esprit j'étais déjà majeur lorsque j'ai pu quitter cet enfer... Mais ça, c'est une autre histoire. »
Niki avait retenu son souffle pendant le monologue du capitaine et n'avait jamais ressenti autant d'empathie pour quelqu'un, autant de tristesse et une envie folle de le soulager de ce souvenir désagréable qu'elle lui avait forcé à raconter.
— Je ne l'ai jamais raconté à personne, du moins en entier. Tu es la première. Je pense qu'entre terriens c'est un peu plus facile car on se comprend mieux.
— Arsène... je...
— Tu n'as rien à dire. Je ne veux pas que tu aies pitié de moi, je sais que toi aussi tu as dû passer par des épreuves difficiles. Il devait être près de la Terre il y a quelques jours mais à l'heure qu'il est, il a dû repartir. Je suis juste frustré de ne pas pouvoir le retrouver et lui faire payer.
Arsène expira lentement en levant ses yeux humides au ciel. Le cœur de Niki se serra et elle posa délicatement sa main sur son dos marqué par le passé. Elle le sentit frissonner mais l'accepter. Sa main glissa de haut en bas pour le caresser et le soulager un peu de sa peine.
La lieutenant posa sa tête sur l'épaule du capitaine et ferma les yeux. Ce geste les détendit tous les deux et un silence apaisant s'installa pendant quelques minutes avant qu'il ose le rompre :
— Tu peux continuer à m'appeler Arsène maintenant.
— Ça fait trop « intime ».
— Dans l'intimité alors.
— ...Arsène ?
— Oui ?
— Merci de m'avoir offert ce moment de liberté.
Le capitaine tourna sa tête vers elle et lui sourit, sourire auquel elle répondit avant de se plonger dans ses yeux marron. Arsène commença à se rapprocher d'elle, de son visage et lui caressa la joue mais fût interrompu par son changement soudain d'expression.
« Ton œil gauche ! Il brille ! ».
Il passa sa main sur son œil lorsque Niki se releva subitement en faisant de grands mouvements de bras et en criant. Un bruit strident s'approcha d'eux et le vent se souleva.
Un vaisseau. Ils étaient sauvés. La chance était revenue mais... pas forcément au bon moment.
Alors ? Est-ce que ces 24 heures avec Arsène vous ont charmé ? Qui a vraiment gagné la partie ?
De l'audace de Niki sous la cascade ou encore lors de son affrontement avec le "requin" ?
Des révélations sur une partie du passé d'Arsène ? Sur les marques dans son dos ? Du rapprochement entre Arsène et Niki ? Vos théories ?
N'hésitez pas à voter et donner votre avis en commentaire !
[Correction du 5 décembre 2020]
Musique ♫ Dream Chimney - À Sentimental Memory