- Allô ? répondis-je.
- Ouais Anna, c'est Cliff, t'es ou là ?
- Sur la route pourquoi ?
- Ah bon ? T'es pas en moto ?
- Non, j'ai pris mon Audi, pourquoi tu m'appelles ?
- Pour te dire que ce soir tu dois aller au port de San Francisco pour faire une transaction.
- Je t'ai dis que je ne voulais pas faire de missions ! m'exclamai-je.
- Mais il n'y a plus que toi ! Les autre sont tous en missions et elle est très importante cette transaction.
- C'est quoi ?
- Un mec qui me devait pas mal de kilos de Cocaïne.
Je haussai les sourcils. Sacré Cliff.
- Donc j'ai juste à prendre ce qu'il me donne ?
- Ouais.
- Ok, j'irais.
Je raccrochai et nous arrivâmes vers l'entrée d'une forêt.
Lorsque j'arrivai devant le portail en fer, derrière les BMW et la moto, je serrai le volant. Je reconnaissais bien sûr la grille que j'avais dû escalader il y a quelques jours.
Il était déjà neuf heure du matin, et je devais me rendre au plus vite à San Francisco , sachant que le trajet durait à peut près 13h. Si j'allais au delà des limitations de vitesse, je pouvais y être en 12 heures.
Je me garai à gauche du portail, et je détachai ma moto pour la faire descendre de la remorque.
- ou vas-tu Anna ? me demande Andrei qui était descendu de sa moto.
- Je reviens demain. Je vais à San Francisco pour une transaction.
- Quelle transaction ?
- Un truc de gang, je peux rien dire de plus.
Je décrochai la remorque et je la posai à côté de ma voiture sans accorder plus d'attention à Andrei, qui comprit vite mon envie de ne plus parler, car il s'éloigna vers l'entrée du manoir.
J'ouvris mon coffre de voiture, et attrapai un de mes sacs remplie presque à ras bord. Je pris ensuite un sac à dos pour y mettre à l'intérieur mille dollars, une robe chemise noire puis mon blazer en cuir qui étaient dans mon sac choisit.
Je refermai mon sacs puis ma valise et enfin mon coffre.
Je mis mon sac à dos sur mon dos, et j'enjambai ma moto. Mais je m'enlevai vite de ma moto, et fonçai sur le devant de ma voiture, pour prendre mes écouteurs dans l'accoudoir de devant. Je n'allais pas partir sans quand même !
Je mis de la musique dans mes écouteurs, et je démarrai direction San Francisco.
Je m'arrête quelques heures plus tard devant un café à Oregon City, une ville un peu après Portland.
Je remarquai alors deux 4x4 noir qui étaient derrière moi il y à déjà une heure, se garer en face de mon trottoir. Je ne fis comme si je n'avais rien vu, et je rentrai dans le petit café.
On entendait le bruit des couverts et des conversations, tandis que je m'installai au comptoir. Une petite serveuse blonde aux yeux bleu vint vers moi pour prendre ma commande et je pris cinq cafés et cinq sandwichs à emporter.
Elle m'apporta les cafés dans des gobelets hermétique marron, et les sandwichs dans des sachets. Je les pris après avoir payer, et je sortis du bâtiment en allant droit vers les 4x4.
Je toque à la fenêtre du premier, et la fenêtre s'ouvre, laissant un Charly McDanley sauvage apparaître. Il sourit de toutes ses dents, tandis que je levais un sourcil.
- Est-ce que c'est une blague ? demandai-je.
Je me décalai pour voir le siège passager, et j'y vois Matt Benney.
- C'est Andrei qui vous demande de me suivre comme des petit chiens ?
- EH bien... Oui.
Je soupirai lourdement, et je leur tendis deux sandwich et deux cafés.
- Je suppose que vous n'avez rien manger, tenez.
Ils parurent étonnés, mais ils prirent quand même ce que je leur tendais.
- Et l'autre voiture derrière, qui est à l'intérieur ?
- Va voir par toi même.
Je m'éloignai de leur portière, et je me dirigai vers l'autre voiture. Je toquai à la vitre, et Matthieu Gipsy ouvrit la fenêtre, avec à ses côtés... Ellen. Ma tête dû se décomposer, car Ellen me gratifia d'un sourire rassurant.
- Explique moi avant que je m'énerve Ellen.
Elle sortie de la voiture, et fit le tour pour venir devant moi.
- Je fais parti des GreenArms.
Je me passai une main sur le visage, et je demande :
- C'était pour une mission que tu es partie.
- Oui.
J'essayai de ravaler ma colère, mais peine perdu.
- Pourquoi tu ne m'as rien dis ?! Je sais ce que c'est ! Et je baigne dedans figure toi !
- Parce que je ne voulais pas t'inquiéter !
Je rigolai doucement d'un rire sans joie.
- Fou toi bien de ma gueule, c'est juste parce que tu croyais que j'allais te balancer, ou que je ne te comprendrais pas et que j'essayerais de te faire quitter le gang. T'as pas confiance en moi, et ça depuis le premier jour ou on s'est rencontrer.
Je donnai les sandwich et le café à Matthieu, et je remontai sur ma moto, furax.
Je n'ai pas besoin de la protection d'Andrei, jusque là, j'avais très bien pu me protéger ! Je démarrai sur les chapeaux de roues, et je n'eu pas besoin d'attendre que les 4x4 démarrent parce qu'aussitôt ils se mettent derrière moi. Un sourire en coin se forme sur ma bouche, et j'accélerai, pour ne plus apercevoir les voitures derrière moi.
Je les avait semé.
Déjà ? Pfff, la lenteur...