- Cliff, tu sais bien que ça ne peut pas marcher. Je sais que tu t'es fais des illusions la dernière fois qu'on a couché ensemble mais... commençai-je en avançant vers lui difficilement.
- Je sais, c'était quand Ellen s'est faite passer pour morte, et que tu m'as dis que tu ne voulais penser à plus rien, mais je ne peux pas m'enlever ces souvenirs de la tête, j'ai envie de t...
- Cliff ! Ca suffit, je t'ai bien fait comprendre ce jour-là que je ne serais jamais ta copine ! le coupai-je virulemment en un geste du bras.
Il était beau, même très beau, bien sculpté, viril, le rêve féminin. Mais pas le mien.
À croire que j'étais un extraterrestre.
- Je sais, dit-il d'une voix bourrue, sans plus en rajouter. Au faite, tu aurais pu m'appeler avec ton téléphone hier, il était dans ta poche de veste, tu ne l'as simplement pas sentis.
Il se retourna, et remonta dans la mezzanine, sûrement pour s'habiller.
Je soufflai de soulagement, et je regardai la manière dont j'étais habillée.
Un débardeur noir et un jogging Nike noir. Ça suffira pour ce que je devais faire.
Je partis à la recherche de mes rangers et de ma veste, que je ne dûs pas chercher longtemps puisqu'ils étaient posés à côté de l'entrée de l'ascenseur, comme si ils m'attendaient pour partir.
Je regardai un coup le temps dehors, qui ne s'était d'ailleurs toujours pas arrangé.
Des rafales de vent s'abattaient contre les vitres, projetant par millions des petit gouttes d'eau fouettant la baie vitrée.
Tant pis. Je n'avais pas la patience d'attendre la fin de ce déluge pour partir. Surtout pas avec la présence de Cliff à moitié nu ici. Il serait tenter de faire certaines choses avec moi dans les parages.
Je laçais mes Rangers, revêtis ma veste en cuir, et je me dirigeai vers l'ascenseur sans un regard en arrière.
Lorsque je rentrai et que les portes se refermèrent derrière moi, je soupirai une énième fois.
Lorsque l'ascenseur s'arrêta au rez-de-
chaussée, je venais de me rendre compte que je n'avais pas rendu sa chevalière à Cliff.
Je lui envoyai donc un message pour lui dire tout de suite que c'était moi qui avait sa chevalière.
"De Moi
A Cliff Randford
- Tu ne t'inquièteras pas, c'est moi qui ai ta chevalière."
Je commençai à marcher jusqu'à l'extérieur, là où l'orage faisait rage.
"De Cliff Randford
A Moi
- Tu peux la garder, j'en ferais faire une autre. Mais tu aurais pu monter me voir et me dire ça face à face, c'est débile d'envoyer des messages alors que nous sommes dans la même maison."
Je décidai d'ignorer sa dernière phrase et de répondre seulement à la première.
"De Moi
A Cliff Randford
- Cela signifie que je fais parti du gang, et qu'en plus de ça, je suis une personne importante dans celle-ci."
"De Cliff Randford
A Moi
- Tu fais parti du gang, depuis qu'ils t'on capturer tu es devenu l'ennemi des GreenArms, j'assurerais ta protection, et ce que j'ai dis avant est une obligation, Anna. Monte me voir maintenant, je suis ton chef à présent."
Je ne lui répondis pas, et je m'engageai dehors, sous la pluie après avoir ranger mon téléphone.
Lorsque celle-ci, complètement glacée, rentra en contact avec mon visage, je soupirai d'aise.
J'ai toujours adorée l'eau et la pluie.
Lorsqu'un éclair traversa le ciel et émit sa lumière blanche, je vis des passants presser le pas pour rentrer chez eux.
Je reçus un autre message car mon téléphone vibra dans ma poche.
"De Cliff Randford
A Moi
- Ou es-tu ?"
"De Moi
A Cliff Randford
- J'accepte de faire parti du gang, mais je refuse de participer aux missions."
Je rangeai pour de bon mon téléphone, et j'avançai sur le trottoir, en direction de mon chez-moi.