Cette fois je n'ai plus la force, la foi
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C'est même plus de la bipolarité ça, c'est de la schizophrénie.
Je massais mes tempes jusqu'à m'en faire mal mais là je m'en foutais.
Je voulais mourir.
Sur place.
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Mais aujourd'hui je suis seul.
Je regarde a terre et regarde les assiettes brisé.
Je dois me reprendre en main c'est pas possible.
Je reste là, a essayé de décompresser mais je n'y arrivais pas.
J'étais faible.
J'entends la porte sonné.
Qui peut penser à moi a 6 heures du matin ?
J'ai pas bougé, je suis resté là, tête enfouie dans mes bras.
Je n'avais pas de force de toute façon.
Omar - ARON ?
Qu'est-ce qu'il fait là a 6 heures ?
Omar - OH ?
Je voulais pas qu'il m'analyse dans ce contexte.
C'est moche a voir.
Omar - TU L'AURA VOULU !
J'ai entendu un coup, semblant à un coup de pied ou coup de poing sur la porte.
Mais putain, Omaaar.
Il en met une dizaine de plus et j'entends la porte se craqué.
Bah au moins je sais qu'elle n'était pas résistante du tout.
Quant à moi, je n'ai pas bougé. Ça ne servait à rien.
Omar - Khô..
Je le vois se mettre accroupi et posé ses mains sur mes bras.
Omar - Putain.. Aron.
Il m'enlève les bras et je dégage ma tête.
- Je cherchais mes médicaments.. puis je l'ai vu.
Omar -... Diaz ?
Je hoche la tête positivement et il m'essuie mes larmes.
- Je deviens fou putain je suis malade.
Omar - T'es pas fou, t'es juste amoureux mon pote.
Je n'ai pas réagi.
Omar - Lève toi, on va sortir un peu.
Je le regarde et vois qu'il était en tenue de sport et avait déposé son sac a l'entrée de la cuisine.
- Tu veut m'emmener où ?
Omar - Lève toi d'abord et fais ce que je te dis pour une fois.
Je me relève en soupirant et il m'envoie me laver a l'étage supérieur.
Je fais mes bails en vite fait et j'ai mis ma durag, frère je dois repartir chez le coiffeur moi.
Omar - PREND TON SAC DE SPORT !
J'ai mis ma tenue de sport Nike et mes chaussures.
Je fais donc mon sac de sport en râlant.
Je descend sans prendre mon téléphone, sers a rien.
- Tu veut m'emmener f-
Omar - Mais ta gueule et mange.
Je soupir et me fait des œufs a la vite fait sans oublier de prendre mon médicament que j'avais, en vérité, mis dans un tiroir, fils de pute va.
J'avais pas faim en plus.
Mais pour prendre le médicament on est obligé d'avoir quelque chose dans l'estomac. Merci Aron pour l'info.
Je prend ma gourde d'eau et le regarde.
Omar - On y va.
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- Et elle ? Comment elle va ?
Il me regarde et je le regarde. On était à un feu rouge.
Omar - Diaz ?
- Qui encore ?
Il regarde la route.
Omar - Elle est bien.
Je m'attends à une suite.
- C'est tout ?
Omar - Bah tu veut que je te dise quoi ?
- Bah développe.
Omar - *soupir*
- Elle est enceinte ?
Omar - Elle a fait une fausse couche.
- Encore ?
Omar - Ouais, je suis parti l'a voir à l'hôpital hier avec Maritza et elle était mal.
- Et son mec ?
Omar - Ils se sont encore embrouillé a cause de cette troisième fausse couche.
-...
Omar - Il l'a demandé en mariage.
J'ai tourné ma tête vers la route.
- Félicitat-
Omar - Elle à refusé.
Je le re-regarde.
- Pourquoi ?
Il hausse les épaules.
Omar - Elle sait pas pourquoi, elle est pas prête.
- Peut-être que c'est pour les gosses qu'elle a perdue.
Omar - Ou peut-être parce qu'elle est pas prête a s'engager avec lui.
Il me regarde.
- Tu te rappel de la dernière fois quand elle était venue chercher ses dernières affaires a la maison ?
Omar - A la maison ? Y'a 2 ans là ?
- Ouais.
Omar - Mh ?
- On avait ken ensemble alors que son gars l'attendait chez lui.
Omar - *rire* Jure ?
- La vie. J'avais prié pour qu'elle tombe enceinte mais c'est raté.
Omar - Elle serait tombé enceinte, ça aurait été mieux.
- J'aurais fait des folies.
Omar - Moi je te dis sérieux, en tant que frère , Alayna rêverait d'avoir un enfant avec Yacob parce qu'elle veut montré aux gens qu'ils s'aiment parce que la vie, comment ils se comportent on dirait ils s'aiment pas.
- Ils se comportent comment ?
Omar - Quand on était en groupe, ça partait toujours en couille. Tu vois les télé-réalité américaines là ? Waaaah, c'était pire.
- *rire* Jure ?
Omar - La tête de ma mère. Du coup qui dit embrouille entre Yacob et Alayna dit Daniela, bien suuuur. Et qui dit Daniela dit Salif et là c'est parti en live. Je te dis pas le bordel.
- *rire* Toujours Daniela pour mettre le piment là où il faut pas.
Omar - Hamdullah moi, ma gadji elle est pas folle, hamdullaaaaah !
- Elle va bien d'ailleurs ?
Omar - Ouais, hamdullah, on est là hein. On a tenu quand même, 2 ans avec une latina c'est chaud.
- Mais elle elle est calme donc tranquille.
Omar - *rire* Non non, Maritza est calme devant vous. Mais pas avec moi, nuance.
Je rigole et vois qu'il se gare dans le parking de ma salle de sport.
- Je savais.
Il éteint le moteur et me regarde.
- J'ai pas envie d'y allé.
Omar - Pourquoi ?
- J'ai pas envie.
Omar - Et tu va rester chez toi a commandé des ubereats, a regardé Netflix et rien faire ? Et grossir pour rien ?
- Arrête j'ai pas grossi.
Omar - T'a pas grossi mais tu va grossir.
Je soupir et il sort de la voiture.
Je sors aussi et met ma capuche.
Omar - Attrape.
Il me lance un truc que j'attrape.
C'était la plaque montrant que j'étais le gérant
- Omar.
Omar - Bienvenue a la maison.
Il me fait un clin d'œil et il ferme la voiture a clé.
Dans l'ascenseur rien que je stressais.
Omar - T'a cru que t'allais a ton mariage ?
- J'ai quand même chaud putain.
Omar - T'inquiète ca passe flex.
Je sort mon portefeuille pour sortir mon pass d'entrée.
L'ascenseur s'ouvre et je regarde l'accueil où y avait une fille que je connaissais pas.
Nana - Bonjour.
- C'est qui elle ?
Elle a remarqué ma plaque et m'a reconnu.
Rosa - Rosa, monsieur. Je suis la nouvelle, je m'occupe de l'accueil.
Elle me tend sa main que je serre.
Omar - L'autre là nous a lâché alors je l'ai pris elle.
Je met mon pass et je rentre.
- Putain ça date l'odeur du sport.
Omar - Ça a une odeur le sport ?
- Ouais. L'odeur de la souffrance tahu.
Omar - *rire* Raconte pas de l-
Dany - OH ARON ? IL EST REVENU A LA MAISON LE PATRON ?
Je me retourne et passe ma main sur mon front en souriant.
Moi qui voulait passé incognito.
Il me tchek en me prenant dans ses bras.
Dany - Eeeh mon gaaars ! Tu date hein.
- Pourquoi faut toujours que tu nous fasse remarqué comme ça ?
Omar - C'est de Dany qu'on parle hein.
Dany - OH LE PAPA DE LA MAISON EST REVENU, APPLAUDISSEZ AH VOS RACES !
- Putaaaain.
Il a réussi a faire applaudir une salle de sport. Putain.
Omar - *rire* T'es casse-couille.
Dany - Mais ca fait plaisir frère, tu reviens définitivement ou t'es juste de passage ?
Je regarde Omar qui croise les bras en souriant.
- Définitivement.
Dany - Enfin frère. Dès que t'es parti les meufs ont remarqué que y'avait plus le sex-appeal de la salle alors elles sont toutes parties ses putes.
Je rigole et le tchek.
Dany - J'espère elles vont revenir hein.
- Ah bah ouais, faut de la meuf hein.
On rigole et je vais à mon bureau, et vois une nana assise à ma place.
- Euh...
Omar - Elle c'est Yoana. Gérante pzr intérim.
Je le regarde.
Omar - Gros je suis coach et j'ai eu des tournée. C'est la communauté française qui me l'a imposé.
Elle se lève et me regarde de haut en bas.
On va pas s'aimer toi et moi bébé.
Yoana - C'est vous le patron ?
- J'imagine bien.
Omar - *chuchote* Je l'a déteste.
Yoana - Pas fameux.
Je lâche un rire nerveux.
Yoana - Bien. Et vous étiez où pendant 5 mois ?
- J'te demande moi où t'a mis ta chatte pendant 5 mois salope ?
Faut pas m'énerver.
Omar - *fou rire* J'étais pas prêt.
Yoana - Pard-
- Écoute poupée, j'ai un travail a reprendre tahu alors si tu pourrais juste prendre tes affaires et partir, c'est un plaisir.
Yoana - Mais de quel droit pouvez-vous me parlez comme ça ?
- T'es dans ma salle et c'est moi le patron.
Yoana - Et pourquoi je n'ai pas été prévenu ?
- Qu'est-ce que j'en sais moi pote ?
Yoana - Qu'est-ce qui me dit que c'est vous le patron ?
- J'ai la dégaine d'un patron.
Elle me regarde mal et prend son téléphone pour appeler ses potos et avoir des confirmations sur moi.
Omar - Même pas belle.
Elle l'a mal regardé et j'ai souris en attendant qu'elle termine sa discussion.
Elle a raccroché et m'a regarder pour faire un sourire hypocrite.
Yoana - Bienvenue chez vous patron.
- Eh mercé.
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- Omar fait pas chié.
Omar - Pourquoi t'es têtu ? Tape.
Il force.
Je lui met un coup tout faible avec le gant de boxe.
Omar - Tu me prend pour ton pédé ou quoi ?
- Mais tu sais déjà que tu va me mangé, c'est toi le coach, c'est pas moi.
Omar - Tu veut que je t'énerve ?
- *rire* Essaye.
Omar - Pourquoi on parle pas d'Alayna ?
J'ai dégagé mon sourire et l'ai regardé.
Omar - Ca te fais quoi quand je te dis qu'elle a ken avec Yacob ?
- Omar, arrête.
Omar - Plusieurs fois en plus sans même pensé à toi une seule fois.
Il me cherchait.
Il me met un coup sur l'épaule.
Omar - Quand ils font des voyages ensemble ? Ils se disent "je t'aime" a longueur de jou-
J'ai failli lui mettre un coup de poing qu'il a esquivé.
Omar - Voilaaaaa ! Ca te fout les nerfs hein ?
Il a mit ses pattes d'ours et le chauffe avec.
Omar - Elle aime un autre que toi Aron.
Je l'ai regardé et là c'est parti en fight.
Je me suis imaginé la tête de Yacob sur chaque pattes d'ours et c'est parti en couille.
Omar se défendait bien, le mec il a coaché plus de boxeur que mes propres poils dans différents pays et salles donc c'est pas moi qui vais le battre.
Ca continuais pendant une bonne vingtaine voir trentaine de minute, j'étais déchaîné, j'allais le tuer même.
Omar - EH EH EH !
Il bloque mes bras et me regarde.
Omar - Arrête arrête, c'est bon.
Je me détache et enlève les gants.
Omar - Pourquoi t'a tout fermé sur toi ?
Je jette les gants à terre et passe ma main sur mon visage.
Omar - T'a vu tout les coups que t'a donné ? C'était des douleurs.
Je pose mes mains sur mes hanches tout en reprenant ma respiration.
Omar - Aron tu veut devenir faible parce que tu te dit faible mais moi je ne t'ai pas connu faible, personne ne t'a connu faible et personne ne te rendra faible. Tu veut continuer à te tué ? Bah ok, vas-y, fait toi plaisir ! Mais moi je serais toujours là pour gâcher ta dépression et ta faible'attitude.
Je lève la tête pour regarder les gens autour de moi qui continuais leur sport normalement.
Omar - Ce que t'a fait au bureau a la meuf là ? Bah c'est le Aron que moi je veut voir, l'impoli, le nerveux, le mec qui est toujours en tort mais qui veut avoir raison et j'en passe, bah c'est ça que je veut voir.
Démon - Pour une fois, il a raison l'arabe.
Omar - Regarde moi, heeek, dans les yeux !
Je le regarde et il me prend par le menton en serrant ma mâchoire, oh tue moi aussi non ?
Omar - Est-ce que t'a compris ce que j'ai dis ?
Je hoche la tête positivement.
Il me lâche violemment et me regarde de haut en bas.
Omar - Maintenant on va allé chez le coiffeur faire tes vagues d'eau sur la tête parce que wallah ça m'énerve les cheveux plats.
Je souris toujours un peu pensif et il me pousse jusqu'au vestiaire.
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- Et ils vont pensé quoi de moi maintenant ?
Omar - Oh t'sais qu'on parle de nos potes ou pas ? Qu'est-ce qu'ils s'en battent les couilles que t'es p-
Salif - OUAIS OUAIS OUAAAAIS !
Je me retourne et souris a la vue de Salif faisant du cirque en plein milieu du centre commercial.
Salif - MAIS C'EST MON GAAAAARS QUE JE VOIS LA ?
Zouher - YOUYOUYOUYOU !
William - Putain.
Omar - Ah wili hchoumaaaa !
Il me prend dans ses bras et je rigole.
- Tu m'étrangle.
Salif - Hé ferme ta gueule, laisse moi faire genre que j'ai pas envie de te tué.
Je rigole et me détache pour subir un autre supplice s'appelant Zouher.
Mais alors lui quand il te serre, on dirait une chaîne autour du cou.
- Zouheeeer.
Zouher - Ta mère Aron, c'est pas toi qui a fait le tour de Paris en une nuit fils de pute.
- T'a eu si peur pour moi ?
Zouher - Non wallah, je faisais zehma.
Je rigole et il me lâche pour laisser place au daron du groupe.
William - Ca fait plaisir de te revoir petit bal.
- Moi aussi.
Il se détache et me tchek.
Salif - Tu t'es fait beau pour moi ?
- *rire* Même pas. Je viens de sortir de chez le coiffeur là.
Salif - Merci de t'avoir fait beau pour moi wallah ca me touche.
Zouher - Qu'est-ce que tu raconte de beau ?
- Bah.. on est l-
Et c'est là que je l'ai vu elle de loin
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Aron