Manga : Shingeki no Kyojin
Commande : manga2003342
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Tu toquas à la porte, anxieuse, mais déterminée. Tu devais lui parler. Cette situation n'avait que trop durée et te déchirait le cœur.
-Entrez.
Face à ce simple mot, tu entra dans le bureau du Caporal Ackerman.
En te voyant, il haussa un sourcil mais ne dit rien. Tu t'approchas de lui.
-Il est rare de vous voir en dehors de votre infirmerie, Médecin-Commandant (T/N).
-C'est vrai. Et savez-vous pourquoi ?
Aucune réponse.
-Parce que depuis plusieurs jours je dois m'occuper du soldat Jaeger !
Face à ton soudain changement de ton, il fronça les sourcils, mais tu l'ignoras.
-Je comprend qu'il soit spécial, intéressant, mais c'est un être humain ! Il est humain avant d'être un titan ! Les expériences qu'ont lui fait subir sont bien trop rudes ! Son état physique ne change pas, mais celui moral s'effondre. Il souffre de ces tortures que lui fait subir le Caporal Hanji. Alors, je vous en prie, allez la voir et demandez-lui d'arrêter. Elle ne m'écoute pas. Pour votre soldat, je vous en prie.
Face à ton regard remplit de supplication, le Caporal soupira. Il s'était aperçu de la baisse de moral d'Eren, mais ne s'en était pas préoccupé plus que nécessaire. Peut-être aurait-il dû le faire.
Il finit par se lever et planter son regard dans le tien.
-Bien, je vais aller voir cette idiote.
-Merci Caporal, vraiment.
-Ce n'est rien, c'est aussi mon travail de prendre soin des soldats. Mais retenez bien ça, ce n'est pas parce que vous connaissez ce soldat que vous devez le couvez.
-Je ne le couve pas, je prend soin de lui comme je prendrais soin d'un autre soldat dans la même situation.
-Bien, je vous fais confiance là-dessus.
Un sourire apparut sur ton visage. Tu fis le salut militaire et, en t'excusant, sortit de la pièce pour retourner dans l'infirmerie où tu retrouvas Sasha. Elle s'était blessée à l'entraînement en étant perdue dans ses pensées tournées vers le repas du soir.
Tu n'en étais pas surprise, ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait.
~
Plusieurs jours étaient passés, et depuis Eren n'était plus venu te voir. Hanji avait enfin stoppée toutes ses expériences stupides et horribles. Bien sûr, elle t'avait suppliée de faire changer d'avis Livaï, mais tu avais refusé. Elle était repartie en pleurant.
De ton côté, comme tu avais moins de travail, tu passais bien plus de temps à la bibliothèque.
Tu voulais te perfectionner dans ton domaine. Certes, tu étais la meilleure, mais ça ne te suffisait pas.
Tu n'arrivais pas à soigner les amputations, tu n'arrêtais pas de voir mourir les soldats sous tes yeux lorsqu'ils revenaient mortellement blessés des explorations.
Tu ne le montrais pas, tu étais le médecin du bataillon après tout, mais toutes ces morts te pesaient.
Cependant, le plus dur était lorsque tu sortais de la base pour rejoindre la ville. Tout le monde connaissait les différents médecins militaires. Étant la plus grande supérieur, tu étais la médecin la plus connue, et donc, la personne sur qui les morts étaient mises responsables.
Oui, pour les habitants, si les soldats ne survivaient pas à leurs blessures, c'était en partie de ta faute.
Tu savais bien que c'était faux, mais que pouvais-tu y faire ?
-(T/P) ?
En entendant ton prénom, tu levas ton attention du livre médical et fixa Eren faisant le salut militaire. Tu fus surprise de le voir dans la bibliothèque.
-Tu es blessé ?
-Non, je suis venu te remercier. J'ai appris ce que tu avais fait par rapport au Caporal Hanji.
-Tu n'as pas à me remercier. Souris-tu. Je n'ai fait que mon travail. Je suis heureuse de te voir aller mieux.
-Je n'allais jamais mal, mes blessures so-
-Tes blessures extérieures se guérissait d'elle même, je le sais bien, cependant, ton moral baissait, et je suis contente de le voir remonter.
-Je t'en dois une maintenant !
Un mouvement silencieux et imperceptible sur ta droite te fis soupirer discrètement.
-Je t'en prie, c'était rien... Hum, tu devrais retourner avec tes camarades, ton entrainement ne va pas tarder à commencer et le Caporal Livaï n'aime pas les retards.
-T'as raison. Je vais y aller, à plus. Dit-il en faisait le salut militaire et en quittant la pièce.
Tu soupira, posa ton crayon sur la table et regarda par la fenêtre juste à côté de toi et posa ton menton dans une de tes mains.
-Je ne suis pas non plus un tortionnaire.
-Je n'ai jamais sous-entendu ça. Souris-tu sans détacher ton regard (C/Y) de dehors.
Même lorsque la chaise en face de toi bougea tu ne détourna pas tes yeux de la fenêtre.
-Tu comptes vraiment garder autant de distance entre nous ?
-Cette distance dont vous parlez Caporal, vous êtes le seul à l'avoir mise.
Daignant enfin regarder ton interlocuteur, tu plantas ton regard dans celui de Livaï. Il fronça les sourcils en voyant ta colère et croisa les bras.
-Si vous êtes venu uniquement pour ressasser une histoire sans importance, vous pouvez partir. Vos soldats vont vous attendre.
-Sans importance ?
-C'est ce que vous m'avez dit. Vous ne vous souvenez pas Caporal ? C'est bien dommage.
-Ne joue pas à ça avec moi.
-Jouer à quoi ? Je ne joue pas, Caporal.
-Ce mot. C'est avec ce mot que tu joue.
-Quel mot ?
-Ne fais pas l'ignorante.
-Est-ce un ordre ? Caporal.
Ton sourire mélangeant ironie et moquerie l'énerva. Il se leva brutalement, faisant claquer sa chaise contre le mur et quitta la bibliothèque. Peu surprise, tu repris la lecture du livre possédant plus de deux-cents pages, comme si rien ne s'était passé.
~
Du côté de Livaï, il fulminait intérieurement.
Tu l'énervais. Plus, tu le rendais furieux.
Depuis moins un an déjà, cette situation durait. Cela faisait environ dix mois que tu le repoussais à chaque fois qu'il venait vous voir.
Pourtant, un an auparavant, vous étiez toujours ensemble. Vous étiez amis, peut-être même plus proches que ça. Puis un drame était arrivé.
Ton/Ta meilleur(e) ami(e), qui était membre de la brigade d'exploration, fut mortellement blessé(e) durant une expédition. Lorsqu'on te le/la ramena tu ne pût rien faire. C'était déjà trop tard.
(T/MA) mourut dans tes bras.
Sa mort t'étais resté dessus, et quand tu avais appris que Livaï était celui qui l'avait envoyé tuer le titan, la colère avait prit le dessus.
Tu l'avais tenu comme responsable.
Mais ce n'est pas pour ça que vous étiez fâchés. Au contraire, tu avais reconnus ton erreur deux mois plus tard, cependant, il n'avait pas voulu entendre tes excuses. Peu importe tes essais. Tu avais finis par abandonner, coupant tout lien avec lui. Cependant, comment vraiment le faire alors que tu étais le Médecin-Commandant de l'armée ? Tu étais obligée de le voir avant les expéditions, après les expéditions, parfois même pendant quand Erwin te permettait de venir, et durant les examens médicaux annuels obligatoires de tous les soldats.
Bien sûr, Livaï avait remarqué tes efforts, mais il ne voulait pas en faire.
Tu l'avais déçu.
Tu le savais. Et tu ne pouvais rien y faire. Tu subissais la conséquence de tes actes stupides.
Malgré tout, tu ne comprenais pas pourquoi il refusait de t'écouter. Cela t'énervais. Tu devais en avoir le cœur net. Tu devais continuer. Cela faisait un petit moment que tu n'étais pas revenue à la charge.
Tu étais connue au sein de l'armée pour ta détermination.
Souriante et confiante, tu fermas brusquement le livre et quitta la pièce de lecture. A travers les couloirs tu avança avec conviction.
Rapidement, tu arrivas au lieu d'entrainement des soldats. Tu ne mis pas de temps à trouver Livaï. Tu t'approchas de lui par derrière et te penchas pour rentrer dans son champ de vision.
Concentré sur ses soldats, il sursauta en te voyant. Il fronça les sourcils, visiblement mécontent.
-Médecin-Commandant ?
-Salut Livaï.
Surprit par ta familiarité, il ne dit rien, tu en profitas donc pour revenir à l'attaque.
-J'ai été froide ces derniers jours, je voulais m'en excuser. L'histoire avec Eren m'a mise sur les nerfs, je ne voulais pas m'énerver tout à l'heure.
-Tu n'es pas venue pour t'excuser uniquement de ça. Je te l'ai dit, et comme tu me l'a si bien rappelé, cette histoire n'a aucune importance.
Gonflant ta joue droite et baissant ton regard (C/Y) sur le côté, tu te redressa et mis tes mains dans ton dos pour réfléchir. Tes yeux plongés dans le ciel, un sourire mélancolique fit l'apparition sur ton visage.
-Je peux te poser une question ?
-Essaye toujours, on verra si j'y réponds.
-Je t'ennuie ?
Ne s'attendant pas du tout à ça, l'homme te regarda intensément, ne sachant quoi dire. Tu laissas tes yeux se fermer.
-A te demander pardon tout le temps, je ne t'ennuie pas ?
-Si. Tu me fais plus chier qu'autre chose.
-N'est-ce-pas ? Ris-tu légèrement en le regardant. Je vais te promettre quelque chose. À partir de maintenant, je ne t'ennuierais plus. Les seuls fois où je viendrais te parler concernera l'armée... Adieu, Livaï, je n'oublierais jamais notre amitié d'antan, mais je comprend si toi tu le fais. Prend soin de toi.
Sans lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit, tu tournas les talons pour rentrer dans le bâtiment militaire, mais sa voix te fit tourner la tête vers lui.
-Pourquoi cette question ?
-Parce que si ça te dérange, je vais arrêter.
Surprit, il te fixa, les sourcils froncer.
-Oh, pour te montrer ma bonne foie, je suis prête à nettoyer ce que tu veux ! Même les écuries pendant le temps que tu voudras !
Oui, tu étais têtue, bornée, mais parfois stupide. Enfin, c'est ce qui faisait ton charme naturel.
-Idiote.
-Que dois-je donc comprendre ?
Sans te répondre, le Caporal s'en alla pour aller réprimander Connie.
Complètement perdue, tu pencha la tête sur le côté avec un sourire et un regard interrogateur.
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Une semaine était passée depuis votre "conversation", et tu étais toujours dans l'incompréhension. Bien sûr, tu te tenais à ce que tu t'étais dit. Tu n'avais plus ennuyer Livaï, c'était même à peine si tu lui avais reparlée.
Hanji t'en avait fait la remarque.
"Tu l'évite comme un civil quand il voit un titan... Pourtant, les titans sont si incroyables !"
Bien que son intervention partait d'une bonne intention, tu n'avais put t'empêcher de soupirer de lassitude. Tu adorais ton amie, mais son attirance envers vos ennemis était toujours une source inconnue pour toi. Tu ne la comprenais pas, mais il ne te serais jamais venu à l'esprit de le lui dire. Elle avait sa passion, comme tu avais la tienne, et personne ne peut enlever à quelqu'un sa passion.
La médecine te passionnait, lorsque tu soignait quelqu'un, tu te sentais dans ton élément.
-Médecin-Commandant (T/N) ?
Finissant le bandage d'un soldat, tu te tournas vers ton assistant qui semblait nerveux.
-Et bien ? Parle, qui-a-t-il ?
-Vous êtes demandée au QG.
Après un haussement de sourcil, tu poussas un long soupir.
-Pourquoi ?
-Je ne sais pas. Tout ce que je peux vous dire, c'est que vous serez accompagné du Caporal Hanji...
En l'entendant ce fut un soulagement. Tu n'aimais pas allé là-bas, alors si ton amie venait, ça changeait tout.
-Et du Caporal Livaï.
Non, rectification, c'était l'enfer sur terre. Même avec la présence de Hanji, ce serait horrible. De plus, tu te doutais bien que l'on ne te convoquais pas pour une heure, tu devrais surement y rester un ou deux jours.
La dernière fois que tu y étais allée, c'était il y avait deux ans, avec les deux même Caporaux. A cette époque, vous étiez encore amis tous les deux, donc ça s'était très bien passé, mais là ? Comment allait-il réagir ?
Alors que tu n'étais pas du genre à stresser, tu passas la journée entière perdue dans tes pensées, à paniquer.
~~
Lorsque le jour de partir fut arriver, tu fus néanmoins heureuse de retrouver ton cheval. Il t'avait manqué. Tu adorais monter, c'était d'ailleurs une des raisons pour lesquelles tu était entrée dans l'armée au service médecine. Oh, bien entendu, si tu étais dans l'armée, c'est parce que tu voulais aider les soldats, être d'un quelconque soutien mental et physique pour eux.
En pensant à la tête de tes parents quand tu leur avait fait part de ton projet, tu eut un petit rire. Ton père s'était énervé, te traitant même de folle, quant à ta mère, elle s'était mise à pleurer, répétant qu'elle ne voulait pas te voir mourir si jeune. Cela t'avait fait rire, mais tu en avais été attendrie, car bien qu'ils refusaient ton projet, jamais ils ne s'y opposèrent, au fond, ils étaient fier de toi, surtout ta mère qui était médecin !
-(T/P) ?
Prenant conscience du regard interrogateur de ton amie, ton hilarité se renforça.
-Désolé, réussis-tu néanmoins à dire. Je pensais à mes parents.
-Oh. Mais, pourquoi ris-tu ? Après tout ils...
Tu perdis ton sourire, te remémorant ce fameux jour de l'apparition du titan colossal. Tes parents vivaient à Shiganshima, et ils n'avaient pas survécu à l'attaque des titans. C'était d'ailleurs pour ça que tu connaissais Eren, tu l'avais vu naître, et son père ainsi que ta mère était collègues, étant tous les deux médecins. Ils s'entendaient très bien, et se répartissaient équitablement les patients. Eren t'a toujours considérer de sa famille, puis, comme son modèle quand tu es partie dans l'armée.
Quelle ne fut pas ta surprise en apprenant qu'il était un titan, lui que tu avais vu dans ses couches. Cependant, depuis la première fois où tes yeux s'étaient posés sur lui, tu savais. Tu avais eut un pressentiment, et il s'avérait vrai. Ce jeune garçon allait changer votre monde. Totalement.
-Vous êtes bien étrange, la mort de vos parents vous fait donc rire ?
Tu fixa Livaï avec un grand regard noir qui fit sursauter Hanji. Ce que venait de te dire le noiraud, tu ne le cautionnais pas, et pour le lui montrer tu fis légèrement accélérer ton cheval pour le faire stopper devant celui du Caporal qui dut s'arrêter à son tour en te fusillant du regard.
-Je veux que ce soit clair Caporal, que vous m'insultiez, je veux bien, mais que vous parliez ainsi, que vous puissiez osez dire que je ris de la mort de ceux qui m'ont donnés la vie, je le refuse. Faites donc attention à ce que vous dites, je reste votre supérieur en tant que Médecin-Commandant de l'armée, ne jouez pas avec moi, ou vous vous en mordrez les doigts, aussi fort que vous puissiez être.
Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, tu te remis en route, Hanji te suivant rapidement, admirant ton cran.
Durant tout le reste du trajet, l'homme dit le plus fort de l'humanité resta en retrait, furieux contre l'humiliation que tu venais de lui mettre, cependant tu avais raison, étant sa supérieure, il ne pouvait pas te traiter comme un soldat. Même s'il trouvait ça lâche de ta part, ce que tu savais parfaitement, il ne pouvait rien y faire.
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Ces deux jours furent une véritable torture.
Après vous être vus interdit de sortir du QG, tu as dû passer 48H avec des hauts-placés du royaume qui essayaient de te faire flancher.
Le fait que tu sois une femme au poste de Médecin-Commandant les énervaient un peu, malgré que ce soit une décision du Major Erwin de te nommer à ce rang.
Ils voulaient te voir faire une erreur, mais tu ne lâchais rien et répondais toujours avec un calme déconcertant.
Tu ne savais pas trop ce que faisait Hanji et Livaï, peut-être que leur rôle n'était que de t'escorter ici, ce que tu pensais fortement, car les hauts-placés aimaient beaucoup te faire comprendre que tu n'étais qu'une "faible femme".
Pourtant, toi aussi, tu savais te battre, et tu ne doutais pas de pouvoir vaincre les nouvelles recrues du bataillon d'exploration sans difficultés.
Malgré ta confiance en toi, plus le temps passait, plus tu t'interrogeais. Tu n'avais pas uniquement été convoquée pour des questions, mais alors pourquoi ?
Tu eus ta réponse plus rapidement que prévu.
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C'était la nuit, il devait être 23h, et tu n'arrivais pas à dormir.
Vous alliez rentrer le lendemain au bataillon, et tout ce que tu avais fait était de répondre à de stupides questions telles que "Quelles sont vos motivations ?"; "Visez-vous plus haut que vous n'êtes déjà dans l'armée ?"; mais la pire fut bien "Comment comptez-vous sauvez les soldats ?".
Comme si tu ne les sauvaient déjà pas.
Ta réponse avait clos la conversation, tu les avais laissés pantois, certains qui étaient de ton côté avaient souris avec fierté.
"Je ne pense pas pouvoir sauver tous les soldats, certains reviennent du front plus blessés que jamais. Leurs blessures sont la plupart du temps inaccessible au soin que nous pouvons fournir. Bien sûr, je ne doute pas que si nous avions plus de connaissance et outils de médecine, le taux de survivants pourrait augmenter. La seule chose que je souhaite est de voir vivre les Hommes, pas de les voir partir dans un carnage d'où ils reviendront sans certitude d'être soignés. Les soins prodigués de nos jours sont inutiles la plupart du temps, et savez-vous pourquoi ? Bien sûr que non, vous ne savez pas, car les savoirs dont nous avons besoin n'existent tout simplement pas. Alors laissez nous tranquille, en tant que Médecin-Commandant, je prend toutes responsabilités concernant les morts des soldats. Vos questions pour me déstabiliser et me faire perdre mon rang ne fonctionneront pas sur moi, soyez en sûrs. Avons-nous terminés ? Car je compte bien partir, que notre conversation soit finie ou non."
Et tu étais sortie de la salle sans plus attendre.
Durant le reste de la journée, tu avais été tranquille, mais là, tu ne pouvais pas dormir. Un pressentiment t'en empêchait.
Alors que tu marchais dans les couloirs, une présence se fit sentir derrière toi. N'ayant rien pour te défendre, tu allais devoir te battre au corps-à-corps. Tu esquivas une attaque au poignard de justesse. Une éraflure se forma sur ta joue et du sang coula. Tu ripostas.
Les coups s'enchaînaient, mais tu n'arrivais pas à prendre le dessus sur le combat.
-Qui es-tu ?
Ton assaillant ne répondit pas.
Il était tard, la journée t'avait fatiguée plus que tu ne le croyais, tes forces partaient peu à peu.
Soudain, manquant d'attention, ton adversaire en profita pour t'asséner un coup de pied dans le ventre, ce qui te fit reculer. Tu retins de justesse un gémissement de douleur, il ne t'avait pas loupé, et repartait déjà à la charge, mais tu n'avais pas la place d'esquiver et pas la force de contrer l'attaque.
Tu fermas les yeux, protégeant avec tes bras ton visage, et attendit.
Une seconde.
Deux.
Cinq.
Un bruit d'affaissement se fit entendre, mais tu ne bougeas toujours pas.
Deux secondes.
-(T/P).
Cette voix. Tu ouvris un œil et baissa légèrement tes bras.
-Livaï.
L'homme à terre gémit, mais un coup de pied dans les côtes de la part du Caporal le fit taire.
"Radical", ne put t'empêcher de penser.
Le soldat s'approcha ensuite de toi et te regarda de la tête au pied. N'aimant pas ça, tu croisas les bras et le fixa dans les yeux, étant légèrement plus grande que lui.
Il finit par s'accroupir pour analyser l'assassin.
-Ce n'est pas un soldat, ou même un ancien.
-Comment le sais-tu ? Demanda le Caporal.
-Le style de combat qu'il a utilisé n'est pas celui de l'armée, et quand bien même il en aurait utilisé un autre, ses mouvements étaient désordonnés. Aucune chance qu'il est put travailler dans l'armée avec ce style de combat.
-Tu aurais fait un bon soldat.
-Je sais, mais je préfère la médecine.
Tu sortis un mouchoir de ta poche pour l'appuyer sur ta joue.
-(TTT/PPP) !!
Souriante, tu te tourna vers Hanji qui arrivait vers toi en courant. Une fois devant toi, elle te regarda de haut en bas, voyant une trace de pied sur ton ventre, elle y apposa sa main sans ménagement pour voir si tu souffrais, et fut heureuse de constater que non. La douleur n'était que passagère.
-Je vais bien, pas besoin de s'affoler.
-C'est un assassin ? Qui pourrait en avoir contre toi ?
-Hanji. Désespéras-tu.
-Quoi ?
-A ton avis ? Qui veut que je quitte mon poste ?
-Hein ?... Oh !
-Tout juste. Les hauts-placés.
-On s'en va. Trancha Livaï.
-Quoi ?
Hanji et toi regarder le Caporal avec de grands yeux, surprises. Il vous toise du regard et finit par soupirer.
-Si tu es en danger ici, on s'en va.
-Oh, c'est trop mignooon, Livaï s'inquiète pour (T/P). Rit ton amie.
-Et alors ?
En entendant cela, tu te figeas. Toi qui pensais qu'il allait nier ou la rembarrer, ses paroles te surprirent. Choquée, tu ne bougea pas, même quand la Caporal passa plusieurs fois sa main devant tes yeux écarquillés.
-Oh, tu l'as cassée !
-Arrête, j'ai rien fait.
-Tu l'as choquée.
-Et ? C'est mon problème ? Oi, (T/P) ! Allez, on s'en va.
Il attrapa ton avant bras et te tiras derrière lui.
En te sentant marcher, tu te "réveilla".
Rapidement, vos affaires étaient prêtes et vous étiez sur vos montures à retourner dans la base du bataillon d'exploration à vive allure.
-Nous n'aurions pas dû prévenir de notre départ ?! Cria Hanji pour se faire entendre.
-Ils ont essayés de me tuer, nous n'allions pas leur dire en plus que leur tentative a faillit marcher !
-Vu comme ça !
En moins de trois heures, vous étiez arrivés à destination. Hanji s'empressa d'aller retrouver Erwin, même en pleine nuit, pour lui expliquer la situation. Alors que Livaï allait quitter les écuries, tu le retins par le bras.
Il haussa un sourcil et te regarda, attendant que tu commence à parler.
-Merci pour tout à l'heure, sans toi, il m'aurait certainement tué.
-J'allais pas-
-Je sais, me laisser mourir sans rien faire... Est-ce que le fait que tu t'es inquiété pour moi... Peux me permettre de t'ennuyer à nouveau ?
-Quoi ?
-Je sais que j'ai dit que j'allais te laisser tranquille mais, peux-tu me permettre d'espérer à nouveau ?
Il réfléchit quelques instants avant de tourner son regard dans le tien.
-Je dois avouer que tes essais me faisaient chier, mais ils me manquent. Fais comme tu veux.
-Hum, donc, j'ai une chance de nous voir redevenir comme avant ?
-A ton avis ?
Ne répondant pas, tu te contentas de rire, heureuse.
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Petites informations : J'ai rajouté le manga "Hamatora" à la liste des commandes que vous pouvez passer, et je viens de commencer la série "Tokyo Ghoul", ce qui veut dire que vous pourrez bientôt faire des commandes sur ce manga ;)