Why me ? Tome 1 (réécriture e...

By Fictixn_

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Le copain de ma mère... Je suis tombée amoureuse du putain de copain de ma mère. Pourtant je ne regrette rie... More

INTRODUCTION
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90

Chapitre 10

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By Fictixn_

Je raccroche et reprends mon petit-déjeuner ou mon repas. Ne voyant pas les mains de mon partenaire bougées, je lève la tête vers lui. Il me regarde d'un air sérieux.

- C'est vrai que tu souris plus quand tu es avec moi ?

Je hoche la tête. Pourquoi me pose-t-il cette question, mais surtout pourquoi ai-je dit ça ? Il pose sa joue dans sa main et reprend :

- C'est vrai que j'ai remarqué que quand ta mère est là, tu ne souris pas, tu ne parles pas et ton visage est complètement fermé... Que t'est-il arrivé plus jeune ?

Je soupire, pourquoi s'obstine-t-il ? Je déteste le fait qu'il insiste autant. Je trouve ça énervant et pesant. Je pose mes couverts sur la table et essuie mes lèvres. Je me redresse et lui demande :

- Bon, qu'est-ce que tu veux à la fin ?

- Parle-moi de toi !

- Je t'ai déjà dit ce qu'il y avait d'intéressant.

- Non, il n'y a pas que ça.

- Alors quoi ! m'exclamé-je. Tu veux que je te dise quoi ? Que j'ai une vie de merde ? Que je n'ai jamais eu d'amis ? Que j'étais harcelée tout le long de ma scolarité ? Que ma mère me déteste et me fait la misère depuis toute petite ? Que j'ai pensé à me suicider plusieurs fois, mais que je n'ai jamais eu le cran de le faire parce que je suis une putain de lâche ? C'est ça que tu veux savoir et que tu cherches tant à savoir ? Bah voilà, tu le sais maintenant !

Je balance ma serviette sur lui et prends mon sac. Je laisse le téléphone sur la table et je sors du restaurant. J'ai besoin d'air. Devoir reparler de ses souvenirs me rappelle combien je suis une personne faible et c'est ce que j'essaie d'éviter, être faible. J'en ai marre de me faire marcher sur les pieds et c'est pour ça que je me suis promis de ne plus jamais pleurer. Auparavant, je pleurais constamment devant mes persécuteurs. Ils savaient que ce qu'ils me faisaient m'atteignait et je ne veux plus montrer mes faiblesses.

Je l'entends crier mon nom au loin. Je distingue de mieux en mieux sa voix grave et cassée, signe qu'il se rapproche. Il me retient par le poignet et me tourne vers lui puis me prend dans ses bras. Je tente de me dégager, mais il resserre son étreinte.

- Excuse-moi, Khlayne, commence-t-il. Je t'ai déjà dit que je manque de tact parfois et je n'aurais pas dû te brusquer. C'est vrai que je suis curieux, voire trop, mais je pense que parler est mieux que de tout garder pour soi. Je sais qu'on ne se connaît pas depuis longtemps et que tu ne me fais pas suffisamment confiance, mais si tu as besoin de parler, je suis là. Tu as besoin de temps pour t'exprimer, j'ai compris, mais tu ne réalises pas à quel point ça te détruit à petit feu. Tu ne te rends pas compte à quel point tu es différente en présence de ta mère, mais ça fait peur...

Je ne sais pas trop comment réagir. Sourire ou pleurer ? Non ! Surtout pas pleurer ! Même si ça me touche et que ça me fait plaisir, je ne dois pas pleurer. Pour la première fois de ma vie, j'espère enfin m'en sortir et peut-être qu'il va m'aider. Il a sûrement raison, non pas sûrement. Il a raison ! Je dois parler, mais je ne suis pas encore prête. Suis-je si différente que ça ? J'en ai marre de réfléchir.

Je place mes bras autour de sa taille avec beaucoup d'hésitation. Je suis maladroite dans mes mouvements, mais c'est sincère. Ça fait du bien de ne pas se sentir en danger auprès de quelqu'un pour une fois. C'est un sentiment à la fois étrange et agréable. C'est tellement dur quand on a constamment été déçu dans sa vie.

Je le repousse doucement, trouvant que notre proximité a assez duré et je me mets dos à lui, sentant les larmes monter. Je lève les yeux au ciel pour les empêcher de couler.

- Tu peux pleurer devant moi tu sais.

- Non, je ne pleure pas moi !

- Ça te ferait du...

- J'ai dit que je ne pleure pas !

- Ok, ok... Tiens ton téléphone.

Il me le tend, mais je ne le saisis pas tout de suite et essuie mon nez qui menace de couler avec ma manche.

- Il y a des jeux dessus ?

- Oui, il y en a ! me répond-il en riant.

Nous décidons de rentrer. Je ne suis plus d'humeur à manger et de toute façon, Barthélémy a du travail. Arrivés à la maison, je mets le téléphone à charger, car j'ai joué pendant tout le trajet avec, sous le regard moqueur de Barthélémy. Je m'allonge sur le canapé pendant qu'il va chercher à boire.

- Dis-moi, Barthélémy ? le questionné-je.

- Hmm ?

- Comment tu fais pour déchiffrer aussi bien les personnes ?

Il revient, me tend un verre de thé glacé et s'assoit à son tour. Il pose mes jambes sur ses cuisses et boit. Je fixe quelques secondes mes jambes qui sont sur lui, mais je ne dis rien. Ce n'est pas le moment. Et puis, je commence à légèrement m'habituer à son contact.

- J'ai fait des études en psychologie, je reconnais facilement les signes alarmants, répond-il.

- Pourquoi tu as arrêté ?

- Je n'ai pas arrêté, j'ai fini mes études et j'ai eu mes diplômes. Je préfère juste le mannequinat.

- Oh... D'accord.

Je bois à mon tour puis lui pose une autre question :

- Comment tu as rencontré Stéphanie ?

- Tu veux sérieusement parler d'elle maintenant ? me demande-t-il légèrement agacé.

- Oui !

Je sais que je suis énervante, mais ça m'intrigue. Comment un garçon aussi gentil peut être avec une femme comme elle ? Il soupire de nouveau, pose son verre puis se tourne un peu plus vers moi. Je m'assois correctement, enlève mes jambes et les croise.

- Bon, il était une fois...

- Arrête ! m'exclamé-je en riant. Raconte la vérité.

- Bon, d'accord. Un de mes amis dans le monde du mannequinat l'a rencontrée à la soirée du patron de ta mère. Je crois que c'était concernant l'ouverture d'un nouveau club ou quelque chose comme ça. Ta mère et lui ont sympathisé et ils ont commencé à flirter. Tu connais la suite. Il m'a dit qu'elle est un peu collante, mais que ça vaut le coup. J'ai pris le risque et me voilà ici en face de toi.

Je suis perplexe sur la manière dont il parle de Stéphanie. Oui, elle est mauvaise, mais ce n'est pas une raison. Est-ce qu'il parle comme ça de tout le monde ? Je sais qu'il n'est pas méchant, mais il a parfois des propos limites. Il reprend :

- En dehors du fait que mentalement, nous ne soyons pas compatibles, je dois bien avouer qu'elle est utile. Je peux rester ici tranquillement pendant qu'ils refont mon appartement.

- Donc, tu ne l'aimes pas ?

- Non, je te l'ai déjà dit plusieurs fois.

- Mais pourquoi tu restes ici ? Tu as largement les moyens de rester dans un hôtel cinq étoiles un bon bout de temps ! Tu n'as pas d'autres amis chez qui loger ?

- Je reste ici parce que je t'ai rencontrée, finit-il par avouer. Ça ne fait pas longtemps, mais je t'aime bien. Si tu n'avais pas été là, je pense que je serais déjà parti depuis longtemps. Je ne veux pas te laisser seule avec. Dieu seul sait ce qu'elle t'a déjà fait. Entre nous, cette relation commence à me peser. Je n'ai qu'une envie, c'est de partir.

Je pose ma tête sur mes bras qui se trouvent sur le dossier. Nous nous fixons. Pourquoi s'intéresse-t-il autant à moi ? Pourquoi insiste-t-il autant pour faire partie de ma vie ? Je ne sais pas si j'ai envie de le laisser entrer. Je n'arrive pas à cerner le personnage, mais j'attends de voir la suite.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux qu'on aille dans ta chambre ? -je lui lance un coussin- Je rigole !

- Mouais. Malgré tes phrases de gros macho pervers, ça me touche beaucoup ce que tu me dis même si je ne le montre pas.

- Je suis content que tu me le dises clairement.

Nous restons silencieux un moment puis il me tapote les tibias avant de se lever et de me dire d'enfiler une veste épaisse.

- Où allons-nous encore ? lui demandé-je.

- Chez moi, récupérez un truc. Dépêche-toi.

Je m'exécute et remonte dans ma chambre mettre une veste, la plus épaisse que je possède. Lorsque je sors, lui aussi s'est changé. Il est habillé en cuir des pieds à la tête. Devant le portail, je vois une énorme moto que je n'avais pas vue en arrivant. D'ailleurs la voiture a disparu. Il monte dessus et me tend un casque.

- Quand est-ce que ? Qui ? Comment ?

- Mon chauffeur, pendant qu'on était à l'intérieur, maintenant monte sinon je pars sans toi.

Je saisis le casque et monte derrière lui.

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