Fall - Larry Stylinson (AU)

By lou5is

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Love me, hate me, but don't leave me. En réécriture, correction. More

Fall - Larry Stylinson
Échappatoire.
Action ou vérité.
Tourne ta langue dans ta bouche sept fois avant de parler.
Véracité.
Appel.
Confessions.
Appréhension.
Note de l'auteur.
Partage.
Distance
Utopie.
Irréparable.
Bad nda
Dépendance.
Renaissance
Déflagration
Multimodalités.
dernière annonce avant le prochain chapitre parce que je vous ai fait languir
Ébriété

Le pont.

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By lou5is

"Mon amour.. te souviens-tu de la première fois que nous nous sommes vus?"

***

PDV D'HARRY:

Je descendis les escaliers en toute hâte. J'avais rendez-vous avec Léo au canal.

Depuis le temps que je rêvais de sortir avec lui! Il m'avait dédié toute une après-midi. Mon dieu. Rien qu'en pensant à tout ce qu'on pourrait faire pendant ce temps je frémissais.

Je claquai la porte d'entrée de l'immeuble et enfonçai mes écouteurs dans mes oreilles. Demi Lovato chantait "Give your heart a break" à tue-tête. Cette fille était vraiment talentueuse et très charismatique, elle était une personne admirable en plus, ses chansons étaient géniales.

Je rentrai dans le métro, les gens se bousculaient, apparemment pressés et dégoûtés de leur après midi. Moi j'allais voir Léo! J'étais littéralement surexcité.

Je descendis au bout d'une demi heure de trajet. Pour arriver au point de rendez vous il fallait que je longe tout le canal et prenne un pont. Je remontai le canal, observant les couples assis près de la rive, en train de rire, s'embrasser, se câliner, se chamailler.. je m'imaginai dans les bras de Léo, qu'est-ce que ce serait bon..

Je depassai un couple d'hétéros en faisant un clin d'œil au gars qui arrêta de peloter pour me dévisager, un léger sourire sur le visage. Sa copine le tapota et il pouffa en me faisant un clin d'œil à son tour, puis fit comme si rien ne s'était produit.

Je ris intérieurement, étant un gay assumé ça ne me dérangeait pas de draguer des gars dans la rue mais eux qui n'y étaient pas habitués avaient des réactions (soit positives, soit négatives) qui me faisaient toujours rire.

Je montait les marches des escaliers menant au pont, dernière chose qui me séparait de Léo. Il y avait plein de monde.

Normalement, je ne faisais pas vraiment attention aux gens que je croisais dans la rue mais quand je le vis lui, ce fut comme si tout autour de nous avais été happé et que nous nous étions retrouvés seuls, sur le pont. Je ne le connaissais pas mais quelque chose en lui m'attirait, comme un aimant. Il était là, sur le pont, à contempler le canal. Seulement lui n'était pas comme les autres personnes qui passaient sur le pont, il avait l'air différent. Il se hissa sur la rambarde et s'assit dessus, l'air pensif, les jambes pendant dans le vide. Il regarda longuement l'horizon.

Une personne me bouscula. Je n'avais même pas remarqué que je m'étais arrêté pour l'observer. Je le vis inspirer fortement et se redresser, tant bien que mal, jusqu'à être debout sur la rambarde.

Je compris ce qu'il voulait faire et hurlai:

«Non! Attends! Arrête toi! Ne fais pas ça!»

Ses yeux d'un bleu profond se tournèrent vers moi, ébahis. Mon cri l'avait vraiment perturbé. À présent il me dévisageait, ses yeux océan parcourant chaque parcelle de mon corps électrifié. Dès que ses prunelles azur se posaient sur une partie de mon corps je sentais cette partie s'enflammer.

Une larme roula sur sa joue et il me demanda:

«Pourquoi..?»

Sa voix claire et innocente emplie de tristesse me brisa le coeur. Il était si désespéré qu'il en venait à ça.. je ne pouvais pas le laisser tout seul.

J'avais envie de lui répondre "Parce que tu vaux plus que ça, parce que tu mérites plus que ça. Tout le monde mérite de vivre. Parce qu'il ne faut pas que tu viennes à en finir. Parce que personne n'a le droit de mourir délibérément." Mais je n'en fis rien.. Je ne voulais pas qu'il me prenne pour un psychopathe.

Je devais l'aider, je me sentais obligé de l'aider. Comme si mon corps tout entier avait besoin de l'aider. C'était tout simplement une évidence. Je m'approchai de lui, je tremblais légèrement. À vrai dire, j'avais un peu peur de sa réaction.

Je tendis ma main vers lui et l'incitai à la prendre. Il hésita longuement, semblant peser le pour et le contre puis finit par l'attraper, sautant de la rambarde pour me rejoindre.

Il me fixait intensément. Il semblait soucieux. Je devais savoir pourquoi il avait voulu faire ça. Je me rapprochai de lui et lui demandai:

«-Pourquoi as-tu voulu faire ça?

-Je ne sais pas qui tu es mais.. je vois à ta démarche, ton regard insouciant, ton expression dénuée d'inquiétude que tu ne vis pas ce que je vis, dit-il. Tu ne peux donc rien comprendre.»

Son ton était triste, mais méprisant. Je n'aimais pas ce dédain qu'il avait envers moi mais surtout ne le comprenais pas: c'était totalement inapproprié étant donné que je venais de lui éviter le suicide. Mais.. finalement.. c'était peut-être ce qu'il désirait.. et peut-être qu'il m'en voulait.

«-Pourquoi es-tu si dédaigneux envers moi? Questionnai-je.

-Et toi, pourquoi poses-tu tant de questions? Répondit-il. Je te parle ainsi car je fais ce qu'il me plait, d'ailleurs, tu me feras le plaisir d'ôter ta main de la mienne, merci.»

Ah oui! Je tenais encore sa main! Oh, la honte. (Cassdédi à Julie et Zoé.)

«D'accord.» dis-je. Je me collai contre lui et murmurai l'oreille:

«Je te lâche peut-être la main mais sache que je ne te lâcherai pas, toi. Je vérifierai dès que je pourrai que tu vas bien.»

Qu'est-ce qui m'avait pris?

Je pus le sentir frissoner, mais il fit comme si de rien n'était.

Touché.

Je m'éloignai de lui, en lui faisant un clin d'œil. Il resta planté ou je l'avais laissé, jusqu'à ce qu'il disparaisse de mon champ de vision, au moment ou je descendais du pont.

J'aperçus Léo, qui me sourit et agita la main, bizarrement, je n'avais pas ressenti le petit pincement au niveau du ventre qui se produisait quand je le voyais d'accoutumée.

Je me rendis près de lui en courant. Je lui fis un câlin. C'était tellement bon.. J'avais ressenti à nouveau ce petit picotement dans le ventre. Il était plus grand que moi et j'avais l'impression d'être un enfant qui faisait un câlin à sa mère, ahah.

Léo pencha sa tête vers mon oreille et me susurra:

«-Juste un câlin? Je m'attendais à plus venant de toi, Harold Edward Styles.

-C'est que--. Je fus coupé dans mon élan par son doigt sur mes lèvres.

-Tais-toi et fait-le.» m'intima-t-il.

Je n'allais pas me faire prier.

Je pris son visage entre mes mains et me hissai pour l'embrasser. Il passa ses mains sur ma taille.

Je pouvais sentir le regard des passants se poser sur nous mais je m'en fichais complètement.

Je passai une main dans son dos, l'attirant encore plus près de moi. Nos langues s'entremêlaient parfaitement. J'avais le souffle court. Je me détachai de ses lippes pour respirer, il mordilla ma lèvre inférieure, l'air rieur. Qu'est-ce qu'il était beau.

Il enfonça sa tête dans mon cou, l'embrassant fiévreusement, je fis basculer la mienne, de façon à ce qu'il y aie plein accès. Il passa sa langue sur mon cou en remontant jusqu'à ma mâchoire et un gémissement s'échappa de ma gorge. Je me souvins que nous étions en public et lui dis:

«-Léo, ce serait pas mieux si.. on allait.. chez toi ou chez moi?

Il cessa ses baisers pour me répondre, je grognai de mécontentement.

-T'as raison, Harry. Allons chez moi.»

Je lui pris la main et il nous guida vers chez lui. Nous devions repasser par le pont. Léo était en train de me raconter sa journée d'hier quand je sursautai faiblement. Il était là, adossé à la rambarde. Et il me regardait fixement. J'interrompis Léo dans son monologue pour lui demander de m'attendre ici. Il eut l'air surpris mais accepta sans poser de questions. J'allai à la rencontre de l'inconnu suicidaire et lui demandai:

«Que fais tu encore ici? Pourquoi nous fixes-tu?»

Contre toute attente, il s'approcha de moi et mis ses mains dans les poches arrières de mon jean. Un frisson traversa mon corps quand je sentis ses mains toucher mes fesses, seulement protégées par mon pantalon. Il me rapprocha de lui et colla son front au mien. Je pouvais l'entendre respirer. Ses magnifiques yeux bleus s'enfonçaient dans les miens son regard me brûlait de l'intérieur. Délicatement, il retira sa main de ma poche pour la remonter jusqu'à mon visage, qu'il carressa puis, il m'embrassa. D'un baiser furtif et doux mais dans lequel on pouvait sentir une espèce de passion.

Il se retira prestement. Je n'avais même pas eu le temps de lui rendre son baiser qu'il était déjà à deux pas de moi.

Toute la chaleur qu'il avait apporté à mon corps disparut laissant à la place un sentiment de manque intense.

«Pourquoi fais-tu ça? Soufflai-je. Je ne connais même pas ton prénom. On ne se connait même pas.»

Il sourit. Ok, on ne se connaissait pas, mais ce sourire.. il me faisait totalement craquer. Ressaisis-toi Harry, pense à Léo. Léo. Oh merde Léo! Avait-il vu tout ça? Mon dieu.. s'il avait tout vu, ces 7 mois de séduction seraient réduis à néant. Merde merde merde.

Je me retournai, pour découvrir un Léo bouche bée et stupéfait. Quand il croisa mon regard, le dégoût y resta marqué et il s'éloigna de moi, éloignant avec lui toutes les chances de sortir avec lui. Je me retournai vers mon inconnu et le regardai méchamment.

Il rit. Comment pouvait-il rire? Il venait de détruire toutes mes chances et il en rigolait?! Il allait voir qu'avec Harry Styles on ne rigolait pas avec ça.

«-Que me vaut ton regard de tueur?

En plus il osait me le demander?!

-Mais t'es con ou bien?! Explosai-je. J'ai passé 7 mois a lui tourner autour jusqu'à ce qu'il accepte enfin de sortir un seul après-midi avec moi et toi, en une minute tu détruis tout! J'aime trop ce gars, je crois même que c'est réciproque et toi t'arrives et tu niques tout sur tout, il va me prendre pour un salaud grâce à toi! J'espère vraiment que la prochaine fois que t'essaieras de sauter, il n'y aura personne pour t'en empêcher!»

Il me regarda, dépité. J'étais peut-être allé un peu trop loin en lui disant d'aller se suicider.

«-Je suis désolé. Je.. 'fin je voulais pas dire ça, je sais pas ce qui m'a pris.

-Et pourtant, tu l'as dit. Merci de me l'avoir si bien fait comprendre. À l'avenir je choisirai un autre pont, plus tranquille et plus haut, histoire de pas me louper. Il passa une main dans ses cheveux. Même dans sa détresse, il restait un magnifique gars. Plus beau qu'un dieu. Putain. Murmura-t-il. Je.. j'ai cru que.. que tu étais différent des autres. J'ai cru qu'on aurait même pu s'entendre mais.. bon. Apparemment je me suis encore trompé. Mais cette fois, je crois que j'ai compris la leçon. Au revoir, enfin, adieu. Je ne sais pas comment tu t'appelles mais je déteste déjà ton prénom, rien que pour le fait de m'avoir souhaité ma propre mort à voix haute, je détesterai ton souvenir.

-Harry. Je m'appelle Harry. Exc--, il me coupa, encore une fois.

-Très bien, dans ce cas, adieu Harry.

-Non, s'il te plait, ne me laisse pas! Je suis désolé!»

J'étais en train de supplier un inconnu. Bordel, comment en étais-je arrivé là? Je voulais juste passer un après midi tranquille avec Léo moi! Je n'avais rien demandé de tout ça!

Il se retourna et partit, sans même se retourner. Je sentais quelque chose en moi se déchirer. Comme si on avait pris mes boyaux et qu'on les tordait en mille morceaux. J'avais l'impression de perdre quelque chose d'important en moi, qui prenait beaucoup de place en moi, alors que je ne le connaissais pas.

Il descendit la première marche puis se retourna brusquement. Son air serein me coupa le souffle. Non mais.. Il y a une minute à peine, il était énervé et triste comme tout et là, il avait la même expression qu'une personne venant de caresser un écureuil roux: un léger sourire et les yeux qui brillent. Ok, les yeux qui brillaient ne correspondaient pas avec le sourire puisque des larmes s'échappèrent d'eux. Il haussa les sourcils et me fixa, comme s'il essayait de lire en moi, puis il dit:

«By the way, je m'appelle Louis, Louis Tomlinson.»

Et il partit pour de bon, descendant les marches deux à deux. Je restai planté là, ne sachant que faire. Observant mon suicidaire m'échapper.

**************************************

Voilà le tout premier chapitre de ma fiction sur Larry. J'espère que ça vous plaira. Si vous pouviez voter et/ou laisser un commentaire.. ce serait vachement bien.

J'vous nèm keurkeur.

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