J'abrite un cœur de rose
Qui réclame de la douceur
Aux premiers rayons du soleil
Il aimerait beaucoup une pause
Dans sa course au bonheur
Mais qui y veille ?
Je suis un léger orage
Dont les éclairs zébrés
Éclairent un ciel sans vent
Ce n'est pourtant pas un mirage
Que cette colère sans rosée
Ces douces étincelles d'enfant
J'existe dans l'amertume
D'une nature changeante
Fleurs et feuilles bourgeonnent
Plus de cheminées qui fument
C'est le début d'une valse émouvante
Au milieu de ta voix qui résonne
Je vis une vie de saisons
Tout pousse au fil des sentiments
Mon cœur est fait de rouge et de prose
A en perdre toute raison
Il retrouve ses battements d'antan
Lorsqu'un inconnu lui offre sa rose
J'en oublie les pauses
Les bonnes résolutions
Tout ce qui sur moi veille
Je prends alors la pose
Sous l'œil de ma révolution
Afin qu'ensemble on s'éveille