PURSUED [terminée]

By swxtmisery

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"Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas" Difficilement, fatiguée, j'ouvre mes yeux. Il... More

☠ W.A.R.N.I.N.G ☠
Prologue ✔️
Chapitre 1. ✔️
Chapitre 2. ✔️
Chapitre 3. ✔️
Chapitre 4. ✔️
DECEIVE
Chapitre 5.✔️
Chapitre 6. ✔️
Chapitre 7. ⚠ ✔️
Chapitre 8. ✔️
Chapitre 9. ⚠ ✔️
Chapitre 10. ✔️
Chapitre 11. ✔️
Chapitre 12. ✔️
A BIG BIG....
Chapitre 13. ✔️
Chapitre 14. ⚠ ✔️
Chapitre 15. ✔️
Chapitre 16. ✔️
Chapitre 17. ✔️
Chapitre 18. ✔️
Chapitre 19. ✔️
Chapitre 20. ✔️
Chapitre 21. ⚠✔️
BONUS - FLASHBACK
Chapitre 22. ✔️
Chapitre 23. ✔️
Chapitre 24. ✔️
Chapitre 25. ✔️
Chapitre 26. ✔️
𝑪𝒉𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕𝒆𝒓𝒔
Chapitre 27. ✔️
Chapitre 28. ⚠ ✔️
Chapitre 30. ✔️
Chapitre 31. ✔️
Chapitre 32. ✔️
Chapitre 33. ✔️
Chapitre 34. ✔️
Chapitre 35. ✔️
Chapitre 36. ✔️
Epilogue.
L'EGARÉE
BONUS
100k!!!

Chapitre 29. ✔️

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By swxtmisery

Attention.


A partir d'ici et jusqu'à l'épilogue. Nous serons sous le point de vue de Liam. 


Merci de votre compréhension et bonne lecture.


**************************************************

ANNEE 2014

Les pleurs de la fille arrivent à mes oreilles, sans la quitter des yeux, la gâchette cède et du sang gicle par devant et par derrière. Sa tête se balance en arrière et son corps tombe sur le côté. Son visage inerte et ses yeux (déjà fermés avant que je ne tire) sont déformés par un trou en plein milieu du front.

Je jette larme près du cadavre et me retourne sans broncher et sans renoncer à mon acte. J'attrape le bidon rouge qui se trouve à quelques pas de moi. Et recouvre la pièce tout entière du liquide transparent qui pue la mort.

Je frotte une petite tige de bois contre le grattoir de la boîte d'allumettes et une flamme apparaît. Rouge, orange, jaune, peu importe la couleur, je n'ai jamais su la décrire. Sans réfléchir un seul instant, je la jette et l'enfer commence.

Je sors de la maison et rentre dans la voiture. J'enlève avec soin les gants noirs et les balance à l'arrière.

— Elle n'a rien dit ?

— Strictement rien, je réponds d'un air froid.

Probablement la 5ème que je vois en 1 semaine, mais toujours rien. Un vrai caméléon. Je ne sais rien sur lui et personne d'autre ne semble aussi. Il n'y a plus qu'à espérer qu'il ne sache pas où je suis.


***********


Je fixe le sac et accumule des coups-de-poing. Je me concentre sur la frappe. Main gauche, main droite. Des images me reviennent et ma rage sort un peu plus. J'ai besoin de me défouler sur quelque chose lorsque je suis en colère et que je n'arrive plus à contenir ma rage. Je la tiens depuis tellement longtemps que parfois tout dérape et je n'arrive plus à me contrôler.

Les cris de ma mère deviennent de plus en plus fort. Elle supplie mon père d'arrêter de la frapper. Mon petit frère essaye tant de bien que de mal de la protéger, mais en un coup, il se retrouve contre un mur. Je cours vers lui pour essayer de voir son état. Des larmes perturbent ma vision et quand je retourne ma tête, le corps de ma mère se soulève du sol et les doigts d'Hadès contourne son cou.

Des gouttes d'eau salées viennent à la commissure de mes yeux. Je passe mon poing dessus et enlève cette marque de faiblesse qu'il m'a tant fait remarquer étant jeune.

Pleurer n'est que pour les faibles Liam, pleure encore une fois et tu comprendras pourquoi tu pleures réellement. L'amour n'est que pour les faibles.

Les bruits s'enchaînent contre le punching-ball. Je continue de frapper autant que je le peux. Mes dents se serrent. De la sueur apparaît sur mon front et coule le long de mes joues

On s'enfuira ensemble.

Mes coups deviennent plus frénétiques.

Pour de vrai ?

Deviennent plus élargis.

Evidemment, on aura notre propre maison à nous dans les bois, tu verras.

Et en quelques secondes, le punching-ball s'enlève soudainement du crochet et s'en va loin de moi. Je le jauge et respire assez fortement pour reprendre mon souffle. J'enlève les bandages autour de mes poignets et les lâche sur une table contre le mur.

— Tu n'es pas censé être rentrée ?

La rousse me jauge toujours de son air de pute, qu'un T-shirt recouvre son corps et si elle cherche à m'exciter, ça marche très bien. Dans quelques heures seulement, elle sera donnée à un autre homme, elle ne fait partie que d'un marché pour me faire du bien, elle ne m'appartient pas et heureusement. Je ne veux plus de femmes dans ma vie. J'en veux seulement une, mais ça ne sera pas pour la chouchouter comme un pauvre con le ferait. L'amour n'est que pour les faibles après tout.

Et je l'ai appris à mes dépens.

— Je me suis dit qu'une petite affaire encore toi et moi et je pourrais partir.

Je sens son corps se coller au mien. Son souffle saccadé, la dure froideur de ses dents et la chaleur humide de sa langue se fondant en une tentation unique qui m'excitait. C'est une sensation diffuse, difficile à définir, mais lubriquement efficace.

Elle n'est qu'un simple jouet et elle le sait.

Elle me retourne avec sa seule main sur mon épaule, ses yeux bleus sont parfaitement dessinés me regardent attendant un moindre mouvement de ma part. Sa lèvre se fait mordre par des dents blanches. Elle saisit ce long T-shirt probablement trouvé dans mes affaires et le passe en dessus de sa tête. Habité seulement d'un boxer blanc, sa poitrine à moitié caché par ses cheveux montre qu'elle me veut, moi et seulement moi.

Je souris, l'attrape par la taille et la soulève pour la poser sur le bureau. Un son sort de ses cordes vocales. Elle se précipite pour saisir mon pantalon, défaire la ceinture d'une manière maladroite. J'avais mal, mon sang se dirigeait tout en bas et la bosse ne faisait qu'empirer de seconde en seconde.

Sa bouche se colle à la mienne, sa langue probablement déjà violée par d'autres homme beaucoup plus vieux que moi se faufile dans ma bouche. Elle ondulait son bassin contre le mien et n'attendait qu'une seule chose de ma part.

À se demander qui était vraiment le jouet ici.


*****


ANNEE 2015

Avançant, dans mon smoking noir, je jaugeais la grande salle sans me faire démasquer. Les mains dans les poches, je ne me concentre sur rien d'autre que la foule bruyante en bas. Finalement, j'en sors une et saisie un verre d'un plateau.

Derrière moi, des amateurs de billards misant sur la meilleure lancée. J'entends des gloussements de filles incessant. Je bois encore une gorgée du liquide rougeâtre avant de poser le verre sur la rambarde lorsque je vois ma cible rentrée.

Je tire sur mon costard une nouvelle fois avant de disparaître derrière les convives. La musique me dérange, elle transperce mes oreilles comme un sifflet que l'on colle juste à côté de celles-ci. Je secoue la tête et descends tranquillement les escaliers cachés par un long drap.

Arrivé en bas, il est toujours à la même place, il sourit à une femme qui ne semble pas caché son charme. Habillé d'un costard blanc, j'ai hâte de le tacher de rouge. De déchiqueter sa face entièrement sans aucun remord.

Je sors mon arme de mon smoking, je m'approche, un peu plus près à chaque seconde, des mètres en moins à chaque pas. Je lève mon arme discrètement, prêt à tirer mais il intervient après avoir bu son verre.

— Je suis heureux de te revoir Liam.

Je reste silencieux.

— Voyons, tu ne dis pas bonjour à ton cher père ?

Il se retourne. Je le revois en face depuis des années. Ses cheveux bruns sont devenus gris et blanc sur les côtés, sa barbe a fait de même, toujours aussi bien rasée et bien proportionnée. De cette manière, on dirait un homme d'affaires, un homme sans histoires. Mais si seulement tout le monde savait la vérité.

— Je ne te considère pas comme étant mon père.

— C'est dommage. Ta mère ne t'aurait pas laissé dire ça devant moi. Du moins, avant que je ne découvre la vérité.

Je crispe ma mâchoire. Serre un peu plus l'arme dans mes mains.

— Qu'est-ce que tu attends pour tirer Liam ? Demande-il, je sais que tu ne peux pas me tuer. Tu es trop faible comparé à moi, rigole-t-il. Mais ne t'en fait pas, tu auras une autre occasion pour le faire.

Je tourne la tête lorsque j'entends des pneus grincer contre le sol de la route, l'alarme de la police intervenir dans mes plans. Il savait que je viendrais. Les gens autour de nous commencent à bouger.

— Tu es tellement prévisibles Liam. Tellement naïf, c'est presque beau à voir. Tu es comme ta mère. Et exactement comme elle.

Je me retourne complètement, ce que je trouve face à moi me choque, me frustre, me fait remémorer tant de souvenirs enfantins que je ne voulais pas me souvenir. Habillée dans sa combinaison de police, elle pointe son arme vers le sol, prêt à surgir et à tirer. Elle est revenue.

Quand j'oriente ma tête vers lui : je remarque qu'il a disparu. Je serre les poings et disparais dans la foule.

Putain.


*******

ANNEE 2016

Assis, je regarde la photo entre mes doigts. Elle reste magnifique. Malgré ses lunettes noires je sais ce qu'il se cache en dessous. Ses yeux bruns peuvent être parfaitement soulignés d'un trait eye-liner. Je plisse les yeux, serre les poings et en un coup, la photographie se retrouve à terre et en boule.

Je soupire. Je la détaille. Ça fait tellement mal à chaque fois, les mêmes images viennent dans ma tête et j'ai tellement envie de les effacer. Seulement, elles ne me quittent pas, mon esprit ne cesse de me jouer des tours et même pendant une nuit, j'ai cru qu'elle était avec moi. J'ai perdu le contrôle et j'ai commencé à l'étrangler mais j'ai vite été assommée par une autre fille. Je me rappelle très bien ses mots : « mais t'es malade ».

Oui. Je l'étais. Mais surtout malade de ce qu'elle m'a fait. Je la détestais, même pire, je la haïssais. Je ne souhaitais qu'une seule chose : la faire souffrir autant qu'elle m'a fait souffrir. Malheureusement, si elle me voit, je sais ce qui m'attend. La prison.

La flamme allumée, elle touche le papier, il commence à scintiller. En quelques secondes, il le consume entièrement et quelque braise s'élève dans la pièce. Une putain d'année que je la suis, que je l'observe boire son café, faire ses courses, sans qu'elle ne m'aperçoive. J'étais fou lorsque je l'ai revu un an plus tôt, je voulais savoir depuis quand elle était là, comment, et surtout pourquoi.

Il m'a fallu un moment avant d'établir un plan pour l'attraper dans mes filets. Il me fallait le plan parfait pour qu'elle vienne à moi. Et me voilà aujourd'hui, à attendre que le mec vienne me l'apporter.

Soudain. La porte s'ouvre et Hugo intervient dans mon champ de vision.

— Un problème ?

— J'ai eu Logan au téléphone.

— Quelles sont les nouvelles ?

Il rentre, s'approche et pose son téléphone sur la table.

— Il l'a retrouvé.

Je saisie le portable et essaye de décrypter la photo floue qu'il me présente. Je regarde l'image qu'Hugo m'a donnée. Je la détaille spécialement car elle m'interpelle, mon père est dessus et un habit d'agent l'habite. Ce fils de pute est dans la police même. L'enfoiré.

Je n'ai pas le temps de sortir une seule injure que des coups viennent claquer à la porte. Je hausse un sourcil. Il arrive plus tôt que je ne le pensais. Je souris. Je me tourne et je descends les marches une par une. J'arrive à la porte et l'ouvre.

Je fronce les sourcils lorsque je la vois, ses cheveux en désordre, son souffle saccadé montre qu'elle a couru. Je suis prêt à sortir mon arme de mon dos, prêt à tirer. Mais rien, je n'arrive tout simplement pas, son air paniqué me perturbe, en regardant sur sa jambe, je remarque qu'elle est blessée et enfin, j'entends sa voix paniquée :

— J- J'ai besoin d'aide s'il vous plaît.

Elle supplie en tenant sa jambe regorgé de sang, des larmes recouvrent ses yeux abondamment. Je ne réagis pas, tout simplement parce que ce n'était pas prévu qu'elle soit éveillée en fait.

— S'il vous plaît, laissez-moi entrer.

Elle ne sait pas dire grand-chose à part ces mots.

— Je peux mourir sur le palier de votre porte merde ! Alors réagissez un peu !

Je fronce les sourcils à sa déclaration. Je peux peut-être tirer cette scène à mon avantage finalement. Je la tire par le bras, fais signe de se taire, en mettant un doigt devant ma bouche et éteint la lumière principale, nous plongeant dans le noir complet.

Je laisse encore quelques secondes afin qu'il parte complètement et rallume la lumière. — Eh bas voilà, tu vois que t'y arrives.

Je tourne mon corps et la jauge, ses yeux se ferme et son corps commence à tomber. Je la laisse tomber comme une merde sur le sol et son crâne percute le carrelage. Je ne sais pas pourquoi, mais au fond de moi, ça fait du bien. Je la soulève et son poids me fait gémir, elle n'est pas légère et ça change de ce que je connais.

— Hugo !

Il grimace en haut de l'escalier et rigole en me voyant arriver. En montant difficilement les marches, arrivés en haut, je donne le corps inerte de la jeune femme qui s'est évanoui. On sort de la maison alors qu'il éteint la lumière derrière lui. Proche du véhicule, je la positionne à l'arrière du véhicule.

Je sors mon flingue alors que le mec qui était chargé de la ramener s'approche.

— Tu m'expliques pourquoi elle est blessée ?

— Tu voulais que je te la ramène, non ? Elle est là, paye-moi et on est quitte.

Je rigole.

— Je ne crois pas non. Ton travail était de la ramener ici sans égratignure. Tu crois que la balle plantée dans sa cuisse va s'enlever toute seule ?

Il se tait, je laisse tomber ma tête en arrière et d'un coup, je tire. Le corps tombe et je range mon arme. D'un souffle, je commande :

— Appelle Léon. Dis-lui de revenir de l'Irlande.

— Tu crois qu'il va accepter ?

— Oh crois-moi, il va accepter lorsqu'il saura que sa sœur est avec moi.

Il hoche la tête. Je reprends :

— Appelle aussi Logan, on a une opération à faire d'urgence.

Oh ma chère Aurélie, j'espère que tu es prête à souffrir comme je l'ai fait.


A/N_

Bon. Un chapitre de fait. Je tiens à vous précisez que c'est plus difficile décrire sous le point de vue du tueur que celui D'Aurélie, je voulais qu'absolument tout soit parfait et qu'il n'y ait pas de dérapage. C'est pour cela que j'ai mis autant de temps à poster !

C'est toujours autant difficile mdr. Je suis désolée, mais je ne pense pas que je pourrais tenir les postes réguliers : j'ai commencé à écrire le chapitre 27, mais l'imagination est assez capricieuse en ce moment !

J'espère que vous avez aimé le chapitre, on en découvre un peu sur ce que faisait Liam avant l'arrivé d'Aurélie, on découvre qu'il a aussi essayé de tuer Emile, mais que rien n'a abouti et qu'il a vu Aurélie avant même qu'elle soit sur le pas de sa porte. 

Alala.

Bref, j'espère tout de même que la reprise des cours n'a pas été trop dure pour vous en tut cas ! Je vous souhaite un excellent mois !

All the love.

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Le début mais inspire d'une histoire que j'ai lu , donc si vous connaiser c bien pour vous ! Aller vener lire , Mouah ❤️