Two & You

By datstyles

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Malicia Benson est une jeune femme heureuse avec son fils, Gabriel. Elle ne manque de rien et tout ce qu'elle... More

Vêtement pour enfant
Sapin de Noël
L'inspiration
La peur
Malade
Réveillon
Première séance
Une seconde
La colère
La frustration
Le départ
Mexico City
Un lit
Le passé
La peinture
Un dîner
La plage
Une étape
Rencontre officielle
Avion

Retrouvailles

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By datstyles

Malicia

Les rayons du soleil viennent frapper mon visage. Je niche ma tête sous l'oreiller en grognant. Je suis épuisée et je ne veux pas me lever.

Hier soir, avec Harry, bien sûr, nous avons erré dans les rues de Mexico City jusqu'à quatre heures du matin. Il m'a fait découvrir la ville sous un autre angle. Mexico City est une chouette ville.

Je ne regrette pas d'avoir suivit Harry dans ce voyage. J'ai appris tellement de choses. Le principal est que j'ai réussi à me retrouver, un peu. Même si je suis partie loin de mon fils, je ne regrette rien. J'ai apprécié de vivre comme une jeune femme sans enfant pendant deux semaines même si ça ne m'empêchait pas de parler de Gabriel.

La première nuit que j'ai dormi avec Harry était juste magnifique. Magnifique dans le sens où je me suis senti tellement bien dans ses bras que je me suis endormie directement. Depuis cette nuit la, nous dormons ensemble. Au début je me disais que ce n'était pas normal, que je ne devrai pas rester dans sa chambre mais j'avais décidé de ne plus écouter  ma raison mais mon cœur.

Alors c'est ainsi que cette nouvelle habitude c'est installée entre nous deux. Je ne regrette vraiment pas de dormir avec Harry. J'aime dormir avec lui, plus que ce que j'imaginais. Je me sens si bien près de lui.

On frappe à la porte de ma chambre, me sortant de ma rêverie. Cette nuit je n'ai pas dormi avec Harry parce que je voulais commencer à m'habituer au faite que j'allais rentrer chez moi et reprendre ma vie et surtout de me faire à l'idée que dormirai sans Harry.

J'ouvre la porte tombant nez à nez avec Harry. Je lui souris avant de lui embrasser la joue et de le laisser rentrer dans ma chambre.

- Bien dormi ? Demandais-je en me remettant sous la couette de mon lit.

- Tu n'étais pas avec moi, souligne-t-il en s'asseyant sur mon lit.

- Les prochaines nuits je ne serai pas avec toi, non plus, dis-je, timide. 

- C'est dingue, Harry s'allonge par dessus la couette. C'est déjà fini.

- Le temps passe si vite, murmurais-je en tournant ma tête vers lui.

- Je peux te poser une question ? Harry tourne également sa tête vers moi.

Je hoche la tête en souriant. Harry sourit également, mais son sourire est nerveux. Il souffle un bon coup avant d'ouvrir la bouche pour parler.

- Les prochains voyagent que je ferai, tu viendras avec moi ?

Je me relève en me mettant en position assise. Est-il sérieux ? Bien sûr que oui je voudrai le suivre sur ses prochains voyages. Mais Gabriel, mon fils, je ne peux pas le laisser, il a besoin de moi. Je ne peux pas, avec toute la volonté du monde, j'ai un enfant à élever et je ne peux pas me permettre de faire trop d'écart, je serai une mauvaise mère si j'étais toujours absente pour lui.

- Harry, commençais-je.

- Quand tu commences comme ça, c'est mauvais signe, conclut-il en s'asseyant à son tour.

- J'accepterai avec plaisir ta proposition, dis-je en lui prenant les mains. Mais je ne peux pas, j'ai un enfant à élever...

- Je, oui, tu as raison, Harry pince ses lèvres et me regarde. Je suis désolé, je n'ai pensé qu'à moi.

- Non, ne t'excuse pas, je lui prends le visage en coupe. Ne t'excuse pas, jamais. Grâce à toi j'ai passé deux semaines merveilleuses, pour la première fois depuis cinq ans je me suis sentie comme une femme et non une mère. Alors non, je refuse que tu t'excuses, Harry.

Pendant quelques minutes nous restons comme ça. C'est à dire moi qui lui tiens les joues et lui qui me fixe comme si j'étais la plus belle chose du monde. Je suis bien, là, avec Harry. Quand je suis avec lui je me sens aimée, en sécurité.

- Je ne veux pas que ce voyage se termine, avoue-t-il à voix basse. C'est égoïste de ma part, non ?

- Et c'est égoïste de ma part de vouloir rester ici avec toi alors qu'un petit être à besoin de moi, avouais-je à mon tour en rigolant.

- Il va falloir qu'on se bouge, notre avion est dans quatre heures mais nous devons aller dire au revoir au groupe, explique Harry avant de m'embrasser la joue.

Je retombe dans le lit en grognant. Je suis tiraillée entre deux envies et c'est horrible. J'ai l'envie de retrouver mon fils, de le serrer dans mes bras et de lui dire que je l'aime. La deuxième envie que j'ai c'est de rester ici, pour toujours et d'être à jamais dans les bras de Harry.

Harry me laisse terminer de ranger mes affaires et me préparer. Il me dit qu'on doit se retrouver à midi dans le hall de l'hôtel pour aller voir le groupe et leur dire au revoir. Eux aussi vont me manquer. J'ai encore du mal à croire que j'ai passé deux semaines auprès d'un groupe mondialement connu.

Je me fais la promesse d'un jour emmener mon petit garçon à l'un de leur concert car leur musique est magnifique. C'est un groupe qui me fascine, et j'ai eu la chance de les connaître personnellement et ils sont les mêmes sur scène que dans les coulisses. Je veux faire découvrir à mon fils ces personnes d'une gentillesse sans limite.

Paul, le garde du corps de Harry vient récupérer mes bagages juste un peu avant midi. Quand je descends, j'aperçois immédiatement Harry vêtu d'un simple pull marron en laine avec un jean bleu clair et des vans. Totalement différent de ce qu'il porte d'habitude mais j'aime, je le trouve magnifique comme ça.

- Je suis là, dis-je en tapotant l'épaule de Harry.

Celui-ci relève la tête et se lève de sa chaise. Il embrasse délicatement mon front et me prend la main pour m'emmener à la voiture qui nous attend dehors.

Durant le trajet, Harry s'est amusé à me chatouiller pour essayer de me faire sourire. C'est vrai que depuis ce matin je n'ai pas trop le sourire. Je sais que je vais retrouver mon fils et j'en suis plus que heureuse mais je retourne aussi dans mon quotidien. J'aime mon quotidien ce n'est pas le problème. Le problème c'est toutes les histoires qu'il y a avec Tom en ce moment et je n'ai clairement pas envie de voir mon fils mal encore une fois parce que son père est un con.

Je descends de la voiture avec aucune envie de dire au revoir au groupe. Harry me prend à nouveau la main malgré qu'il y est certains photographes. J'ai vu quelques magasines concernant la presse people. J'ai pu voir deux ou trois photos de Harry avec moi et le groupe. Je n'ai même pas cherché à relevé le mensonge qui devait être écrit dans l'article.

- J'ai vraiment été ravi de te rencontrer Malicia, Chris s'avance vers moi et pose ses mains sur mes épaules.

- Moi aussi, j'ai été honoré d'avoir eu cette chance de vous côtoyer, commençais-je avec émotion. J'espère qu'un jour nous nous reverrons, en tout cas merci.

- Oh crois moi, on se reverra! Chris lâche un petit rire en prenant dans ses bras.

- Comment tu peux en être sûr ? Demandais-je en le serrant à mon tour.

- Parce que je connais un peu Harry, répond-t-il simplement en souriant.

- Ce n'est pas une réponse, clamais-je, intriguée.

Chris rigole à nouveau en m'embrassant la joue. Il va beaucoup me manquer comme le reste du groupe. Je dis au revoir au reste du groupe et à l'équipe de tournage avec beaucoup d'émotions. C'est dans ce genre de moment que je me rends compte que je suis une personne très émotive.

Quand je m'installe à nouveau dans la voiture aux côtés de Harry, je laisse quelques larmes couler. Harry s'approche de moi, il passe un bras autour de mes épaules et colle mon corps contre le siens.

- Malicia ? Harry embrasse doucement le haut de ma tête. Pourquoi pleures-tu ?

Je passe mon pouce sous mes yeux pour essuyer les larmes mais ça ne sert à rien car elles se remettent à couler doucement. Je sens Harry resserrer son emprise ce qui me calme un peu.

- Tu as raison, pleurais-je. Je loupe tellement de choses en me privant.

Harry ne répond rien mais il relève ma tête et essuie à son tour les larmes qui coulent sur mon visage. Je baisse le regarde ne voulant pas affronter ses beaux yeux.

- Regarde moi, insiste-t-il.

- Ces deux semaines avec toi ont été révélateur pour moi, murmurais-je en n'essayant de plus pleurer. J'ai conscience que je me prive de beaucoup de choses, ces deux semaines l'ont prouvé mais j'ai peur, j'ai si peur, Harry...

- Ne te mets pas dans la tête que c'est égoïste ce que tu ressens en ce moment, dit-il d'une voix calme.

- Mais c'est ce que je ressens, j'ai l'impression d'être égoïste envers mon fils parce que j'ai tellement aimé ces deux semaines que je veux réellement accepter la proposition que tu as faite ce matin.

Je me remets à pleurer. Je n'aime pas pleurer devant les gens, d'habitude je me cache et je pleure dans mon coin quand ça ne va pas, mais là je ressens beaucoup trop de choses pour me retenir et d'attendre d'être seule.

J'ai cette sensation d'être égoïste envers Gabriel parce que oui je veux accepter la proposition de Harry. Je veux découvrir les choses qu'une femme de mon âge connaît mais que moi je ne connais pas. Je ne blâme pas Gabriel, je suis si heureuse de l'avoir dans ma vie, ce n'est pas de sa faute. C'est juste que j'aime le faite de me sentir femme aux côtés de Harry. Ce que je ressens quand je suis avec lui c'est si intense que j'aimerai le vivre constamment.

- Malicia, écoute, c'est normal de vouloir vivre tout ce que tu ne peux pas faire depuis que tu as Gabriel, cette envie que tu ressens est normal mais pas égoïste, Harry remet en place une mèche de mes cheveux.

- J'aime Gabriel, soufflais-je.

- Ça je n'en doute pas, Malice et lui non plus n'en doute pas, il sait que tu l'aimes, fit-il en souriant.

Je hoche doucement la tête en acceptant ce que me dit Harry. Il a sûrement raison. J'entoure le cou de Harry à l'aide de mes bras. Je niche ma tête dans son cou voulant cacher mon visage ravagé par les larmes. Nous restons dans cette position jusqu'à ce qu'on arrive à l'aéroport.

Durant le vol, je me suis endormie. Au début c'était un peu dur de m'endormir car je cogitais et mon refusait de se calmer. Quand je me réveille, nous sommes à une heure de l'atterrissage.

- Tu penses qu'il y aura beaucoup de photographe ? Demandais-je en tournant ma tête vers Harry.

- En Angleterre, ils ne laissent pas entrer les photographes dans les aéroports, donc nous serons tranquille jusqu'à la sortie, m'explique Harry.

- D'accord, car je ne veux pas que mon fils soit prit en photo, bougonnais-je en posant ma tête sur son épaule.

- Je ferai en sorte que ça n'arrivera pas, Harry embrasse le haut de mon crâne avant de passer un bras autour de mes épaules.

L'atterrissage arrive assez vite. C'est comme s'il m'avait réveillé car maintenant la tristesse que je ressentais quelques heures plus tôt a disparu pour laisser place à la joie de retrouver mon fils et ma famille.

Nous passons les contrôles de sécurité avant de pouvoir enfin rejoindre le hall d'accueil. Harry me tient la main, ma famille risque sûrement de voir ce contact mais ça m'importe peu pour l'instant. Paul, le garde de Harry se tient derrière nous avec ma valise.

Mes yeux scrutent chaque personne passant devant moi. Au bout de quelques minutes j'aperçois une chevelure noire qui commence à devenir grisonnante. Mon père. Il tient Gabriel dans ses bras dont celui-ci à sa tête posé sur son épaule. Au même moment il se retourne. Un sourire apparaît sur son visage quand il m'aperçoit à son tour.

Il dépose Gabriel au sol en me pointant du doigt. Je lâche la main de Harry pour me mettre à courir vers mon petit garçon. A cet instant je m'en fiche de passer pour une folle.

Son petit corps heurte le miens, j'entoure mes bras autour de lui avant de le soulever. Son odeur m'avait tant manqué. Je caresse doucement ses cheveux alors que des larmes de joies s'échappent de mes yeux. Ses petits bras autour de mon cou m'avait terriblement manqué.

- Mon petit ange, murmurais-je en lui embrassant la joue.

- Pleure pas maman, Gabriel pause ses petites mains sur mes joues.

- Tu m'as manqué, dis-je en rigolant car Gabriel essayait d'essuyer mes larmes.

- Tu pars plus hein ? Gabriel fait la moue.

- Non, je reste, soufflais-je en lui embrassant le nez.

Il rigole avant de plonger sa tête dans mon cou. C'est si intense de l'avoir à nouveau contre moi. Je ressens tellement de choses. J'ai l'impression que mon cœur a explosé dès l'instant où je l'ai vu. Gabriel relève la tête pour voir Harry se tenir derrière moi.

- Harry!

Gabriel tend les bras vers Harry. Celui-ci lâche son gros sac par terre avant de s'emparer de Gabriel. Harry embrasse la joue de mon fils. Gabriel s'amuse à lui ébouriffer les cheveux en rigolant. J'aimerai photographier ce moment, il est si beau. C'est si bon de les voir comme ça, si complice.

Je me retourne pour enlacer mon père ainsi que ma mère. Je les remercie plusieurs fois pour avoir garder Gabriel pendant mon absence. Ma mère fidèle à elle même, se met directement à poser des questions sur Harry et non sur mon voyage.

- Maman, Papa, je vous présente Harry, un ami, fis-je avec un grand sourire. Harry, je te présente mes parents, Richard et Elisabeth.

- Enchanté, Harry tend sa main à mes parents, il tient toujours Gabriel dans ses bras.

- Êtes-vous...

- Et si on y allait ? Proposais-je en me tournant vers Harry.

J'ai coupé la parole à ma chère mère car je savais quelle question elle allait poser. Je ne voulais pas tomber dans cette ambiance gênante, je voulais rester dans cette ambiance, apaisante et joyeuse.

Je me dirige vers Paul pour lui prendre ma valise. Je le remercie pour tout ce qu'il a fait pendant le séjour au Mexique. Il me sourit doucement. Mon père s'approche de moi pour prendre ma valise. Nous commençons à nous diriger vers la sortie et c'est à ce moment que je dois me séparer de Harry alors que nous avons été pendant deux semaines l'un près de l'autre.

Il repose Gabriel à terre. Il lui embrasse le crâne avant de lui ébouriffer les cheveux. Gabriel lui embrasse la joue avant de se mettre à parler.

- On doit regarder un film ensemble!

- Je n'ai pas oublié, c'est promis, je viendrai, mais pas aujourd'hui, d'accord ? Harry lui tend sa main pour que Gabriel tape dessus.

Gabriel sautille de joie avant de revenir vers moi. Je lui demande de m'attendre près de mes parents. Je m'avance doucement vers Harry, triste de devoir me séparer de lui.

- Je crois qu'il est temps, soufflais-je, triste.

- Ne sois pas triste, Harry sourit.

- Je ne le suis pas, mentis-je en faisant un faux sourire.

- Tu l'es, il lâche un rire franc. Je le suis aussi.

- Merci encore.

- Arrête de me remercier, Malice, Harry se gratte la nuque. C'est moi qui devrait te remercier.

- Pourquoi ? Demandais-je.

- Merci d'être vrai envers moi, Harry jette à coup d'œil à Paul. Tu m'envoies un message quand tu seras chez toi ?

- Bien sûr, si je n'oublie pas, je pense que je vais profiter de Gabriel ce soir, gloussais-je en pensant à ce que j'allais faire avec mon fils.

- Je comprends, c'est normal, Harry s'approche doucement de moi.

Je ne perds pas une seconde de plus que je me jette contre son corps pour le serrer dans mes bras. Harry lâche à nouveau son sac pour entourer ses bras autour de mon corps. Il va tant me manquer, j'ai l'impression que le cœur a un énorme trou en plein milieu.

- Bordel, j'aimerai que tu restes près de moi constamment, chuchote-t-il en m'embrassant le front.

Je m'éloigne de lui à contre cœur, je lui fais un signe de la main avant de rejoindre ma famille qui m'attend. C'est horrible de ressentir ce manque quand je suis près de Gabriel, mais je ressens ce manque aussi quand je suis en compagnie de Harry. Les seuls moments où j'ai l'impression que mon cœur va à merveille c'est quand je suis avec Harry et Gabriel, nous trois ensembles.

Mes parents nous ont déposé à la maison avant de nous laisser. Le trajet a duré un petit moment car il y avait du monde sur la route.  Il est déjà vingt et une heure passé et je suis épuisée. Gabriel baille doucement ce qui me fait rire.

- Je pense qu'on devrait aller dormir Gab, soufflais-je, fatiguée.

- D'accord maman, mais demain tu seras avec moi ? Je souris face à la frimousse de mon fils fatigué.

- Oui, on ira même mangé de gaufres si tu veux, dis-je en le prenant dans mes bras pour aller dans sa chambre.

- Avec plein de chocolat dessus ? Gabriel enlève son pull.

- Avec tout le chocolat du monde, répondis-je en lui donnant son pyjama.

- Trop bien, souffle-t-il, heureux.

Gabriel se glisse dans son lit, tenant sa peluche fermement. Je m'assois sur son lit, l'observant. Son sourire m'avait manqué. Sa petite voix qui me demande tout le temps quelque chose aussi m'avait manqué.

- Bonne nuit mon ange, soufflais-je en lui embrassant le front.

- Tu m'as manqué, maman.

- Oh toi aussi, si tu savais, je lui caresse doucement la joue.

- Je prenais mes bains tout seul chez papi et mamie et des fois mamie voulait pas que je regarde superman, bougonne mon petit garçon.

- C'est normal, mamie n'est pas ta maman, elle ne peut pas prendre de bain avec toi, et en ce qui concerne superman c'est parce que je voulais que tu m'attendes pour les regarder, expliquais-je en regardant Gabriel.

- C'est vrai ?

- Bien sûr que c'est vrai, on fera tout ça demain, c'est promis, mais maintenant il est l'heure de dormir, Gab, dis-je en lui embrassant une dernière fois le front.

Mon rôle de maman était de retour. Je souris en fermant la porte de la chambre de Gabriel. J'allais pouvoir profiter de me reposer un peu ce week-end avant de réouvrir la boutique lundi.

Mon appartement n'a pas bougé. Figé dans le temps, j'ai cette impression. La seule chose qui prouve que j'ai été absente c'est la poussière qui s'est installée que les meubles. Je regarde ma valise qui est resté dans l'entrée. Je suis bien trop fatiguée pour la défaire ce soir.

Je me dirige vers ma chambre avant d'y sortir un pyjama de mon armoire et de me changer. La seule chose dont j'ai envie c'est de dormir. Cette journée a été si forte en émotion. Je suis passée par toutes les émotions possibles et inimaginables, aujourd'hui.

Je souffle de bien être quand je m'allonge sous la couverture de mon lit. Le lit de l'hôtel était très bien, mais mon lit m'a tout de même manqué. Je prends mon téléphone juste pour voir si un de mes frères a répondu aux messages que j'ai envoyé. Je décide d'envoyer un message à Harry, d'une parce qu'il me l'a demandé et deux deux parce qu'il me manque.

22h02: "Malcia à Harry : Le lit de l'hôtel était très bien mais je dois avouer que c'est un bonheur immense de retrouver mon lit."

Je pose mon téléphone sur la table de nuit. Mon esprit bataille encore sur les émotions que je ressens. Ça m'épuise mais ça m'empêche de m'endormir correctement. Je réfléchis constamment. Mon téléphone vibre signe que j'ai reçu un message. Je le saisis, espérant que ce soit Harry.

22h04: "Bradley à Malicia : Alors, lâcher prise, c'est comment ? "

Je souris malgré tout quand je vois qu'enfin un de mes frères m'a répondu.

22h05: "Malicia à Bradley : C'est égoïste de ma part d'avoir aimé ça ? "
J'attends la réponse de Bradley avec impatience. Je pense savoir ce qu'il va me répondre. Il va me dire la même chose que Harry, j'en suis certaine. Je sursaute quand j'entends frapper à la porte de mon appartement.

Je fronce les sourcils en m'asseyant dans mon lit. Qui peut bien venir à cette heure là ? Je me lève, enfile un gilet et me dirige vers la porte. Je souffle, fatiguée. Je pensais que j'allais être tranquille.

- Harry ?!

- Même quand je ne suis pas dans le lit ? Demande-t-il en montrant son téléphone.

Je souris, heureuse de le voir. Je tire son bras pour l'entraîner dans l'appartement. J'entoure ensuite mes bras autour de son cou et lui fait également mais en s'emparant de mon corps. Je plonge ma tête en soufflant de bonheur.

- Puis-je dormir ici ? Chuchote-t-il contre mon oreille.

Je secoue la tête en guise de réponse. Harry s'empare de mes cuisses qu'il soulève pour que j'entoure mes jambes autour de sa taille. Finalement, je crois que je pourrai plus jamais me passer de lui.

- Dors ici, toutes les nuits, chuchotais-je alors qu'il m'allonge sur le lit.

__

[ Hello tout le monde.

J'aimerai que les lecteurs invisibles se montre en votant ou commentant.

J'espère que ce quatorzième chapitre vous plaît, je ne le trouve pas fameux désolé même s'il est long.

Désolé du retard, j'ai vraiment été pris pas le temps.

Je voulais vous souhaiter une belle année. Que cette année soit pleine de joie, que la santé soit, que tous vos projets et vos rêves se réalisent et et que vous soyez heureux, vous et vos proches.

Dites moi votre avis.  x

- datstyles ]

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