Le 3eme Prénom

By AnnaHolahalan

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Le premier prénom, c'est celui que vous aviez avant, et que vos parents vous ont donné. Le deuxième prénom, c... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
F.A.Q
FAQ
Chapitre 18
Message
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Épilogue de la partie 1
Prologue
Chapitre 28
Chapitre 29
OH GOOOOOOOOOOOD !!!
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Important ↓↓↓
Concours pour apparaitre dans l'histoire
All we do is drive, all we do is think about the feelings that we hide...
Hack isn't single
Le concours continue et j'ai besoin de VOUS !!!
Résultats du concours !
Chapitre 36
Chapitre 37
Write It Down
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
The Fiction Awards 2017
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Epilogue
C'est fini

Chapitre 55

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By AnnaHolahalan

Charly

La dernière. La toute dernière simulation. Ce n'était qu'un caprice d'enfant. J'aurais pu partir le matin même, malgré les failles du premier plan. Mais non, j'avais égoïstement demandé douze heures de rab. Une dernière simulation.

Comme d'habitude, l'un des assistants de Nora nommé Sutton vint me chercher dans ma cellule, suivit par deux gardes. Ces derniers me saisirent par les épaules afin de me lever et de me charger sur un brancard, non sans m'arracher quelques gémissements de douleur. Des liens mécaniques se resserraient autour de mes poignets et de mes chevilles, afin que je ne tente pas de m'échapper. Comme si j'en avais la force. Ensuite, nous prenions l'ascenseur jusqu'au cinquième étage. Je ne voyais que le plafond d'un noir intense parsemé par endroits de points blancs, comme s'il s'agissait d'un ciel étoilé. Les néons bordant le plafond m'aveuglaient un peu, aussi je finis par fermer les yeux, comme tous les jours. Le brancard passait ensuite dans une salle de préparation, aux murs et au plafond aussi sombres que le couloir. Là, on s'assurait que tous les petits mécanismes que l'on m'avait implantés fonctionnaient et qu'aucune de mes plaies ne s'infectaient. J'avais le droit à un véritable décrassage, j'étais lavé comme une voiture dans un lavomatique, je détestais ça. Par la suite, je passais une heure ou deux en perfusions, afin de recevoir juste assez de nutriments pour survivre. Puis mon brancard repartait dans le couloir afin de m'emmener en salle de simulation. Seulement cette fois, j'étais suivi par une armée de scientifiques en blouse blanche. Nora me rejoignait toujours juste avant la simulation, quand le chirurgien chauve me branchait à une machine avant de m'injecter son liquide noir. Le claquement de ses talons sur le sol me prévenait toujours de son arrivée. Ce son devenu familier me retournait toujours l'estomac à présent, il était synonyme de souffrance et d'anxiété.

Ce jour-là, elle commença par demander un bilan de ma santé à ses assistants, m'ignorant complètement. Cela me permit de savoir que mon état général était plutôt bon, que les greffons de la fondation prenaient bien, mais que j'étais trop tendu et que mon système nerveux était mis à rude épreuve.

- Peut-être qu'un massage m'aiderait, lançai-je avant de grimacer.

L'aiguille s'enfonçant dans ma peau m'effrayait moins, mais me faisait toujours aussi mal. Nora me toisa en souriant hypocritement avant de se tourner vers Sutton pour entendre la suite du bilan. Fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, tests d'efforts, bilans sanguins, réflexes, perfusions... Tout y passait ! Il lui présentait des schémas, des courbes, des histogrammes sur sa tablette. A la fin du rapport, Nora se tourna vers moi en joignant ses mains.

- Alors Waren ? Comment te sens-tu mentalement aujourd'hui ?

- Je vous déteste.

Elle sourit puis récupéra la tablette des mains de Sutton.

- Lancez la simulation.

Les scientifiques quittèrent tous la pièce, me laissant seul avec mon reflet. A présent, je n'étais plus surpris par la douleur saisissante qui contractait ma poitrine. Je tombai à genoux en gémissant. Chaque battement de mon cœur semblait disperser du poison dans tout mon corps. Puis soudainement, tout cessa. La douleur et le bourdonnement de la machine disparurent. Je rouvris les yeux. Je me trouvais dans ma chambre d'étudiant, tout particulièrement en désordre ce jour-là. Je fronçai les sourcils en apercevant Delta tentant de se coller une fausse moustache, penché sur le miroir derrière la porte. Il portait une salopette par-dessus un t-shirt vert.

- Qu'est-ce que tu fais ? l'interrogeai-je en me levant.

- J'essaie de faire tenir cette foutue moustache !

Il frotta encore quelques secondes le morceau de feutrine sous son nez avant de se retourner tout sourire.

- Ça y est !

Il récupéra une casquette verte ornée d'un grand « L » et l'enfonça sur son crâne.

- Tada ! Alors ? Qu'est-ce que t'en penses ? Ça rend bien ?

- Super ! souris-je en levant les pouces, bien que j'ignorasse pourquoi il se déguisait.

Puis j'aperçus un flyer orange et noir, décoré de citrouilles et de chauves-souris, posé sur le bureau. Pour cette dernière simulation, je vivais mon premier Halloween d'étudiant. J'attendis que Delta ait changé de place pour pouvoir me regarder dans le miroir. Je ne portais qu'une cape rouge et un pantalon noir. Le seul élément qui permettait de réellement comprendre mon déguisement était le serre-tête corne rouge. Je devinais un message caché de Nora, pour elle j'étais le diable en personne, celui qui ne cherchait qu'à profiter de sa fille. Je pris quelques secondes pour apprécier mon torse nu et dépourvu de cicatrices. C'était presque émouvant à voir.

- Bon, tu viens ? Les autres doivent déjà nous attendre en bas.

- Pars les rejoindre. Je dois régler un dernier truc avant de partir.

- T'es mon coloc' depuis deux mois, tu peux le dire si t'as envie de pisser, rit-il avant de claquer la porte derrière lui.

Je l'entendis crier d'une voix aigüe « Luigi ! » du couloir, ce qui eut le mérite de me faire sourire. Je tâtai les poches de mon pantalon à la recherche de mon téléphone avant de finalement le repérer sur le bureau à côté du flyer. Je m'en emparai et parcourus les contacts jusqu'à trouver « papa ». Au bout de la quatrième sonnerie, il décrocha.

- Allô ? Waren ?

- Salut papa.

- Tout va bien mon grand ?

- Oui, oui. Est-ce que je vous dérange ?

- On allait partir chercher des bonbons avec Sarah. Elle est toute excitée !

Je ne pus m'empêcher de sourire.

- Tu ne fais pas la fête avec tes amis ce soir ? Je croyais que vous célébriez toujours Halloween à l'université.

- Oui, je dois retrouver des amis, mais j'avais envie de vous appeler.

Le silence s'installa quelques secondes, puis je repris, la gorge serrée.

- Papa ?

- Oui Waren ?

- Il y a cette... Fille, qui me plait. Et l'on est ami, de très bons amis. Et je voudrais qu'il y ait plus, mais je ne sais pas comment m'y prendre, ou même si c'est une bonne idée. Mais je tiens... vraiment beaucoup à elle.

- J'aurai dû m'en douter, rit-il.

Je souris faiblement tout en me laissant glisser au sol. Je m'assis sous la fenêtre.

- Elle a un nom cette fille ?

- Kian.

- C'est original !

- Oui, souris-je.

- Et bien je ne suis pas un expert en la matière Waren, mais je vais essayer de t'aider autant que possible. Si tu tiens vraiment beaucoup à cette Kian comme tu le prétends, alors tu dois lui dire. Ce n'est pas bon de garder ça pour toi parce que ça t'empêche d'avancer. Si c'est réciproque, tu ne fais que perdre du temps que tu pourrais passer avec elle. Et si ce ne l'est pas, alors tu perds du temps que tu pourrais passer avec une autre. Tu es encore jeune. Tu rencontreras peut-être la femme de ta vie ce soir ou dans dix ans. Qui sait ?

Il marqua une pause, il commençait à se perdre dans son raisonnement. Je le savais car il m'avait déjà fait ce discours, des années plus tôt quand je m'étais déclaré amoureux de Lizzie Cooper. Ce monologue était resté dans un coin de ma tête toutes ses années et maintenant j'avais juste besoin de l'entendre sortir de la bouche de mon père une dernière fois. Je savais que Novus se basait sur mes souvenir et mon expérience pour leur simulation. Ma gorge se serrait un peu plus à chaque mot, ce qui me donnait l'impression d'avoir une boule couverte de pics coincée entre mes cordes vocales.

- Tout ça pour dire, enfin je crois, que la fin de quelque chose mène toujours au début d'une autre chose. Et si rien de nouveau ne commence, alors ce n'est pas fini. Je ne crois pas que ça ait un rapport avec ce que tu me demandais au départ, dit-il penaud.

- C'est pas grave, ris-je alors qu'une première larme roulait sur ma joue.

- Enfin va voir cette fille Waren. La vie est trop courte pour que tu restes sur des non-dits. Va voir cette Kian et fixe-toi sur tes sentiments et ce que tu veux faire.

J'essuyai mes joues d'un revers de la main. Je voulais pleurer et rire en même temps.

- Merci papa.

- Je ne t'ai pas été d'une grande aide, pas la peine de me remercier.

- Non, merci en général, papa. Tu as toujours été là pour moi. Je ne te remercierai jamais assez pour ça.

Je n'avais plus l'occasion de le faire. Mes parents étaient morts, Nora me l'avait révélé dans l'unique but de me faire du mal.

- Tout va bien Waren ?

- Oui, c'est simplement que vous me manquez, toi, maman, Sarah, Logan...

- On approche de Thanksgiving mon grand. On se retrouvera bientôt !

- Oui...

Je dus éloigner le téléphone pour qu'il n'entende pas un sanglot que ne sus retenir. Je pris de longues inspirations avant de me forcer à reprendre un air enjoué.

- Est-ce que tu peux me passer maman s'il te plait ?

- Bien sûr ! Passe une bonne soirée !

- Au revoir papa !

Je m'essuyai le nez en attendant que ma mère se saisisse du combiné.

- Waren ?

- Salut maman.

- Comment ça va mon chéri ? Et les cours ? Et ton professeur de physique ? Est-ce que tu manges sainement ? Tu ne passes pas tout ton temps libre à jouer aux jeux vidéo j'espère ? Tu as toujours des amis ? Ton camarade de chambre est sérieux ? Il ne ramène pas de filles dans la chambre ? Il ne fait pas partie d'un gang ?

Je ris à l'entente de ses questions qu'elle ne faisait que multiplier. Je m'étais toujours demandé si elle prenait la peine de prendre sa respiration entre temps.

- Tout va bien maman, la coupai-je. Je voulais juste prendre des nouvelles.

Elle se lança alors dans un long monologue qui me permit d'être au courant de la vie de tous les habitants du quartier et de la quasi-totalité de ma famille, en allant jusqu'aux cousins au quatrième degré. Je ne parvenais jamais à retenir les noms de la moitié d'entre eux, mais elle prenait plaisir et se donnait bonne conscience en tentant de m'en apprendre plus. Je souris malgré tout, parce que cela me manquait autant que les chemises à fleur de mon père.

- Est-ce que tu as trouvé une petite-amie Waren ? finit-elle par me demander.

- Peut-être.

- Est-ce qu'elle est jolie ? Est-ce qu'elle est intelligente ?

- Oui, très.

- Est-ce qu'elle a des problèmes de santé dans sa famille ?

- Pourquoi tu me demandes ça ?

- Je veux de beaux petits-enfants !

- Maman ! ris-je. Ta fille n'est pas encore rentrée au lycée et je ne suis à l'université que depuis deux mois et tu voudrais déjà des petits-enfants ?

- Je m'y prends à l'avance ! Logan s'est engagé dans l'armée, il n'est pas près de trouver une fiancée. Et qui vais-je trouver à materner quand Sarah sera partie elle aussi ?

- Il te reste quelques années avant d'en arriver là.

- Il te reste donc quelques années pour trouver une femme et avoir des enfants.

- Maman, s'il te plait...

Je souriais, mais mes joues ne devenaient que plus humides. Ce qui m'a toujours attristé dans la mort, c'était tous ses instants qu'elle nous volait. Mes parents n'allaient jamais voir grandir mes enfants. Je n'aurais jamais les fabuleuses photos de famille chargées de dizaines de personne que n'importe qui expose fièrement au-dessus de sa cheminée. Non, mon père ne porterait jamais mes enfants ou mes neveux à bout de bras afin d'accrocher l'étoile au sommet du sapin. Non, ma mère ne nous forcerait plus jamais à porter des pulls de laines assortis pour les cartes du nouvel an. Non, je ne ferai pas danser ma mère à mon mariage. Il y avait tant de petits moments que je ne vivrai jamais mais qui pourtant importaient tant à mes yeux. J'essuyais sans cesse mes joues. Cet appel m'attristait plus que prévu, aussi je fus forcé de le raccourcir.

- Est-ce que tu pourrais me passer Sarah, s'il te plait ? A moins qu'elle ne soit déjà partie collecter des bonbons ?

- Non, non, je te la passe.

- Je t'aime maman.

- Moi aussi, je t'aime mon chéri.

Quelques secondes, la voix de ma sœur me parvint.

- Waren ?

- Sarah !

Je manquai de fondre en larmes. Ma famille me manquait. Je les voulais auprès de moi. Je n'avais jamais cessé d'être le petit garçon qui quémandait sa mère lorsqu'il se blessait. Je n'avais jamais été l'ainé, j'avais toujours été le petit frère qui voulait échapper aux responsabilités, Wade avait pris je ne sais combien de réprimande à ma place. Mes frères et sœurs étaient les seules que je pouvais encore retrouver. Ils me permettaient de tenir.

- Alors, en quoi tu es déguisée ?

- Che chuis en fvampire.

- Et tu ne porterais pas des fausses dents par hasard ?

- Chi. Ch'ai du mal à parler afvec.

Je souris.

- Tu refviens à Chankchgifving ?

- Oui, on se reverra dans quelques semaines.

- Cha pachera fvite ?

- Oui. J'espère que l'on se reverra... Enfin que l'on se reverra vite, me rectifiai-je.

Même si ce n'était qu'une Sarah simulée, je ressentais le besoin de ne pas la décevoir.

- Tu sais que je t'aime Sarah ?

- Euh... Oui ?

- Je t'aime plus que n'importe qui. Tu es vraiment importante. Je ne sais pas ce que je deviendrais si je venais à te perdre. Tu le sais ça ?

- Cha fva Waren ?

- Oui, oui. Mais je voulais être sûr que tu le savais. Je ferais tout pour toi. Et malgré toutes les fois où tu m'as emmerdé, je t'aime, depuis le jour où l'on m'a annoncé que j'allais être grand frère. J'avais besoin que tu le saches.

Alors que je finissais d'essuyer mes larmes, la porte de la chambre s'ouvrit brusquement sur Hélène (je ne pouvais me résoudre à appeler cette fausse personne « Kian »), déguisée en squelette mexicain. Elle ne portait qu'une robe noire simple, mais le poncho sur ses épaules, sa couronne de fleur et son maquillage suffisait à deviner son costume.

- Waren ? Tu viens ? Tout le monde t'attend ?

Je devinais là un message de Nora. Mes appels larmoyants à ma famille devaient l'ennuyer.

- Sarah, je t'appellerai dès que je le pourrai. Je te laisse aller collecter des bonbons.

- Chaccord ! Au refvoir Waren !

- Au revoir Sarah...

Elle raccrocha et Hélène traversa la pièce. Elle tendit ses mains en ma direction. Je les saisis et me relevai.

- Ça te rend si triste d'appeler ta famille ? me demanda-t-elle avec amusement.

- Je suis un grand sentimental, tu le sais.

Elle rit doucement avant de m'embrasser sur la joue.

- Très beau costume au passage.

Elle écarta du bout des doigts ma cape en se mordant les lèvres.

- Le t-shirt était en option ?

Je n'aimais pas que Hélène me touche ou se montre familière avec moi. Cela m'agaçait et me donnait envie de mourir au plus vite. Nous retrouvâmes les jumeaux et Nyx devant le bâtiment. Il était apparemment prévu que nous nous rendions à une fête dans une fraternité sur le campus. Durant tout le trajet, je fus attentif aux divers éléments qui auraient pu mener à ma mort. Une poupée tueuse avec un couteau un peu trop aiguisé, deux imbéciles un peu éméchés en scooter dans la foule, une poubelle renversée au sol sur laquelle j'aurais pu trébucher. C'était certes ridicule, mais Nora m'avait déjà donné la mort de manière plus improbables ces derniers jours. Delta et Silver, ou devrais-je dire Luigi et Mario, s'amusaient à sauter partout de façon exagérée en criant des « It's me Mario » ou « Here we go ». Nyx, ou plutôt Elisa, avait revêtu le costume de Black Widow, la veuve noire, ce qui lui allait plutôt bien étant donné son tempérament dans la vie réelle. A l'image de son personnage, elle restait neutre, froide et meurtrière à travers ses paroles. Mais tout comme dans la vie réelle, Delta l'amusait.

Finalement, ma mort ne fut pas cette fois-ci aussi improbable. Une fois à la fraternité, le groupe s'est rapidement perdu dans la foule. Je cherchai à me trouver un verre quand j'aperçus un visage familier au sommet des escaliers. Nachos discutait avec Hélène. Curieux d'en apprendre plus sur ce visage de mon ami, je montai les escaliers quatre à quatre.

- Salut !

- Waren.

Avant même que j'ai atteint la dernière marche, Hélène prit mon visage en coupe pour m'embrasser longuement. Puis dès qu'elle se recula, un étudiant éméché passa à côté de moi et me bouscula de l'épaule. Je basculai en arrière et dévalai les escaliers jusqu'à ce que ma tête heurte un clou mal enfoncé. La dernière chose que je pus voir avant de sombrer fut le visage de Hélène. Et la première que je pus voir une fois de retour à la réalité fut les portes s'ouvrant sur Nora. Elle se mit à applaudir sèchement.

- Ce que c'était touchant. J'avais envie de me tirer une balle dans la tête avant la fin.

- Quel dommage que ce n'ait pas été suffisant, gémis-je en roulant au sol pour me redresser.

La douleur était revenue et je n'avais pas la force de lutter. C'était finie. C'était la dernière simulation. Enfin si tout se passait bien le soir même.

Hey ! J'espère que vous allez bien et que ce chapitre vous a lu ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaires !

Que pensez-vous de : - Charly ?

- de sa dernière simulation ?

- de Hélène (et pas de Kian) ?

Merci pour tous vos votes, vues et commentaires ! Je vous aime FORT !

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