Aëla - La Légende de la Princ...

By Aela_Stories

79.9K 5.7K 3.4K

Au printemps 1680, les journaux relayent un mystérieux phénomène. A Paris, un mystérieux bandit masqué, armé... More

Avant-propos
Galerie des Personnages
Extrait d'Aëla: La légende de la Princesse de Moret
Prologue
👑 - Première Partie - 👑
1 - Ennemis ou Amis
2 - L'art de la séduction
3 - Deux Sœurs Différentes (1)
3 - Deux Sœurs Différentes (2)
4 - La Voix de Paris
5 - Que la Chasse commence
6 - Une rebelle malgré elle
7 - L'étrangère de la Cour des Miracles
8 - Une brume de mystère à la Cour des Miracles
✨ Note ✨
9 - La flamboyante Rousse
10 - Le précieux du Roy ?
11 - L'homme au fleuret
12 - Une étoile filante
13 - Un prince en danger ?
☄J'ai besoin de Vous ☄
14 - Une Impétueuse Rencontre
15 - Les Enfants Terribles
16 - Retrouvailles Explosives (1/3)
16 - Retrouvailles Explosives (2/3)
17 - Le Mystérieux Cavalier - Partie 1
17 - Le Mystérieux Cavalier - Partie 2
17 - (3)
Note de remerciements - Un an
Chapitre 18 - (1)
Chapitre 18 - (2)
Chapitre 18 - (3/3)
Chapitre 19
Chapitre 19 - (2)
Chapitre 19 - (3)
Chapitre 20 (I)
Chapitre 20 - partie 2
Chapitre 20 - partie 3

16 - Retrouvailles Explosives (3/3)

1.4K 156 43
By Aela_Stories

NDA : Ceci n'est pas un nouveau chapitre mais la suite ! Ce chapitre peut heurter la sensibilité de certains. Bonne lecture ! 

*** ***

Le colosse attrapa Aëla par la chevelure, et la traîna en mordant la poussière avant qu'elle se lève. Avec hargne, la combative jeune femme donna un coup de tête à droit sur le nez de son rival qui l'avait sous-estimée. Elle posa sa main sur son front, en se frottant. Le bougre avait la tête dure. Elle ne s'attendait à une pareille douleur. Aëla se précipita sur son épée.

« Devrais-je utiliser la main gauche ? Tu vas regretter ce que tu as fait. », s'amusa-t-elle en tournoyant l'épée.


L'épée atterrit dans la main gauche de la téméraire Aëla, souriait avec audace alors que les deux derniers rivaux se précipitaient, l'un sur la jeune femme et l'autre sur Nicolas.

Avec bravoure, le prince asséna de coups son adversaire, loin sans peine et le poignarda au ventre. En retirant la lame, il jeta un coup d'œil par-dessus son épaule.

D'un geste précis et agile, cette femme, cette brunâtre montait un petit escalier en attaquant, encaissant les attaques. Un autre compagnon du hors-la-loi ayant surgi de nulle part, se jeta sur elle qu'elle contra aisément.

Éreinté par le combat, le prince chancela. Anhélant, il s'appuya sur le manche de son épée, maugréant dans sa barbe rageusement, alors qu'Aëla prenait un malin plaisir à le narguer.

« Déjà fatigué ? » le piqua-t-elle en riant.

Rien ne semblait l'arrêter. Elle frappait, elle parait, croisait le fer avec aisance folle malgré le fait que ses assaillants étaient plus vigoureux et la dépassaient de plusieurs têtes. Aëla utilisait de son avantage du terrain, en grimpant l'escalier ou en sautant les marches cabossées. Sa robe tournoyait sous les lumières blanches et chancelantes des étoiles. Ce brin de femme avait une technique rare. Ses coups étaient précis et parfaitement orchestrés. Elle était aussi gracieuse qu'une danseuse de ballet lorsqu'elle combattait mais elle lui était franchement insupportable.

La brune sauta au-dessus de l'homme puis récupéra l'objet tranchant tandis que l'autre dans un geste de désespoir se rua à bride abattue.

« La chance du débutant ! », déclara Nicolas avec pointe d'amertume.

Aëla lui fit un simple croche-pied qui déséquilibra son adversaire et roula sur quelques marches. Elle fit voler en éclats l'épée de son second assaillant.

« Je ne crois pas, désapprouva-t-elle en orientant les deux épées sous la gorge des deux hommes, pris au dépourvu. Pourquoi parliez-vous de Dorian ?

― Dorian sort de ta cachette ! Tu as perdu ?

― Il ne viendra pas. », s'exaspéra Aëla.

Bien qu'il ait entendu ton appel, songe-t-elle.

« Debout. Parlez, ordonna-t-elle en fixant un des hommes qu'elle tenait en cisaille.

― Lequel parmi vous est Dorian Blaise ?

― Personne.

― Nous vous le jurons sur la tête de nos enfants, déblatéra l'autre. Cet homme là-bas nous a juste promis une belle récompense si nous capturons l'émissaire de Roi.

― Du Prince. Où est-il ? Où est ce lâche ? », cracha Nicolas.

Sous l'éclat des torches, les pupilles brillantes de la jolie brune croisèrent les yeux gris dédaigneux et glacé de Nicolas. Il était l'émissaire du prince

« Le prince a l'air de t'aimer à te jeter dans la gueule du loup, ainsi.

― Souhaiterais-tu un entretien privé avec lui ? », répliqua-t-il goguenard.

Aëla se résigna à jeter un simple regard plein de mépris et pria le ciel pour lui donner assez de force pour supporter cet énergumène. Dans un long soupir qui exprimait tout le désamour qu'elle lui portait, elle dit :

« Ne vois-tu pas que tu es tombé dans un piège ? Il est clair que ce n'est pas le voleur de Paris.

― Qu'en sais-tu ? Es-tu peut-être l'une des leurs ?

― Es-tu aussi niais ou bien ta rancœur t'aveugle tant ? Crois-moi, si je voulais te tuer, je l'aurais déjà fait. Je ne te supporte guère. Dorian Blaise n'est pas assez lâche p-

― Il est assez lâche pour spolier les riches, la coupa-t-il fou de rage. Et si...

― L'avez-vous vu de vos propres yeux ? », demanda-t-elle en refusant d'écouter Nicolas.

Aëla enfonça la pointe deux épées, qui étincelaient à la splendeur de la lune, dans la trachée des deux hommes qui secouèrent la tête. Nicolas pressa sa lèvre tuméfiée. Sa mâchoire saillante se contracta. La brune avait le don de l'agacer du plus profond de son être, avec ce demi-sourire qui y flottait. Malgré la douleur, Nicolas resta debout et observa les deux poltrons qui déglutirent avec difficulté sous la lame froide.

« Non. Cet homme s'était présenté comme le bras droit de Dorian Blaise, un soir aux écuries. Nous avions besoin d'argent.

― Il nous a promis mille écus.

― Chacun ! s'étrangla le second homme d'une voix blanche.

― Pour capturer ce nigaud-là, cela ne se refuse pas ! indiqua l'autre dont la lame transperçait sa glotte.

― C'est tout ! Vous vous êtes fait plumer comme des bleus ! s'offusqua Nicolas.

― Mille écus sont une somme bien trop élevée pour un être aussi présomptueux que toi. », marmonna Aëla.

Nicolas renâcla, un pied appuyé contre le muret :

« Quel était votre ordre de mission ? »

Aëla était perplexe. Elle appuya les lames où un filet de sang coulait. Il y avait au minimum dix hommes, soit dix mille écus. La personne qui était derrière tout ceci, devait avoir de l'argent à dépenser.

« Notre mission était simple. Nous devions nous rendre ici avec le colosse. Nous vous jurons que nous ne savons rien d'autre. Ayez pitié de nous !

― Relâchez-nous. »

Le bruissement des feuilles interpella Nicolas qui crut être observé. Il scruta les alentours en attrapant de la torche, à côté de lui, dont la flamme vacillait au gré du vent, accrochée au muret, plongeant Aëla dans la pénombre.

La lune, dégagée de tout nuage, éclairait Aëla. La bagarreuse jeune femme avança son visage vers les deux derniers hommes gourdins et encra ses iris verts dans les leurs.

« Si vous osez me mentir, je saurai vous retrouver. Vous savez sans peine, ce que les gens de mon genre font quand ils sont en colère ? », joua-t-elle.


Avec dépit, Nicolas, qui n'avait rien vu, accrocha la torche au muret. Les bras croisés sur sa poitrine, Nicolas arqua un sourcil. Il ne put réprimer son sourire amusé lorsqu'elle articula un bouh silencieux de ses lèvres, ce qui effraya les deux gaillards.

Elle avait une certaine audace et ne pouvait l'en démériter.

Son sourire se fana lorsque la jeune femme échevelée, dont des mèches collaient sur son visage, relâcha la pression des armes et laissa les hommes, honteux et humiliés, s'enfuir.

« Est-elle une vraie sorcière ? Sommes-nous maudits ? balbutia un, pris d'effroi à son compagnon.

― Tais-toi et partons rapidement. », marmonna l'autre abattu.

Aëla s'apprêtait à déguerpir lorsque Nicolas agrippa son bras. Les cheveux en bataille, les traits durcis et le visage souillé par un mélange de terre et de sang, l'orgueilleux Nicolas fulmina :

« Pourquoi les as-tu laissés s'enfuir, sombre idiote ?

― Toujours aussi délicat ! »

Aëla sourcilla. D'un mouvement brusque, elle parvint à se dégager de l'emprise de Nicolas.

« Ils ne savaient rien, rétorqua la jolie brune agacée. Qu'est-ce que tu ne comprends pas ?

― Je pourrais te retourner la question ? Es-tu aussi naïve ou le fais-tu exprès, princesse des vipères ?

― Ton fri-...

― Évidemment, ils auraient dit n'importe quoi pour s'enfuir et ne pas être embastillé. Et, ce voleur aussi lâche n'est que l'auteur. Il n'a pas eu le courage de venir m'affronter, ce froussard !

― Dorian Blaise n'est pas un froussard ni un lâche, réfuta la brune avec ferveur.

― Cesse de me contredire. Regarde par toi-même ! »

Nicolas l'empoigna le bras la jeune femme, avec véhémence et lui tendit un billet. Elle se mit à éclater de rire devant l'air sérieux et grave du barbu bien têtu.

« Un billet. Cela peut être n'importe qui ! La liste des personnes qui en veulent au Linspré* est longue. Commence par les nombreuses femmes avec lesquelles il joue, s'entiche et jette à la Cour. Se souvient-il de leurs prénoms, ce savon à culotte ?

― Un charabia intempestif, soupira le barbu aux épaules carrées. Tu me sembles bien au courant. Comment connais-tu le prince Nicolas ? Tu ne peux pas être une de ses conquêtes au vu de ta laideur. »

Aëla rit de plus belle tandis que Nicolas avait oublié la douleur sous la rage et l'orgueil.

« Qu'est-ce qui te fait rire, vilaine vipère ?

― Tu es bien ridicule si tu crois m'atteindre ainsi. Je n'ai que faire du prince. »

La sincérité et le mépris d'Aëla eurent l'effet d'une douche froide pour Nicolas qui se recoiffa, étonné. Il n'en laissa cependant rien paraître. Jamais on avait manifesté un tel dégoût aussi ouvertement. Pour son frère aîné, le Dauphin, cela était normal mais lui.

« Si tu étais un aussi bon espion, ce dont je doute, le fusilla-t-elle avec mépris , observe les détails. Ces hommes ont de la technique, bien trop pour des larcins de bas quartiers. Quant au prince, sa réputation, ses frasques, ses fêtes et son côté sont connus de tous, même des bas-fonds. On se garderait bien de gens comme lui. Jeter l'argent du peuple alors que celui-ci meurt de famine, blâma-t-elle ce qui avait le don de taper sur les nerfs du prince. Si tu veux des coupables, cherche donc du côté des maris dont les longues et grandes cornes les empêchent de franchir les portes de leurs domaines.

― Assez ! Je n'ai nullement besoin de ton aide. Encore moins d'une femme pour me protéger ou réfléchir à ma place, siffla-t-il avec condescendance. Tu n'es qu'une femme ! Et elles ne se battent pas ! La prochaine fois, reste à ta place dans ton foyer.

― Tu n'as pas plus original ? Tu traites ainsi ta sauveuse ? Mer-... ?

― Sauveuse ! Elle est bien bonne ! Merci pour quoi ? Tu les as laissés partir. », rabroua-t-il en la prenant de haut.

Le vent souffla légèrement laissant voler les cheveux longs châtains d'Aëla. L'éclat de l'astre lunaire les auréolait et les deux se jaugèrent du regard. Le bleu gris froid, glacial et le vert tempétueux et fougueux.

Certains combats n'en valent pas la peine, Aëla, souffla la voix du Mousquetaire.

Puis elle soupira, elle avait des problèmes bien plus graves que de se chamailler avec lui. Qui lui en voulait à elle ? Qui s'était glissé sous ses traits ?

L'image de la flamboyante rousse apparut à elle : Le vautour rôde. Fais attention aux monstres assoiffés de sang qui te cherchent. Tu les as réveillés par tes actions. C'est pour bientôt, ne le sens-tu pas.

La jeune femme balaya les paroles mais son instinct lui disait de s'y fier.

« Rends-toi utile et va fouiller cet homme-là pour collecter des indices au lieu de me fustiger, lança-t-elle.

― Tu oses me donner des ordres, princesse des vipères ! Tout ceci est de ta faute ! »

Elle partit récupérer une torche et observa autour d'elle. Sur les toits pentus, elle ne vit aucune ombre. Grâce à la lumière rougeoyante du feu, elle scruta les corps bien amochés qui jonchaient au sol. Elle n'avait pas vu les quelques mares de sang qui s'étaient formées.

Nicolas, muni d'une lanterne, grimaçait. Il fouillait le corps du bras droit du bandit parisien. Il rangea quelque chose dans sa cape. Aëla s'avança vers deux corps et s'agenouilla. Elle chercha leurs pouls et elle découvrit avec soulagement qu'ils n'étaient pas morts. Un objet attira son attention.

Un petit cheval sculpté dans le bois. Bellevue, grinça-t-elle des dents.

En entendant les pas du barbu prétentieux qui s'approchait d'elle, elle rangea le jouet en bois.

« As-tu trouvé quelque chose ? »

Le souffle chaud de Nicolas caressa ses oreilles et Aëla, mal à l'aise, s'écarta de lui. Celle-ci se redressa subitement et le bouscula.

« Rien. »

Dans la pénombre, elle nota la chemise de Nicolas déchirée et ensanglantée. Aëla eut quelques secondes de compassion mais elle scruta la lèvre tuméfiée, vestige de leur baiser non consenti. Et elle s'emporta, touchée dans sa dignité.

La femme aux yeux de jade pointa son épée sur son torse bien dessiné où un médaillon s'y balançait. Elle le menaça froidement :

« Règle numéro un : ne jamais baisser sa garde. Maintenant, dis-moi où se trouve ma jument ? Pourquoi le Prince Nicolas est-il à la recherche de Dorian Blaise ? »

L'insolent Nicolas observa la pointe glacée danser sur les clavicules du prince et soulever son médaillon. Ce dernier frissonna sous la pointe qui se plantait sur son torse et descendait vers sa plaie fraîche et douloureuse.

Et, le coin de ses lèvres se souleva mystérieusement devant le culot de la jeune brune.

« Ta jument se trouve près de l'hôtel de ville ! Tu devrais prendre exemple sur elle. Quant au prince, signala-t-il narquoisement en sentant la lame froide se retirer sur sa peau, il souhaite obtenir les lauriers après du Roi, comme tout le monde. Tu devrais partir avant que mes hommes de main arrivent. »

La combative brune détourna son visage en forme de cœur vers le bruit des sabots qui foulaient le pavé rocailleux. Aëla se débarrassa de l'épée et foudroya Nicolas qui arborait un sourire suffisant.

« Tu ne m'as jamais vue.

― Cela ne risque pas. Une sauvageonne, une mulâtresse qui sauve l'envoyé du prince. Cela est le fruit d'une imagination bien sordide. Y voici le signe de mon remerciement pour tout à l'heure. »

Nicolas pénétra son regard en martelant chaque mot pointant sa peau brune pour l'humilier.

« Pourquoi t'ai-je sauvé ? J'aurais dû te laisser périr, dit-elle haineuse en le bousculant à l'épaule.

― Mon charme irrésistible ! », se pavana-t-il en ravalant sa grimace.

Nicolas passa les mains dans les cheveux puis se tourna en souriant narquoisement :

« Souhaiterais-tu un autre baiser comme récompense ? »

Cela en était trop. Elle le haïssait avec ce sourire éclatant, plein de vanité qu'elle s'imaginait sans peine. La rage bouillait dans ses veines, elle virevolta sans un mot. Et, la mâchoire du prince vrilla vers la gauche.

« Voici un cadeau d'adieu, sombre idiot ! »

Un hululement s'éleva et Aëla tendit l'oreille. Quelqu'un approchait. Des sabots martelaient le sol, d'abord vagues et lointains puis de plus en plus rapprochés et distincts.

**** ***

Fin du chapitre 16

Merci d'avoir lu ❤

Un long chapitre qui nécessitera des corrections futures.

N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !

Plus de questions et de moins en moins de réponses pour nos deux personnages ! Nicolas est-il en danger ? Sachez que l'auteure est super méga excitée par le nouveau personnage qui vient de faire son apparition ou est-ce le rhume qui parle ! ^^

Nous sommes à plus 8 000 lectures et ceci est énorme ! Je tenais à vous remercier du fond du cœur de lire et de me donner une chance.

Je vous suis tellement reconnaissante pour cette aventure nouvelle pour moi !

Ma plume n'est pas parfaite et je suis tellement navrée, mais j'essaye de m'améliorer chaque jour. J'espère sincèrement vous transmettre palpiter de l'émotion, de l'aventure ou un sourire à chaque chapitre :)

Si vous avez des questions sur les personnages, sur l'histoire ou sur l'auteure, n'hésitez à les poster ici. J'y répondrai, avec plaisir, lors d'un Q&A.

  Musique: Unstoppable de Sia ©  

Merci beaucoup ❤

**** ***

Continue Reading

You'll Also Like

380K 45.6K 75
Au 19ème siècle, Anna est une orpheline qui n'a jamais été adoptée à cause de ses cheveux roux. Sans éducation et forte tête, elle dédie son temps et...
11.8K 1.2K 126
Au cœur d'une guerre ancestrale entre les royaumes d'Inimia et d'Althéa, la princesse Della d'Inimia et le prince Azref d'Althéa se retrouvent liés p...
21.1K 787 85
Coucou mes cacahuète 3 long histoire et plusieurs petit chapitre aussi sur notre groupe préférer Stray kids TOUJOURS EST BIEN SUR AVEC DU LEMON perso...
Niarel Khalé By amina

Historical Fiction

646 31 4
sa djeukeur mane la nop bouko wakhé ak bouko wakhoul mane la(ton mari m'aime énormément si il le dit ou pas c'est moi qu'il aime)dis-je à la femme de...