LOVE MURDERER I z.m

By Harody

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❝ Je veux cacher la vérité. Je veux te protéger, mais avec ce monstre à l'intérieur, il n'y a nulle part où... More

Mot de l'auteur
Prologue
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Epilogue

- 14 -

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By Harody

Je suis vraiment désolé pour le temps d'attente! J'ai juste eu une panne d'imagination. Je ne voyais plus où j'allais mener cette fiction. Puis finalement, @TomlinsonDivaVoice m'a bousculé un peu ( en réalité, elle m'a menacé de me torturer si je ne postais pas la suite ) pour que je poste vite la suite, du coup, j'ai pas mal réfléchis et j'ai réussis à trouver une fin que j'aime bien. J'ai délaissé LM pour m'occuper de DK et LDAL et je m'en excuse, surtout pour celles qui ne lisent que LM. 

Donc me voilà de retour, et je vous assures que cette fois il n'y aura pas de longue attente. ( Il me reste que l'épilogue à écrire donc bon. ) Il reste alors 5 chapitres avant la fin de la fiction, si normalement je ne change rien d'ici là.

Merci à celles qui sont encore là malgré l'attente,

 j'espère que cette suite vous plais toujours. xx

__________________________________________

Toujours assise à côté du radiateur, je le regardais marcher vers le canapé dans lequel il se laissa tomber lourdement.

« C'est impossible ! » dis-je incrédule.

Personne ne pouvait vivre sans un coeur!

Il essuya sa main avec le T-shirt qu'il portait un peu plus tôt avant de me répondre.

« Ce que je voulais dire, c'est que métaphoriquement je n'ai pas de coeur. » dit-t-il, en prenant un ton supérieur, me parlant comme ci j'étais une petite fille qui ne pouvait pas comprendre. « Je ne suis pas humain et de ce fait, je n'ai pas cette humanité que toi tu peux avoir. »

Il ne me regardait même plus. Il semblait comme absent, plongé dans ses pensées. J'en profitais pour saisir un bout de verre dans mes mains, juste au cas où. Je me redressais ensuite doucement, toujours en veillant garde à ce qu'il ne remarque pas mon arme.

« Pourquoi es-tu revenu? » demandais-je pour lancer un sujet, afin qu'il ne se doute pas que je préparais un plan pour m'échapper.

« Pourquoi es-tu si curieuse? » siffla-t-il.

Je soufflais lourdement. Quel mauvais caractère!

« Je suis comme ça c'est tout. » répondis-je.

« Et bien, pour ton bien tu devrais moins l'être. »

Je mordis ma lèvre inférieure. Il avait raison puisque si je n'avais pas été curieuse cette fameuse nuit, je ne l'aurais pas vu tuer cette femme, et je n'aurais jamais eu à faire à lui.

Mais ce n'était pas parce qu'il avait raison que j'allais le lui dire.

« J'arrêterai d'être aussi curieuse quand tu arrêteras de tuer. » rajoutais-je sans me soucier des conséquences de mes paroles.

C'est quand je vis son regard se poser sur moi avec mépris que je compris que j'étais peut-être allée trop loin. En une seconde, il apparut devant moi, son souffle fouettant mes joues. Je retins ma respiration, mes yeux scellés aux siens. Je maintenais le bout de verre dans ma main gauche fermement, prête à agir si cela tournait mal.

« Tu es beaucoup trop insolente à mon goût. As-tu oublié que je peux te tuer à tout moment? »

Le faible espace qui nous séparait me mettait mal à l'aise. Déjà parce qu'il me faisait peur, mais surtout parce que j'avais une irrésistible envie de l'embrasser comme il était le portrait craché de Zayn.

« Si tu voulais me tuer, tu l'aurais déjà fais. » dis-je péniblement.

« Oh mais on peut très bien remédiez à ça si tu insistes. »

Il rapprocha sa main de mon coup, mais avant qu'il ne touche ma peau, j'enfonçais le verre dans sa paume ce qui lui arracha un cri de douleur. J'en profitais pour partir, saisissant mon sac au passage. Alors qu'il retirait le bout de verre de sa peau, je courrais déjà hors de l'appartement.

Le coeur battant, je dévalais les escaliers à toute allure. Je savais qu'il était derrière moi et qu'il allait bientôt me rattraper, mais malgré cette idée, je continuais de courir, espérant que ma bonne étoile me vienne en aide. J'arrivais rapidement dans la rue, surprise qu'il ne soit pas encore à mes côtés.

Sans attendre, je me mis à parcourir la rue dans toute sa longueur, bousculant les passants sans m'excuser.

Je ne savais pas où j'allais. La seule chose que je savais c'était que je devais continuer de courir aussi longtemps que mes jambes pouvaient me porter.

À bout de souffle, je m'arrêtais devant un bar, m'appuyant contre le mur en briques d'un batîment. Je tentais de reprendre ma respiration alors que je regardais nerveusement autour de moi.

Avais-je réussi à le semer?

J'avais des doutes sur la question. Il était peu probable, vu à la vitesse dont il pouvait se déplacer qu'il était loin derrière moi. Il devait être tout près.

N'ayant plus la force de courir, j'entrais dans le bar me cachant dans les toilettes féminine. Il y avait peu de chance qu'il me cherche là. Il avait une chance sur un million de vouloir me trouver dans ce lieu. Il y avait des dizaines de bars et de restaurants encore ouverts dans cette rue. Il était impossible qu'il tombe pile sur celui où je suis et encore moins qu'il vienne dans les toilettes.

Rassurée, je m'enfermais dans une des toilettes, refermant le hoquet. Je soufflais un bon coup, calmant les battements de mon coeur.

Je me murmurais des mots rassurants quand j'entendis la porte principale s'ouvrir. Instinctivement, je me collais contre la paroi verte pale des toilettes. La voix de deux filles, qui devaient être amies, me décontractait. Ce n'était pas lui.

Elle parlèrent un bon moment toute les deux d'un certain Joshua avant de partir en s'esclaffant. Je suis alors sortie de ma cachette, m'approchant du lavabo qui se trouvait en face de moi. Je fis couler l'eau, et en rassemblais dans mes mains. Je me baissais, passant de l'eau fraîche sur mes joues. Et quand je me redressais, je vis son reflet dans le miroir.

Il était derrière moi.

Mon souffle se bloqua dans ma gorge. J'avais l'impression d'étouffer et de rien pouvoir faire pour que ça s'arrête.

Dans un mouvement brusque, il me retourna avec sa main droite, que j'avais normalement blessée. Mais elle était en parfait état, aucune blessure présente.

« Comment est-ce possib- »

« Comment oses-tu croire que tu peux te mesurer à moi? » cria-t-il en me coupant, ses yeux me fusillant du regard.

En voyant son visage, je compris que je m'étais mis dans une sale situation. Il était en colère. Très en colère et j'allais regretter mon geste.

« Réponds ! »

« Je- je..» balbutiais-je.

Soudain une blonde rentra dans les toilettes, et en remarquant le sosie de Zayn, elle fronça des sourcils. 

« Qu'est-ce que tu fous là toi? Tu ne sais pas que c'est les toilettes des filles? » cracha-t-elle. « Tu es un perve- » Elle s'arrêta quand il posa son regard sur elle, lui permettant de remarquer la couleur de ses yeux. « Oh mon dieu ! » Elle posa ses mains sur sa bouche, surprise.

« Cours ! » dis-je pour qu'elle s'en aille.

Elle me jeta un regard apeurée avant de reporter son attention sur lui. Elle était pétrifiée, elle ne savait plus quoi faire. Et je la comprenais totalement.

« Vas t'en ! » criais-je.

Il me regarda un instant avant de réapparaitre aussitôt derrière la blonde qui ayant repris ses esprits s'apprêtait à sortir.

Alors qu'il empoignait sa taille, il me jeta un regard furieux.

« Tu devras savoir maintenant qu'à chaque fois que tu me mets en colère, je tuerais une personne en plus. » lâcha-t-il.

Après ses paroles, il plongea sa main dans la poitrine de la blonde, saisissant son coeur. Un gémissement douloureux s'échappa de ses lèvres.

« Non s'il te plait ! » criais-je.

Il s'arrêta, me regardant. Je me rapprochais d'eux, doucement.

« Laisse là partir. Elle n'y est pour rien. » tentais-je de la défendre. « Si tu dois tuer quelqu'un pour ce que j'ai fait, tues moi. » dis-je, avec tout le sérieux du monde.

Je préférais mourir que vivre avec une autre mort sur la conscience.

« Maddy, Maddy, Maddy. » chantonna-t-il. « Tu mets toujours ta vie en jeu pour des innocents qui ne se soucie même pas de toi. Tu crois qu'elle ferait la même chose que toi? » Il désigna la blonde du menton.

Celle-ci secoua la tête de haut en bas, approuvant ses paroles. Elle affirmait qu'elle aurait fait la même chose pour moi.

« Menteuse ! » cracha-t-il en parlant de la blonde. « Tu vois Maddy? Elle préfère te voir morte que se faire tuer. »

« Je m'en fous de ce qu'elle préfère. Je veux que tu me tues à sa place. Je ne veux pas vivre avec la culpabilité de sa mort. »

Il sourit. « C'est justement pour ça que je veux la tuer. Si je te tue, tu ne retiendras pas ma mise en garde. Tu seras partie et débarrassé de moi. Or, c'est la dernière chose que je veux. »

Je fronçais des sourcils, perdue. Il voulait que je reste à ses côtés? Pourquoi?

Je n'eus pas plus de temps pour réfléchir à cette question, qu'il tira fort sur le coeur de la femme, l'arrachant de sa poitrine. Le coeur ôté, son corps tomba lourdement sur le sol.

Sous le choc, je posais mes mains sur ma bouche retenant un cri. Des larmes coulaient le long de mes joues. Comment pouvait-il tuer aussi facilement?

« Non. » sanglotais-je.

« Tu sais à quoi t'en tenir maintenant. » dit-il en laissant le coeur tomber à côté du corps sans vie de la blonde.

Je le fusillais du regard, avant de me jeter sur lui, le tapant avec rage de mes points.

« Comment peux-tu être si cruel? Elle ne méritait pas de mourir ! » criais-je en continuant de le taper, mais lui ne bougeait pas et n'étais même pas un peu touché par mes coups. Il restait droit comme un piquet, impassible.

« Je te hais! Je te hais tellement ! » Mes larmes m'empêchèrent de le frapper encore. J'étais à bout. J'étais dépassée par les évènements.

Il prit mes épaules dans ses mains, me forçant à le regarder.

« La haine que tu as pour moi, te rendra plus forte. » ajouta-t-il comme si il me donnait un conseil que j'avais demandé. « Tu apprendras que ce n'est pas les bonnes personnes qui gagnent, Maddy. C'est les égoïstes et les hypocrites qui réussissent dans la vie et non le contraire. » Il s'apprêta à me toucher la joue affectueusement, mais je repoussais sa main avec violence.

Il expira déçu, puis se volatilisa en quelque secondes, me laissant en larmes avec ce corps inerte sur le dos.

Et en réalisant la situation, une question importante me vint à l'esprit : Comment allais-je expliquer ça aux policiers?

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