À cause de ce gros con, je vais encore être à la bourre !
Je fonçai vers le parking de l'immeuble, j'enjambai ma moto et j'allumai le moteur. Le vrombissement sonore de celle-ci attira les regards indiscrets, mais je démarrai en trombe en me dirigeant hors du parking de ma résidence.
Pour vous parlez un peu de Johan, il avait 27 ans, il exerçait la médecine, par conséquent, il travaillait dans son propre cabinet médical. Il n'y avait rien a savoir de plus sur lui, à part peut être qu'il n'avait pas de famille, enfin, plus, son père et sa mère étaient mort il y a peu, à cause d'un accident de voiture.
En arrivant devant la fac, les étudiants me lancèrent quelques regards. J'étais la seule à avoir une moto, elle était noire et servait principalement à la course. À côté des activités de la fac, je faisais de la moto sur un circuit d'entraînement ou j'avais l'habitude d'aller, et je faisais quelques courses illégales, pour pouvoir payer mes études et l'entretient de ma bécane. Pendant les entraînements, je poussais mon bijoux à fond, et je m'entraînais tout les jours pour essayer de battre mon record des fois précédentes. Johan trouvait ça dangereux mais j'adorais ça. L'adrénaline quand la vitesse monte, c'est magique.
Ma bécane m'avais été offerte par mes parents adoptifs, pour mon seizième anniversaire. Je ne mettais jamais de casque et de combinaison, à part quand je faisais de la vitesse sur les circuits bien sûr.
Un autre vrombissement attira mon attention. Je tournai la tête, et je vis un homme entrer dans le parking en moto. Il enleva son casque d'un geste fluide et sensuel, puis je fronçai les sourcils. Je ne l'avais jamais vus, cela devait être une nouvelle tête. Deux voitures rentrèrent à leur tour sur le parking.
Des BMW. La grosse blague.
De chaque voitures sortirent trois personnes. De la première émergèrent deux garçons et une fille, et de la deuxième deux filles et un gars.
Tous des nouvelles gueules, et je n'aimais pas ça du tout, mais alors pas du tout.
J'étais jalouse qu'une autre personne ai une moto. C'était moi, la motarde de la fac, et tout le monde savais qu'on ne devait pas me faire chier, sinon, ils allaient subir la colère de Anna Gallieni alias moi. Italienne pure et dure. Enfin bref !
Je me dirigeai vers l'entrée de la fac après avoir empoignée mon sac à mains contenant ma trousse et un bloc note et je marchai jusqu'au panneau affichant les classes. Après l'avoir trouvée et regardée ou j'allais, je marchai jusqu'à ma salle de classe.
J'allais en français. Je faisais une filière littéraire, puisque je voulais travailler dans l'édition.
Madame Daniella, la professeure de français, m'accueillit avec un grand sourire quand je rentrai dans sa salle. Bien évidemment je lui rendis, en espérant que l'année se passerait bien. C'était ma deuxième année dans cette fac , et je priais pour qu'une couille ne m'arrive pas en pleine gueule.
Je vais m'asseoir à la table du fond, et quand je fus installée je regardais les élèves rentrer dans la classe puis s'approprier chacun une place.
Malheureusement, je n'étais pas une bonne élève, je n'allais pas jusqu'à dire que j'étais à chier, mais je n'avais pas non plus d'excellente notes. J'étais entre les deux. J'avais deux ou trois points de plus que la moyenne. Mais étonnamment, les profs m'aimaient bien. Ils ne m'avaient fais aucunes réflexions trop violente l'année dernière, juste des petits reproches par-ci par là.
Je fus interrompu de mes pensées par la prise de parole de madame Daniella.
-Bonjour à tous, pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je m'appelle madame Daniella et c'est moi qui assurerais vos cours de français pour toute l'année.
Et c'est reparti pour un tour. Enfin, plutôt une année.