Requiem Æternam Dona Eis [TER...

By LaPorteuseDeMort

2.1K 401 233

Londres, 1215. Voulant vivre leur amour loin des interdits, un moine et une jeune fille ne verront rien du bo... More

Avant-propos
Chapitre 1 (partie 1)
Chapitre 1 (partie 2)
Chapitre 2
Chapitre 3 (partie 1)
Chapitre 3 (partie 2)
Chapitre 4
Chapitre 5 (partie 1)
Chapitre 5 (partie 2)
Chapitre 6 (partie 1)
Chapitre 6 (partie 2)
Chapitre 7 (partie 1)
Chapitre 7 (partie 2)
Chapitre 8 (partie 1)
Chapitre 8 (partie 2)
Chapitre 9 (partie 1)
Chapitre 9 (partie 2)
Chapitre 10 (partie 1)
Chapitre 10 (partie 2)
Chapitre 11 (partie 1)
Chapitre 11 (partie 2)
Chapitre 12
Chapitre 13 (partie 1)
Chapitre 13 (partie 2)
Chapitre 14 (partie 1)
Chapitre 14 (partie 2)
Chapitre 15 (partie 1)
Chapitre 15 (partie 2)
Chapitre 16 (partie 2)
Chapitre 17 (partie 1)
Chapitre 17 (partie 2)
Chapitre 18
Chapitre 19 (partie 1)
Chapitre 19 (partie 2)
Chapitre 20 (partie 1)
Chapitre 20 (partie 2)
Chapitre 21 (partie 1)
Chapitre 21 (partie 2)
Chapitre 22 (partie 1)
Chapitre 22 (partie 2)
Chapitre 23 (partie 1)
Chapitre 23 (partie 2)
Chapitre 24 (partie 1)
Chapitre 24 (partie 2)
Chapitre 25
Chapitre 26 (partie 1)
Chapitre 26 (partie 2)
Chapitre 27 (partie 1)
Chapitre 27 (partie 2)
Chapitre 28 (partie 1)
Chapitre 28 (partie 2)
Chapitre 29 (partie 1)
Chapitre 29 (partie 2)
Chapitre 30 (partie 1)
Chapitre 30 (partie 2)
Chapitre 31
Chapitre 32 (partie 1)
Chapitre 32 (partie 2)
Chapitre 33 (partie 1)
Chapitre 33 (partie 2)
Chapitre 34 (partie 1)
Chapitre 34 (partie 2)
Chapitre 35 (partie 1)
Chapitre 35 (partie 2)
Chapitre 36 (partie 1)
Chapitre 36 (partie 2)
Chapitre 37 (partie 1)
Chapitre 37 (partie 2)
Chapitre 38 (partie 1)
Chapitre 38 (partie 2)
Chapitre 39 (partie 1)
Chapitre 39 (partie 2)
Chapitre 40 (partie 1)
Chapitre 40 (partie 2)
Chapitre 41 (partie 1)
Chapitre 41 (partie 2)
Chapitre 41 (partie 3)
Chapitre 42
Chapitre 43 (partie 1)
Chapitre 43 (partie 2)
Chapitre 44 (partie 1)
Chapitre 44 (partie 2)
Chapitre 45 (partie 1)
Chapitre 45 (partie 2)
Chapitre 46
Chapitre 47 (partie 1)
Chapitre 47 (partie 2)
Chapitre 48 (partie 1)
Chapitre 48 (partie 2)
Chapitre 48 (partie 3)
Chapitre 49 (partie 1)
Chapitre 49 (partie 2)
Chapitre 50 (partie 1)
Chapitre 50 (partie 2)
Chapitre 51 (partie 1)
Chapitre 51 (partie 2)
Chapitre 52 (partie 1)
Chapitre 52 (partie 2)
Chapitre 53 (partie 1)
Chapitre 53 (partie 2)
Chapitre 54 (partie 1)
Chapitre 54 (partie 2)
Chapitre 54 (partie 3)
Chapitre 55
Chapitre 56 (partie 1)
Chapitre 56 (partie 2)
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60 (partie 1)
Chapitre 60 (partie 2)
Chapitre 60 (partie 3)
Chapitre 61 (partie 1)
Chapitre 61 (partie 2)
Chapitre 61 (partie 3)
Epilogue

Chapitre 16 (partie 1)

23 3 0
By LaPorteuseDeMort


Quand Lilian entra dans la boutique de Scarlet, ce fut d'un pas très peu assuré, mais profondément soulagé.

Elle avait fini par dénicher un taxi suffisamment fou et âpre au gain pour la conduire le plus près possible de la Ceinture. Moyennant un conséquent pourboire, il avait consenti à parcourir la moitié de la zone inhabitée, mais avait refusé d'aller plus loin. Elle avait donc dû finir le chemin à pied.

« Tu as peur d'y aller parce que tu ne connais pas l'endroit », avait dit Constantine. Elle aurait voulu, mais après avoir essuyé une dizaine de propositions de consommations de substances illicites et tout autant de pratiques acrobatiques, elle s'était définitivement convaincu qu'elle ne voudrait jamais le connaître.

Les gens l'avaient dévisagée sur son passage, comme une curiosité de la nature. Il était évident qu'ils rencontraient rarement ici des jeunes filles de la Cité. Et avec ses vêtements et son sac hors de prix, l'on pouvait difficilement la prendre pour une habitante du quartier. Les gens s'étaient retournés sur elle, certains l'avaient ignorée, d'autres avaient tenté de l'aborder, il y en avait même eu quelques-uns pour l'insulter. Elle avait de quoi se défendre sur elle, mais elle préférait ne pas avoir à s'en servir. Elle était seule, et savait déjà qu'elle ne serait jamais de taille s'ils se montraient en nombre. Avançant avec hésitation sur les trottoirs craquelés et jonchés de débris, elle avait rasé les murs en haillons rafistolés avec des planches, accusant un brusque sursaut d'adrénaline chaque fois qu'on lui adressait la parole.

Aussi, quand elle aperçut la boutique de Scarlet, ce fut comme une planche de salut. Mais elle marqua très vite un temps d'arrêt en voyant l'imposant bâtiment qu'il flanquait. La façade était barrée de colonnes, le fronton gravé en lettres dont les dorures avaient disparu depuis longtemps, et la pierre salie par les années lui laissait entrevoir le mot « BANK ». Une banque. C'était une banque. Et la boutique annoncée par Constantine était dressée devant l'entrée, entre deux colonnes, telle un avant-poste.

Elle poussa la porte et entra dans une sorte de caverne d'Ali Baba, remplie de matériel multimédia, hi-fi, high-tech datant au moins du siècle dernier. Les rayonnages n'étaient qu'une succession d'étagères croulant sous les vieux appareils hors d'usage qui attendaient là une hypothétique renaissance.

Il n'y avait personne dans la boutique, mais Lilian entendait une musique en sourdine. Elle s'approcha du comptoir, lui-même surchargé d'appareils, serrant son sac contre elle.

– Il y a quelqu'un ? appela-t-elle timidement.

– J'arrive ! fit une voix venue de l'arrière-boutique.

Le volume de la musique diminua, et une femme fit son apparition, essuyant ses mains couvertes d'huile sur un vieux torchon.

– Bonjour, qu'est-ce que je peux faire pour vous ?

– Vous êtes Scarlet ?

La dénommée Scarlet, qui curait ses ongles avec son torchon, leva alors les yeux et reconnut sa cliente.

– Tiens ! Mais vous êtes la copine de Smith !

Lilian eut un sourire crispé. La copine. Elle ne savait plus trop ce qu'il en était réellement, aujourd'hui.

– Oui, je suis sa... copine. Enfin, je crois... J'en sais rien, je ne sais plus trop.

Scarlet l'observa avec attention.

– Quelque chose ne va pas ? devina-t-elle.

Lilian s'approcha alors du comptoir.

– C'est justement pour savoir ce qui ne va pas que je suis là, avoua-t-elle.

Scarlet hocha distraitement la tête.

– Je vois... Comment ça va, depuis l'autre soir ?

– J'ai connu des jours meilleurs.

– J'imagine. Ici, on ne parle plus que de ça. Du nouveau, sur l'enquête ? Même si je me doute qu'il n'y en a pas.

Il y eut un court silence, pendant lequel Scarlet acheva de se curer les ongles. La jeune fille ne trouva aucune réponse à sa réflexion, et prit une grande inspiration.

– Je reviens du poste de police, annonça-t-elle alors. J'y ai vu Constantine.

Scarlet jeta son torchon sur son épaule.

– Toujours en garde à vue ? demanda-t-elle sobrement.

– Toujours.

Puis elle redressa brusquement le nez.

– Comment vous savez, qu'il est en garde à vue ?

– Il a appelé pour avertir, tout à l'heure. Il parait qu'il est accusé du meurtre de vos parents ?

– C'est Smith qui a été balancer à mon avocat comme quoi ça pouvait être lui, se défaussa la jeune fille. Je n'y suis pour rien, moi.

Et elle songea subitement que quelque chose ne collait plus. Si c'était ici, qu'il avait appelé, comment avait-il appris ce qui était arrivé à l'université ?

Lilian sentit l'exaspération lui tomber sur les épaules. Ce type n'était pas croyable. Elle résolvait un problème, un autre apparaissait.

Elle leva les yeux sur Scarlet qui ouvrait paisiblement une canette. Son calme la troubla. Elle n'arrivait plus à comprendre. Elle était en proie aux doutes les plus monstrueux au sujet de Mr Smith, et eux restaient d'une tranquillité à toute épreuve, comme s'ils avaient l'habitude et que le problème ne leur faisait ni chaud ni froid. Mr Smith était un homme menteur, violent, manipulateur, mais pour eux, tout allait bien. Il y avait une raison, derrière ce comportement, elle en était persuadée. Ils savaient des choses qu'elle ne savait pas, et c'était précisément pour savoir qu'elle avait fait le déplacement jusqu'ici.

Elle décida donc de donner d'emblée un coup de pied dans la fourmilière.

– Écoutez, ce que je vais dire ne vous surprendra peut-être guère, mais quelque chose ne va pas. Je viens de parler avec Constantine. Il m'a promis de m'expliquer la situation dès qu'il sortirait de cellule, mais en attendant, c'est ici qu'il m'envoie. Il y a des choses qui clochent avec Mr Smith, et j'ai besoin de savoir quoi.

L'expression de Scarlet, qui sirotait sa boisson avec une paille, changea du tout au tout. Son air naguère désinvolte vira à l'inquiétude totale.

– Attendez... C'est lui qui vous a donné l'adresse ? Je croyais que vous vous en étiez juste souvenu.

– Euh... non.

Et elle lui montra son agenda. Scarlet reposa nerveusement sa canette.

– Quel con, ce mec, je vous jure !

– Il y a un problème ?

– Pas mal, merci. Il est interdit de faire entrer une personne de l'extérieur. Comment il veut que je vous fasse rentrer ?

– Il m'a pourtant bien faite rentrer, l'autre soir...

– Il y avait urgence ! Vos parents avaient été assassinés et vous vous étiez retrouvée avec un lycanthrope aux miches !

Mais Lilian ne comprenait toujours pas la raison de son emportement.

– S'il m'envoie ici, c'est qu'il estimait que c'était possible, répondit-elle simplement.

Scarlet prit deux secondes pour se calmer, puis regarda la jeune fille dans les yeux.

– J'adore Christel, affirma-t-elle fermement, mais des fois, j'ai envie de le cogner jusqu'à ce qu'il soit si profond dans le sol qu'il trouve du pétrole.

Il fallut quelques secondes à Lilian pour se rappeler que « Christel » semblait être le véritable nom de Constantine. Mr Smith n'avait pas menti sur tout, finalement.

– Écoutez, Constantine... Christel... peu importe. Il m'a dit de venir ici, et de demander à voir le Doyen. Vous voulez que je fasse quoi ?

Scarlet pâlit soudain.

– Le Doyen ?

– Oui, un type avec une tunique et une capuche. Toujours d'après lui, il parait que c'est le plus à même de me raconter ce qui se passe.

Et, décidée à ne pas se laisser éconduire plus longtemps, Lilian croisa résolument les bras, calquant son calme sur celui de Scarlet qui grimaça.

– Je vais vraiment cogner ce connard, râla-t-elle. Bon, je vais voir ce que je peux faire...

Elle appuya sur la touche d'un boîtier fixé au comptoir devant elle.

Qu'est-ce que c'est ? crachota une voix dans le vieil interphone.

– Ce crétin de Christel envoie du monde pour rencontrer le Doyen, geignit Scarlet.

Quoi ?

– La future ex-copine de Smith est ici. Elle vient de discuter avec Christel au poste de police, et il l'a envoyée ici pour rencontrer le Doyen.

Le silence se fit dans l'interphone.

La future ex-copine ... La fille qu'il est venu chercher l'autre soir ? demanda la voix.

– En personne.

Qu'est-ce qu'elle lui veut, au Doyen ?

– Des explications, si j'ai bien compris.

Des explications ? Des explications pour quoi ?

Lilian se serait étouffée d'indignation devant l'indolence de la question. Quoi ? Ses parents avaient été assassinés, elle avait failli être tuée par un « lycanthrope », elle avait été sous la coupe de Mr Smith qui lui mentait depuis des semaines, et eux de demander ce qu'elle voulait ?

Malheureusement, elle savait déjà que les explications qu'elle réclamait ne dépendaient que de leur bonne volonté. Soucieuse donc d'abréger au maximum les formalités, elle se pencha sur l'interphone. Elle venait d'avoir une idée.

– Dites à votre Doyen qu'une brebis égarée recherche la lumière, annonça-t-elle.

Elle se souvenait du Doyen. De sa façon de parler, en particulier, avec ses expressions presque ampoulées. Elles étaient de toute évidence héritées d'une très longue éducation religieuse, même si la jeune fille leur trouvait une veine extrêmement traditionaliste. Qui parlait encore comme ça, aujourd'hui, non, mais sérieux.

Le silence revint dans l'interphone, laissant la jeune fille dans l'expectative. Elle ignorait totalement si sa démarche avait fonctionné, et elle l'espérait quand même un peu. Car si elle avait dû faire le chemin jusqu'ici, elle voulait ne pas l'avoir fait pour rien.

– Il doit être en train de demander à qui de droit, la rassura Scarlet.

Elle reprit sa canette. Un petit silence tomba, pendant lequel Lilian détailla un peu mieux la femme devant elle. Elle ne pouvait détourner son regard de sa bouche qui semblait cernée de curieux petits points blancs.

– Non, plus sérieusement, poursuivit Scarlet, c'est vraiment lui qui vous envoie ici ?

Lilian hocha la tête.

– La vache, c'est dingue, quand même.

– C'est si extraordinaire que ça ?

– Si vous le connaissiez comme moi, vous seriez surprise comme moi. Il se pavane avec son bouquin de prières qu'il connaît par cœur, mais c'est ni plus ni moins qu'un mécréant qui ne se soucie que de sa petite personne. Bon, vous me direz, il faut dire aussi que Lui, là-haut, n'a pas fait grand-chose pour l'aider.

– Lui ?

Scarlet pointa du doigt vers le plafond. Lilian leva les yeux, mais ne vit que le plafond.

– Lui... Dieu, expliqua Scarlet.

– Dieu ?

– Bah oui, Dieu. L'Éternel, le Tout-Puissant, le papa de Jésus. Enfin, Dieu, quoi. Non ?

Navrée, Lilian secoua la tête.

– Désolée, s'excusa-t-elle. J'y ai jamais vraiment cru, en fait.

Scarlet referma les yeux devant tant de nonchalance. Christel avait raison : ce monde était tombé bien bas.

Puis l'interphone grésilla.

– Ah, quand même ! Alors ?

L'interphone crachota une phrase incompréhensible.

– Foutu nom de Dieu d'interphone de merde ! jura Scarlet.

Allô ?

– Tiens, ricana Scarlet, je l'insulte, et il marche. Oui, je t'écoute.

J'ai parlé au Doyen, fit la voix dans l'appareil. Il a consenti à la recevoir.

Scarlet leva sur la jeune fille un regard admiratif.

– Là, vous avez fait fort, complimenta-t-elle, admirative.

Tu peux lui faire passer la Porte, poursuivit l'interlocuteur. On va la réceptionner.

– OK.

Et elle lâcha le bouton de l'interphone. Lilian avait du mal à comprendre.

– Pourquoi dites-vous que j'ai fait fort ? demanda-t-elle.

Scarlet lui sourit avec bienveillance.

– Pour que le Doyen consente à recevoir ainsi une personne venue de l'extérieur, il faut vraiment que ce soit important. C'est un privilège, qu'il vous accorde.

– C'est si exceptionnel que ça ?

Scarlet vida sa canette une bonne fois pour toutes et l'invita à la suivre.

– Le Doyen est assez avare en parole, expliqua-t-elle. Ou alors, il s'exprime de façon très floue. J'espère que vous êtes patiente, car il vous faudra du temps pour le dénoyauter.

– Mon père était businessman et j'ai grandi entourée de politiques, la rassura Lilian, je sais ce que c'est, le dialogue de sourds.

– Alors vous savez comment ça marche.

Elles entrèrent dans l'arrière-boutique, et Scarlet la mena devant une grosse armoire.

– Juste un conseil, prévint-elle néanmoins, gardez à l'idée que c'est une chance inespérée que vous avez, de le rencontrer. Ne foutez pas tout par terre à cause d'une parole malheureuse, ou il vous fait expulser manu militari. Si vous savez poser les bonnes questions, il vous dira tout ce que vous voulez savoir.

Et elle ouvrit la porte de l'armoire. La lumière fut suffisante pour Lilian de voir les épaisses portes que la grosse armoire dissimulait.

– Entrez là-dedans, dit-elle.

– Là-dedans ?

– C'est le seul accès pour notre refuge. Une fois que vous serez rentrée, je fermerai derrière vous. On vous ouvrira de l'autre côté.

– Bon...

Serrant son sac contre elle, Lilian entra dans l'armoire avec quelques appréhensions, avant que Scarlet ne refermât la porte sur la jeune fille, la plongeant dans le noir.

« Bon, et maintenant ? » pensa-t-elle en frôlant les lourdes portes des doigts.

Elle n'attendit pas longtemps. Les portes s'ouvrirent devant son nez et la lumière lui irrita presque les yeux. Un premier coup d'œil lui fit reconnaître les colonnes de marbre brun. C'était là que Constantine l'avait amenée, ce fameux soir.

Deux individus l'attendaient, et le moins que l'on pût dire était qu'ils semblaient fort suspicieux. Ils procédèrent à une rapide vérification d'usage de ses effets personnels, plongeant Lilian dans une profonde confusion. Elle avait tellement l'habitude de procéder aux vérifications, que se retrouver de l'autre côté de la fouille lui faisait drôle.

– C'est bon, fit l'un, vous pouvez nous suivre.

Continue Reading

You'll Also Like

5.1K 218 9
« de la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas »
1M 51K 39
"Pourriez-vous vous imaginer être la seule fille dans votre famille? Oui? Pourriez-vous vous imaginer être là plus jeune dans votre famille ? Oui? Po...
3.9M 92.2K 83
Myriam : Nouvelle à la cité Voici une réécriture d'une chronique réelle de Facebook qui m'a beaucoup plus . C'est une super chronique bien écrite et...
333K 14.8K 181
⚠Attention, je ne suis pas l'auteur, je le traduit juste.⚠ En rentrant chez elle après avoir travaillé tard, Su Rong a trouvé un chat noir blessé ave...