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De rinokumora22

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Avez vous déjà eu envie de commencer une petite histoire que ne dure pas 1000 ans ? Bas je vous conseilles me... Mais

L'enfant

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De rinokumora22

Type: romantique [POV OMNISCIENT/INTERNE]

Victor, il s'appelait Victor. Il avait dix ans et contre toutes attentes, il aimait aller à l'école, sa motivation à lui, c'étais un tout autre sentiment que celui qui appartenais à l'envi de travailler. C'étais de l'amour, un amour auquel lui même ne croyait pas.

Il est sept heure et demi du matin, c'étais le jour de la rentrée des classes de CM1, je cède aux appels de maman après cinq minutes, la trouvant en bas des escaliers, un courrier ouvert dans une main, avec quelques larmes sèches encore visible sur ses joues. J'ai juste le temps de lire que l'enveloppe vennait de l'hôpital, avant qu'elle ne la cache derrière son dos en me tendant son autre main au bout de laquelle pend un casse-croute tout près, comme à son habitude. Je la salue, hésitant un instant à lui demander ce qu'il se passe, et puis mince je lui demanderai ce soir, elle renifle brièvement en me souriant, et me demandant d'une voix fausse

-Alors Victor ! Tu es content de revoir ton copain ?

Elle parle de Léo. Je parle à ma famille pratiquement tous les jours de lui. Ca compte comme un ami non, même si on ne s'est actuellement jamais parlé? On va dire que notre relation est compliquée, mais malheureusement, seulement dans un sens. Je doute qu'il ai même déjà remarqué ma présence.

Je prend mes affaires restantes et descend vers la porte, mon sous-main en main.
J'embrasse mes parents, qui repartent directement à l'interieur, et je pars en direction de l'arrêt de bus. J'ai toujours aimé la forêt qui habitait après ma maison. Je marche doucement ayant conscience que mon bus me laisse encore du temps. Je relève finalement la tête de mes pieds pour regarder le paysage, et fermer les yeux quelques secondes, sentant le vent filler entre mes doigts et claquer doucement mon visage de sa fraîcheur. Une fois arrivé à l'arrêt, un bus jaune comme dans les film se dirige vers nous.

J'aurai du lui demander ce qu'il se passe.

Dedans ce trouve déjà Cintia, ma meilleur amie. Elle est toujours souriante, ses cheveux noir très bouclés coupés en franche pendent sur ses yeux clairs, je me demande comment elle arrive à voir avec ce rideau. Elle à la peau café au lait et une salopette rose. Je m'assoie à côté d'elle et nous commençons une discussion sans fin, reliant touts sujets à des polémique enfantines, ! Mais j'adore discuter avec elle !
Dix minutes se sont déjà écoulées sans même que je les voies passer, lorsque le bus s'arrête.

Mon corps se gel un instant, lors de mon contact visuel avec Léo, qui est à l'autre coté du bus. Et alors, je ressens à nouveau ce desir perplexe, ce sentiment nouveau, que tous le monde décris, ce que tous mes dessins animés et BDS aurai jamais pu me montrer sur le sentiment qui semblerai être celui de l'amour.

Mais je peux pas l'aimer ! Ça existe pas d'aimer un garçon !

[]

Je regarde la liste des élèves par classe, Cintia n'est pas dans la mienne...
Elle me prend la main en me faisant un clin d'œil qui, semblait sur le coup, rassurant.

Je regarde alors par curiosité dans quelle classe est Léo, et c'est avec une décharge au coeur que je découvre que nous sommes ensembles. La cloche retentit.

Les professeurs nous attendent devant nos classes respectives en nous souhaitant la bienvenue. La maîtresse nous explique que tout à l'heure, nous allons faire une sortie. je pense directement à ma meilleure amie, regrettant qu'elle ne soit pas là, mais la maitresse rattrape mes pensées en disant que la sortie concerne toutes les classes de CM1. Nous sortons de l'école, ou un bus similaire à celui qui nous à cherché ce matin nous attend. Je ne sais pas exactement où nous allons, mais je sais que c'est assez loin, et que nous devrons prendre l'autoroute.

Lors de monter dans le bus, je sens une atmosphère pesante. Le chauffeur me sourie, je lui rend en le devisageant, ce que je ne control même pas. Je met mes écouteurs et fait défiler la musique sur mon MP3 tandis que tout le monde chahute de droite à gauche.

La route est assez apeurante, nous sommes sur un chemin de forêt, un centier ne laissant de place que pour les voitures, avec un magnifique ravin menant à une profonde forêt, sans même un trottoir ou une bande d'arrêt d'urgence.

Nous avions déjà parcouru la moitié du chemin, lorsqu'un nouveau, Arthur, commence a se reveiller doucement et à exciter toute l'assemblée.

Des chahutements retentissent alors de tous les coins, me rendant assez anxieux. Le chauffer prend le micro à la droite de son siège, essayant de calmer les élèves. En vain, il remarquant que les professeurs ne semblaient pas autant dérangés que lui, il tourne rapidement sa tête vers l'arrière du bus ou les plus turbulant font rage. Il ne lui a fallut qu'une seule seconde d'inatention pour perdre le control de son bus, nous entraînant tous dans le ravin, que je trouvais quelques minutes magnifique. Pendant ces quelques secondes, je lui ai même supplié de nous épargner.

Pourquoi les choses belles ne peuvent pas être juste belles?

Je me reveille quelques secondes plus tard, je n'aurai jamais pensé faire finalement partie de cette forêt. Je me lève doucement, et sort du bus qui à été totalement retourné sur son coté gauche, en donnant toute mon attention à la beauté de cette forêt. Je suis conscient de ce qu'il se passe, mais maintenant, je veux juste apprécier ce que j'ai, comme tous les gosses de dix ans je suppose. Je ferme les yeux en essayant de sentir le vend frais claquer ma peau, mais à ma grande surprise, rien. Je fronce légèrement les sourcils d'un air confus. Il fait frais et j'entend le vend fouetter les arbres, alors pourquoi je ne le sens pas ?

Je me retourne, admirant le désastre provoqué par l'accident. Des corps jonchent le sol, de la fumée et des odeurs de cramés remplissent d'un coup mes poumons. Nous avons attéri dans une clairière. J'esquive les débris et retourne finalement dans le bus avec plus de difficulté que lorsque j'en suis sorti quelques minutes auparavant pour regarder s'il reste encore des réscapés. En vain encore une fois.

Lorsque je ressors, j'apperçois une silhouette derrière des flammes. Elle semble recroquevillée, ses bras tiennes ses genoux maigres qu'elle a ramené à son torse. Je décide de me rapprocher, son visage se formant petit à petit. Je ne sourcils pas lorsque je découvre son visage, bien que je sois surpris. Ou bien pas tant que ca.

Léo.

Il lève les yeux sur mon torse, avec le même regard vide qui semble m'arbriter. Ca me fend le coeur.

Je ne sais même pas ce que je suis supposé lui dire. Je ne ressens plus cette boule au ventre et à ma gorge lorsque que je croise son regard. La seule chose que je ressens actuellement est du regret. Le regret que la première fois que j'ose finalement lui parlé soit maintenant, dans ces circonstances. Je doute qu'aurai eu jamais le courage, mais je me suis toujours imaginé aller le voir dans la cour de l'école, avec une petite lettre bleu claire, puis m'enfuir en courant soutenu par le regard supportaire de Cintia.

Je m'assois à coté de lui, nos cuisses se collent, et j'ai l'impression de me sentir revivre. J'ai l'impression que le contact qui se fait avec nous peaux est un lien qui nous uni, c'est si fort. Je tourne la tête vers lui. Je me demande ce qu'il ressent.

Il me regarde en retour après quelques secondes. Je ne détourne le regard qu'après quelques secondes. Je me sens malgrés la situation, chanceux, et complet. J'ai pu observer son visage. Je n'avais jamais remarqué à quel point son teint était pâle. Ses lèvres fines sont entre ouvertes, comme s'il ressentait comme moi un besoin, de dire ou faire quelque chose, mais sans savoir quoi exactement.

Ai ce que je l'aime ? Non... C'est impossible.

Il commence alors à mâcher un mot, puis y renonce, avant de finalement dire:

Est ce que tu penses que c'est à ca que sa ressemble l'autre coté?

Il ne me laisse pas le temps de répondre et pose finalement ses lèvres sur les miennes

Je sens alors des larmes couler sur mon visage déteint alors qu'il n'avait toujours pas lâché son emprise sur mes lèvres. Suis-je vraiment mort ? Je n'ai même pas sentit ses lèvres toucher les mienne. Je n'ai rien senti du tout. Je ressens juste un fort désir de m'exprimer, mais mes lèvres sont sellés. Je pose ma tête finalement sur son épaule, avant qu'il ne la secoue, signe qu'il veut bouger.

Nous marchons en direction de ce qui nous semble être le centier que nous avons empruntés, pour retourner vers la ville.

Les passants ne prêtent attention qu'à nos vêtements noircis par la fumée de l'accident. Je ne pense pas que je realise réellement quoi que se soit de ce qu'il se passe actuellement. Ou peut être le fait que je sois maintenant dépourvu de sentiments m'empêche de percuter la situation.

J'ai souhaité, plus d'une fois, au ciel, au père Noel, parfois ,même a dieu, de m'enlever mes sentiments. Je me suis toujours senti degouté de moi même. Pourquoi est ce que les garçons m'intimident autant? Pourquoi est ce qu'il m'intimide autant? J'aurai tellement voulu arrêter de ressentir. Mais maintenant que j'y ai gouté, je donnerai tout ce que j'ai pour ressentir quoi que se soit. Je paierai mon ame pour sentir mon cur se rechauffer a nouveau dans ma poitrine, par un seul contact visuel avec lui. Pour ressentir a nouveau le vend filler entre mes doigts, la fraicheur me claquant aux joues, un besoin de sourire et de bien être.

Nous arrivons finalement après avoir, avec je ne sais quelle chance trouvé l'école, devant ma maison. Lorsque nous arrivons sur le seuil de la porte, je me retourne vers lui, il gigotte de fraicheur d'un air étonné et lève la tête vers moi d'un air interrogatif. Je repense alors au fait que ma mère le connait très bien sans même le connaitre, et au fait que je lui ai déjà montré une photo de lui. Je lance alors:

Ca te dérange si je rentre en premier? Ma mère n'aime pas vraiment que j'invite des amis sens prévenir.

C'est un mensonge evidemment. Et puis quels amis ?

Je plante la clé dans la serrure, mais celle ci se bloque. En effet, elle a été changée. Je sonne alors à la porte avant de remarquer que cette derniere était enfait déjà ouverte. Je pose un pied aventurier, suivi de tous mon corps. La maison est surement plus froide que l'exterieur. Birarre.

La maison avais changée, mes magnettes ont disparues du frigo, la maison sentais le chien mouillé, des habits et un vers jonchaient le sol. Je m'enfonce vers la cuisine, ou je trouve absents les portraits de mariage de ma mère et mon père. Une seule photo d'eux subsistait: elle était posée qur la table a manger, dans un cadre blanc. On y trouve maman, avec le crane totalement chauve, un sourire,faible, très forcé, comme celui de matin avant que je parte a l'école. Je suis très confus, et ai beaucoup de mal a faire de la logique dans ces nouveaux éléments. Aussi, des portraits de moi sont accrochés partout. J'aime bien.

Après quelques minutes, je décide d'accentuer mes pas, pour voir si quelqu'un descend. J'entend alors mon père descendre des escaliers. Il me regarde et stagne un moment devant mon visage, comme s'il avait vu un fantôme. Il se rapproche alors doucement de moi, tous ses mouvement paraissent hésitants, comme s'il avait répété ce moment toute sa vie. Il arrive finalement à quelques sentiments de moi, et contre toutes attentes et sans même une seule explication, il me claque violemment le visage. Il n'avait jamais levé la main sur moi auparavant. Je reste figé, sous le regard contracté de Léo.

Je vois alors des larmes couler du visage de mon père, il me prend dans ses bras avant qu'elles ne se fassent trop voyantes. Il me murmura alors d'une voix tremblante

Sept putain d'années. Sept putain d'années. Sept ans.

Et il le répéta, encore et encore, les mots deviennent flous, ma tête se met à tourner. De derrière son épaule je peux voir une petite table de chevet où sont posés deux photos, une de moi, une de maman, avec des bougies blanches allumées.

"A la mémoire de ma tendre épouse, vaincu par le cancer, et mon jeune fils Victor, que dieux les emmènes tout deux vers un monde meilleur"

Où est maman ?

Il me serra encore plus fort, sous le regard ému de Léo.

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