La théorie des cactus

By Imaxgine

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Logan, c'est le grand brun aux yeux bridés qui aime les drames, ceux qui se terminent par de longs dialogues... More

Avant-propos.
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Épilogue.
Mot de la fin.

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By Imaxgine


     Il y avait une petite musique naze qui passait en boucle dans la salle d'attente de la clinique d'ophtalmologie. L'air était aussi froid que l'aura qui émanait de la pièce. Le sourire des secrétaires étaient faux. Quelque chose d'étrange clochait dans leur regard. Niveau accueil, ce n'était pas top. J'avais bien du mal à imaginer que Sacha passait plusieurs heures ici régulièrement. Même les magazines ici avaient de quoi déprimer les gens. « Brad et Angelina : y a-t-il encore de l'espoir ? » ou encore plus stupide : « Rihanna a pris vingt livres ! Transfo choc » et « Astuces pour séduire ton crush ». Comment les gens faisaient pour lire des conneries pareils ? On se fichait bien du poids de Rihanna (elle serait jolie peut importe ce que les magazines à potins diraient) ou de ce que telle vedette pensait d'une telle autre vedette. Des potins, non. Des conneries ? Pour en avoir il y en avait ! Et puis, il y avait tant de choses plus importante. On s'immisçait dans la vie des vedettes comme si toutes nos préoccupations tournaient autour de cet unique sujet. Pourtant, il y avait plein de choses - beaucoup trop, en fait - dans le monde qui n'allaient pas, plein d'atrocités et d'injustices. C'était là qu'on devait porter toute notre attention. Aux vrais problèmes.

Je croyais être suffisamment patient et n'avoir besoin de rien pour m'occuper l'esprit durant l'heure qui avançait. Seulement, j'étais dans l'erreur. Au bout d'une vingtaine de minutes, je commençais à perde patience. Mon téléphone portable n'avait plus de batterie. Et les magazines semblaient me crier de les ouvrir. J'ai fini par succomber à leurs appels. Mais seulement parce que je m'ennuyais horriblement. J'ai agrippé le premier qui m'est tombé dans les mains et je l'ai ouvert. Heureusement pour moi, cette fois, ça ne parlait pas des Kardashians.

Sacha est revenue de son rendez-vous une demi-heure plus tard. Elle a souri en voyant ce que je lisais.

— Alors comme ça tu aimes les potins ? s'est-elle moquée.

— En ce moment, je lis « vingt astuces pour rendre ton homme fou au lit ».

Sacha a grimacé.

— Montre.

— Quoi, ça t'intéresse ? ai-je plaisanté.

Elle a levé les yeux au ciel, avant de m'arracher le magazine des mains. Elle l'a feuilleté un instant, puis l'a jeté sur la pile.

— C'est dégueulasse.

— On est d'accord.

— Qui lit ce genre de conneries ?

— Je me suis posé la même question.

— Pourtant, tu lisais cet article, a fait remarquer Sacha.

— Touché. Mais uniquement parce que c'es divertissant. Et ridicule.

— Ouais, bien sûr.

— C'est vrai ! me suis-je défendu.

Sacha a éclaté de rire. Elle s'est assise sur le siège à ma droite et m'a embrassé. Sa main a lentement glissé dans la mienne. Je lui ai aussitôt répondu, ce qui allait particulièrement mal quand on souriait comme un idiot.

— Ton rendez-vous s'est bien passé ? Rien d'anormal ?

— Rien d'anormal, a-t-elle répondu.

— Tu es certaine ?

Elle a soupiré.

— Sûre à cent pour cent.

— Tu sais que je déteste quand tu me mens, pas vrai ? Je m'inquiète, Sacha.

— Tout va bien. Arrête de t'en faire. Si je t'ai demandé de m'accompagner, ce n'est pas pour que tu me harcèles avec tes inquiétudes.

J'ai souri.

— Pourquoi alors ?

— Parce que j'ai envie qu'on passe l'après-midi ensemble.

— Comme tous les autres jours, au fond.

Elle m'a tapé l'épaule. J'ai ri.

— Non, pas comme tous les autres jours. C'est vrai, quoi ! Soit tu as le nez dans tes études, soit tu bosses au bistro. Avec Gina, en plus ! Excuse-moi, mais nous n'avons pas une seule seconde à nous.

— On s'appelle tous les soirs, je te signale. Toi et moi, on discute pendant des heures.

Ma copine a ignoré ma remarque.

— Allons au parc d'attraction, qu'est-ce que tu en dis ?

— Tu es certaine que tu as envie d'y retourner ?

— Pourquoi, tu as peur ? Tu n'auras qu'à me tenir la main, si ça peut te rassurer.

J'ai secoué la tête.

— Non, mais la dernière fois...

— Je croyais que tu t'étais bien amusé ? m'a coupé Sacha.

— Oui, parce que ni toi ni moi n'avons été pris sur le coup. J'ai pas envie que cette fois, nous nous fassions prendre.

— Ça n'arrivera pas.

— Comment tu peux en être aussi certaine ? lui ai-je demandé.

— À vrai dire je n'en sais rien.

J'ai soupiré. Sacha m'a pris la main et m'a souri.

— Fais-moi confiance.

J'ai ri.

— Si on se fait prendre par contre, c'est toi qui explique à mes parents pourquoi nous sommes au poste de police.

— C'est si dramatique.

— Je suis sérieux ! me suis-je exclamé.

Elle a ri.

Heureusement, nous n'avons pas mis de temps à quitter la clinique d'ophtalmologie. J'étais bien content partir de cet endroit où une forte odeur de désinfectant flottait dans l'air. Sacha a salué la réceptionniste, puis elle m'a entraîné avec elle dans le stationnement. Nous avons marché jusqu'à l'arrêt de bus parce que faute de n'être que des étudiants, c'était notre seul moyen de transport. Surtout quand ni elle ni moi n'avions envie de nous taper plusieurs kilomètres de marche.

La bus n'a pas mis de temps à arriver. Nous nous sommes entassés à l'arrière, côte à côte. Sacha m'a passé un de ses écouteurs et ensemble, nous avons écouté sa playlist « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ».

— Tu te fais des playlists pour chaque livre que tu lis ?

— C'est tout nouveau, m'a-t-elle répondu. En fait, il y a quelques temps je me suis mis à penser à un truc. Tu sais, parfois, tu écoutes une chanson que tu aimes bien à répétition pendant un certain temps ? Si tu écoutais cette chanson à la plage, elle te rappellerait la plage. Tandis que si tu écoutais cette chanson après une rupture difficile, elle te rappelait ce moment. Tu saisis ?

— Ouais et où veux-tu en venir ?

— On associe certains souvenirs à une chanson.

— C'est la mémoire auditive.

— Exact, a murmuré Sacha. Eh bien, je me dis que quand je serai incapable de lire je pourrai toujours me référer à cette playlist pour me rappeler les moments forts de ma lecture.

— En espérant qu'elle soit bonne.

Ma copine a souri.

— Oui, en espérant qu'elle soit bonne.

Mon cerveau s'est activée brusquement, une idée venant de germer dans mon esprit. J'ai tenté de ne pas trop m'emballer, mais c'était bien difficile surtout quand on avait l'impression que c'était celle du siècle.

Sacha a lacé ses doigts au miens, un sourire en coin.

— Les examens de fin d'année approche à grand pas.

Je l'ai dévisagé.

— Ça, c'est déprimant.

Elle a souri.

— Il y a des côtés positifs à cette fin d'année, Logan.

— Ah ouais ? Lesquels ?

— L'été.

J'ai levé les yeux au ciel.

— C'est pas suffisant.

— Pense au soleil chaud de juillet, aux baignades à la plage, aux...

— Aux sans lendemain ?

Sacha levé les yeux au ciel.

— Arrête de faire semblant que tu ne sais pas où tu t'en vas, Logan. Tu n'arrives peut-être pas à te l'admettre, mais en automne nous savons tous les deux où tu seras : aux quatre coins du globe, en train de photographier toutes les merveilles du monde.

— Je n'en ai toujours pas tiré un mot à mes parents.

— Ils l'accepteront, j'en suis certaine.

— Tu n'en sais rien, Sacha.

— Ils t'aiment. Ça, je le sais.

J'ai souri.

— Tu as commencé à songer aux endroit où tu voulais aller ? m'a demandé ma copine.

— Partout !

Elle a ri.

— Plus précisément ?

— Je compte commencer par aller en train jusqu'à Vancouver pour jeter un coup d'oeil sur les environs. Ce serait stupide de ne pas y aller... On parle de mon propre pays, là ! Je suis né ici et pourtant, je ne connais qu'une certaine proportion de l'endroit où je vis.

— C'est le désavantage de vivre dans un pays vaste : on n'en voit pas tous les recoins.

— Eh bien, quand ça te prend quarante heures de route pour te rendre de Toronto à Vancouver... C'est difficile de pouvoir tout visiter. Mais j'espère être en mesure de faire quelques arrêts. Je n'ai jamais vu l'Alberta et la Saskatchewan. Enfin, probablement quand j'étais très petit, mais je ne m'en souviens pas.

— Et après Vancouver ?

— J'aimerais descendre jusqu'en Californie. San Francisco, Los Angeles, San Diego... Mais San Francisco par-dessus tout !

— On est d'accord.

J'ai souri.

— Ensuite, j'imagine que j'aimerais aller en Amérique du Sud, mais je ne sais pas encore exactement où. Puis, j'aimerais visiter Marrakech, Madrid, Lisbonne, Rome, Paris, Berlin, Bruxelles, Amsterdam, Copenhague, Londres, Dublin, Reykjavik... Et j'en passe.

Sacha a ri.

— Sans vouloir briser tes rêves, tu ne crois pas que c'est un peu beaucoup ? Enfin, pour une première année.

— C'est beaucoup ! Et j'en suis conscient, ai-je dit. Mais je suis incapable d'avoir de préférence ! Toutes ces places me tentent énormément.

— Tu pourras toujours improviser.

— C'est exactement ce que je me dis.

Je lui ai souri. Lorsqu'elle a détourné le regard, j'en ai profité pour lui prendre son téléphone portable des mains et pour consulter sa playlist. J'ai fait défilé morceau après morceau.

— Pas mal, ai-je commenté.

Sacha a haussé les sourcils.

— Pourquoi est-ce que je perçois de l'étonnement dans ta voix ?

— Ne le prends pas mal, mais je ne t'ai jamais vu comme une personne auditive, ai-je rétorqué. Mais là, tu m'impressionnes. Je veux dire regarde-moi ça : tu as des morceaux de rap, de folk, de jazz et de metal.

— Et quelques chansons pop.

— Et quelques chansons pop, c'est vrai. Pour atténuer un peu ta perfection.

— Oh, ça va. Ce n'est pas parce que c'est populaire que c'es mauvais.

Elle a appuyé sa phrase d'un regard insistant.

— Non, tu as raison.

Je me suis penché pour déposer un baiser sur ses lèvres.

— Il n'y a aucun mal à aimer le populaire.

Devant mon regard lourd en sous-entendus, Sacha a levé les yeux au ciel. J'ai rigolé et je me suis remis à ma chasse aux trésors dans le téléphone portable de Sacha.

— J'aime bien ce morceau. Tu me permets ?

Elle a hoché la tête. J'ai appuyé sur le titre de la chanson et elle s'est mise à jouer. Sacha a souri en reconnaissant le morceau qui jouait. Elle a fermé les yeux et s'est laissée bercer au son de la musique.

— Tu devrais essayer toi aussi.

— Quoi ? De fermer les yeux ?

— Oui, de fermer les yeux. Et d'écouter.

J'ai hoché la tête, même si je savais qu'elle ne pouvait pas me voir. À mon tour, mes paupières se sont abaissées. J'ai inspiré profondément et j'ai tendu l'oreille. Le refrain venait d'être entamé en plus d'être mélangé aux voix des autres passagers de l'autobus. J'avais de la chance : à la fin de la chanson, je pourrai toujours réouvrir les yeux. Sacha n'aurait plus cette opportunité un jour. Qu'elle ouvre les yeux ou qu'elle les ferme, rien ne changerait. Elle serait toujours plongé dans l'obscurité totale. Il lui resterait son ouïe et son touché, bien entendu. Mais elle ne serait plus jamais en mesure de voir ce qu'il l'entourait. Cette pensée a fait ressortir mon côté claustrophobe. Sacha allait être prisonnière de son corps, en quelque sort. Et cette seule idée m'effrayait plus que tout. Je me suis demandé si à force d'être dans les abysses, on finissait par s'habituer à leur obscurité. Ou si, au contraire, on s'y sentait davantage coincé.

Une sensation d'étouffement m'a envahi. Je me suis empressé de retrouver la lumière du jour.

— Qu'y a-t-il ? m'a demandé Sacha, les yeux toujours fermés.

— Je suis désolé.

Ma copine a ouvert les yeux et m'a regardé. Elle m'a serré la main.

— Comment est-ce que tu fais ? Je veux dire, comment est-ce que tu vas faire ?

— Je le fais, c'es tout. Ce n'est pas comme si j'avais le choix.

— Tu n'as pas l'impression d'être emprisonnée dans ton propre corps ?

Elle a haussé les épaules.

— Ouais, parfois.

— Et ça ne te fait pas peur ?

Son regard s'est rembruni.

— J'imagine que oui, mais on finit par se rendre à l'évidence : rien ne pourra changer ce qui est en train de m'arriver.

— Et les traitements ?

Sacha a secoué la tête.

— Ils ne sont là que pour retarder l'évolution de la maladie.

Elle s'est appuyée sur moi.

— Mais ça aurait pu être pire, a-t-elle murmuré. J'aurais pu être comme Helen Keller.

— L'américaine qui était à la fois sourde, muette et aveugle ?

— Ouais, celle-là. Tu savais que c'était la première personne handicapée à obtenir un diplôme d'études universitaires ?

— Les choses ont bien changé depuis.

Je lui ai offert un sourire rassurant.

— Elle, elle devait se sentir vraiment prisonnière de son corps. Incapable de voir, de parler ou d'entendre.

— Je ne m'imagine pas être à sa place, ai-je dit.

— Moi non plus.

Quelques arrêts plus loin, nous sommes descendus de l'autobus. Nous avons fait le reste du chemin jusqu'au parc d'attraction à pieds. En quelques minutes seulement, nous y étions. Cependant, nous n'étions pas arrivés pile sur la façade où nous avions l'habitude de grimper pour nous introduire. À vrai dire, nous étions tombés sur la porte d'entrée du Steven's Amusement Park. C'était la première fois que je voyais le site de cette manière. Juste à l'avant de l'immense palissade, il y avait deux guérites qui permettaient d'acheter une passe pour la journée. Celles-ci étant inoccupées, ils ne servaient qu'à accumuler la poussière. Un peu plus vers la droite, il y avait un stationnement - vide, encore une fois.

— Tu sais quand ils ouvrent ? ai-je demandé à Sacha. On est déjà le dix-sept mai et il n'y a aucune activité.

— C'est bizarre.

Sacha s'est tournée vers moi.

— L'année dernière, le site était déjà ouvert. C'était carrément impossible de passer par la palissade sur le côté : c'était trop à découvert. Tout le monde m'aurait vu.

Elle s'est lentement avancée jusqu'à l'une des guérites. Je l'ai suivi, tout aussi intriguée qu'elle l'était. D'énormes posters tapissaient toutes les vitrines.

— Qu'est-ce que ça dit ?

— Vois par toi-même.

Je l'ai rejointe.

— L'endroit va fermer ?

— Il est fermé.

— Tu crois qu'ils ont fait faillite ?

Sacha a haussé les épaules.

— Ne compte pas sur moi pour le demander à Cole.

— Je croyais que vous étiez de nouveau en bons termes ?

— Euh, si « bon terme » est synonyme de « tous les deux, on s'évite », alors oui.

J'ai soupiré.

— De toute manière, on s'en fiche de savoir le pourquoi du comment, a ajouté Sacha. Le site va être démoli. Point final.

— Et ça te rends triste ?

Sacha a fait mine de bouder.

— Ouais, même si toi ça te rend fou de joie.

J'ai ri.

— Hé ! Tu sais que cet endroit me donne des frissons. Je peux bien me réjouir, d'accord ?

— On a pourtant passé de bons moments là-bas.

— Et de moins bons, lui ai-je rappelé.

Elle a grimacé.

— J'imagine qu'il faut bien grandir un jour, a-t-elle murmuré. Les petites filles doivent devenir de grandes filles et elles doivent savoir se débrouiller sans leur petite forteresse secrète.

Je lui ai donné un petit coup d'épaule.

— T'en fais pas, Sacha. Tu trouveras bien une autre cachette.

Ma copine a souri.

— Ça te dirait d'aller voir un film au ciné alors ?

J'ai froncé les sourcils.

— Depuis quand on va voir des films toi et moi ?

— Il faut une première fois à tout.

J'ai secoué la tête.

— Non, pas un film.

— Pourquoi ?

— On ne peut jamais se parler quand on est dans une salle de cinéma. Et j'ai envie de discuter avec toi pendant des heures.

— C'est un peu ce qu'on vient de faire.

— Eh bien, je ne m'en lasse pas.

Sacha a souri.

— Qu'est-ce que tu dirais de venir chez moi à la place ? On pourrait se louer un film, manger du popcorn gratos et mettre le film en pause à chaque fois qu'on a envie de parler à l'autre.

— J'espère que tu sais que le film risque d'être toujours en pause.

Elle m'a frappé le bras.

— Tu feras un effort.

— D'accord, d'accord ! Pas besoin d'être violente.

— Et je choisirai le film.

— Quoi ? Mais non !

— Si, c'est moi qui choisi le film.

J'ai levé les yeux au ciel.

— Adieu la démocratie.

— Pauvre Loganichou, s'est moqué Sacha. Il n'a pas son fi-film. Quel victime de ce sytème injuste ! Je le plains, ô comme je le plains.

— Un système sachaonique, oui. Et puis, arrête de te foutre de ma gueule.

Elle a ri.

— Attends, est-ce que tu m'as vraiment appelé Loganichou ?

Cette fille ne cessait de se marrer. Une vraie plaie.

— T'es sérieuse, là ? Tu m'as appelé Loganichou ? Nous en sommes là ? Ce qu'on est naze.

J'ai secoué la tête. Sacha m'a pris la main.

— Tu as raison : on est naze, a-t-elle murmuré. Mais aussi extraordinairement exceptionnelle.

— Surtout naze.

Elle a ri.

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