La théorie des cactus

By Imaxgine

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Logan, c'est le grand brun aux yeux bridés qui aime les drames, ceux qui se terminent par de longs dialogues... More

Avant-propos.
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Épilogue.
Mot de la fin.

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By Imaxgine


Holly avait bien du mal à nous laisser partir. Elle s'est frottée à nous jusqu'à ce que nous atteignions la porte d'entrée. Sacha l'a couverte de baisers, avant de sortir de l'appartement. Le père de mon amie a porté nos valises jusqu'à sa voiture. Je dévalais les marches du bloc de l'appartement en compagnie de Sacha, lorsque son pied a manqué une marche. La blonde se serait complètement affaissée dans les escaliers si je ne l'avais pas rattrapé à temps.

— Ça va ? ai-je demandé.

— Tu as de bons réflexes.

— Sacha, je t'ai demandé si ça allait.

Elle m'a souri, hésitante.

— Ouais, ça va.

— Tu es certaine ? Il n'y a rien que tu ne me dis pas ?

Sacha a secoué la tête.

— J'ai été maladroite, c'est tout. N'en fais pas tout un plat.

— Je croyais juste que... Non, laisse tomber.

J'ai souri.

— Tu crois qu'on pourrait parler de ce qui s'est passé cette nuit ?

— Maintenant ?

— Euh, maintenant, demain, après-demain, ai-je dit. Peu importe. Tant qu'on ne remette pas ça à jamais. Qu'est-ce que tu en dit ?

Elle m'a pressé l'épaule.

— T'inquiète, Logan.

Je n'ai pas eu le temps d'avoir une meilleure réponse de la part de Sacha puisque son père a fait irruption dans le vestibule du bloc pour nous informer qu'il avait fini de mettre les valises dans le coffre. Sacha m'a pris par la main et ensemble, nous l'avons rejoint. Frederick nous a regardé suspicieux, alors que nous embarquions dans le véhicule.

— Est-ce que j'ai interrompu quelque chose ?

— Non, pas du tout, a assuré Sacha.

J'ai dégluti.

— Il y a quelque chose que je ne sais pas ? a demandé Frederick.

Ni Sacha ni moi n'avons répondu. Au lieu de quoi, nous avons échangé un coup d'oeil complice. Son père a soupiré, peiné d'être mis de côté.

— Vous me cachez un truc.

— Peut-être bien.

Sacha lui a souri. Il a levé les yeux au ciel.

— Ah, les jeunes !

J'ai ri.

Frederick nous a conduit jusqu'à l'aéroport dans sa vieille bagnole. Il nous a raconté des histoires de sa jeunesse, comment il avait eu la même copine pendant deux ans, mais qu'il n'en avait informer ses parents que dans les derniers mois. Sacha écoutait ses aventures - ou mésaventures plutôt - avec fascination. Je me doutais bien que c'était la première fois qu'elle entendait ses histoires.

Durant tout le trajet, Sacha n'a pas cessé de me tenir par la main. J'espérais être d'apparence calme, malgré la tornade d'émotions qu'il y avait à l'intérieur de moi. Mais je n'étais pas un très bon menteur, alors les masques ça ne me connaissait pas vraiment. Sacha devait voir clair dans mon jeu, car elle ne cessait de me jeter de petits coups d'oeil, un sourire glissé sur les lèvres.

Nous nous sommes garés devant l'aéroport une quinzaine de minutes plus tard. Sacha et son père se sont enlacés brièvement dans le stationnement, tout en se murmurant des promesses que j'espérais être tenues. Frederick avait les yeux plein d'eau, alors que Sacha n'affichait que très peu d'émotions. Ceux qui ne connaissaient pas Sacha l'auraient vue comme un robot, mais il fallait voir au-delà de tout ça. C'était seulement sa manière de fonctionner.

— Merci de votre accueil, ai-je dit au père de Sacha.

Il m'a serré la main, tout en me gratifiant d'un sourire.

— Revenez quand vous le voulez, tous les deux.

Je lui ai souri poliment.

Puis, nous sommes entrés dans l'aéroport. Frederick nous a aidé à porter nos valises jusque dans le hall d'entrée, puis il nous a salué une dernière fois.

— Tu me donneras des nouvelles, a-t-il dit. Je veux être tenu au courant, d'accord ?

Mon amie a pincé les lèvres, tout en hochant la tête.

— Je viendrai te voir bientôt, Sacha. C'est promis.

— Et tu vas m'appeler ?

— Oui, bien sûr.

Sacha a souri. Son père est parti quelques secondes plus tard, nous laissant seul tous les deux. La blonde a soupiré, comme si elle était enfin libérée d'un poids qu'elle portait sur ses épaules depuis bien trop longtemps. J'ai tout de suite su que ça n'allait pas.

— Tu veux en parler ? ai-je demandé.

Sacha m'a jeté un coup d'oeil.

— Je ne crois pas qu'il va tenir la moitié de ses promesses, a-t-elle murmuré.

— Comment ça ?

Elle a haussé les épaules.

— Mon père est comme ça, c'est tout.

— Toi aussi, tu es comme ça ?

La blonde a souri faiblement.

— Non, moi, je ne suis pas comme ça.

Elle s'est arrêtée et m'a regardé.

— Je tiens mes promesses.

Je lui ai pris les mains. Sacha a haussé les sourcils, probablement aussi surprise que moi par mon audace.

— Donc tu pensais vraiment ce que tu as dit hier ? lui ai-je demandé.

— Oui, je le pensais vraiment.

Sacha s'est rapprochée de moi. Mon coeur s'est mis à battre de plus en plus fort.

— On se laisse une chance alors ?

Elle m'a lâché les mains pour les poser sur mon visage. Son pouce a caressé le haut de ma pommette, juste sous mon oeil. La blonde a déposé un baiser furtif sur mes lèvres.

— Ça répond à ta question ?

— Je ne suis pas cent pour cent convaincu, à vrai dire.

Sacha m'a attiré plus près d'elle et m'a embrassé la joue.

— Eh bien, c'est tout ce que t'auras !

J'ai souri.

— Je peux te poser une question ? ai-je demandé.

Elle a froncé les sourcils.

— Je t'écoute.

— Je ne sais pas comment... Euh, c'est un peu gênant, en fait. Je ne sais pas exactement comment te demander ça.

— Depuis quand es-tu gêné avec moi ?

J'ai esquissé un sourire timide.

— Tu marques un point.

— Comme toujours, a-t-elle murmuré. Vas-y, pose ta question. On s'en fout de la manière dont s'est dit.

— D'accord, euh, oui... D'accord.

Sacha a plissé les yeux. J'ai inspiré profondément.

— Est-ce que ça fait de toi ma copine ? l'ai-je interrogé. Toute cette histoire me rend un peu confus. J'aurais besoin de précisions.

Elle s'est figée.

— J'imagine, a-t-elle dit. C'est ce que tu voudrais ?

— Oui, bien sûr que c'est ce que je voudrais. Pas toi ?

— Je n'aime pas les étiquettes, tu sais.

J'ai levé les yeux au ciel.

— Ça n'a rien à voir avec les étiquettes, Sacha, ai-je rétorqué. Au fond, tu as peur de l'exclusivité.

J'ai repensé au pauvre Cole Stevens qui ignorait tout des infidélités de Sacha. Je n'avais pas envie de terminer comme lui, à ignorer tout des aventures de ma copine. Ça me tuerait d'apprendre qu'on s'était joué de moi ainsi. Je me sentais un peu mal de voir soudainement Sacha comme une infidèle, mais ses précédentes relations ne prédisaient rien de bon.

— Non, ce n'est pas ça, m'a assuré Sacha. Je t'assure.

— Alors quoi ?

— J'ai peur.

— De quoi ? ai-je demandé.

— Que ça ne marche pas.

Elle a inspiré profondément.

— J'ai peur de te perdre comme ami.

— Sacha, que je sois ton copain ne changera rien à notre relation. On reste de très bons amis. Mais cette fois, on est un vrai couple. On s'embrasse, on fait des trucs de couple comme... Euh, comme regarder des marathons Netflix, partager une banane royale ou, je ne sais pas moi, dormir dans le même lit.

Sacha a ri.

— On fait déjà tous ces trucs.

— Tu vois ? Tu n'as pas à t'inquiéter. Tout sera pareil comme avant.

Elle a souri.

— Et puis, il est trop tard maintenant : tu m'as déjà confessé tes sentiments. Je suis plein d'espoir là ! Ne gâche pas ça.

Je lui ai de nouveau pris les mains.

— Quelqu'un m'a dit un jour que la clé c'était d'essayer, ai-je murmuré. C'est extrêmement niais et cliché, mais je crois sincèrement que cette personne a raison.

Sacha a ri.

— Idiot.

— Non, Sacha ! Écoute-moi, un peu : tu es super douée pour donner des conseils aux autres, mais tu es incapable de les suivre toi-même. Toutes ces sages paroles s'appliquent autant à toi qu'à moi. Tu m'encourages à poursuivre mes rêves, à ne pas me fier à ce que mes parents ou amis - si je peux toujours les appeler mes amis - disent... Et toi, tu repousses tes études à McGill parce que tu écoutes ta maladie. Tu ne devrais pas.

— Logan, je crois que tu t'éloignes du sujet.

— C'est vrai, je m'éloigne. Pardon. Mais tu comprends ce que je cherche à dire ?

— Oui.

— Alors, essaie avant de baisser les bras. C'est tout ce que je te dis. Et puis, ce n'est pas comme si te considérer comme ma copine allait changer quoi que ce soit à notre relation. On est déjà proches, tous les deux. La seule différence c'est que...

— On met une étiquette ?

J'ai ri.

— Ouais, tu as raison. On met une étiquette.

Nous n'avons rien dit l'espace d'un instant.

— Je veux nous laisser une chance, a murmuré Sacha. Mais à une seule condition !

— Laquelle ?

— Que tu ne deviennes pas plus collant que tu ne l'es déjà.

J'ai souri.

— Je ne peux rien te promettre.

Sacha a levé les yeux au ciel.

Elle et moi sommes allés enregistrer nos bagages près de l'accueil. Et en voyant le prix s'afficher, j'ai grimacé. Sacha, elle, a éclaté de rire. C'était uniquement de sa faute si ma valise était beaucoup plus peine qu'à mon arrivée. Elle m'avait fait adorer les bagels de la région, si bien que je n'avais pas résisté à l'envie d'en ramener une douzaine dans mon coin de pays. À vrai dire, mon bagage en était rempli. Par la suite, nous avons fait la file qui menait à la sécurité. Heureusement pour nous, l'attente pour passer la sécurité n'était pas très longue. Bien assez vite, nous nous sommes retrouvés de l'autre côté de la sécurité, à jeter un petit coup d'oeil dans les boutiques hors taxes. Sacha s'est prise une poutine dès que nous avons croisé un kiosque qui en vendait. Tous les deux, nous nous sommes assis à une table près de l'établissement. J'ai regardé Sacha dévoré sa poutine comme si c'était la meilleure chose qu'elle mangeait en plusieurs jours. La faim commençant à me tenailler l'estomac, j'aurais été prêt à manger n'importe quoi. Ainsi, j'ai succombé à la poutine de Sacha. Ce n'était pas aussi terrible que dans mes souvenirs, tout compte fait.

— Alors on aime ça finalement ? s'est moquée Sacha.

— Oh, ça va. Les goûts changent, tu sais.

Elle a souri.

— Ça aussi c'est un truc de couple ?

— Quoi ?

— Partager sa poutine.

J'ai souri à mon tour.

— J'imagine que oui, Sacha.

Et sans prévenir, j'ai de nouveau piqué des frites couvertes de sauce brune dans l'assiette de ma copine.



En partant pour Montréal, je m'étais dit qu'un week-end loin de Toronto ne pourrait pas me faire du mal. Après tout, c'était un fait : j'allais pouvoir me sauver de mes problèmes l'espace de quelques jours. Et par problème, je parlais de ma récente dispute avec mes amis. Étant coupé de ma bande, j'avais toujours bien du mal à les croiser en cours et à affronter leur regard. La plupart du temps, je les croisais individuellement. Lawrence évitait de rencontrer mon regard dans le cours de mathématiques, Olivia me fusillait du regard en chimie, Alison me souriait timidement et Carter, lui, me saluait, mais restait réticent à approfondir une possible conversation. Au final, on se fuyait tous à sa manière. Personne n'osait la confrontation. Pas même Olivia dont c'était pourtant la spécialité. Et je ne saurais dire si c'était pire que de continuellement se disputer.

L'espace de trois jours, j'avais eu droit de décrocher. Pour être honnête, j'avais parfaitement réussi. J'avais à peine songer à mes amis et à notre dispute. Seulement, retourner à Toronto signifiait remettre les pieds dans nos problèmes quotidiens. Mais je n'aurais jamais cru que dès que j'allais remettre les pieds chez moi, je devrais subir cette confrontation.

Assise sur les marches de mon perron, Alison m'attendait sagement. J'ai jeté un coup d'oeil à ma mère. Celle-ci semblait tout aussi surprise que moi de la trouver là.

— Bonjour, Mme Campbell.

— Judith fait l'affaire, Alison, lui a rappelé ma mère.

Alison n'a pas répondu. Elle a simplement souri.

— Vous revenez de voyage ? nous a-t-elle demandé.

— Non, mais lui, si.

Il y a eu un drôle de silence. Ma mère nous a regardé un à un, suspicieuse. Elle a dû sentir qu'il y avait un malaise, car elle s'est empressée de trouver une excuse pour s'éclipser.

— J'ai du boulot qui m'attends, moi, a-t-elle dit. Je vais vous laisser discuter, tous les deux.

Elle m'a adressé un clin d'oeil, puis elle est rentrée dans la maison. Alison et moi sommes restés silencieux pendant un moment, à se fixer en chien de faïence. On aurait dit que tous les deux, nous tentions de jauger la situation. Finalement, Alison fût la première à rassembler son courage.

— Tu étais parti en voyage ? Où ça ?

— À Montréal.

— C'est une chouette place.

— Ouais.

Silence.

— Pourquoi tu y étais ? m'a-t-elle demandé.

— Tu veux la vérité ou la version censurée pour ceux qui n'acceptent pas qu'ils n'ont pas le contrôle de ma vie ?

— La vérité j'imagine ?

— J'accompagnais Sacha qui était en visite chez son père.

Alison a froncé ses sourcils.

— Comment ça ?

J'ai haussé les épaules.

— Elle m'a demandé de l'accompagner, c'est tout.

L'asiatique n'a rien dit pendant un moment.

— Pourquoi tu es ici, Ali ?

— Il faut qu'on parle.

J'ai soupiré et je me suis assis à ses côtés, sur les marches de mon perron.

— Ça ne va pas du tout, a murmuré Alison.

J'ai froncé les sourcils.

— Comment ça ?

— C'est plus pareil sans toi, Logan. C'est à peine si Carter se tient avec nous ces temps-ci. Il se fait de plus en plus distant et il traîne avec des gens louches. Et puis, Lawrence s'isole. Il refuse de nous parler, de nous dire ce qui ne va pas.

— Et Olivia ? ai-je demandé, plus inquiet que je ne l'aurais voulu.

— Elle fait tout le temps la gueule.

— Ce n'est pas nouveau, ça.

— Tu ne comprends pas, Logan ! Notre bande s'écroule. Elle tombe en ruine.

— La faute à qui ?

Alison a soupiré.

— À tout le monde, a-t-elle rétorqué. Mais tu es le seul qui puisse recoller les morceaux. Je t'en prie.

— Ah bon ? me suis-je étonné. Pourtant la dernière fois que j'ai essayé d'arranger les choses, vous m'avez chassé. Alors excuse-moi de douter, Ali.

— On s'inquiétait pour toi, Logan !

— Et vous vous êtes dits que la solution c'était de me chasser, si je comprends bien ? Pas d'essayer de comprendre mon point de vue, non... Ça, c'est carrément stupide comme idée.

— Non, je... Écoute, Logan. Peut-être qu'on n'a pas cherché à entendre ton point de vue.

— Peut-être ?

Mais tu n'as pas cherché à entendre le nôtre, non plus.

J'ai secoué la tête. Je commençais à en avoir assez de cette conversation.

— C'est-à-dire que Sacha est et sera toujours une salope ? Qu'elle compte me briser le coeur ? Se jouer de moi ? Non, tu as raison, Alison : je n'ai pas envie d'entendre votre point de vue.

— D'accord, d'accord. On s'est peut-être trompé au sujet de Sacha, j'en sais rien. Mais si on a agi comme on l'a fait, c'est uniquement parce qu'on t'aime, Logan. Tu es l'ami le plus précieux que nous avons... Personne n'a envie de te voir souffrir.

— Mais ça fait partie de la vie ! Vous n'avez pas à contrôler mes décisions pour autant.

— Essaie un peu de comprendre, Logan.

— Et essayer de me comprendre, moi aussi.

Alison et moi n'avons rien dit pendant un moment. Je l'ai toisé du regard, attendant patiemment qu'elle ajoute quelque chose. Sauf que ce quelque chose n'est jamais venu. J'ai donc fini par me lasser.

— J'en ai marre, ai-je dit. Je rentre.

— Non, Logan ! Tu dois parler à Olivia... À Lawrence. Eux, ils ont vu ce que Pénélope t'a fait. C'est eux qui craignent le plus que Sacha te fasse autant de mal qu'elle l'a fait. Ils t'ont vu souffrir, ne l'oublie pas. Pense à Lawrence et à sa rupture. Comment tu réagirais s'il se mettait avec une fille qui ressemblait à Drew ?

— En apparence, seulement, ai-je précisé.

— En apparence, oui, d'accord. Mais mets-toi à leur place une seconde, d'accord ? Ils tiennent beaucoup à toi. Et ils ont peur, extrêmement peur.

Je me suis levé. Alison m'a rattrapé par le bras.

— Va leur parler, je t'en prie.

Je me suis défait de son emprise.

— Je ne sais pas si j'en ai envie.

— C'est le seul moyen de régler vos différends, a-t-elle murmuré.

— Justement, Ali. Je ne suis pas certain que c'est ce que je veux.

L'asiatique a brusquement écarquillé les yeux.

— Tu n'es pas sérieux, j'espère ? Logan, notre amitié, elle est solide comme du fer ! Tous les cinq, on a vécu plein de moments ensemble. Et tu voudrais que ça se termine là, comme ça ? Tout ça à cause d'une dispute puérile et stupide.

— Je suis désolé, Ali. Sincèrement.

Le visage de mon amie s'est affaissée, perdant tout espoir. J'ai contracté la mâchoire et serré les poings. Sans un dernier regard en direction d'Alison, je suis rentré à l'intérieur, chez moi, dans ma maison. Je voulais crier. Oui, je voulais crier jusqu'à ce que mes cordes vocales se déchirent d'elles-mêmes. Je voulais aussi pleurer, pleurer comme si mon corps était une fontaine.

Mais je suis resté aussi impassible que l'aurait été Sacha.

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