Two & You

By datstyles

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Malicia Benson est une jeune femme heureuse avec son fils, Gabriel. Elle ne manque de rien et tout ce qu'elle... More

Vêtement pour enfant
Sapin de Noël
L'inspiration
La peur
Malade
Réveillon
Première séance
Une seconde
La colère
Le départ
Mexico City
Un lit
Retrouvailles
Le passé
La peinture
Un dîner
La plage
Une étape
Rencontre officielle
Avion

La frustration

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By datstyles

Harry

Je souffle de frustration en posant mon appareil photo sur la table. Je passe une main dans mes cheveux, tirant légèrement dessus.

- Mais bordel, ce n'est pas si compliqué ce que je demande, m'écriais-je en me retournant vers la mannequin.

- Harry, calme, souffle mon manager, Richard.

- Non je ne vais pas me calmer, grognais-je. Je ne demande pas quelque chose de compliqué mais elle n'est pas capable de le faire.

- Harry, elle débute.

- Rien à foutre, je prends mes affaires. On fera avec les photos que j'ai déjà effectué, je me casse.

Je sors du studio avec mes affaires sous le coude. Je suis tellement à cran en ce moment que je m'énerve vite, beaucoup trop vite.

Je me rends compte qu'il y'a quelques fans à la sortie du studio. Je n'ai pas la tête à poser pour des photos mais je le fais quand même pour ne pas décevoir.

Après une vingtaine de photos prises, je monte dans la voiture et Paul me conduit à mon hôtel. Je lui demande de m'attendre quelques minutes, juste le temps de prendre ma valise.

Il faut que je rentre à Londres. Je suis énervé depuis le dernier message que j'ai envoyé à Malicia. Celui ci est resté sans réponse et je dois avouer que ça me frustre tellement que je passe mes nerfs sur les autres personnes.

Je me dis que lui avoir envoyé ce message est une erreur. Elle a sûrement prit peur en ayant lu. Je n'arrête pas de m'insulter d'idiot. J'aurai du la laisser revenir toute seule mais j'étais tellement anxieux de la perdre que j'ai préféré tout tenter.

On frappe à la porte ce qui me sort de mes pensés. Je n'ai pas le temps d'aller ouvrir que mon manager déboule dans ma chambre, visiblement énervé.

- Il va falloir que tu m'expliques ce qu'il se passe, Harry car tu es insupportable et je ne t'ai jamais vu comme ça, fit-il sur un ton dur.

- Je ne suis pas toujours obligé d'être de bonne humeur, ça arrive à tous d'être de mauvaise humeur, répondis-je en le fixant.

- Sauf quand tu t'en prends aux mannequins, s'écrit-il en me pointant du doigt.

- Elle s'en remettra, c'est bon, Richard, soufflais-je en fermant ma valise.

- Qu'est ce que tu fais ?

- Je rentre à Londres, je me retourne vers lui avec ma valise à la main.

- Harry, que se passe-t-il à Londres pour que tu ne restes pas à Los Angeles ? Richard s'assoit sur le fauteuil.

Je n'ai pas envie de discuter avec lui de ce qu'il se passe à l'autre bout de l'océan. Il s'agit de ma vie privé et lui il est seulement mon manager, Richard fait partit de ma vie professionnelle.

- Je rentre juste, grognais-je. Je suis plus inspiré là-bas.

- Je sais que tu as ouvert une nouvelle galerie, et je sais que ça te prend beaucoup de temps mais tu es très demandé en ce moment pour la collection été de plusieurs grandes marques. Tes peintures peuvent attendre, Harry.

- Non, mes peintures sont aussi importantes que les photos que je réalise, si tu n'es pas capable de comprendre ça, je vais te virer, hurlais-je, hors de moi.

Je vois le visage de Richard devenir blanc. J'ai toujours apprécié Richard, mais quand il essaye de tout contrôler à mon sujet ça me met hors de moi.

- Maintenant je reviendrai seulement en Amérique quand j'aurai des shooting à faire, fis-je en quittant la chambre pour rejoindre la voiture qui m'emmènera à l'aéroport.

Il est presque vingt heures quand je passe la porte de ma maison. C'est si calme, Adèle doit déjà être rentrée chez elle depuis une heure ou deux. Je laisse ma valise près de la porte, retire ma veste et me dirige vers mon salon.

Je ferme quelques secondes les yeux. Je veux juste dormir quelques heures. Mon esprit n'arrête pas de se poser tellement de questions que ça me fatigue. Je laisse ma tête partir en arrière, voyageant vers les bras de Morphée.

- Harry, je grogne. Harry, mon grand.

Quand j'ouvre les yeux, la lumière du jour vient directement agresser mes yeux. Je plisse les yeux pour apercevoir Adèle debout, devant moi avec un sourire chaleureux.

- Quelle heure est-il ? Demandais-je en passant les mains sur mon visage.

- Il est presque dix heures, dit-elle avec sa voix douce. Quand es-tu rentré ?

- Hier soir, je me lève. Je vais prendre une douche.

L'eau se dépose doucement sur mon corps tendu. Rien ni fait, je n'arrive pas à me détendre. Je frappe contre la parois de la douche.

- Et merde, soufflais-je en m'appuyant contre le mur.

Quand je sors de la douche je remarque que j'ai un message de Amy, mon employée, elle m'informe que j'ai un rendez-vous avec un de mes clients.

Je descends vêtu d'un simple costume. Je n'en mets pas souvent mais quand j'ai des rendez-vous j'aime bien me montrer professionnel. Serte quand je porte mes habits de travail on peut voir que je suis un bosseur mais ils sont souvent tachés et ce n'est pas très correct.

Je préviens Adèle que je ne rentrerai sûrement pas à la maison ce soir et que je lui donne congé pour le reste de la journée.

Quand j'arrive devant la galerie, je reste quelques minutes dans la voiture à observer le magasin de Malicia. Elle porte une robe bordeaux, ses cheveux sont attachés en un chignon qui part dans tous les sens. Elle est magnifique, une vrai œuvre d'art. Elle s'occupe d'une cliente beaucoup plus âgée qu'elle.

Je secoue la tête sortant de mes pensées. Je prends mon café et rentre dans la galerie d'art. Amy se tient près de comptoir et discute avec un homme que je connais très bien.

- Monsieur Martin, soufflais-je en arrivant à sa hauteur.

- Oh, bonjour Monsieur Styles, fit mon employée en se redressant.

- Harry, comment vas-tu ? Chris se retourne vers moi.

- Je vais bien, je suppose que nous devons parler affaire ? Dis-je en lui serrant la main.

On se dirige vers mon bureau au fond de la galerie. Chris s'installe sur le siège en face de moi.

- Tu es toujours d'accord pour réaliser les photos pour l'album ? Demande-t-il en prenant le café que je lui tends.

- Bien sûr, j'ai déjà quelques idées pour l'arrière plan, je m'installe confortablement dans mon siège.

Chris Martin, le chanteur de Coldplay m'écoute attentivement lui expliquer ce qui serait bien pour les photos de l'album, ce qui ferait un lien aux chansons à le mettre en image.

Quand ma carrière a commencé à s'envoler, j'ai été très surpris quand j'ai rencontré certaines stars qui étaient dans ma playlist étant plus jeune. J'ai vraiment été impressionné quand les membres du groupe Coldplay ont fait appel à moi pour le shooting photo de leur nouvel album.

- Çe me paraît génial, s'écrit Chris en rigolant.

Chris est un homme tellement passionnant. La première fois que nous nous sommes rencontrés j'ai été époustouflé par ce qu'il dégage. Il est toujours joyeux, rieur, blagueur. Il sait mettre tout le monde à l'aise et de bonne humeur. Il est rempli de bonté et de sagesse.

- Dites moi quand vous aimeriez débuter, dis-je en ouvrant mon agenda.

- Quand tu seras libre, je pense qu'ils faudraient qu'on reste deux semaines, explique Chris, en souriant.

- Je suis libre à partir de la semaine prochaine au plus tôt, je tourne les pages de mon agenda en regardant si j'avais des choses de prévu.

- D'accord, écoute on se rappelle pour planifier le voyage, Chris se lève.

Je l'accompagne à la sortie de la galerie, là, où l'attend son chauffer avec son garde du corps. On se fait une accolade amicale avant qu'il monte dans le véhicule.

- Amy, si tu me cherches, je serai en haut, dis-je sans lui jeter un regard.

Je retire ma veste de costume, je la balance sur le lit. Je retrousse les manches de ma chemise. Je prends une toile que je positionne sur le chevalet. Je prends ma palette, fais plusieurs mélange de couleur avant de commencer à peindre.

Mon pinceau s'écrase doucement sur la toile encore vierge laissant une trace de couleur rose pâle. Je mords doucement ma lèvre, cherchant comment m'y prendre.

Je ne sais pas depuis combien de temps je peins mais j'ai fini mon œuvre et je suis plutôt fier de moi. Il s'agit d'une femme de dos, regardant le ciel devenir rouge et orange dans la ville de New York à travers les immeubles. Chaque détail pareil réel mais pas assez pour penser à une photo.

Je regarde l'heure sur mon téléphone, il n'est que quatorze heures et je n'ai pas mangé. Je descends rejoindre Amy qui doit être revenue de sa pause.

- Amy, je vais aller manger un morceau dehors, elle me regarde en souriant.

- Vous allez y aller comme ça ? Demande-t-elle.

Je fronce les sourcils. Je baisse la tête et remarque que mes vêtements sont tachés de peinture. Ma chemise et mon pantalon de costume sont fichus.

- Vous en avez aussi sur le visage, ajoute-elle sans me regarder.

Je lâche un petit rire. C'est vrai que je ne devrai pas sortir comme ça, je me ferai sûrement remarquer et je n'ai pas envie, surtout que même sans être taché de peinture je me fais remarquer, je n'ai pas besoin de plus.

Je remonte dans l'appartement, je prends des vêtements propres que j'avais laissé. Je passe un coup sur mon visage pour enlever la peinture.

Je descends à nouveau. Amy lâche un petit rire, je quitte la galerie pour aller me chercher un sandwich dans la boulangerie qui se trouve au bout de la rue.

- Bonjour Monsieur, que puis-je pour vous ? La dame âgée d'une quarantaine d'année relève la tête.

- Un sandwich simple, s'il vous plaît, commandais-je.

Elle me tend le sandwich et je lui tends l'argent. Face à son expression je sais qu'elle m'a reconnu. Je la remercie intérieurement pour ne pas hurler que je suis dans sa boulangerie ou quelque chose du genre.

Quand je me dirige à nouveau vers la galerie, je remarque que Paul discute avec Malicia à l'intérieur de sa boutique. Je fronce les sourcils, pourquoi se parlent-ils ?

Je décide de rester quelques minutes les observer. Paul sourit à Malicia qui lui répond directement. J'aimerai qu'elle me sourit. C'est stupide de réagir comme ça mais je suis jaloux de mon garde du corps.

Il dois y avoir plus de deux semaines que je n'ai pas eu des nouvelles de Malicia et je dois avouer que je suis frustré et de savoir qu'elle discute avec quelqu'un de mon entourage me frustre davantage.

Paul sort de la boutique, il traverse la route pour rejoindre la galerie. Il remarque que je me trouve dehors à le regarder en fronçant les sourcils.

- Désolé, vous avez besoin de quelque chose ? Demande-t-il, inquiet.

- Comment va-t-elle ? Demandais-je en le fixant.  

Bien sûr que j'aimerai savoir ce qu'ils se sont dit mais la seule chose qui m'importe vraiment c'est de savoir comment elle va.

- Elle se porte bien, répond-t-il. C'est assez drôle, elle m'a posé la même question que vous.

- Si j'allais bien ?

Paul hoche la tête me laissant seul sur le trottoir. Je regarde la vitrine de Malicia, elle range des étagères pour que ce soit plus présentable.

Devrai-je aller la voir ? Elle ne veut peut-être pas me voir. Devrai-je arrêter de penser à elle ? Non, impossible. Je ne peux pas, c'est beaucoup plus fort que moi.

J'entre dans la galerie, Paul me regarde en fronçant les sourcils. je lui donne mon sandwich que je n'ai pas encore entamé. Je sors à nouveau. Je traverse la rue sans regarder pour me retrouver devant la boutique de Malicia.

Je souffle, passe ma main dans mes cheveux avant de franchir la porte. Je ne sais pas pourquoi mais je suis stressée. J'appréhende sa réaction.

Quand elle entend le bruit de la porte annonçant une entrée, elle relève la tête. Elle sursaute, elle ne s'attendait pas à ce que ce soit moi. Je souris doucement.

- Malicia, murmurais-je.

Malicia sourit doucement à l'entente de ma voix. Elle pose l'objet qu'elle a entre les mains. Elle s'avance doucement vers moi.

- Harry, fit-elle avec sa voix douce.

Je n'ai pas envie de lui faire peur en faisant un geste brusque mais c'est beaucoup trop tentant pour que je me retienne. Je m'approche d'elle, elle ne recule pas. J'entoure mes bras autour de sa taille, je la plaque doucement contre mon torse. Je la serre contre moi, heureux de pouvoir enfin le faire.

Elle sent si bon. J'ai comme l'impression de vivre à nouveau. Sentir son odeur, l'avoir contre moi me rend heureux, vivant, et comblé. C'est à ce moment que je me rends compte qu'elle me manquait bien plus de ce que j'imaginais.

- Tu m'as vraiment manqué, avouais-je en resserrant mon emprise.

Elle se contente de me serrer un peu plus fort contre elle. Je me sens tellement bien quand elle est auprès de moi. Je ne pensais pas qu'un être humain pouvait avoir le pouvoir d'apaiser les gens jusqu'à ce je me rend compte que Malicia m'apaise.

Je grogne de frustration quand la porte de la boutique s'ouvre m'obligeant à me séparer de Malicia. Elle me sourit, ses joues sont cramoisies ce qui me fait sourire à mon tour.

Malicia se dirige vers le client qui vient d'arriver et je décide d'aller près de la caisse pour m'asseoir sur le siège derrière le comptoir. Je regarde attentivement chaque gestes qu'elle fait.

Je m'en fiche royalement de passer pour un psychopathe, j'aime la regarder. Elle est si douce dans ses gestes. Elle propose plusieurs choses à la cliente qui l'écoute avec sourire.

Plus j'observe Malicia, plus je la trouve belle. Je ne devrai pas, c'est malsain mais terriblement excitant. Il m'arrive d'aller plus loin dans mes pensées, comme maintenant et ce n'est pas du tout le moment.

Je secoue la tête pour enlever toutes ses images de ma tête quand Malicia arrive vers moi suivi de la cliente. La cliente me sourit doucement puis regarde Malicia. Elle baisse à nouveau son regard vers moi et elle me fait un clin d'œil.

Je fronce les sourcils, je me demande pourquoi elle me fait un clin d'œil, c'est assez bizarre. Malicia ne remarque rien et tend le sac à sa cliente qui lui sourit. Une fois que la cliente sort, Malicia se retourne vers moi. Elle parait anxieuse.

- Je suis désolée, souffle-t-elle en baissant la tête.

- Pourquoi ?

- Je n'aurai pas du te repousser, Harry, je... Elle me jette un regard furtif avant de baisser à nouveau la tête.

Je me relève pour être à sa hauteur. Je prends son menton entre les doigts et je relève sa tête. Ses yeux s'accrochent aux miens, ils sont toujours aussi renversant.

- Je ne t'en veux pas, dis-je en caressant sa joue. Vraiment, je peux comprendre, j'ai moi même fuit les gens pendant un certain temps.

- Mais ce n'est pas les mêmes raisons, réplique-t-elle, doucement.

- Peut être, mais je comprends ta réaction, sache le, je ne t'en veux pas, Malice, affirmais-je en posant mes lèvres sur son front.

- Toi aussi, tu m'as manqué, chuchote-t-elle.

À ce moment précis mon cœur se réchauffe. Ça me fait tellement de bien de savoir que c'est réciproque et que je ne suis pas le seul à avoir besoin d'elle. Elle a aussi besoin de moi et rien que cette pensée me rend heureux comme un enfant à Noël.

- As-tu Gabriel cette semaine ? Demandais-je, en caressant toujours sa joue.

- Non, il est chez son père, répond-t-elle en faisant la moue.

- Qu'est ce qui ne va pas ?

- Depuis cet incident, je n'aime pas qu'il aille chez Tom mais c'est son père et je ne peux pas le priver de son papa, confit-elle, tristement.

- Tout va s'arranger, je te le promets, fis-je d'une voix rassurante.

Nous sommes à nouveau interrompu par un client qui entre dans la boutique. Malicia se retourne et se dirige vers lui pour l'accueillir. Je me dirige vers eux avant de les interrompre. Je sais que c'est impoli mais je dois retourner travailler et il faut que je lui demande de passer la soirée avec moi.

- Un bon vieux film, avec un plaid, une pizza, ça te dirait ? Demandais-je sans me soucier du client qui nous regarde.

- Harry, je, elle rougis jetant un regard à son client qui nous sourit. À ce soir, dit-elle simplement.

Je souris en entendant sa réponse. Je  me contente de lui embrasser le front avant de sortir de sa boutique pour rejoindre la galerie. Quand je passe la porte de la galerie, Amy vient à ma rencontre.

- Les premières œuvres arrivent demain, dit-elle.

- Bien, le reste arrive quand ? Demandais-je en allant vers mon bureau.

- Ils ne m'ont pas informé.

Je dois exposer les photos d'un jeune photographe que je trouve talentueux. Il est partit pendant plus d'un an au Brésil et il a prit toute sorte de photo qui sont magnifiques, chaque photo fait ressortir une émotion différente. C'est pour cela que j'ai décidé de l'exposer.

Amy quitte la galerie à dix-neuf heures, je décide de partie seulement à vingt heure. Je crois que Malicia a fermé à dix-neuf heures trente. Elle doit sûrement être chez elle maintenant.

Je frappe doucement contre la porte de son appartement. Elle apparaît dans des habits qu'elle ne portait pas aujourd'hui. Elle est vêtu d'un simple chemisier bleu marine et un pantalon noir. Elle est ravissante.

- Bonsoir, tu es prête ?

Malicia se retourne pour prendre sa veste et son sac. Elle verrouille la porte de son appartement et me sourit en me disant qu'elle est prête.

Sur le chemin de la maison, nous avons prit nos pizzas. Malicia s'est prit une pizza classique tout comme moi.

Je lui tends le plaid, et je m'installe à côté d'elle. Elle prend ensuite une assiette remplit d'une part de pizza qu'elle me donne. Je lance le film puis je croque dans ma pizza. Nous avons décidé de regarder le dernier Alice aux pays des merveilles.

Malicia est concentrée pendant tout le film mais moi non. Je ne fais que de la regarder. Ses réactions pendant le film sont tellement adorables, elle est adorable. Elle n'a mangé que la moitié de sa pizza alors que moi j'avais tellement faim que j'ai mangé la mienne en entier. Elle sûrement dû me prendre pour un fou.

À la fin du film je vois Malicia essuyé le coin de ses yeux. La voir pleurer même si le film se termine bien me touche. Elle est d'une sensibilité incroyable.

- Il t'a plut ? Demande-t-elle, en tournant sa tête vers moi.

- Oh le film, dis-je en me redressant. Ouais.

Je n'ai rien suivi au film mais je ne compte pas lui dire que c'est parce que j'ai passé plus d'une heure et demi à la regarder. Elle risque de me prendre pour un vrai psychopathe.

- Tu n'as rien suivi, avoue le, rit-elle.

- Qu'est ce qui te fait dire ça ?

- La confusion dans ton regard, avoue-t-elle en rougissant.

- Oh, je vois que tu m'observes, constatais-je en souriant.

- Et toi ? Réplique-t-elle. Tu crois que je ne t'ai pas vu pendant le film ?

Je pince mes lèvres entre elles. Elle m'a démasqué. Je dois avouer que je n'ai pas joué la carte de la discrétion. Je la vois rire face à mon silence.

Son rire est sûrement la seule mélodie dont je ne me lasserai jamais. Il est si doux et à la fois envoûtant. Tout est envoûtant chez elle, de ses yeux à sa bouche.

- Accompagne moi au Mexique, soufflais-je sans me rendre compte de ce que je lui demande.

- Qu, quoi ? Elle me fixe en fronçant les sourcils.

- Viens avec moi au Mexique, ce n'est que deux semaines, je dois réaliser une shooting pour un groupe, expliquais-je, en fixant la réaction de son visage.

- Mais Harry, je ne peux pas, il y a Gabriel et ma boutique, bégaie-t-elle en secouant la tête.

- Lâche prise, Malicia, lâche prise, murmurais-je, délicatement.

La belle jeune femme qui se tient devant moi me regarde les yeux écarquillés comme si elle se croyait dans un rêve. Elle ne s'attendait sûrement pas à ce que je lui propose de venir avec moi à l'autre bout de monde, mais je veux lui faire découvrir mon monde à moi. Elle m'a fait découvrir le siens, Gabriel. J'estime qu'elle a le droit de connaître mon monde.

Je sais que je risque de l'éloigner de moi à nouveau pour lui avoir proposé cela. J'ai sûrement été trop vite, on vient seulement de se trouver après plus de deux semaines sans se voir. Mais au fond de moi j'espère qu'elle va lâcher prise parce que honnêtement j'ai vraiment envie qu'elle prenne cet avion pour venir avec moi.

__

[ Hello tout le monde.

J'aimerai que les lecteurs invisibles se montre en votant ou commentant.

J'espère que ce dixième chapitre vous plaît, j'aime bien leurs retrouvailles.

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- datstyles ]

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