NEW LIFE {EN RÉÉCRITURE}

By auurore

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Je m'appelle Alicia Collins.. J'avais une vie plutôt banale jusqu'à ce jour. Ce jour où tout s'est écroulé... More

Chapitre 2 : La fin
Chapitre 3 : Survivre
Chapitre 4 : On recommence
Chapitre 5 : Mckey
Chapitre 6: Les populaires
Chapitre 7: Taylor
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Ceci n'est pas un chapitre
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Ceci n'est pas un chapitre
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Ceci n'est pas un chapitre
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Nouvelle histoire
EPILOGUE
Tome 2 PUBLIÉ

Chapitre 1 : Le commencement

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By auurore

Quand tout a commencé...

Nous étions samedi, et ma mère, comme à son habitude, préparais le petit déjeuner. C'était une sorte de coutume chez nous : Les samedis matin étaient réservés et consacrés uniquement à la famille. On se réunissait et on mangeait tous ensemble. Les autres jours de la semaine, il était difficile, pour nous,d'être réuni. Mon père était souvent en déplacement et donc rarement à la maison. Ma mère, quant à elle, travaillait à une heure d'où nous habitions. Elle partait donc très tôt le matin et rentrait très tard le soir. Et mon frère quand à lui était en internat et ne rentrait que le week-end. Chacun avait ses habitudes, son train de vie. Au final, nous vivions à deux dans cette maison : ma sœur et moi. Elle était mon petit rayon de soleil. Du haut de ses 7 ans, elle faisait mon bonheur. J'aurais tout donner pour elle comme pour mon frère. Ce dernier m'avait tout appris et quand il avait dû quitter la maison pour partir à l'université, à plusieurs kilomètres de chez nous, j'en avait été dévasté. Ma mère déboula dans ma chambre alors que je tournais la tête pour inspecter mon réveil.

- Allez les Loulous tout le monde debout! Il est 9 heure et votre père meurt de faim! Dans 10 min vous êtes en bas.

9:00 AM, voilà ce qu'indiquait mon réveil. Ma mère était plus que ponctuelle. Une demie heure passa sans qu'aucun de nous ne se lève. Personne ne descendait jamais et ma mère était toujours obliger de remonter à l'étage pour nous ordonner de descendre. Des pas résonnèrent, traversèrent le couloir et foncèrent droit dans ma chambre. Elle ouvrit les rideaux d'un geste sec avant de se tourner vers moi. Une ride barrait son front me montrant son épuisement à répète sans cesse les mêmes gestes. Je m'étais alors attardée sur son visage. Ma mère avait toujours été l'une des plus belle femme qu'il m'avait été donnée de voir. Ses longs cheveux châtains relever en un chignon rapide, ses yeux verts limpide et ses lèvres qui étaient faites pour sourire. Ma mère était une personne très douce mais aussi une femme forte. Plus forte qu'elle?Pour moi ça n'existait pas.

-Alicia Marie Collins! Cria t'elle me sortant ainsi de mes pensée, dans 5 minutes, tu es en bas, m'ordonna t'elle en quittant ma chambre alors que j'acquiesçais de la tête.

Ma mère avait cette faculté, celle de se faire obéir au doigt et à l'œil. En énonçant mon prénom et mon nom, elle me faisait parvenir une menace silencieuse "Si dans la minute qui suit tu n'es pas en bas, gare à ton cul". Je m'étais donc lever aussitôt et m'étais empresser de rejoindre mes parents en bas. Ma sœur était déjà installée devant la télé alors que mes parents nous attendaient à table, déjà assis et prêts à manger.

- CHRIS ! Descend ! MAINTENANT ! Ordonna ma mère en éclatant un tympan à mon père qui grimaça.

Chris cherchait les ennuis. À 21 ans, il était toujours aussi feignant et irresponsable. Ne pas obéir à ma mère était signe d'irresponsabilité. Il avait tendance à oublier, que même à son âge, il se devait de respecter les règles, il vivait toujours sous le toit de nos parents et ici c'était leurs règles. Mon père, journal en main, regardait discrètement ma mère, souriant sournoisement. Du haut de ses 1m90, mon père était une armoire à glace et avait un cœur en or. C'était un très belle homme avec ses cheveux blonds, sa barbe rasé de près et ses yeux noisettes. Et même s'il trouvait amusant de voir ma mère devenir rouge de colère, je savais aussi qu'il serait le premier à la soutenir et donc à botter le cul de mon frère.

- Je vais le chercher, soufflais je en me dirigeant vers les escaliers.

Je montais rapidement à l'étage, montant les marches quatre à quatre. Je traversais l'unique couloir en direction de la chambre à mon frère. Nous habitions dans une maison de taille moyenne, nous n'étions pas les uns sur les autres et avions chacun notre propre chambre. La chambre de Chris était à l'opposé de la mienne, à l'autre bout du couloir alors que celle d'Anissa était à droite de la mienne. J'ouvris la porte de mon frère et le découvris allongé dans son lit feignant de dormir. Je soufflais devant son manque d'originalité. C'était impossible qu'il dorme encore vu le bordel qu'avait foutu maman.

-Chris, soufflais je, lève toi ! Maman pète un câble en bas, tentais je mais celui ci ne daigna même pas bouger, bien, dis je alors, tu ne me laisse pas le choix mon frère adoré.

J'attrapais la couverture et la jetais à l'autre bout de la pièce. Il grognait alors que je souriais victorieuse. Seulement je n'en avais pas fini. Je pris un peu d'élan et me jetait sur lui.

- ALICIA MARIE COLLINS TU ME FAIS CHIER ! Hurla t'il avant de me pousser hors du lit

C'était vraiment une habitude chez les membres de ma famille. À chaque fois que l'un d'entre eux était en colère contre moi, ils se sentaient obligé de m'appeler par mon nom complet. Je soufflais avant de me relever et de jeter un regard noir à mon frère. Ce dernier s'assit au bord de son lit toujours entrain d'émerger. Au moins maintenant, j'étais sûr qu'il allait descendre. Il se leva brusquement, attrapa son jogging et me balança sur son épaule.

- Allez, On descend ! S'écria t'il

- Chris ! Lâche moi ! Hurlais je

Il affermis sa prise autour de ma taille et rit fier de sa connerie.

- T'aurais pas oublier de mettre un t-shirt par hasard? Lui demandais je sachant pertinemment qu'il ne me lâcherais pas jusqu'à ce qu'on soit à table.

Mon frère adorait exposé fièrement son torse sculpturale. Se pavaner était une de ses activités préférées mais loin d'être l'une des miennes. Enfin on avait déjà de la chance. Il avait pris la peine d'enfilé un jogging.

- Allez, je sais que tu adores mater les abdos de ton frère chéri, me sourit-il

Pour toute réponse je levais les yeux au ciel alors qu'il dévalait déjà les escaliers. Ma tête était de secouer de tout les côtés et j'avais faillis manger plus d'une fois le mur sur ma droite. Arrivé à table, il me jeta sur ma chaise alors que mon père nous regardait en souriant. Ma mère indiqua à Anissa de nous rejoindre avant de faire une remontrance à mon frère qui s'excusa aussitôt.

- Homme faible, murmurais je alors qu'il m'assenait une claque à l'arrière du crâne.

Je lui souris avant d'attraper une brioche et de l'enfoncer dans ma bouche sous les yeux rieurs de ma soeur.

- Les enfants, commença mon père alors que nous nous tournions tous vers lui, ce week end nous sortons, annonça t'il calmement en nous souriant

Je regardais alors mon frère interloqué. Je ne savais même pas que mon père connaissait le mot "sortir". À vrai dire, chez nous, les sorties n'étaient pas autoriser car elles étaient "trop dangereuses". Je ne mettais les pieds dehors que pour aller au lycée. Je ne sortais jamais avec des amis, je ne flânais pas, je ne faisais rien d'autre que d'aller au lycee et à la maison. La raison de tout ça? Mes parents s'étaient fait agressés plus jeunes et préféraient donc qu'on ne sorte pas pour notre sécurité. Nous ne sortions donc, pour ainsi dire, jamais. J'avais essayé de me rebeller sous l'aide de mon frère mais cela n'avait jamais fonctionner comme si mon père détenait un détecteur de mouvement. À peine avions mis un pied dehors, qu'il nous arrêtait et nous faisait rentrer illico presto avant de nous lancer son éternelle punition. Courir autours de la maison dans les habits avec lesquels nous voulions sortir. Et plus on se faisait prendre, plus les tours augmentaient. À 80 tours, j'avais arrêter d'essayer et m'étais rendu à l'évidence, il était impossible de quitter la maison. Mon frère l'avait lui aussi compris et avait donc pris une universalité assez éloigner pour pouvoir habiter dans une chambre étudiante la semaine. D'un autre côté, il n'était pas compliquer de trouver une université éloigné de la maison, vu que nous étions isolé, entouré de verdure. Pour me rendre au lycée, j'étais obligé de traverser la forêt qui s'étendait autours de nous. Une vraie corvée. Les seules sorties que nous faisions étaient les sorties essentielles comme les courses, pas exactement les sorties dont on rêve.

- NOUS? SORTIR ???? S'exclama mon frère qui fut le premier à réagir

- Oui nous, lui répondit calmement mon père, ta sœur, dit il en me regardant, nous a demandé si pour son anniversaire nous pouvions faire une exception et aller tous ensemble à l'aquarium. Nous savons, votre mère et moi, que ce n'est pas facile pour vous et que vous nous trouvez injuste de vous empêchez de sortir même sous notre surveillance. On a donc décider, tout les deux, que pour les 18 ans d'Alicia on pouvait faire un effort, une concession. Nous allons donc tous en ville cet après-midi.

Je n'en croyais pas mes oreilles. Jamais je n'aurais cru possible qu'il accepte ma requête. En effet, un mois auparavant, ma sœur m'avait demander si on pouvait aller à l'aquarium. Je lui avais dis que c'était impossible mais elle m'avait suppliée et j'avais fini par céderJe lui cédais toujours tout. Elle était toute ma vie après tout. Elle m'avait alors sourit de toutes ses dents et s'était jeté dans mes bras en disant que j'étais la meilleure des sœurs. J'étais donc aller voir ma mère le soir même alors qu'elle venait tout juste de rentrer.

- Maman, avais je commencer sachant pertinemment qu'il allait falloir que j'y aille avec des pincettes

- Oui Alicia ? M'interrogea t'elle suspicieuse en arrêtant la vaisselle qu'elle commençait à faire

- Pourrait-on aller à l'aquarium? Demandais je maladroitement

-Nous avons déjà eu cette discussion Alicia, dit elle d'un ton dur, et nous ne sortirons pas. Le monde extérieur est beaucoup trop dangereux quand vas tu enfin le comprendre? Me demanda t'elle lassée de répète inlassablement les mêmes mots

- Maman, rétorquais je

Ma mère braqua ses yeux au miens étonné que je veuille continuer la conversation. Ma Soeur avait l'air vraiment d'y tenir et pour une fois je voulais lui faire plaisir. Plusieurs fois j'avais tenté, pour elle, d'obtenir un droit de sortie mais j'avais toujours échoué. Pas cette fois.

- C'est pour Anissa, expliquais je, Ça lui tient vraiment à cœur et je veux lui faire plaisir. Toi aussi non? L'interrogeais je, Et comme c'est bientôt mon anniversaire je m'étais dis que comme ça, vous feriez plaisir, non pas à une seule de vos filles mais au deux. S'il te plait maman, je tiens vraiment à y aller.

- Ton père ne voudra jamais Alicia, tu le sais très bien, soupira t'elle

- Mais s'il te plaît maman ! La suppliais je à nouveau, Ça me tient vraiment, vraiment à cœur, renchéris je. S'il te plaît pour moi, pour mon anniversaire, tentais je à nouveau, Essaye au moins de convaincre papa, il t'écoute toujours, murmurais je

- C'est bon Alicia, abandonna t-elle, j'essaierai.

J'assimilais les mots de ma mère alors qu'un sourire radieux s'affichait sur mes lèvres. Je sautais dans les bras de ma mère en l'entourant de mes bras .

- Mais Alicia je ne te promet rien, rajouta t'elle voulant me rappeler que le plus dur restait de convaincre mon père

N'ayant pas eu de nouvelles de ma demande, j'étais persuadée que j'avais échouer. Je fixais toujours mon père éberluée alors que les yeux de ma soeur s'illuminaient et qu'elle courait dans les bras de mon père.

-MERCI PAPA !!!! cria t'elle, heureuse comme jamais.

À cet instant, nous étions tous heureux mais si j'avais su, jamais je n'aurais proposer d'aller voir des poissons ridicules tournant dans un bocal...

"Resterait-on enfermer chez soi que le malheur pourrait venir du ciel." Proverbes chinois

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