Sapphire Immortality

By Lux0304

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La faiblesse humaine. Cette risible mortalité. Vous ne pourrez grappiller que quelques années sur Terre avant... More

Prologue d'une légende
I- Briser la chrysalide
II- Les démons du passé
III- Poison
IV- Ecarlate
V- Lui
VI- Captive, encore ?
VIII- Tatouages
IX- Eau de larme, eau de bain et folie
X- The missing book
XI- Lettre

VII- Tempête

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By Lux0304

- Qui es-tu ? murmurais-je en épiant l'autre côté de la porte.

    Elle est sortie de nulle part. Sautillant joyeusement sur le sol rocheux. Pas le moins du monde effrayée par l'aspect sordide des lieux. Ni par moi. Cette petite fille aux joues rosies par sa course. Ses deux nattes blondes se balançant au rythme des mouvements de sa tête. Malicieuse elle croise ses mains dans son dos en passant d'un pied sur l'autre tout en me détaillant. Ma question résonne un petit moment à travers la grotte. Ma voix se répercute à l'infini, déformée, multipliée.

- Lizzie, finit-elle par me répondre en me souriant. Et toi ?

- Lucy, dis-je en n'osant pas bouger de peur de la faire fuir.

- Et tu es la fameuse sorcière dont tout le camp parle ?

- Je ne... commençais-je indécise sur la façon dont je pourrais l'éclairer sans trop en dire.

- Ça ne fait rien que tu le sois moi je ne trouve pas ça grave si tu veux tout savoir, m'apprend-t-elle visiblement très fière d'elle. C'est même plutôt cool tu dois pouvoir faire pleins de tours de magie.

    Elle ne me jauge pas avec répulsion ou dégoût. J'ai beau être une sorcière à ses yeux je suis juste moi. La beauté de l'enfance, songeais-je avec amertume. Devant son air enjoué je n'ose pas la contredire et l'arrêter dans son discours. Alors elle continue de me parler. De me traiter comme si nous étions amies. Et je mentirais si je ne disais pas que ça me fait chaud au cœur. Que cette petite ravive une flamme perdue, celle de l'espoir.

- Moi aussi je suis différente, m'avoue-t-elle la mine embarrassée en se dandinant. Mais Daniel dit que c'est bien de ne pas être comme tout le monde. Tu vois c'est super ça nous fait un point commun.

- Tu ne m'as pas l'air si différente pourtant, voulus-je la rassurer un peu.

    Parce que en dépit de ce qu'elle m'assure je peux clairement le voir, qu'elle est gênée par rapport à ça. Qu'elle culpabilise de ne pas entrer dans la norme. Mais je ne comprend pas. Elle me semble parfaitement normale à moi. J'aimerais savoir. J'aimerais la comprendre. Elle qui vient de percer mon cocon de solitude et de détresse dans lequel je m'enlisais. Sans espoir d'en réchapper.

- Ma panthère, je ne la contrôle pas bien. Pourtant je suis grande maintenant. Du coup beaucoup disent que je suis maudite mais c'est faux et Danny se fâche quand il entend ça. Tu crois toi que j'ai un problème ? chuchote-t-elle tout doucement alors que ses yeux s'emplissent déjà de larmes.

- Je pense que tu ne dois pas les écouter, voulus-je la réconforter touchée par sa tristesse si profonde pour une enfant de son âge. Les gens n'aiment pas ce qu'ils ne peuvent pas prévoir, ce qu'ils ne comprennent pas. Mais d'une personne différente à une autre ne pas être comme eux c'est ce qui te rend unique. Et c'est une bonne chose crois-moi.

    Et je suis sincère. Ne pas être conforme au moule, je connais ce sentiment. Celui d'être rejetée. De chercher désespérément cette approbation que l'on obtiendra peut être jamais. Elle est comme moi. Elle n'a pas de place. N'en aura peut être jamais. C'est peut-être ce qui fait que je me sens proche d'elle d'ailleurs. 

- Alors être maudite c'est bien ? Se réjouit-elle avec cet enthousiasme et cette bonne humeur si caractéristiques des enfants.

- C'est génial même, riais-je comme délestée d'un poids que je ne soupçonnais même pas porter.

- Tu es gentille. Je savais qu'il ne fallait pas les croire quand ils disaient que tu causerais notre fin. Que tu nous veux du mal, réinterpréta-t-elle les nombreuses paroles entendues par les adultes de son clan.

    Mal à l'aise je secoue la tête, un mince sourire étirant mes lèvres craquelées et asséchées par les conditions extrêmes endurées par mon corps au cours de ces dernières vingts quatre heures. Je dois avoir une tête à faire fuir les trépassés et pourtant elle ne recule pas. Plantée bien droite devant ma cellule. Elle finit par s'asseoir confortablement sur le sol et nous parlons de tout et de rien. Nous papotons comme si rien d'autre n'existait. Comme si elle n'était pas la recluse de son clan. Comme si le destin de ma mère n'était pas incertain. A-t-elle survécu ? Et les serviteurs ? Que pouvais-je faire à présent ? Comment fuir ? Et quel sens donner à ma vie ?

    Lizzie est futée pour son jeune âge, du haut de ses sept ans elle comprend bien des choses. J'appris donc qu'Alexander est celui qui prend des décisions importantes mais qu'il n'est pas encore le chef. Il le sera dès que son initiation sera terminée. D'ici deux pleines lunes. Deux mois. Il est puissant et craint par ses ennemis qui sont apparemment nombreux. La fillette m'assure pourtant qu'il est vraiment très gentil. Qu'il a un grand cœur. Le portrait qu'elle dépeint de lui ne rejoint pas la vision que j'ai eu de cet homme. Mais je veux croire qu'il possède une faille que je pourrais exploiter pour lui échapper.

    Daniel ou Danny est un autre membre du clan, c'est son grand frère de treize ans. La mère des enfants est partie voir les étoiles. Lizzie ne comprend pas vraiment ce que cela veut dire, elle sait juste que jamais plus elle ne reverra leur maman. Et leur papa lui, elle ne l'a pas connu. Elle est persuadée que c'est parce que c'est un ange qui la surveille et du coup elle fait attention à ne pas faire trop de bêtises.

    Je suis attendrie par sa simplicité et sa légèreté. Une véritable boule d'énergie. Elle ne cesse de gigoter dans tous les sens pendant son récit. Elle me dit qu'en haut ils débattent de mon sort, mais qu'elle est certaine que je pourrai venir faire la fête demain soir avec eux. Quand je lui demande en quoi demain est un jour important elle me fixe les yeux ronds, éberluée.

- Mais enfin Lucy c'est le soltice des lys, m'explique-t-elle la mine réprobatrice.

    J'arque un sourcil. Je me mordille la lèvre inférieure n'arrangeant pas l'état de ma bouche, en pleine réflexion. Le soltice ? Oh elle a sûrement dû vouloir dire le solstice.

- Le solstice ? repris-je en la corrigeant.

    Elle opine du chef en battant des mains ravie rien qu'à l'évocation de cette fête.

- Je n'en ai jamais entendu parler, avouais-je en fouillant dans ma mémoire.

    Dans ma famille, du moins ce qu'il en reste nous n'avons jamais été très friands des festivités. Enfin ma mère ne l'était pas. Ou ne l'est pas. Pas nous concernant en tout cas.

- Il faut absolument que tu viennes, m'affirme avec entrain la demoiselle. On s'habille tous très bien et il y a de la musique. On fait une ronde c'est marrant !

    Elle me narre cet événement qui revêt apparemment un aspect symbolique pour les changelins avec des yeux pétillants de joie. Mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur la particularité de cette fête. Il faudrait que j'y assiste pour mieux la cerner. Mais cela ne risque pas d'arriver. Il ne faudrait pas oublier que je suis totalement à leur merci. Une captive.

- J'espère que Damien pourra y assister, murmure-t-elle songeuse en triturant ses cheveux.

- Pourquoi pas ? voulus-je savoir intriguée.

- Il est malade... se désolé Lizzie la mine soudain renfrognée. Comme beaucoup de changelins du clan.

    La lumière se fait finalement dans mon esprit. Comme si on venait tout juste d'emboîter plusieurs pièces d'un puzzle complexe que je ne cernais pas avant. Il y en a d'autres comme l'homme mourant de tout à l'heure. Tout leur clan est en proie à ce calvaire, devinais-je. N'importe qui peut être atteint. Cela explique la panique et le désarroi qui dominent Alexander. Et lui qui pense que je suis leur dernière chance de s'en sortir. L'horreur me secoue toute entière. J'enfonce mes ongles dans le matelas sur lequel je suis installée depuis le début.

    C'est pour cette raison qu'il est persuadé que ce dont ils souffrent c'est une malédiction. Et vu leur aversion pour les sorcières selon moi, ils les tiennent pour responsables. Au moins en partie. Je frémis. Une sueur brûlante dégouline dans mon dos. Presque fiévreuse. Je porte la main à mon front. Je suis saisis d'un violent tournis. Et je ne sais pas si c'est dû à la nouvelle ou si ce sont mes infections qui provoquent ce malaise en moi. Mais le résultat est le même : je me sens affreusement mal.

- Lucy ? m 'interpelle inquiète Lizzie de l'autre côté de la porte en passant sa petite main potelée à travers les barreaux comme si elle pouvait me toucher d'aussi loin.

    Je me rapproche d'elle en quête d'un réconfort qu'une si frêle âme ne peut me donner. Peur. Peine. Colère. Souffrance. Mais nous n'avons pas le temps de nous toucher, qu'une silhouette s'interpose entre nous. La personne écarte les bras, soustrayant ainsi la petite à ma vue brouillée et constellée de tâches noires.

- Lizzie remonte tout de suite, lui ordonne une voix masculine qui porte encore les stigmates de l'enfance.

- Non Daniel arête elle ne me fera rien, me défend la fillette.

- Tu es trop naïve ! la réprimande celui que j'associe comme étant son grand frère. Combien de fois t'ai-je répété de te tenir éloignée des étrangers encore plus des sorcières ? Retourne en haut avant que je ne me fâche et qu'Alexander l'apprenne !

- Mais, commence à protester Lizzie.

- Dépêche toi, crie Daniel fermement.

    Probablement peinée la fillette qui m'a un moment distrait de mes soucis finit par partir à reculons. Dès qu'elle entre dans mon champ de vison, elle m'adresse un petit sourire contrit avant de s'éclipser ne voulant pas s'attirer plus longtemps les foudres de son frère.

- Toi je t'interdis de chercher à la corrompre, m'avertit sèchement Daniel en me foudroyant du regard avant de quitter la pièce à son tour talonnant de peu sa jeune sœur pour la garder à l'œil.

    Les bras ballants, je reste là. Ne réalisant toujours pas ce qui vient de se produire. Je n'ai pas eu le temps d'en placer une. C'est sûrement mieux ainsi.

***

- As-tu changé d'avis ? me demande lord Alexander en revenant à la charge pour la énième fois.

    Je ne réagis pas cette fois, je n'en ai plus la force. En proie au délire à cause de mes infections. La fièvre me fait perdre la notion du temps. J'ai chaud. J'ai froid. Je tombe et puis je crois que je cours. En faite je ne bouge pas.

    Je ne sais pas comment lui faire comprendre que je ne peux pas l'aider. Pas que je ne veux pas. Je ne sais plus comment faire entendre ma voix. Je suis à court d'idées. Vidée d'énergie.

- Tu sembles avoir encore besoin d'une petite motivation. Ta discussion avec Lizzie ne t'a pas mît du plomb dans la cervelle à ce que je vois.

- Comment as-tu pu l'utiliser ! protestais-je faiblement. Tu te fiches donc de ses sentiments. Tu n'en a rien à faire de piétiner les autres tant que tu atteins ton but hein ?

    Parler me déchire la gorge. Ma voix est si rauque qu'on la reconnaît à peine. Mais la frustration qui m'envahit est plus forte encore. Plus puissante que la faiblesse.

- C'est toi qui me pousses à employer de telles méthodes ! me reproche-t-il avec vigueur en secouant les barres métalliques de ma prison.

    Il a essayé de m'amadouer. Il a tenté de me manipuler à travers cette petite fille dans laquelle je me reconnais plus que de raison. Ça me rend malade encore plus que je ne le suis déjà. Ça me donne la nausée. Ça me tord les boyaux et me noue l'estomac. Cette porte de sortie que je croyais ouverte grâce à Lizzie n'était en faite qu'une machination dans le but de me convaincre de les aider. Sauf que le problème n'est pas que je ne veuille pas mais que je ne puisse pas. Je ne suis juste pas en mesure de le faire.

- Pourtant plus vite tu nous sauves la mise et plus vite tu pourras venir en aide à ta très chère grand-mère, dévoile enfin Alexander avec une joie non contenue.

    Il sait qu'il tient là le moyen de me faire craquer. J'ignore quelle est sa source mais elle est fiable. C'est vrai que savoir Nana en danger est comme un coup de fouet en plein cœur. Violent. Sanguinaire. Un de ceux invisibles qui me charcutent le cerveau et me coupent la respiration. Ce n'est peut être qu'un mensonge de plus, une autre illusion. Une autre manipulation. Un piège. Mais je me dois de prendre le risque. Je suis très remontée contre mon aïeule mais pas au point de lâchement la laisser tomber. Parce que je peux douter de bien des choses mais pas de son amour pour moi, elle me l'a prouvé trop de fois.

    En revanche ce que ni lui ni moi n'avions prévu c'est le déferlement de magie qui s'est emparé de moi rien qu'à l'idée qu'elle souffre quelque part. Nana n'est pas une femme irréprochable, une sorcière encore moins, elle a commis des erreurs et la mort la guette à chaque recoin. Et peu la faucher n'importe quand, sans un avertissements, sans bruit, aussi silencieuse qu'une ombre furtive. Je le sais. Elle le sait. 

    Le magma. Mes terminaisons nerveuses sont secouées de tremblements si féroces que j'en tombe de mon matelas miteux. Le contact avec le sol gelé me fait lâcher un hoquet de douleur. Tout tourne autour de moi. Comme si je me trouvais sur un tourniquet qui m'entraîne dans une danse folle. Une danse éreintante. Exténuante. 

- Calme, s'écrie Alexander en venant se poster à côté de moi après avoir ouvert à la volée la porte de ma prison sans se poser de questions.

    Il pose doucement une main à la base de mon coup pour mesurer ma pulsion sanguine. Il me parle. Il essaie de comprendre.

- Putain tu ne peux pas me lâcher j'ai besoin que tu m'aides ça fait des mois que je cherche une sorcière... se désolé le lord.

    Il n'est pas inquiet ni préoccupé pour moi. Pas vraiment, c'est plutôt ma qualité de sorcière qui l'effraie. Sans moi il n'a plus d'espoir. Et ça me troue le cœur. Parce que si je viens à mourir là maintenant qui pleurera ma mort ? Qui tiendra à moi au point de ne pas réussir à faire son deuil ? Nana ne sait même pas ce qu'il m'arrive. Et les autres personnes qui ont croisé mon chemin n'en auraient que faire.

- Qu'est ce que tu lui as fait ? hurle une autre personne dont les intonations me sont familières mais que je ne parviens pas à reconnaître.

    Dans le brouillard où je suis. Dans ce gouffre. Mon âme éclate et se disloque. Elle s'éparpille. La douleur est si intense que je suis à peine consciente. J'effleure seulement la surface du monde. Chaque partie de mon corps est en proie à une souffrance démentielle. Le genre qui nous tue à petit feu.

    A travers la brume qui m'enveloppe comme une promesse de douceur mon cerveau déraille. Puis il s'éclaire. Lizzie. Elle est là. Je ne la vois pas. Mais je l'entend par intermittence et je sens sa présence.

- Accroche-toi, m'ordonne Alexander.

    Il ne peut vraiment pas se retenir de donner des ordres, celui là. A croire que c'est une seconde nature chez lui.

- Non, tu vas lui faire mal ! proteste Lizzie.

- Sors de là ce n'est pas un endroit pour toi !

    J'ai de plus en plus de mal à suivre la conversation. Les alentours plongent dans une sorte d'autre univers, que je ne peux qu'effleurer du bout des doigts. Et soudain je comprend. Je ne vais pas mourir. C'est ma magie. Qui tourbillonne en moi comme le vent déchaîné d'une tempête qui se prépare. Prête à tout emporter sur son passage pour ne laisser que des ruines.

- Partez, geignis-je dans l'espoir de les épargner.

    Je ne porte pas Alexander dans mon cœur. Mais je ne veux pas avoir sa mort sur la conscience. Et Lizzie n'a peut être été qu'un instrument pour m'amener à les aider mais elle n'en savait peut-être rien et elle a été sincère. Je le sais au plus profond de moi.

    Écartelée par la douleur, je gigote dans tous les sens pour tenter de les éloigner.

- Tu es ma prisonnière je ne vais pas te laisser crever avant que tu n'ais accomplis la raison pour laquelle tu es ici, refuse ce lord de pacotille.

    Soudain la douleur reflue comme une marée qui se retire avant de revenir avec plus d'ardeur encore j'en suis pleinement consciente. Ce n'est qu'un maigre répit. Je profite de ce laps de temps pour rabattre mes cheveux collants derrière mes oreilles et me relever avec précaution. Alexander essaie de m'en empêcher mais je me dégage faiblement et il me laisse.

    J'avais raison. Lizzie est là. À me fixer de ses grands yeux dorés exorbités et dilatés par la peur. Peur pour moi ? Peur de moi ? Je l'ignore...

    Mais peu importe ils doivent sortir maintenant sinon je ne donne pas cher de leurs peaux. Sinon leurs vies prendront fin ici et maintenant dans cette prison sordide. Alors sans me soucier de rien je saisis Lizzie par le bras et la force à sortir. Elle se débat et me conjure de la relâcher. Mais je n'écoute pas. Pas quand je sens que ma magie va se déchaîner. Cela va se reproduire. Je vais faire une crise.

    Je supplie Alexander de m'aider à la faire sortir, sitôt éloignés de moi, je profite du fait qu'ils soient tous les deux à l'extérieur pour rabattre violemment le bâtant de la porte et m'enfermer à l'intérieur. 

    Surprise. Choc. Indécision. Admiration. Tous ces sentiments s'entrechoquent dans leurs yeux.

    Mais à peine je me suis reculée dans le fond que tout explose. Le souffle dévastateur de ma magie. Une tempête de fin du monde.

    Et je suis cette tempête...

***

Coucou mes petit(e)s sorcières et sorciers je suis de retour avec un nouveau chapitre rédigé tant bien que mal au Canada du coup désolée pour les fautes ou autres c'est toujours pas pratique pour moi...
Je voulais absolument remercier tous ceux qui me lisent et vous dire que ça me fait vraiment chaud au coeur !
Voilà j'espère que vous avez aimé ce chapitre je le trouve un peu plus calme j'essaie de faire tranquillement retomber la pression enfin on verra bien ! On a quand même l'arrivée de la petite Lizzie personnellement je l'aime bien ce petit coeur ! 

N'oubliez pas,

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