PURSUED [terminée]

By swxtmisery

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"Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas" Difficilement, fatiguée, j'ouvre mes yeux. Il... More

☠ W.A.R.N.I.N.G ☠
Prologue ✔️
Chapitre 1. ✔️
Chapitre 2. ✔️
Chapitre 3. ✔️
Chapitre 4. ✔️
DECEIVE
Chapitre 5.✔️
Chapitre 6. ✔️
Chapitre 7. ⚠ ✔️
Chapitre 8. ✔️
Chapitre 9. ⚠ ✔️
Chapitre 10. ✔️
Chapitre 11. ✔️
Chapitre 12. ✔️
A BIG BIG....
Chapitre 13. ✔️
Chapitre 14. ⚠ ✔️
Chapitre 15. ✔️
Chapitre 16. ✔️
Chapitre 17. ✔️
Chapitre 18. ✔️
Chapitre 19. ✔️
Chapitre 20. ✔️
Chapitre 21. ⚠✔️
BONUS - FLASHBACK
Chapitre 22. ✔️
Chapitre 23. ✔️
Chapitre 24. ✔️
Chapitre 25. ✔️
𝑪𝒉𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕𝒆𝒓𝒔
Chapitre 27. ✔️
Chapitre 28. ⚠ ✔️
Chapitre 29. ✔️
Chapitre 30. ✔️
Chapitre 31. ✔️
Chapitre 32. ✔️
Chapitre 33. ✔️
Chapitre 34. ✔️
Chapitre 35. ✔️
Chapitre 36. ✔️
Epilogue.
L'EGARÉE
BONUS
100k!!!

Chapitre 26. ✔️

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By swxtmisery

Attention.

Ce qui va suivre reprend une partie du chapitre 1. Mais des mots et des prénoms ont été ajoutés afin de ne pas spoiler le lecteur dès le premier chapitre. 

Merci de votre compréhension et bonne lecture.

**********************************************

Le temps, c'est la principale chose dont j'ai besoin, fuir, c'est ce que je fais en ce moment. J'ai le souffle coupé et je n'arrive presque plus à respirer à cause de l'homme que je suis depuis un long moment pour leur échapper.

Nous arrivons enfin au bout de la forêt, elle paraissait interminable. Le jour vient de se lever et le soleil brille pour réchauffer nos peaux refroidies par​ la nuit.

— Tu crois qu'ils nous ont suivis ? Demandé-je à bout de souffle.

Je mets la main sur mon cœur pour le sentir battre. Au moins à 100 km-1

— Non, répond-t-il au tac au tac.

Le jeune homme a l'air d'être sûr de lui. Je hoche la tête et remets une de mes mèches derrière l'oreille. Je range l'arme dans mon dos caché sous le gros pull (qui m'a quand même beaucoup servie cette nuit). J'avance le plus loin possible de cet endroit lugubre où peu de rayons du soleil n'arrivent à traverser les arbres.

Je ne sais toujours pas où nous allons, ​tout comme lui apparemment. Notre seule pensée est de survivre, le plus longtemps possible.

— On n'aurait jamais dû abandonner le véhicule.

Il marche, sans se retourner. La seule fois où il le fait, c'est pour être sûr que je le suis bien. Sa veste en cuir se frotte à son dos à chaque démarche.

— Parce que tu crois que les choses auraient été différentes si nous étions toujours dans la voiture avec tes putains de questions qui me font chier ?

Je ferme mes yeux et me frotte le bas du visage pour me calmer. Vivement que l'on trouve Léon pour que je puisse oublier sa présence. La nuit complète passée autour d'arbre avec pour seule la lumière la lune m'a fait froid dans le dos et je crois même que les frissons sont encore présents sur mes bras et mes jambes.

— Tu as froid pour croiser tes bras comme ça ? Ricane le brun.

— Non.

Pour de vrai : oui, la fine couche de la veste ne me tient pas du tout chaud.

— Tant mieux, je ne comptais pas te donner mon gilet de toute façon.

Charmant.


****


Je marche et on ne s'arrête pas. Je me plains mais Liam continue de s'en foutre. Le seul mouvement de plus qu'il fait, est de tourner la tête pour être sûr que je le suis bien. Nous arrivons dans une pente. Il commence à descendre sans se stopper en faisant attention à ne pas tomber. Je le suivais de prêt, jusqu'à que je m'arrête à côté d'une voiture abandonnée. Une Renault 4cv. Elle est toute défoncée, elle n'a plus de portes avant, le devant de la voiture est complètement rouillé et les verres des phrases sont brisés. La verdure s'est développée autour des pneus et on a l'impression que le sol commence à manger le véhicule.

— Tu n'es pas un minimum fatigué ?

— Ok c'est bon, j'abandonne. On s'arrête ici pour la nuit.

Il s'affaisse derrière moi sur le sol rempli de feuilles mortes, il frotte son visage pour laisser sa main plaquer contre ses lèvres. Ses yeux se lèvent vers moi et se bloquent.

— Tu vas me rendre fou encore longtemps ?

— Je n'ai rien dit de plus que mes questions.

— Justement. Depuis que l'on est dans la voiture tu ne cesses de m'en poser.

Il s'attend à quoi d'autres de ma part ?

— Ne t'attends pas à autre chose.

— Oh mais je ne m'attends à rien.

Un sourire se forme sur ses lèvres, ses yeux se plissent tandis qu'il continue de me jauger. Je croise les bras et m'assois sur la voiture. Dos à lui, je ne vois plus sa tête, c'est un miracle.

— Tu sais ce qui me fait rire là maintenant ?

— Je ne veux pas savoir, je grogne.

Il rigole puis je l'entends bouger. Il passe et s'assoit sur le capot juste à côté de moi.

— Il y a deux jours, tu étais prête à tout faire pour coucher avec moi.

Putain.

— Et je crois que le meilleur moment fut lorsque que tu m'as menacé de me dénoncer au flic parce que je ne voulais pas encore te toucher.

Merde. Fais chier. Ta gueule. Je regarde ailleurs d'un air blasé puis me lève. Je refuse qu'il en parle. C'en est presqu'une honte pour moi. Il attrape mon bras et me retourne pour que je sois collée à lui. Toujours appuyé sur le capot, il tient ma taille comme un amoureux tiendrait sa dulcinée.

— Je refuse que tu deviennes ce genre de fille.

— J'étais bourrée.

Je me pousse loin de lui.

— Tu étais prête à te faire sauter par un mec que tu ne connaissais pas !

— Occupe-toi de ton cul, veux-tu ?

Il ne bouge pas, puis plisse les yeux. Il me jauge comme s'il voulait me tuer du regard. Sans rien prononcer de plus il se lève et recommence à marcher.

— Tu ne voulais pas t'arrêter ici pour la nuit ?

— J'ai changé d'avis.

Est-il sérieux ?


*****


Finalement, après une heure de plus de marche, sans mot, nous sommes arrivés au « camp ». Léon avait préparé un feu et avait de quoi dormir et de nous réchauffer. Liam n'a rien prononcé jusqu'ici, il a juste parlé au blond en privée, loin de moi pour certainement avoir quelques informations. Juste après, il est parti dormir.

La lune et le feu éclairent les objets autour de moi. Les flammes montent dans le ciel et Léon baye en ouvrant grand la bouche. Rien qu'à le voir, je fais la même action.

— Liam m'a dit que la police vous avait suivi à un moment.

Je lâche un bruit pour affirmer cette remarque. Je serre le tissu qui couvre mes épaules. Plusieurs minutes passent sans aucun bruit.

— Pourquoi tu le suis ?

— Liam ?

Je tourne ma tête vers son dos, puis jauge à nouveau Léon.

— Il m'a promis quelque chose si je l'aidais à trouver Emile. Je ne voulais pas participer à ces magouilles au départ, car ... souffle-t-il. Je ne souhaitais pas de l'aide. Mais... J'ai appris à le connaître, lui et son passé, ses yeux dérivent sur le tueur, il désire juste vengeance et moi aussi en plus de ce que je recherche.

Je hoche la tête. Il n'est pas le seul à m'avoir dit ce genre de chose. Ils doivent tous avoir une raison pour être rentré dans les affaires de Liam.

— Emile t'a fait quelque chose à toi aussi ?

Il ne répond pas pendant quelques secondes avant de hocher la tête et de passer sa main sur son visage. Je ne sais pas ce qu'ils ont tous à cacher, mais à chaque fois que j'évoque leur passé ils se ferment comme un escargot dans sa coquille.

— Tu devrais dormir. La journée a dû t'épuiser.

Je le vois se lever et partir un peu plus loin.


*******


Je reste encore silencieuse et regarde fixement l'homme en train de charger et de décharger son arme pour une énième fois. Il le fait à répétition​ depuis tout à l'heure et ça commence à vraiment me monter sur les nerfs.

— Arrête, ronchonné-je finalement.

Il se stoppe, puis je vois ses joues creuser des petites fossettes. Le fumier s'en amuse. Mais pour la première fois depuis hier, un mot sort de sa bouche. Il demande d'un ton las :

— Pourquoi ?

Cette fois-ci il me regarde, en fronçant les sourcils, puis il agrandit légèrement son sourire​.

— Ça te dérange ?

Il décharge une seconde fois ​et recharge son arme. Je serre les poings et me contiens pour ne pas lui en foutre une dans sa gueule d'Ange. (Pas que je n'ai pas l'habitude d'entendre ce bruit, mais à force de répétition, on s'en lasse et on devient parano à chaque petit bruit qui lui ressemble.)

— Voyons, si ça te gêne, je t'en prie, tu peux aller plus loin, réclame-t-il presque comme un supplice.

Il se lève. Se rapproche et se retrouve juste en face de moi, à quelques centimètres seulement. Pourquoi j'ai envie de le frapper tout à coup ? Il se reprend d'un ton beaucoup provocateur :

— Mais si tu veux, tu peux venir me l'enlever.

Je suis sûr qu'il ne parle pas que de son arme, néanmoins je ne rajoute rien. Il me désigne son arme juste devant mon nez, puis recommence à faire ce bruit. Je me mords la lèvre nerveusement. Il le fait juste pour t'énerver. Juste pour t'énerver. L'autre semble s'en foutre de ce qu'il passe, il reste connecté sur son portable et ne prononce rien. Il continue à avoir de la batterie celui-là ?

— Tu as peur de quoi ? Vas-y, viens, j'ai hâte de voir ce que tu as appris, murmure-t-il.

— Je n'ai pas peur. Pas de toi en tout cas.

En un clin d'œil, je suis couchée à terre. Sa main m'avait fortement poussé. Maladroitement, je tombe à terre en arrière. Ma tête percutant le sol de la terre, je grimace. Cela ne fait cependant pas aussi mal que le béton.

— Toujours pas de force, me fait-il remarquer, blasé.

— Je n'étais pas préparée, déclaré-je. Et puis, j'aimerai bien montrer que tu as tord mais tu ne mérites pas que je te frappe.

Je me lève en tapant mon fessier pour enlever la terre qui tachait mon pantalon. Il fait une moue comme s'il était touché par ce que je viens de dire,

— Je suis impressionné que tu penses à moi.

— Arrêtez de vous chamailler. On dirait des gamins.

On tourne nos têtes vers l'interlocuteur qui continue de ne pas lever la tête vers nous. Le tueur baisse la tête en rigolant, puis chuchote en me blâmant :

— Il n'y aura pas toujours quelqu'un pour te sauver et tu ferais mieux de le comprendre rapidement.

Je souris au tueur alors qu'il me lâche pour partir dans la direction opposée. Il part dans les bois, son ombre disparaît un peu plus à chaque seconde qui passe.

Le blond qui nous a interrompu relève enfin son visage vers moi. Il se lève précipitamment et s'approche en prononçant mon nom, mais tout à coup, quelque chose se percute contre mon crâne et c'est le trou noir.


******


Mes yeux s'ouvrent doucement. Tout est flou autour de moi​ ​mais ma vue s'ajuste de mieux en mieux à l'environnement ​au fil des secondes. J'ai un mal de crâne qui surgit. Je regarde autour de moi cependant c'est difficile d'apercevoir ​quoique ce soit​ mise à part cette porte. ​Il y a seulement le filet de lumière qui se faufile sous ma seule issue de secours​.

Soudain, la porte s'ouvre, ce qui illumina la pièce et qui par ailleurs, m'aveugla. En tout cas, jusqu'à ce qu'un homme la referme derrière lui​. Le visage de celui-ci me choque, mes yeux grands ouverts, je n'arrive pas à croire qu'il soit en face de moi. Depuis le début, il était à côté de moi.

— Je sais ce que tu penses en ce moment. Pourquoi moi ? Eh bien, je dois t'avouer que pendant longtemps je t'ai cherchée et quand je t'ai trouvée... Tu étais tellement désespérée que j'ai voulu que tu t'enfonces encore plus dans l'enfer avant de t'avouer ce que j'étais réellement et ... Enfin pouvoir te tuer.

Je le jauge sans prononcer un mot. Le tissu entre mes lèvres m'évite de crier ma rage, les cordes autour de certains de mes membres m'empêchent de l'étrangler. Il s'approche et saisit mon menton puis enlève l'étoffe qui écarte mes lèvres.

— Dis-moi beauté, ronronne-t-il.

Malgré sa voix mielleuse, il raye mon prénom comme si c'était un poison pour lui.

— Où est-il ?

Je plisse les yeux et crache sur son visage avant de cramponner ma chaise où je suis attachée de la tête au pied.

— J'adore ta réponse, répond-il

Il s'essuie le visage avec son t-shirt. On voit vite qu'il est irrité. Les dents serrées, sa voix reprend mécontente :

— Tu voudrais voir quelqu'un n'est-ce pas ?

Il me détache et me lève d'une seule main avant de me trainer jusqu'à une autre pièce et où il me posa sur une autre chaise. Il est là face à moi. Le visage remplis de sang et de coupure. Sa lèvre est enflée par les coups qu'il a dû recevoir plutôt.

— Maintenant, vous allez me dire.

Il s'appuie sur une table qui est juste à côté des deux chaises, son arme qu'il tient avec sa main gauche, lui démange de tirer.

— Je cherche quelqu'un et l'un de vous va me dire où il est. Celui qui me le livre...

Il charge son arme à ce moment-là.

— ... Aura la vie sauve, tonne-t-il.

« Les personnes les plus proches sont souvent les pires Aurélie » Maintenant je comprends ce que ce Oregan a tenté de me faire comprendre. Depuis le début, Emile était mon supérieur.

« — Je croyais qu'il me cherchait aussi ? Un rire sort d'entre ses lèvres.

— Oh mais toi il t'a trouvée depuis longtemps. »

Putain. 


A/N_

Quand je coupe au bon moment :

Bon. Alors, comment vous dire que j'ai hésité pendant un long moment qui serait le véritable Emile , mais plusieurs fois, il n'y avait pas de cohérence, alors j'ai décidé que ce serait le supérieur de notre chère Aurélie. Oui oui, je pense que vous ne vous y attendez pas, mais genre peut-être pas du tout. Vous vous attendiez à qui sinon?

Bon. C'est vrai. On ne l'a vu qu'une seule fois dans toute l'histoire et c'était assez difficile de le deviner mais ne vous en faîtes pas, la suite lui réservera beaucoup de surprise mais aussi à vous car il n'a pas que le rôle de tueur et de supérieur dans cette histoire. La suite arrive bientôt, je vous le promets.

C'est facile à deviner : Emile veut Liam, mais pourquoi? Et surtout, qui va le dénoncer? Y aura-t-il un mort ou deux survivant? On ne le saura que dans la suite !! (on dirait vraiment un présentateur de téléréalité mdr)

Bisous !!!!!!!!

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