Coucouuuuuuuuu la famille ! J'espère que vous allez bien moi ça va je pète la forme 😎. Voici un nouveau chapitre qui vous plaira en tout cas j'y aspire, façon vous me renseignerez après. Je compte sur vouuuus😊.
Bonne lecture 😘
Dans les contes merveilleux il est facile d'être heureux.
Mais qu'en est-il de la vrai vie ?
Quand les princes sont loin d'être charmants et que les princesses ont le cœur plus déchiqueté qu'un haillon ?
Quand est-il quand les chagrins et les pleurs priment souvent sur les sourires.
_ Sur Mars comme d'habitude.
Alune Cissé venait de faire sortir Salimata de sa rêverie et repris devant le sourire et le calme de son interlocutrice
Alune Cissé : C'est ton premier jour qui te stress comme ça ?
Sali: non du tout je réfléchissais juste
Alune Cissé : ouais comme toujours
Sali: tu ne prends pas ton petit déjeuner ?
Alune Cissé : Non je n'ai pas faim
Sali se leva en ignorant sa réponse, de son point de vue, pour commencer une belle journée il fallait impérativement bien manger le matin. Elle s'y attela alors.
Le jeune homme avait apparemment bien préparé son retour au bercail. Son entreprise était certes petite pour le moment mais rapportait et allait certainement s'agrandir. Salimata était très fière de lui. N'ayant pas grandit au Sénégal, il aurait pu comme la plupart rester dans son pays d'accueil qu'il maîtrisait mieux, et où, d'aucuns disent que la vie y est mieux et la condition de l'être humain plus respectée. Mais non il a préféré revenir, investir et participer au développement de son pays tout en ce mettant en danger. Puisque tout ceci était en partie le fruit d'un prêt à la banque qu'il continuait de rembourser. Il ne s'inquiètait pas trop pour cela. En effet son entreprise créait du nouveau sur le sol sénégalais. Il collaborait avec les agriculteurs, achetait des fruits et légumes qu'il revendait aux hôtels, restaurants et à tous ceux qui en font la demande. Ce n'était rien de dire qu'il facilitait la vie aux gens.
Comme quoi, qu'il est peut-être bien de partir, changer d'air découvrir un autre univers, d'autres horizons. Mais il ne faut pas oublier de revenir servir son pays, sa patrie.
Le travail de Sali consisterait pour le moment à trouver des clients, à savoir si ceux qu'ils avaient déjà étaient satisfaits, s'ils avaient des reproches à faire et à les renseigner sur les nouveaux produits. La jeune femme passait donc ses journées assise, au téléphone ou consultant ses mails. Son boss ne voulait pas qu'elle ait à se déplacer, prenant en compte son état avancé de grossesse. Toute la boîte soupçonnait une idylle entre eux, tellement Alune était aux petits soins. Il venait la voir pour un oui ou pour un non, impensable pour lui qu'elle déjeune avec autre que lui ce qui fit qu'il était encore plus proche de ses employés vu que Salimata ne voulait pas tout le temps snober ses collègues. Ils venaient ensemble et rentraient ensemble bien-sûr parce qu'ils logeaient dans la même maison mais ça , ceux avec qui ils travaillaient ne le savaient pas. Et de toute façon ils avaient raison sur le fait que le patron aimait la nouvelle. Cependant, celà ne les empêchait point d'avoir tord sur un autre point. Le jeune homme n'attendait rien en retour. Il était d'un altruisme rare, un vrai philantrope.
En outre, le fait d'avoir été éduqué par une mère célibataire aidant, il ne voulait voir aucune brave femme souffrir. Et tout ceci n'était pas pour déplaire à Sali. Elle gagnait sur tous les plans. On l'a couvrait d'amour et d'affection, elle se trimballait avec un très bel homme, détail pas du tout négligeable, ce dernier pouvait l'écouter parler pendant des heures sans l'interrompre, encore moins la juger, il était là quand elle avait besoin d'être consoler, quand elle voulait un bon et gros câlin, Dieu Sait qu'il en faisait de merveilleux et le meilleur pour la fin, cela faisait plus de deux semaines qu'ils avaient cette routine et jamais Alune n'a tenté quelque chose de déplacé. Cela appaisait fortement Salimata.
Elle qui s'était découverte une phobie des engagements après sa rupture avec Théo n'avait rien à craindre. Du coup, elle lui vouait un respect et une confiance infaillible, elle lui avait confié toute sa vie, ses échecs passés, sa honte face aux gens, ses nombreuses peurs et sa vision du bonheur. C'était la troisième personne qui pouvait affirmer connaître toute sa vie à un détail près disons. La demoiselle a omis de dire à son ange gardien que son entretien se fera dans l'entreprise des parents de Théo, que c'est là-bas où ce dernier travaillait, qu'elle ne leur a jamais envoyé de demande d'embauche mais qu'elle a quand même été personnellement contactée et que le mail disait même qu'elle a été recommandée. Par qui ? Elle ne savait guère. Sali avait juste dit qu'une entreprise l'avait contactée pour un entretien, et Alune était très content pour elle, ils s'arrangeront si jamais elle était prise, de toute façon le poste qu'elle occupait n'était pas permanent.
Le jour-j arriva, Salimata était aussi excitée que stressée. Elle s'était apprêtée comme il le fallait, non pas pour reconquérir son adonis, mais pour lui montrer qu'elle continuait à bien vivre même après son départ. Mais pourquoi tenait-elle tant à lui montrer qu'il n'était pas si indispensable à sa vie finalement ?
Peut-être était-ce parce-que ce n'était pas vraiment le cas ?
Ou peut-être était-ce pour s'en convaincre, pour enfin avancer ? Lançait comme réponse sa déesse intérieure.
Sali se hâta de la faire taire pas de philosophie pour aujourd'hui, elle était assez sur le qui vive.
Plus la voiture d'Alune s'approchait plus elle avait mal au ventre. Trop de sentiments se mélangeaient en son antre: une grande partie était pressée de revoir l'homme, voir s'il avait changé ou pas si leur séparation l'a affecté ( elle l'espérait ) ou pas s'il veut la reconquérir ou pas, une autre partie était très préoccupée par ce qu'il pensera d'elle en la voyant. La curiosité aussi était là pourquoi l'avoir contacté elle et pourquoi maintenant ? Salimata avait aussi peur, il avait déjà essayer de mettre fin à sa grossesse et s'il recommençait ?
Alune (en agitant sa main devant la face de la jeune femme) : Saliiiiii !
La demoiselle qui était très loin dans ses pensées sursauta
Alune : Sali, tu sais que je commence sérieusement à m'inquiéter pour toi ? Tout le temps sur les nuées avec l'air oblitéré on ne sait jamais à quoi tu penses. Qu'est-ce qui peut tarabuster au point que tu ne puisses pas m'en faire part ?
Sali( après un long souffle ): Désolée Alune...je suis juste un peu inquiète à cause de l'entretien je me demande si je vais avoir le boulot tu vois ?
Alune (en lui prenant la main): Princesse tu oublies que ce n'est pas du tout un hasard s'ils ont fait appel à toi. Tu leur a envoyé ton CV ton profil les intéresse. Maintenant ils veulent juste une preuve et c'est à toi de la leur donner, montres leur qu'ils ont besoin de toi et que choisir quelqu'un d'autre serait une erreur monumentale...
Gênée, elle l'était. Cet homme se tuait à l'aider alors qu'elle lui mentait. Heureusement qu'ils sont arrivés à bon port et qu'elle a vite fait de le remercier pour enfin descendre sinon elle allait craquer et lui dire toute la vérité.
C'était un immeuble sis à Mermoz, le trafic y était dense. Ce n'était pas comme l'entreprise de son père où chaque employé prenait le temps de parler de tout et de rien même de la direction du vent. Tous ces va et vient lui donnaient le tourni, elle ne savait même pas à qui s'adresser. Un des vigiles l'aporocha puis lui montra la réceptionniste. Dès qu'elle se présenta, cette dernière l'amena voir la secrétaire du directeur général, et celle ci non plus ne perdit pas de temps, elle lui demanda d'entrer après l'avoir annoncée au téléphone à son boss.
Salimata avait tellement peur qu'elle tremblait en toquant à la porte. Entendre une réponse lui serait difficile, tout ce qu'elle pouvait percevoir était les battements des son cœur et les bourdonnements de ses oreilles. Il fallut que la secrétaire revienne lui ouvrir la porte.
" Dieu faites que je ne me montres pas faible devant cet apprentis de satan( faisant référence à Théo)" pria-t-elle intérieurement.
À sa grande surprise, elle ne vit aucune trace de l'adonis, même après avoir balayé la pièce du regard, il n'y avait qu'une femme voilée au teint métissé avec des yeux bizarres, sûrement des lentilles de contact, qui lui dit :" c'est parce que vous vous attendiez à voir quelqu'un d'autre que vous avez eu tant de difficulté à ouvrir la porte ?"
Elle eu pour toute réponse un sourire et un bonjour.
Femme : bonjour Mme Sow moi c'est Mme Seck prenez place...
Alors sans plus tarder on va parler de ce qui vous amène ici.
J'ai bien regardé le CV que vous m'avez envoyé par mail, j'ai remarqué que vous étiez rigoureuse dans votre travail tout ce dont on a besoin ici. Mais il y'a un hic, je ne dirais pas que vous n'êtes pas qualifiée mais vous manquez terriblement d'expérience pour ce poste. Par contre si vous acceptez notre offre je pourrais vous épauler en attendant que vous vous mettiez vraiment dans le bain.
Sali: de quel poste s'agit-il ?
Mme Seck: directrice technico commerciale
Sali (éberluée): en êtes-vous sûre ? C'est un poste que l'on confie à ceux qui ont plus de sept ans d'expérience alors que moi je viens tout juste d'intégrer le milieu professionnel.
Mme Seck (amusée): Dans le cas contraire vous ne seriez pas ici.
Sali après avoir réfléchis un moment: D'accord mais pourquoi moi ?
Mme Seck (en lui passant un carnet): mettez moi ici votre numéro de compte bancaire et votre adresse svp après nous pourrons commencer à parler de tout ce dont vous voudrez.
Salimata inscrivit ce qu'elle lui demanda lui retourna le cahier la regarda droit dans les yeux et lui dit " je suis toute ouïe".
Son interlocutrice lui demanda de patienter une minute, elle saisi quelque chose sur son ordinateur puis passa un appel
Mme Seck: Mme Diop je viens de vous envoyer le numéro du compte dans le quel doit se faire le virement dont je vous avez parlé, et donner aux chauffeurs l'adresse dites leur de l'attendre et de lui donner main à main le colis... Et je ne veux être déranger sous aucun prétexte...bien, merci.
La jeune femme fit face à Sali, arbora une mine plus familière et commença.
Notre héroïne avait peur pourquoi des gens l'attendait devant sa maison, et pourquoi lui avait on fait un virement ?
Et si Théo comptait finir ce qu'il avait entamer ? Il fallait qu'elle sache pour contourner leurs plans tordus.
Sali: pourquoi ces gens m'attendent ils devant chez moi ? Je vous jure que je ne laisserai personne faire du mal à mon enfant...
Mme Seck: calmez vous Salimata ayez foi en moi je ne laisserai personne vous faire du mal... Je m'appelle Fatawa Seck, je suis la sœur de Théo...
Le cœur de la jeune femme rata un battement. Maintenant qu'elle l'avait dit, Sali remarqua la ressemblance avec Théo, ils avaient presque les mêmes yeux, on aurait dit Théo en femme et plus foncé. Elle était vraiment magnifique et le voile lui allait à ravir. Mais il y avait un problème comment ce faisait-il qu'elle soit la fille de la sorcière qui sert de mère à Théo ?
Sali (incrédule): vous avez la même mère ?
Mme Seck : non nous avons le même père et svp ne me coupez plus je déteste ça...
Sali ( dédaigneuse): hum la parfaite sœur le sang ne ment vraiment pas...
Mme Seck : j'avoue et Théo ne s'était pas non plus trompé lorsqu'il disait que vous ne faisiez jamais ce que l'on vous demandez de faire, bref à ce rythme je risque d'annuler cette entrevue parce que j'ai une réunion très importante dans quelques heures...
Sali ( c'était la menace parfaite, elle n'avait aucune envie de sortir sans avoir su tout ce qu'elle voulait sortir, alors elle répondit ): allez-y je n'interviendrai plus.
Qu'est-ce que notre cher et tendre Théo mijote ?
Ne vous inquiétez pas la suite dans quelques minutes seulement promis ✋. À toute mes nahmours 😍