J'inspirai un bon coup, et je commençai :
- J'ai sentis une aura humaine, quand on m'a tiré dessus, le tireur ne visait pas très bien, donc il n'était pas entraîner. J'en ai conclus qu' il n'était pas un vampire. Quand mon ami a été... hum, assassiné, je savais que ces balles n'étaient pas normales. Lui est morte presque sur le coup, alors que moi j'ai souffert et eus des effets indésirable au lieux de mourir comme lui. Je n'avais jamais autant souffert, et pourtant je me suis déjà prise des balle normales, et je peux vous dire qu'elles font très très mal !
Aaron fit son apparition dans la pièce à toute vitesse :
- Je vous pris d'acceptez mes excuses père, je lui ai dit de mettre autre chose que ces habits, mais elle ne m'a pas écouter et ...
- STOP ! Je m'en fiches, après tout, je lui doit mon respect, interrompit le roi.
- Quoi ? dit-il surprit.
- Mon fils, tu as devant toi la guérisseuse du prochain millénaire ! s'exclama le père d'Aaron.
Sarah (la fille que j'avais frappée au lycée) arriva en vitesse dans la pièce, ayant sûrement entendu le cri de son cousin.
- Papa tout va bien ?
Quand elle me vit, son visage se ferma. En trois ans, elle n'avait pas changé, enfin si, elle avait prit un peu de nichons, et s'était teint les cheveux en blonde pétasse. Mais elle était toujours restée aussi moche de visage.
- Qu'est ce qu'elle fait là ? Vous avez enfin réussit à la capturer ?
- Enfin Sarah, tu sais très bien que ton oncle et moi la cherchions pour nous excuser de la gêne occasionnée, siffla son père, Lorenzo.
Elle me fixait toujours, les yeux remplit d'une rage profonde que je n'avais jamais vu en elle auparavant, et se jeta sur ma gorge en criant :
- Je te hais! Tu as gâché ma vie !
- Sarah non ! cria son père et Aaron en même temps.
Je ricanai, puis je me décalai un petit peu lorsqu'elle fut assez proche pour ne pas détourner sa trajectoire, et je la pris par le cou. Un instant elle se stoppa, et je l'envoyai directement valser d'un côté de la salle, sans réel efforts.
- Trop lente, annonçais-je en mettant mes mains derrière mon dos.
Elle virevolta comme un vulgaire caillou, et alla s'écraser contre une chaise, qu'elle brisa. Elle émit un grognement plaintif quand elle se releva, fesses dans les débris de bois, tandis que je faisais rouler l'articulation de mon cou, et craquer mes doigts.
- Arrêtes ça maintenant ! C'est une guérisseuse, elle va te tuer, s'exclama Aaron, qui semblait ennuyé par le combat de sa cousine.
- J'aurais dû m'en douter ! Cette traînée est une guérisseuse, siffla t-elle à mon intention.
J'avais bien entendu le mot traînée ? Une colère froide se réveilla en moi.
Je m'avançai à grandes enjambées vers elle, mais Aaron me retins par le bras, pour sans nul doute préserver l'honneur de sa cousine.
D'un seul mouvement de bras, je le fis valser au plafond.
Sarah prit peur à mon approche, et regretta les mots qu'elle venait de dire, quand la prit par les cheveux et la mit à genoux devant moi.
- Répète se que tu as dit, dis-je sur un ton remplit de haine.
- Je ... m'excuse Fybee... je lui tirais plus les cheveux pour qu'elle comprenne qu'elle s'étais trompée de nom et elle balbutia. DEBBY, je m'excuse Debby !
Je la projetai au sol, et elle glissa jusqu'aux pieds de son père et de son oncle.
- Debby... Tu... tu es donc la nouvelle guérisseuse ? me demanda Aaron, qui venait à peine de se remettre du plafond en pleine tête et de son mauvais atterrissage sur le sol.
- A ce que j'ai compris, oui, lui répondis-je en m'époussetant les cuisses.
- Mais, c'est pour ça que ton amis et mort et pas toi ? Parce qu'il n'étais pas un guérisseur? continua t-il malgré mon ennuie non feint.
- Oui, mais le plus important maintenant, c'est de retrouver les personnes qui ont expérimenter ces balles sur nous. D'après moi, ce sont des humains, alors il faut aller dans tout les camps et les quartiers spéciaux et vérifier que tout le monde s'y trouve. Absolument tout le monde, ordonnai-je en me tournant vers le roi.
- Très bien, nous enverrons des hommes de la gardes royales pour vérifier les personnes qui ont disparu dans les camps ou les quartiers, et interroger les habitants sur ce qu'ils ont vu récemment, dit finalement le roi, après une minutes de réflexions.
- D'accord, je me chargerais personnellement d'aller voir les quartiers de JuanaWood et SueBlind. Ils ne sont pas loin du manoir de Al... euh, de mon manoir.
- Hum, vous serez accompagnez par Aaron, et Sarah, finit le roi.
Je faillis m'étrangler en rigolant.
- Elle est sensé me protéger ou je suis sensé la protéger ? ricanai-je en marchant vers la sortie.
- Ho toi ! dit la concernée.
- Parce que si elle se prend une seule balle d'argent liquide, vous pouvez être sûr qu'elle y restera. Aaron aussi d'ailleurs, la coupai-je dans son élan de colère, en m'arrêtant un instant de marcher.
- Mais je... essaya d'intervenir Aaron.
- Tutututu ! le coupai-je. Je peux assurer la protection d'une personne à la fois. Je peux prendre plusieurs balle remplis d'argent, pas toi Aaron. Alors si j'entends le moindre coup de feu, je me met devant toi, et ensuite, tu te barres, même si je ne te suis pas, compris ?
Personne n'objecta, et le roi acquiesça.
- Entendu. Quand pouvons nous commencer à lancer les recherches ? demandai-je, pressée d'en finir avec cette histoire de maboule.
- Maintenant si possible, me dit Lorenzo.
- Très bien, Lorenzo, tu te charges de faire passer l'information à la garde royale, dit le roi à son frère.
- Au faite, votre Majesté, faites vous surveillez 24h sur 24. Si vous vous prenez une de ces balles, même si vous vous faites effleurer, ça peut suffire a vous tuer, recommandai-je en souriant.
- Entendu.
Je me tournai vers Aaron.
- Bien, maintenant direction JuanaWood.
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Nous avions pris un 4x4, identique à ceux qui m'avaient poursuivis pendant trois années.
Arrivés devant le quartier humain, on nous fit entrer dans l'enceinte des lieux après avoir vérifié notre identité de A à Z.
Ça puait l'humain dès que je mis un pas dans le quartier. Certains étaient dehors, et quand ils nous virent entré, leur réaction furent plus ou moins drôle.
Certain écarquillaient les yeux, certains murmuraient à leur amis et d'autre se dépêchaient de rentrer chez eux pour nous éviter.
- Hmhm, dit Aaron, plutôt comique comme accueil, fit-il remarquer en souriant.
- Ouais...