- Déjà je n'ai aucuns ordre à recevoir de toi, je ne te connais ni d'Adams ni d'Ève, donc redescends sur terre.
- Je t'ai dis habilles toi avant que je te dévore vivante, réitéra t-il, en crispant la mâchoire.
- Tu t'es pris pour un loup garou ? Genre je suis le petit chaperon rouge et toi le vilain loup qui vient me manger ? ricanai-je en agitant ma main dans l'eau pour faire des petits clapotis.
Il s'approcha de la baignoire en se penchant sur moi,d'une lenteur délibérée, en me regardant droit dans les yeux. Il s'arrêta à quelques centimètres de ma tête, et glissa son regard sur ma poitrine, dont mes mains que j'avais rangé ne protégeaient plus la vues.
- Oh oui, tu ne sais pas à quel point je peux être un vilain loup ma douce, alors si tu ne veux pas que ce bout de tissus qui recouvre ta peau ne parte en lambeau dans quelques secondes, je te conseilles de sortir de cette baignoire et de t'habiller.
Je déglutis sans rien dire, car son regard se fit plus brillant qu'avant. Il se recula et s'adossa à la porte de la salle de bain qui était fermée, et croisa les bras. Cette homme n'était pas humain, car son aura était surnaturelle, mais alors qui était t-il ?
- Qui es-tu ? demandai-je à bout de souffle.
- Je suis... écoutes c'est trop long à expliquer il ne vaut mieux pas que je te le dise, maintenant sors de cette putain de baignoire, m'agressa t-il.
- Je n'ai pas envie, je suis bien ici, si je sors, j'aurais mal, et ce n'est pas vraiment le but.
- Écoutes Grey, t'as cinq secondes, si tu ne bouges pas de cette baignoire tu auras des problèmes.
- Pourquoi Grey ? demandai-je, étonnée.
- Parce que tes veines sont grises, dit-il alors qu'un fin sourire se dessina sur sa face d'ange.
- Connard, marmonnai-je.
- Quoi ? j'ai pas entendu, siffla t-il, en se re-avançant vers moi dangereusement.
Je l'agrippai cette fois par le col de son t-shirt noir et le tirai vers moi pour lui hurler à l'oreille :
- J'ai dis : CONNARD !
Il recula et mit sa main sur son oreille, alors que je m'affalai encore une fois dans mon bain, contente de mon action.
Si je l'ai rendu sourd tant mieux !
Mon regard le détailla encore une fois alors qu'il me regardait d'un regard noir prêt à me sauter dessus, et je m'attardai sur son cou. La soif ce réveilla. Mes canines poussaient contre mes dents du bas, et je serrai fort la mâchoire.
- Recule, sifflais-je entre mes dents.
- Pourquoi? dit-il soudain, surprit par ma demande incongrue et subite.
- T'es énervant j'ai dis RECULE ! criai-je.
- MAIS POURQUOI ?
- Et puis merde !
Je sortis de la baignoire, je pris les deux côté de son t-shirt et je tirai un grand coup de chaque côtés. Le tissus céda et sa musculature de dieu apparu devant mes yeux gourmands.
Je sentis sa respiration s'accélérer comme si il avait de plus en plus de mal à se contrôler, et sa pomme d'Adam descendre et remonter quand il déglutit difficilement.
J'approchai ma bouche de son cou, je mis mes mains sur ses fesses, et je l'attirai vers moi. Il sentait divinement bon comparé à tout les autres vampires que j'avais eus le malheur de mordre.
Je plongeai ma bouche contre sa gorge et je la transperçai avec mes canines. Le liquide doux et sucré entra en contact avec ma langue, et je sus que ce sang était différent de tout ceux que j'avais pus goûter avant. Comme si il avait été fait pour moi.
L'homme émit une plainte gutturale et se colla encore plus à moi. Je donne des coups de langues autour de la morsures et il grogna, comme un...un loup.
Je reculai encore plus surprise que précédemment, et je retournai dans ma chambre, paniquée.
Bordel je venais encore de recommencer ! Qu'est ce qu'il me prenait avec ce gars?! Il faut dire que son sang... Mon dieu son sang...
J'ouvris le placard et je pris un jean, un t-shirt noir ET un soutien gorge. Cette fois-ci il ne m'aura pas !
J'enlevai mon t-shirt actuel et je mis mon soutien gorge, puis l'autre t-shirt de remplacement. Ensuite j'enfilai en vitesse mon jeans en me tortillant. Je lâchai un cri quand le tissu frotta trop fort contre ma peau encore très (et c'est un petit mot comparer a la douleur que j'éprouvai) sensible.
Une voix me susurra alors à l'oreille :
- Arrêtes de jouer avec moi.
- Jouer à quoi ? répondis-je sur un ton détaché, je ne te connais même pas.
- Arrête de m'exciter avec ton petit cul bombé, et arrête de me provoquer avec ton t-shirt blanc transparent, et je sais que tu l'as sentis toi aussi cette attirance entre nous.
- Je ne l'ai plus je te signal, dis-je d'une voix monotone, en essayant de ne pas montrer qu'il avait piqué mon intérêt avec son histoire d'attirance.
- Tu aimes beaucoup mon sang n'est ce pas ? souffla t-il dans mon oreille en se collant contre moi.
- C'est... c'est parce que je ne m'étais pas nourris depuis longtemps, et parce que j'étais faible à cause de...
- Maintenant qu'on en parle... moi aussi j'ai envie de te mordre.
Ca ne sentais pas bon du tout. Il n'avait pas besoin de mon sang, mais alors de quoi avait-il besoin ?
J'essayais de trouver une excuse pour ne pas me faire mordre puisque j'étais très faible :
- J'ai de l'argent dans les veines, dommage ça sera pour une autre fois.
- Si tu crois que ça va m'arrêter, tu te trompes lourdement, susurra t-il en me retournant face à lui, alors que son regard brillait toujours autant.
- Quo... m'étonnai-je mais avant que je ne puisse finir ma phrase il me mordit.
Ce n'était pas une morsure de vampire, loin de là, je n'avais jamais rien vécu de tel. C'était une morsure sauvage, douloureuse, qui me fit crier de douleur. Il avait des dents bien aiguisées je pouvais le sentir, mais qu'est-ce qu'il était ?
- Tu va te retrouver... Dans le... même état que ... moi si tu ingères mon sang, réussi-je à composé malgré mes dents serrées à l'extrême.
- Je suis très résistant, dit-il avant de replonger la tête dans mon cou.
Alors que la douleur était intense, elle se mua en une espèce de désir, d'excitation, qui monta en moi comme un tsunami. J'avais les yeux fermés, et je pouvais presque voir à travers cette morsure, ses pensées... C'était la première fois que ça me le faisait, et c'était très étrange...
Comme si l'on ne faisait qu'un...
Je le sentis sourire contre ma gorge, et son visage apparut dans ma tête.
"Tu m'appartiens Debby..." entendis-je alors que bizarrement le plaisir montait en moi.
Comment il faisait ça le bougre ? Et puis je n'appartenais à personne !
Il léchait la peau de ma clavicule et l'aspira, et j'ouvris les yeux, revenant à la réalité.
- Arrêtes, dis-je, fébrile, alors que mes jambes tremblaient.
Je le sentis sourire mais il ne me répondit pas.
- Arrête ça tout de suite, sifflai-je d'une voix tremblante.
- Non.
Je haletai de plaisir, et je ne comprenais toujours pas pourquoi j'étais aussi pantelante. Il posa ses grandes mains sur mes fesses, et colla son érection à mon bassin. Sans m'en rendre compte, je me frottai contre lui, et alors qu'il enfonça ses dents plus fort, je jouis violemment alors qu'il me retins pour ne pas que mes genoux ne se dérobe et que je ne tombe par terre.