Hello mes nahmours vous m'avez tant manqué. Oui je sais j'étais sensée publier le weekend passé je suis fort navrée mais j'ai des problèmes avec ma Connexion du coup voilà quoi. Me revoilà dans un nouveau chapitre que j'espère vous plaira. Bonne lecture mes cocos 😘 !!
L'amour n'est pas une gomme qui efface les gribouillages du crayon qu'est la vie. Salimata ne cessait de se ressasser cette phrase que lui avait dite Fatima, au moment où elle sortait avec Théo. Elle se rendait maintenant compte de la véracité de ces mots. Elle a voulu totalement se dissoudre dans sa relation amoureuse avec son adonis d'antan. En outre lui avoir céder généreusement sa virginité fit qu'elle voulait plus s'en séparer. Elle s'était certes montée pressée, mais voulais quand même que le premier homme qu'elle avait connu soit le dernier. Sinon comment allait-elle s'expliquer au suivant et à celui d'après puisque l'on disais qu'il n'y avait jamais deux sans trois. Elle s'attendait à ce que l'adonis comprenne tout ceci et qu'il l'aide à réaliser son rêve de jeune fille. Malheureusement ce dernier Iui a clairement montré qu'il n'avait pas besoin d'un boulet à traîner. C'était assez compréhensible. La vie était assez difficile, pour qu'une femme ait une relation amoureuse épanouie, il fallait être celle dont aura besoin l'homme, et celui-ci sera aussi la pour elle, mais pas juste celle qui a besoin d'un partenaire, pas celle qui a besoin de l'amour d'un homme comme d'un boué de sauvetage sur lequel s'accrocher et c'est ce qu'elle était. Mais cela n'empêchait pas le fait que Salimata détestait son ex de tout son être, et se haïssait encore plus d'avoir gâché sa vie pour un soit disant amour. C'était ainsi depuis une semaine maintenant, elle passait ses journées à broyer du noir, refusait de sortir, manger peu, dormait peu et parlait peu. Fatimah en avait ras le bol c'est pourquoi elle appela Alune Cissé pour qu'il vienne lui parler. Il fut un temps où ils étaient très proche et Sali disait tout le temps qu'il était très drôle et savait donner de bons conseils dans une atmosphère détendue. Et ce dernier a jugé nécessaire de venir avec sa mère. Sa meilleure amie allait la tuer ça c'est sûre, mais cela ne fit pas regretter à Fatimah son acte puisque qu'elle pensait qu'il était grand temps que Sali fasse un pas vers sa famille et que tata Rama pouvait l'y aider.
Salimata jeta un regard de braises à son amie dès que tata Rama et Alune Cissé pénétrérent le salon. Après moultes salutations, Fatima fit signe à Alune de les laisser seules. Quand ils furent sortis, la dame commença son discours.
Tata Rama : je suis vraiment remontée contre toi Sali. Pourquoi changes-tu de domicile comme de slip alors que la maison de ta mère est là et prête à t'accueillir ?
Sali: tata tu sais bien que maman m'en veut toujours.
Tata Rama : je ne te parle pas de Alima. A quoi je sers moi ? Je suis aussi ta mère et tu sais mieux que quiconque que comme ta maman, jamais je ne te tournerais le dos. Alima est certes fâchée mais elle n'ose pas te dire de ne pas revenir, après tout tu as plus de droits qu'elle dans cette maison, c'est celle de tes parents.
Sali: oui mais tata là je préfère souffrir loin d'eux que de lire la déception que j'ai causé dans leurs yeux.
Tata Rama : Tout le monde sait que tu regrettes. Des erreurs on en a tous fait mais tu es jeune tu ne peux pas passer le restant de tes jours à les payer. Dieu Est miséricordieux, donc qui sommes nous pour stagner sur les fautes d'autrui ? Il faut que tu apprennes à te pardonner, à pardonner aux autres pour que tu puisses avancer. Regardes toi, tu est belle, intelligente, diplômée, jeune pourquoi te laisses tu morfondre de la sorte ? Ta mère a vécu pire, et elle n'avait pas les mêmes avantages que toi mais n'a jamais laissé tomber. Tu en es là preuve aujourd'hui. Saches que je ne menagerais aucun effort jusqu'à ce que tu deviennes la Sali d'antan. Pour commencer prends tous tes affaires nous allons chez moi, ta place n'est pas ici, et ce n'est pas discutable. Tu seras bientôt à terme de ta grossesse, il te faut ta maman a tes côtés. Tes frères pourront venir quand ils le voudront pour te voir, et pour Alima laisses moi faire.
Il y avait de l'espoir dans l'air pour Sali, parcontre, il restait une chose. Elle voulait qu'on l'aide à se réconcilier avec son père.
Sali: et pour Papa ?
Tata Rama : ne t'inquiètes pas chérie laisses tout entre mes mains. Maintenant va prendre tes affaires.
Elle était contente, Dieu avait entendu ses prières. Elle allait bientôt retrouver sa famille. Cette joie la motiva à prendre sa tatie dans ses bras, elle était reconnaissante. AlhamdouliLah qu'Allah avait mis des personnes comme Fatima et tata Rama dans son entourage.
En un rien de temps ils se retrouvérent tous ( Alune,sa mère, sa cousine et Sali) dans la voiture direction Yoff.
Salimata semblait beaucoup plus heureuse ce jour, ce qui intrigait fortement son amie.
Fatimah : aaaah Sali, je vois que tu es très contente de quitter ma maison heiiiin
Sali (la prenant dans ses bras pour lui faire des bisous): oooohh mon bébé dis pas ça je suis même triste
Fatimah : ah bah chouette la tristesse han j'espère que tu le seras souvent
Alune : mdr pourquoi t'es bête Tima ?
Fatima : Laisses moi tranquille toi. La meuf je galère tous les jours pour avoir rien qu'un sourire forcé mais elle sort toutes ses dents quand elle est hors de chez moi, à croire que je l'a maltraitais
Tata Rama : Fatima fiches nous la paix, tu devrais être heureuse de la voir ainsi
Fatimah : Badiene ( appelation de la sœur du papa en wolof ) doutes pas hein je t'assure que je le suis...
Tata Rama : alors pourquoi tu l'as fait culpabiliser comme ça ?
Fatimah : mais noon je voulais juste savoir c'était quoi le stimulus pour une prochaine fois on ne sait jamais... Mais bon je suis ravie de te voir comme ça.
Alune : elle ne peux vraiment pas s'empêcher de faire sa jalouse...
Et ça continuait à se disputer entre les deux cousins.
La maison était très jolie de l'extérieur comme de l'intérieur. C'était un R+1 avec une supérette en bas, gérée par tata Rama, un assez grand jardin décoré d'une belle pelouse artificielle qui était en face d'un salon suivi de l'espace de vie et des toilettes. En haut il y avait quatre chambres, les trois avec salle de bain et une autre salle de bain à l'extrémité sûrement pour celle qui n'en avait pas. À la terrasse se trouvait une spacieuse cuisine équipée et en face un grand espace qui a dû être prévu pour faire la vaisselle et laver le linge.
La maison a été magnifiquement bien construite, pensa Sali à haute voix.
Alune rétorqua tout fièrement : ah ça tu peux le dire j'y ai consacré beaucoup de temps et d'énergie
Tata Rama : un merci aurait suffit Badara.
Fatimah : non il ne peut pas. Tellement Badara ne connais pas la modestie
Alune : m'appelles pas Badara toi. Tu as pris la grosse tête depuis que tu t'es mariée je vais te recadrer tu vas voir
Fatima : heey moi j'ai un garde du corps maintenant fais attention à ce que tu dis
Alune : mdr si c'est capitaine biceps ( faisant référence au mari de Fatima) seulement je vais gérer...
Comme d'habitude ils continuèrent à se lancer des piques jusqu'à ce que Tata Rama intervint et demanda à son fils d'aller installer Sali dans sa chambre.
Fatima ne s'en alla qu'une fois la nuit tombée laissant Sali avec sa tata et une autre fille du nom de Adji qui vivait là-bas aussi.
Lorsque que l'heure de se coucher arriva, notre future maman eu comme compagnie une méchante insomnie. Heureusement que son hôte y a pensé et est passé voir comment elle allait. Elle toqua, ouvrit la porte et fit entrer sa tête pour voir si elle ne dormait pas déjà. Sali cru qu'il s'était passé quelque chose de grave lui dit
Sali: y a-t-il un problème tata ?
Tata Rama : non pas du tout je viens de finir de prier alors je voulais voir comment t'allais.
Sali: entres je vais bien je ne peux juste pas dormir
Tata Rama : hum viens te coucher dans ma chambre je me sentirais plus tranquille
Sali: lol tu as peur que je m'évade khana ?
Tata Rama : ahh avec vous les jeunes on ne sait jamais...
Sali ( avec une mine faussement outrée): iiiiiihhh Tata
Tata Rama: ehh dama lay togn rek nak iow tamit ( ce n'est qu'une blague toi aussi ). N'oublies pas que là tu n'es plus seule et c'est ta première fois je me dois donc de te surveiller comme du lait sur le feu.
Sali : d'accord. Ça m'arrange parce que je ne crois pas que j'aurais pu dormir si j'étais seule
Tata: allez fais vite je t'attends
En pleine discussion, le téléphone de tata Rama se mit à sonner. Elle regarda et vit que c'était son fils
Tata Rama : me dit pas que t'as encore oublié tes clés parce que tu risques de dormir dehors ?
Alune :...
Tata Rama : ça doit être Adji mais c'est bien car ce n'est pas une heure pour rentrer
Alune :...
Tata Rama : je t'ai déjà dit que rater un jour de travail ne te fera pas tout perdre
Alune :..
Tata Rama : aahh tu fais le têtu on verra qui va venir t'ouvrir la porte et gare à toi si tu sonnes.
Et bip elle raccrocha. Sali la regardait incrédule, pour que l'on éclaire sa lanterne.
Tata Rama: c'est Badara, il dit qu'on a fermer la porte de l'intérieur...
Sali: dans ce cas c'est de ma faute, j'étais descendue pour boire et j'ai fermée toutes les deux portes
Tata Rama : c'est son problème dh il est trop têtu. Je lui dit toujours qu'il ne doit pas revenir après certaines heures même s'il s'agit de son travail mais il n'en fait qu'à sa tête. Il crois qu'il n'y a que ça qui compte il ne songe même pas trouver une fille bien et à fonder une famille. Je ne sais pas ce que je vais faire de lui.
Cette dernière phrase mit mal à l'aise la jeune femme. C'était peut-être de sa faute. Ils y étaient presque,mais vraiment tout près du but malheureusement, mademoiselle avait d'autre projet.
Elle ne savais que dire et ne voulais en aucun cas approfondir ce débat, Sali se leva donc pour aller ouvrir la porte.
Sali: Monsieur passe apparemment sa vie à crocher.
Elle eu pour seule réponse le regard de son interlocuteur, la parcourant de bas en haut. Ceci la conscientisa sur ce qu'elle avait porté : une robe en soi peu ample avec des bretelles comme manches et rien en dessous, et son ventre bien rebondit ne la rendait que plus mignonne dans cette tenue.
Ehh merde ! Pensa-t-elle en mettant sa main de façon peu subtile pour cacher ses tétons. Alune se rendant compte de son malaise tenta de faire diversion
Alune : vous avez prévue une nuit blanche sans moi ?
Sali: non même pas c'est juste moi qui n'arrive pas à dormir et tata me tient compagnie...
Alune : je vais m'incruster dans la partie alors...
Ce n'était pas vraiment son intention, il voulait juste détendre l'atmosphère. À la base , le jeune homme est venu dans la chambre pour souhaiter une bonne nuit à sa maman comme chaque soir. Mais la discussion allait bon train alors il s'y est mis. Ils parlaient et riaient à voix déployée comme s'il n'était pas 01h du matin passée.
Alune : ce que je ne comprends toujours pas c'est pourquoi on ne s'est jamais croisé chez moi Sali ?
Sali: j'y suis rarement allée, tu étais sûrement sortie. Et puis je dois avouer que la distance aidant j'avais un peu oublié ton existance.
Alune : tu vois maman ta fille là n'est pas aussi gentille que tu le dis
Tata Rama : laisses la tranquille, elle au moins se déplaçait pour nous voir
Alune : ah non rectification pour te voir moi elle m'avait lancé aux oubliettes
Tata Rama : de toutes façons là vous avez l'occasion de rattraper le temps perdu.
Alune : ne t'inquiètes pas je vais bien profiter de ma petite sœur.
Il avait bien insisté sur les mots petite et sœur. Ayant fait une bourde en la regardant de manière pas très catholique et insistante quand elle lui a ouvert la porte, il voulait se rattraper. Même s'il ne le pensait pas. Jamais il ne pourra la considérer comme une sœur, elle avait trop de place dans son cœur, en fait , pour dire vrai, il n'y en avait que pour elle. Plus elle semblait inaccessible, plus il la voulait pour lui. Ils n'avaient pourtant jamais rien vécu de particulier, mais ne dit on pas que le cœur à ses raisons que la raison elle même ignore ?
De l'autre côté c'est à dire chez Sali ce sentiment n'était certes pas aussi fort, mais n'en était pas moins présent. Il l'attirait, c'était vraiment un bon parti pour ne pas dire un parfait parti. Il était pieux, beau, protecteur, gentil, galant, pret à s'engager et avait une maman adorable, que demande le peuple ? Elle s'emportait oubliant de participer à la conversation. Il avait dit petite sœur ? C'était vraiment pas faire play , ils n'avaient ni la même mère ni le même père alors pourquoi mélanger les choses ? Elle ne savait pas si elle pourra l'aimer un jour comme Théo, ne savait même pas si elle voudra un jour écrire une autre histoire d'amour avec un autre homme, mais était certaine d'une chose:
C'était peut-être égoïste , mais elle ne voulait pas qu'on la remplace dans le cœur de l'homme, elle ne voulait pas juste être sa petite sœur.
Alune : Sali quand est-ce que tu comptes descendre pour de bon de ton nuage ?
Sali (tirée de sa rêverie): lol bientôt
Alune: moi je vous laisse dormir, j'aurais une réunion tôt le matin et il ne faudrait pas que je sois en retard ou pas en forme. Maman stp réveille moi à 6h30 ( en lui faisant une bise au front).
Tata Rama : quand est-ce que tu vas grandir Badara et programmer ton réveil ?
Alune ( avec une mine boudeuse) : arrêtes de m'appeler comme ça maman, bonne nuit Sali
Elle répondit avec une voix tremblotante, croyant qu'il allait aussi lui faire la bise. Mais heureusement, ou malheureusement, elle même ne savait pas; il avait des limites.
Sali attendu qu'il sorte pour poser la question qui lui trotait dans la tête depuis peu.
Sali: pourquoi ne veut-il pas qu'on l'appelle Badara ?
Tata Rama : ça lui rappelle sûrement son père, parce qu'il n'y a que lui qui l'appelait ainsi
Sali: hum...et...tu n'as pas eu de ses nouvelles depuis ?
Tata Rama : Non. les hommes peuvent être cruelle Sali, C'est pour ça que ta maman a été si protectrice
Sali: ouais mais n'empêche qu'au finish ça n'aura pas servi à grand chose...
Tata Rama : l'homme propose et Dieu dispose ma fille. Et sache que rien est encore perdu tu trouveras un homme magnifique qui t'aimera comme jamais, mais stp, dans ce cas, ne le laisse surtout pas partir.
Sali: lol si je le trouve il n'aura aucune chance de s'échapper...
Il commençait à se faire vraiment tard, elles se sont donc souhaitées bonne nuit et n'ont pas tardé à s'assouplir.
Le lendemain, comme à l'accoutumée, Salimata se leva à 05h30 du matin pour se préparer à prier. La sonnerie du réveil de tata Rama la trouva sur sa natte entrain de lire le Coran. Sa tatie était apparemment très fatiguée puisqu'elle ne s'était pas levée depuis que la sonnerie avait retentit. La jeune femme pris alors l'entreprise de la réveiller et lui demanda si elle voulait qu'elle aille réveiller Alune.
Tata Rama : oui stp ( marmonna ensuite quelque chose d'incompréhensible puis repris) et que fais tu debout toi ?
Sali: je priais
Tata Rama : hum c'est bien moi je vais attendre...
Mieux valait qu'elle la laisse dormir en paix parce qu'elle n'était pas du tout en état de tenir une conversation.
Qu'elle était vraiment la motivation de Sali ? Juste réveiller Alune ou le charmer ? Car elle s'est lorgner devant le miroir un bon moment pour voir si tout était vraiment nickel. La femme aimait se sentir désir même si s'était pour après fouler au pied cette attention.
Salimata toqua un long moment à la porte, c'était à se demander s'il y avait quelqu'un dans la chambre. Elle entra alors, et le vit plus beau que jamais. Il était couché sur le dos et dormait avec les yeux semi ouverts, Sali cru même à un moment qu'il le voyait. En plus, il semblait vouloir prendre tout l'espace du lit avec ses membres supérieurs et inférieurs de part et d'autre. Que c'était mignon ! Elle continua à le regarder et se dit que cela aurait été tellement plus simple pour elle si elle l'avait choisi, peut-être même que l'enfant qu'elle attendait aurait été de lui. Mais maintenant que les dès étaient déjà jetés pourrait elle rattraper le coup ?
Il fallait qu'elle arrête de penser à ses choses, au moins jusqu'à ce qu'il lui montre de l'intérêt, jusqu'à ce qu'il lui fasse savoir qu'il n'était pas passé à autre chose. Elle ne devait surtout pas faire la même erreur deux fois de suite.
Sali lui tapotta le pied en prononçant son nom assez fort jusqu'à ce qu'il se réveille.
Sali : lèves toi Alune sinon tu va être en retard
Alune ( se levant ): qu'elle heure est-il ?
Le fait de voir le jeune homme se lever avec juste un caleçon comme vêtement la stoppa dans sa réponse. Il est bête où il faisait exprès se dit-elle. Mama Mia le gars était sucré, celà se voyait que le seigneur avait pris beaucoup de temps et une mine 0.5 pour dessiner tout ceci. Son corps était effrontément bien entretenu It was too much pour ses pauvres petits yeux, du coup sa température était monté d'un coup. Dieu du ciel qu'il était bien bâti.
Alune ne comprenant pas que signifiaient les gros yeux effarés de la femme en face lui demanda si elle allait bien.
Sali( croyant être prise en flagrant délit): oui oui...je...je regardais la...la couette.
Alune : C'est la même dans toutes les chambres tu sais ? Bref...
Il pris sa serviette et lui tourna le dos, il était un peu trop tôt pour des palabres selon lui.
6. Puis, la jeune femme s'était eclipsée directement à la cuisine en se tapant le front et en se répétant " Pourquoi es-tu bête Sali ?".
Il est vrai qu'elle a été plus intelligente que ça. Elle se disait qu'elle avait vraiment besoin d'un homme à ces côtés. Parce qu'elle pensait que ce chamboulement, cette bêtise nouvelle était dû à une diète prolonger de câlins, de bisous, de sentiments de plénitude apporté par l'individu de sexe opposé, et avec qui l'on avait une relation amoureuse bien-sûr. Et ce mâle très masculin avec qui elle partageait ce toit n'allait rien arrangé à ce manque. Il fallait qu'elle prenne ses distances, elle ne pouvait plus se permettre d'être irresponsable. Il fallait qu'elle se focalise sur le travail qu'elle devait trouver, le bébé qui viendra dans maximum 3 mois et sa réconciliation avec sa famille. L'emploi du temps était assez chargé, il n'y avait plus de place pour d'autres futilités.
Elle entama de préparer le petit déjeuner en chantonnant pour ne plus avoir à cogiter.
Elle dégustait son pain tartiné à la confiture avec sa tasse de lait et réfléchissait aux CV qu'elle devait déposer. Elle espérait vraiment trouver un bon travail mais avec le taux de chômage élevé qu'il y avait à Dakar mieux valait ne pas trop espérer.
Cette dernière pensée la fit fortement soupirer. Alune entra en même temps et dit
Alune : Cœur qui soupir n'a pas ce qu'il désir
Sali: lol c'est bien ce qu'on dit. Bien dormi ?
Alune : assez bien et toi ?
Sali( se levant pour l'aider): aussi, qu'est-ce que tu prends au petit déjeuner ?
Alune : non ne te dérange pas je prends juste du café je n'ai pas beaucoup de temps
Sali ( en prenant la tasse de ses mains): laisses moi faire
Alune : Sinon qu'est-ce qui te tracasse tant et de si bonne heure ?
Sali: je pensais juste aux nombreuses demande d'emploi que je devais déposer, au chômage récurrent dont je ne voudrais absolument pas faire partie
Alune : tu pourrais travailler avec moi en attendant de trouver meilleur
Sali: jures ?
Alune : non laisses tomber
Sali: really ?
Alune : bah oui
Sali: oui je peux ou oui laisses tomber ?
Alune (amusé par l'air bon enfant de son interlocutrice): Sali donnes moi mon café stp avant que je ne soit en retard, à mon retour tu me passeras ton CV et je verrais ce que tu pourras faire là-bas...
Une nouvelle opportunité se présentait, peu importe le salaire qu'on lui proposerai, elle s'en contentera le temps de trouver mieux.
La journée passa vite, très vite même. Sali s'est occupée à préparer le déjeuner et le dîné, et toute la maisonnée apprécia. Alune lui dit même que c'était le meilleur riz au poisson et le meilleur poulet rôti qu'il a eu à manger de sa vie. Sa mère avait compris, c'était son cœur qui parlait et cela en avait rejoint un autre celui de mademoiselle Sow. Elle ne saurait dire si c'était juste à cause de son manque, ou si elle se disait qu'il n'y avait plus de barrière de son côté, qu'elle pouvait tenter quelque chose avec lui que l'homme à la carrure parfaite lui faisait autant d'effet. En tout cas une chose était sûre, ce n'était pas prêt de diminuer avec la proximité qu'ils auraient une fois au travail, en outre s'il était prêt à attendre le temps qu'il conviendra, elle pourra le combler comme il le voudra, sinon bah Dieu fera ce qu'il faudra.
Voilààà Voiliii voilou c'est tout pour le moment on se retrouve bientôt pour un nouveau chapitre et d'ici là je vous demande de bien prendre soin de vous 😘😘😘