LOVE into MAFIA

By delancyblake

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Dans l'espoir d'un avenir meilleur, Aliyah a quitté son pays par bateau. Mais une fois arrivée en Italie, ell... More

Chapitre 1 Il Benvenuto en Italia
Chapitre 2 Il Le Duce
Chapitre 3 Il Le Capo
Chapitre 4 Il Le mariage
Chapitre 5 Il L'appel
Chapitre 7 Il Le sang
Chapitre 8 Il Le danger
Chapitre 9 Il La discorde
Chapitre 10 Il La jalouse
Chapitre 11 Il Le combat
Chapitre 12 Il La torture
Chapitre 13 Il Le retour
Chapitre 14 Il Les sentiments
Chapitre 15 Il La surprise
Chapitre 16 Il La chute
Chapitre 17 Il La révélation
Chapitre 18 Il La nuit
Chapitre 19 Il Le plan
Chapitre 20 Il Le traître
Chapitre 21 Il La sicilia
Chapitre 22 Il L'histoire
Chapitre 23 Il L'enfant
Chapitre 24 Il Le face à face
Chapitre 25 Il La vérité
Chapitre 26 Il Le nuovo
Chapitre 27 Il Le vol
Chapitre 28 Il La recherche
Chapitre 29 Il La diversion
Chapitre 30 Il Le dilemme
Chapitre 31 Il Réunis
Epilogue: Surprise!
Pour ceux qui l'attendaient
Nouvelle histoire dispo
Nouvelles histoires

Chapitre 6 Il La menace

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By delancyblake

-Laisse moi passer cet appel je t'en prie. Imagine quel mal ça doit faire à ma famille de ne pas avoir de nouvelles. Imagine si ça avait été ta soeur. Si c'était Donatella.

Il souffla puis sortis un téléphone prépayé de sa poche puis me le tendis.

-Tu as deux minutes devant moi et en haut parleur, m'accorda-t-il.

***************
-Merci, murmurai-je en lui prenant le téléphone des mains.

J'appelai mes parents restés au pays. Je connaissais leur numéro par cœur. Pendant que je le composai, il m'observai d'un air impassible.

Il était différent à mes yeux désormais pourtant je savais dès le départ que c'était un mafieux. Sans doute devait-il faire ce genre chose au quotidien. Alors pourquoi avais-je l'impression d'avoir reçu un poignard en plein cœur. C'était comme si j'avais moi-même du sang sur les mains.

Adriano mit ses mains dans les poches.

-Allô, dit la voix à l'autre bout du combiné.

Je reconnaissais cette voix et cela fit battre mon cœur plus vite. Cela ne faisait que trois jours que j'étais là pourtant tout me semblait interminable. C'était comme si une tornade m'avais emportée et que je n'avais le contrôle sur rien. Je n'étais désormais plus qu'un objet à exploiter.

-Allô? Répéta la voix.

-Maman, lui répondis-je.

Elle inspira un grand coup.

-Aliyah? Ma chérie enfin tu nous appelles. Tu es bien arrivée ? Me demanda-t-elle.

Je ne pouvais pas lui révéler que j'avais été kidnappée, frappée et que maintenant j'étais mariée de force à un mafieux. De plus, celui-ci scrutait en ce moment même chacune de mes paroles à la recherche de la moindre erreur de ma part. C'était tellement difficile pour moi. Tellement.

-Maman. Je n'ai pas beaucoup de temps. Co...comment va papa?

Mon papa chéri était policier dans notre pays. C'est pour cela qu'il nous avait appris à tirer à mon frère et à moi. D'ailleurs Carl avait finit l'école de police avant de venir en Italie et de...mourir.

Mon père était flic alors que sa propre fille avait été témoin d'un meurtre.

-Ton père va très bien. Il est un peu plus grincheux depuis que tu es partie. Tu sais comment il est. Tu nous manque énormément et bientôt on sera ensemble. N'est-ce pas?

L'enthousiasme dans sa voix me brisa le cœur. Jamais plus je ne les reverrai à cause de toute cette histoire.

-Comment ça va au pays ? Rien à changé ? Lui demandai-je en étant consciente que je changeais de sujet.

-Rien à part qu'il y a des hommes blancs qui tournent souvent autour de notre maison. Des italiens je crois. Mais il ne nous approchent pas.

J'écarquilai les yeux. Ils avaient mit ma famille sous surveillance. Je ne pouvais pas y croire! Ils avaient assez de puissance pour mettre des hommes afin de surveiller ma famille dans mon pays. Et tout ça pour me mettre la pression. C'est sûrement pour cela qu'il avait accepté que je passe l'appel. D'une manière ou d'une autre je devais savoir qu'il les surveillait et que j'étais obligé de suivre ses ordres.

Je n'avais même pas remarqué que je gardais le silence.

-Aliyah, qu'est-ce qui ne va pas? Dis-moi.

Une larme coula sur ma joue. Moi qui d'habitude ne cachais rien à ma maman, j'étais obligée de lui mentir.

-Maman écoutes. Je vais bien. Je n'ai pas beaucoup de temps mais on se reparlera bientôt.

-Tu me le promets?

-Oui. Je...

Adriano m'arracha le GSM des mains puis raccrocha.

-Temps écoulé, dit-il. On s'en va.

Décidément, celui-là était vraiment sans cœur. Il ouvrit la marche vers la sortie du hangar.

Je n'avais pas pu dire à ma maman que je l'aimais. Je n'avais pas pu lui dire tout ce que je voulais. Mais j'étais tout de même contente d'avoir entendu sa voix et de savoir qu'elle allait bien ainsi que mon père.

Je pris une grande inspiration et essuya ma larme. Je n'allais plus en verser aucune. J'allais être forte et j'allais m'en sortir. Si ce qu'il voulait c'était une dure et bien j'en deviendrais une. Pour survivre dans cette mafia j'étais obligée.

D'un pas assuré, je suivis Adriano jusqu'à la sortie du hangar. Il s'arrêta juste devant sa voiture et se retourna vers moi.

Ce n'était plus la même voiture qu'à l'aller. C'était une décapotable noire et cette fois-ci il n'y avait pas de chauffeur.

-Où allons-nous ? Lui demandai-je.

Il plongea ses yeux verts dans les miens.

-Chez nous, me répondit-il.

Il grimpa dans la voiture et je fis de même du côté passager.

Je redoutais le pire: devoir refaire face aux regards de tous ces hommes dégoûtants. Mais je n'allais pas le lui montrer. Après tout, j'allais devoir y vivre.

-On retourne au manoir? Dis-je en craignant tout de même cette idée.

Il sourit.

-Non. Là-bas c'est mon bureau. C'est là où vivent tous mes hommes de mains. Je te parle de notre maison. Celle que mon père nous a acheté pour élever des enfants, m'informa-t-il.

Le Capo nous avait vraiment acheté une maison? Cela devenait vraiment lourd toute cette histoire. Pourquoi était-il si obsédé par le fait d'avoir des petits-enfants. Pour assurer la relève? Mes enfants ne seront jamais des mafieux.

-On doit passer au manoir avant. Je dois prendre quelques vêtements. Pour toi, il y a une garde robe remplie de vêtements au manoir. Tu dois faire tes valises pour les amener à la maison, m'informa-t-il.

Ça me faisait bizarre de l'entendre parler de cette maison comme étant la nôtre et encore plus de savoir que j'allais y vivre avec lui.

Jamais je n'aurais crus qu'à dix-huit ans à peine je serais mariée, en ménage et qu'on attende de moi que j'ai des enfants. Moi même qui en étais une comment j'allais pouvoir en élever?

Je me calai correctement dans mon siège prise de tremblement involontaire en repensant à ce que j'avais vu. La main d'Adriano sur le fusil et le corps qui s'étalait à terre. Le vent caressait ma peau m'empêchant de craquer.

Les yeux d'Adriano quittèrent la route pour se poser sur moi.

-Tu penses que je suis un monstre, n'est-ce pas? Me demanda-t-il de sa voix grave et calme.

Je gardais le silence. Je n'allais pas lui mentir puisque c'était effectivement ce que je pensais. Bien sûr, qui ne dit mot consent et Adriano prit mon silence pour une réponse affirmative sans que je n'ai besoin de dire le moindre mot.

-Et si je te disais que hier encore il violait cinq filles mineurs. Si je te disais qu''il a tué toute la famille d'un garçon d'à peine seize ans qui lui devait de l'argent. Si je te disais qu'il a mis le feu à un orphelinat que je finançais parce qu'une mafia rivale le lui a ordonné. Il y a eu plus de six morts et c'étaient tous des enfants. Tous. Et pour couronner le tout, il m'a trahi, m'expliqua-t-il.

Je gardais toujours le silence mais j'étais totalement choquée par tous ce qu'il venait de me dire. Cet homme qu'Adriano avait tué était une véritable ordure. Et dire que j'avais eu pitié pour lui et que je voulais qu'Adriano le laisse en vie.

-Là tu te dis qu'il méritait de mourir, continue Adriano. Et qu'en fait le monstre c'était lui. Mais toi ma chère Aliyah tu n'aurais jamais pressé sur cette détente. C'est mon rôle. Je recrute mes hommes, je les forme et s'il y a un écart, je les tue. C'est ça d'être le chef d'un si grande mafia. C'est mon quotidien mais je ne tue que ceux qui le méritent. Ce traître savait très bien ce qu'il arrivait à ceux qui trahissent le duce. Et aujourd'hui toi aussi tu le sais.

Il murmura la dernière phrase comme une sorte d'avertissement qui me donnait une sueur froide. Je devais être une dure et ne pas lui montrer que j'avais peur.

-Que des menaces... Tu ne pourras pas m'enfermer éternellement. Un jour tu devras choisir entre me tuer ou me laisser partir. Ça me donne des frissons de me dire que tu le feras avec la même froideur que tu le fais avec toutes tes victimes, dis-je.

Il parut surpris par ce que je venais de dire mais ne montra pas une quelconque autre émotion.

-Sincèrement, ce ne serait pas très plaisant de me retrouver veuf... Me répondit-il simplement.

Je ne savais pas si je devais bien ou mal le prendre. Bien parce que ça l'embêterait de me tuer. Mal parce qu'il me tuerait quand même.

-Et pour moi, ce ne serait pas très plaisant de me retrouver morte. Entre nous deux c'est moi la plus grande perdante, lui répondis-je.

Il se contenta de sourire légèrement en coin comme à son habitude. C'était de loin la conversation la plus étrange de toute ma vie. Je parlais de ma propre mort comme s'il s'agissait d'une chose insignifiante.

***

Nous étions dans le bureau d'Adriano dans le manoir. Il devait chercher des documents avant d'aller chez nous. Son téléphone se mit à sonner.

-Attends-moi là. Ne bouge pas et ne touche à rien, me prévint-il avant de sortir.

Mais c'était mal me connaitre. À peine fut-il sorti, je me dirigeai vers les tiroirs de son bureau.

Il ne fallait pas que je perde de vue mes objectifs: découvrir ce qui était arrivé à Carl, mon frère, et trouver un moyen de sortir d'ici.

Je les ouvris les uns après les autres en prenant soin de lire chaque document le plus rapidement possible. Il ne fallait surtout pas qu'Adriano me surprenne.

Le dernier tiroir était fermé à clé ce qui eut le don d'attiser ma curiosité. Je m'emparai d'un petit couteau qu'il avait dans un des tiroirs.

Après quelques secondes d'acharnement, le tiroir s'ouvrit enfin.

À mon plus grand étonnement, il y avait plusieurs dossiers avec des noms différents. C'était comme des dossiers d'employé.

J'en pris un au hasard. Effectivement, c'était des dossiers d'employé mais ceux de la mafia. Il y avait dans chaque dossier, une enquête détaillée sur la personne. Sa famille, sa vie,...

Si je pouvais juste mettre la main sur le dossier de Carl...

La porte du bureau claqua à ce moment-là et j'étais prise la main dans le sac. Mais pas par Adriano, par Emilio.

J'avais était tellement proche de mon but que je n'avais pas remarqué que j'avais pris trop de temps.

Emilio eu un regard noir de colère.

-Qu'est-ce que tu fais? Cria-t-il en s'approchant rageuseument de moi.

Instinctivement, je m'emparai du petit couteau que j'avais utilisé pour ouvrir le tiroir.

Emilio ne le remarqua pas et m'attrapa violemment par les cheveux ce qui me fit tomber sur mes genous.

Il allait me frapper mais j'enfonçai le couteau dans sa jambe. Il lâcha un cri de douleur.

-Ne me touche plus jamais Emilio, lui dis-je.

À mon plus grand étonnement, il se mit à rire. Il retira le couteau ridiculement petit de sa jambe.

-J'ai déjà été poignardé par plus grand que ça. Je me suis déjà fait tirer dessus. Tu crois que c'est ce ridicule couteau qui va m'arrêter? Je suis dans la mafia tu as oublié? Me demanda-t-il.

Je me mis à trembler de tout mon corps lorsqu'il se mit à avancer vers moi.

Soudain quelqu'un pointa son arme sur Emilio et celui-ci s'immobilisa. C'était Adriano.

-Du...du...duce? Qu'est-ce que tu fais? Bégaya Emilio.

-Tu frappais la duca et moi je t'interdis de lever la main sur une femme et encore moins sur la mienne. Je pourrais te tuer rien que pour ça et tu me connais. Tu sais que j'en suis capable...

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