Rimbaud et Lolita

By OhMyLonelyMonster

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La disparition de la jeune Nola Kellergan, tout le monde l'a oubliée, à Aurora. Ça se comprend, l'affaire rem... More

blurb
disclaimer
prologue
un // mouettes
deux // carottes
trois // cafés
quatre // équation
cinq // pluie
six // boîte
sept // monstre
huit // amertume
neuf // photographie
petit mot de l'auteure
dix // médisances
onze // vérité
douze // vengeance
treize // maison
quatorze // millard
quinze // lâche
seize // bébé
dix-sept // point de non-retour
dix-huit // embarras
dix-neuf // fantôme
vingt // corps
vingt-et-un // inopiné
vingt-deux // parias
vingt-trois // mère
bonus // océan mer
vingt-quatre // colère
vingt-cinq // winston
vingt-six // manuscrit
vingt-sept // sweet sixteen
vingt-huit // pénultième (2)
vingt-neuf // glas
trente // rideau
trente-et-un // calamité
trente-deux // adieux
trente-trois // magouilles
trente-quatre // canada
trente-cinq // déchéance
trente-six // twitter
trente-sept // alma
trente-huit // retrouvailles
bonus // montages photos
trente-neuf // règle d'or
quarante // dorian gray (1)
quarante // dorian gray (2)
épilogue
the end...or is it?
des mouettes et des hommes

vingt-huit // pénultième (1)

711 91 51
By OhMyLonelyMonster

Keep On Loving You, Cigarettes After Sex

Le reste du mois de juin se passa sans la moindre anicroche. Enfin, rien qui ne s'apparentât à la tornade médiatique de cet automne. Maintenant que l'attention des journalistes se portait sur il ne savait quelle autre célébrité, Marcus pensait naïvement que tout irait bien pour lui et Harry. Erreur. Un tout autre mal s'abattait désormais sur leur couple : les fréquentes sautes d'humeur de Harry.

Pendant les jours suivant la fête d'anniversaire de Daisy, Marcus n'avait pas cessé de songer à ce fameux regard maussade qu'il avait surpris sur le visage de l'autre homme. C'était la première fois qu'il agissait de façon aussi bizarre, voire suspecte, en sa présence. Ou plutôt, non. Il agissait ainsi depuis que Marcus lui avait annoncé qu'il souhaitait lui dédier son deuxième livre pour le remercier d'être encore à ses côtés, malgré tout. Comme si cette simple déclaration avait suffi à elle seule à ébranler les fondements de leur relation, pourtant jusque-là très solides.

Bien sûr, Marcus avait essayé de comprendre ce qui se passait avec le principal concerné. Pourquoi se renfrognait-il à la moindre remarque? Pourquoi tenait-il à ce point à travailler? S'était-il senti vexé ou blessé par quelque remarque de sa part?

Hélas, ses efforts furent vains. Inlassablement, Harry se braquait, les sourcils froncés, une main dans ses cheveux, et grommelait d'un ton peu convaincant que non, tout allait bien. Il était soi-disant simplement occupé avec les cours d'été à l'université qui avaient récemment commencé et ne souhaitait pas se perdre en conversations futiles et ennuyeuses pour le moment. Du jour au lendemain, réalisa Marcus avec amertume, l'homme le plus important de sa vie l'avait relégué au second plan.

Par fierté, il cessa de l'embêter avec ses questions et se demanda avec une pointe d'espoir si Daisy pourrait l'aider à résoudre ce douloureux puzzle. Maintenant âgée de seize ans, la petite rouquine n'avait certes pas grandi d'un seul centimètre, mais il reconnaissait qu'elle n'était pas bête et qu'elle avait appris à bien connaître Harry au cours des derniers mois. Peut-être avait-elle remarqué quelque chose d'anormal dans son comportement, elle aussi.

Sans avertir Harry, de toute façon bien trop occupé à préparer ses précieux cours de littérature pour remarquer sa soudaine absence, Marcus sortit à l'extérieur, où il prit une grande respiration et huma du même coup l'air salé de la plage. Les fidèles mouettes de Goose Cove tournoyaient au-dessus de sa tête et piaillaient toutes en chœur.

Priant pour ne pas que l'une d'elles ne déverse sur sa tête quelque cadeau mou et odorant, il plaça ses deux mains autour de sa bouche et appela Winston, qui adorait patauger dans les vagues ou rôder autour de la maison. Bientôt, le fidèle chien sortit des boisés comme une marionnette d'une boîte à surprise et trotta jusqu'à son maître, qui l'attendait patiemment avec sa laisse à la main, les souliers à moitié enlisés dans le sable brûlant de juillet.

— Bon chien, murmura-t-il en lui caressant la tête. Ça te dit, une promenade? Allons-y!

Bien que Winston fût bien dressé, Marcus le tenait toujours en laisse lorsqu'il l'emmenait en promenade. Il préférait ne pas courir de risques. Une fois la laisse attachée au collier de cuir, l'homme et le chien rejoignirent la plage d'un bon pas et mirent le cap sur la ville d'Aurora, à une dizaine de kilomètres de Goose Cove.

Marcus soupira pendant qu'il admirait la mer, à quelques mètres de lui. Dire que quelques mois plus tôt, des gamins l'avaient tabassé ici-même. Sans doute craindrait-il que ce malheureux épisode se répète s'il n'avait Winston à ses côtés; c'était non seulement un formidable ami, mais aussi un bon chien de garde. Il remercia intérieurement Jenny d'avoir pensé à Harry et lui comme « parents adoptifs ».

Perdu dans ses pensées, il remarqua à peine qu'il venait d'arriver sur la plage publique d'Aurora, où locaux et touristes profitaient de la saison estivale. Certains se doraient la pilule sur de larges serviettes colorées, les corps ruisselants de crème solaire, des cocas ou des bières à la main, tandis que d'autres bravaient les vagues. Hébété, Marcus s'arrêta et tourna la tête derrière lui : Goose Cove avait disparu depuis longtemps de son champ de vision.

Il poursuivit sa promenade, le fidèle Winston à ses côtés, et aperçut un groupe d'adolescents tapageurs qui se disputaient un match de volley-ball amical. Peut-être la pimpante Daisy se trouvait-elle parmi eux? Il s'arrêta sur chacune des têtes blondes positionnées autour du filet de volley-ball, mais pas de Daisy. Sans doute était-elle restée chez elle.

Au moment où il pensait reprendre son chemin vers Aurora, Winston se mit à japper furieusement en direction d'une silhouette masculine qui venait à leur rencontre. Marcus se figea. L'observa. Nul doute, c'était à lui que l'inconnu souhaitait parler. Un de ces salopards de journalistes? Mince. Et lui qui croyait qu'ils lui ficheraient tous la paix, maintenant que le Goldbert n'était le plus le centre de l'attention... Il fallait croire qu'il avait fait preuve de trop d'optimisme.

— Calme-toi, Winston, intimida-t-il au chien qui s'énervait tout seul et tirait sur sa laisse comme un fou.

Il songea à courir de toutes ses forces jusqu'à Goose Cove pour semer l'indiscret personnage, mais il était trop tard : il l'avait vu. Il ne manquerait plus que le chien n'attaque le journaliste et qu'ils se retrouvent tous en cour à cause d'une stupide morsure. Alors, il resta là où il était, les yeux plissés, méfiants, et la tête penchée sur le côté.

— Que voulez-vous? l'agressa-t-il finalement, n'en pouvant plus.

— Quelle façon de saluer ses vieux amis!

Marcus écarquilla les yeux. Maintenant qu'ils étaient plus près l'un de l'autre, il reconnut sans peine la touffe de cheveux bouclés et l'éternel sourire en coin de Douglas Claren, espèce de Peter Pan des temps modernes. Mais sitôt la surprise passée, la colère resurgit dans son esprit. Il se rappelait sans mal leur dernière conversation, au téléphone. Douglas lui avait reproché d'être sorti en public avec Harry, alors que leur relation venait à peine d'éclore, parce que des curieux le harcelaient au téléphone pour qu'il leur dévoile des détails croustillants sur le couple littéraire de l'heure.

Bien sûr, le harcèlement était horrible à vivre, Marcus ne le niait pas. Mais était-ce vraiment de sa faute si le pauvre homme avait vécu cet enfer? N'était-ce pas plutôt de la faute des moutons qui croyaient dur comme fer aux âneries qu'ils lisaient dans les magazines people? En tant qu'ami, Douglas aurait pu le comprendre. Non : Douglas aurait dû le comprendre.

La question était : que venait-il faire à Aurora? Il était évident qu'il s'y était déplacé exprès pour le rencontrer. Marcus serra les dents. Si son soi-disant ami osait lui faire la morale de nouveau sur sa vie amoureuse, il n'hésiterait pas à le rembarrer : qu'il retourne pleurnicher sous les jupes de Barnaski si cela lui chantait, il se passerait fort bien de ses petits sermons du dimanche.

Douglas plaça sa main, paume ouverte, à la hauteur du museau de Winston, qui le renifla avec méfiance. Après quelques secondes d'indécision, l'animal la lui lécha, signe qu'il lui faisait confiance. Douglas lui caressa la tête.

— Je ne savais pas que tu avais un chien.

Marcus soupira.

— Figure-toi qu'il y a pas mal de choses que tu ne sais pas sur moi, imbécile. Au risque de me répéter, qu'est-ce que tu veux?

Douglas se redressa alors, une petite moue sur les lèvres. Les deux amis se dévisagèrent en silence pendant un moment.

— Te parler. En face-à-face. Je me disais que ce serait mieux qu'au téléphone. Alors j'ai conduit jusqu'ici et me suis fatalement perdu; il faut avouer qu'Aurora, c'est un vrai bled. Bref, j'ai roulé par hasard jusqu'à tomber sur cette plage et, en désespoir de cause, je suis sorti de ma voiture pour demander mon chemin à quelqu'un. Avec un peu de chance, ce quelqu'un saurait où habitent Harry Quebert et Marcus Goldman. C'est un sacré hasard que tu sois passé par là au même moment.

Il lui sourit, l'air amusé de cette coïncidence, mais Marcus n'avait pas le cœur à rire.

— Bien sûr, c'est la Providence qui m'a mis sur ton chemin, grinça-t-il. J'imagine que si tu as fait tout ce trajet jusqu'ici, c'est que ça doit être important?

Son ami fronça les sourcils et hésita un moment avant de répondre :

— En effet. Barnaski et moi, on bosse de concert pour faire la promotion de ton bouquin car, n'oublie pas, on espère le publier cet automne. Je ne sais pas si tu as commencé à y penser, mais voilà, hier, on se demandait comment tu voulais organiser le lancement de ton livre?

Marcus laissa échapper un petit rire nerveux. Est-ce que c'était une blague? Une caméra cachée?

— Le lancement de mon livre? répéta-t-il, ahuri. Tu t'es tapé la route de New York à Aurora pour me parler du lancement de mon livre au lieu de simplement me passer un coup de fil? Tu es cinglé ou quoi?

Il avait haussé la voix en posant la question et il sentit quelques têtes se tourner vers lui, mais c'était le cadet de ses soucis. Il se retenait d'agripper son soi-disant ami par le collet de sa chemise bleu poudre pour le secouer dans tous les sens.

— Baisse le son, tu veux, je ne suis pas sourd, répliqua le châtain. Figure-toi que c'est important d'organiser le lancement longtemps à l'avance, afin que les personnes intéressées puissent se libérer une soirée rien que pour toi et ton nouveau bébé littéraire. Ce serait un peu nul que personne ne se pointe parce que tu t'y serais pris trop à la dernière minute pour les invitations.

— Une soirée? Mais je ne veux pas organiser une soirée! Je voudrais simplement une petite réunion entre amis, enfin les quelques amis qui ne m'ont pas tourné le dos pour qui je suis...

Cela signifiait qu'il lui serait impossible d'organiser un lancement — ou un événement de quelque nature que ce soit — à New York. Il n'avait jamais vraiment eu d'amis là-bas, de toute manière, que des copains superficiels qui avaient tous cessé de prendre de ses nouvelles dès que la nouvelle de sa séparation avec Lydia Gloor s'était ébruitée un peu partout à travers le pays. En vérité, mis à part ses parents qui vivaient à Montclair au New Jersey, il ne se sentait véritablement bien qu'à Aurora, avec Harry à ses côtés.

— Une petite fête intime à Goose Cove, peut-être? murmura-t-il. Il faudra que j'en parle avec Harry, bien sûr, mais ça pourrait se faire.

Parler avec Harry. Rien qu'à cette idée, il se sentait découragé d'avance. Nul doute qu'encore une fois, il essuierait un regard agacé et une remarque acerbe comme quoi Monsieur devait préparer ses cours de littérature.

— Une petite fête intime? Mais tu es le grand Marcus Goldman, protesta Douglas. Les gens veulent te rencontrer, avoir des dédicaces, des photos... À New York, ce serait bien mieux, non? On a les moyens d'organiser un truc grandiose et de hisser ton livre au palmarès des meilleures ventes dès la première semaine, tu le sais, ça?

Marcus secoua la tête.

— Cesse de te voiler la face : à New York, si des gens se pointent à ton fameux truc grandiose, ils sont plus susceptibles de me balancer mon livre à la figure que de me demander de le leur dédicacer. Le buzz autour du Goldbert a certes retombé depuis cet hiver, mais il y a encore des abrutis qui sont dégoûtés par moi, par ce que je représente. Tu sais autant que moi ça pourrait vite mal tourner. Je ne peux pas prendre le risque de créer une émeute.

Douglas sembla sur le point d'argumenter avec lui, mais balaya finalement l'air de sa main. Il capitula :

— Très bien, on va faire comme tu veux. Même si Barnaski ne sera pas très content.

Marcus lui jeta un regard mutin et murmura :

— Ah, et il compte lui aussi rouler jusqu'ici pour me faire part de son mécontentement en face-à-face?

C'était plus fort que lui, il tenait à remettre le sujet sur le tapis : que venait vraiment faire Douglas à Aurora? Il semblait improbable et surtout absurde qu'il se soit déplacé seulement pour se taper une petite conversation avec lui sur le lancement de son livre. Il devait lui cacher quelque chose. Mais quoi? L'abruti se tortillait sur place, le regard fuyant.

— D'accord, j'abats mes cartes : si je suis venu ici aujourd'hui, c'est parce qu'il faut que je te dise un truc important, alors ne pars pas d'ici avant que j'aie terminé. Je... Je suis désolé d'avoir été le dernier des cons avec toi, ces derniers mois.

Marcus sentit un rire nerveux lui monter à la gorge et chatouiller ses lèvres.

— Pour être un con, tu as été un con, c'est vrai.

Pas une fois il ne l'avait appelé pendant les premières semaines suivant sa rupture ô combien médiatisée avec Lydia Gloor sinon pour l'informer que Barnaski faisait passer tel message ou encore que les bureaux des éditions Schmid & Hanson étaient bombardés d'appels d'inconnus pour avoir des renseignements sur la tapette qui avait trompé L. Gloor. Mais aucun appel pour l'inviter à partir avec lui en Floride ou même en Californie, entre amis, pour se changer les idées. Aucun appel pour savoir s'il tenait le coup.

Douglas claqua la langue.

— Je sais. J'ai merdé. Je l'assume. Je voulais t'en parler le soir où on a bu un verre ensemble, à New York, mais je n'ai pas pu placer un seul mot : tu n'avais que le prénom de Harry à la bouche. Harry par-ci, Harry par-là... Une vraie gamine prépubère en pâmoison devant son premier béguin, je te jure.

Il lui décocha un rictus amusé pendant que les joues de Marcus brûlaient d'embarras avant de poursuivre :

— Je pensais que si je t'aidais avec tes petits problèmes amoureux, tu m'en voudrais moins de n'avoir pas été là pour toi quand tu avais besoin de moi. Enfin, je ne vais pas me mettre à genoux et te faire une déclaration d'amour. Toujours est-il que je croyais qu'en t'aidant, je me rachèterais et je me sentirais moins coupable envers toi. J'ai eu tort. Tu encaisses tout depuis des mois, seul contre tous ces rapaces de journalistes, et je n'étais même pas à tes côtés. Quel piètre ami je fais. Enfin, tu as ta réponse : si je suis là aujourd'hui, c'est pour m'excuser auprès de toi, Marcus.

Sitôt la dernière phrase prononcée, son rictus amusé se métamorphosa en un sourire gauche mais sincère. Marcus le regarda un instant, impassible. Puis éclata de rire. Il donna un coup de poing à l'épaule de son ami.

— Ah, t'es bête, toi, se moqua-t-il. Et terriblement fleur bleue, tu es sûr que tu n'es pas gay?

Il lui lança un sourire amusé pour lui faire comprendre qu'il plaisantait. Rien de tel que l'autodérision pour dédramatiser une situation. Douglas leva exagérément les yeux au ciel, comme un gamin.

— Désolé de te décevoir, mais non. Il va falloir que tu te contentes de Harry.

À la mention de son copain, l'humeur de Marcus s'assombrit. Il pensa à Daisy à qui il voulait parler de ce délicat problème, raison pour laquelle il était sorti. L'adolescente pourrait-elle vraiment l'aider? Sur le coup, son idée lui avait paru brillante. Maintenant, plus vraiment. Il coula un regard vers son ami. Peut-être la présence d'un invité à Goose Cove remontrait-il le moral de Harry? Ça valait la peine d'essayer, en tout cas.

— Parlant de Harry, tu voudrais peut-être passer lui dire un petit bonjour? proposa-t-il, essayant d'être joyeux pour ne pas l'inquiéter.

Douglas opina du bonnet, et les deux hommes se dirigèrent vers la voiture du châtain, le chien à leurs côtés. Quelques minutes plus tard, ils arrivaient à destination, où Harry sembla à peine perturbé de voir Marcus revenir : il n'avait même pas remarqué qu'il était parti. Face à une réaction aussi froide, Douglas esquissa un sourire embarrassé, un peu idiot. Il était clair qu'il ne désirait pas rester là une minute de plus.

Tandis que Harry, toujours maussade, retournait dans son bureau, Marcus, la mine basse, accompagna leur invité jusqu'à sa voiture pour lui souhaiter un bon retour à New York.

— C'est moi ou Harry avait l'air préoccupé? souffla Douglas, comme si l'intéressé pouvait encore les entendre.

— Préoccupé? J'aime bien l'euphémisme.

Douglas fronça les sourcils, sa main jouait avec ses clés de voiture.

— Quelque chose ne va pas entre vous?

Marcus songea un instant à répliquer que non, tout allait bien, puis se rappela que c'était la réponse que Harry lui servait dès qu'il lui posait la même question. Ce n'était pas une bonne réponse. C'était une réponse frustrante. Alors il se rabattit sur la vérité, tout aussi frustrante, sinon plus :

— Je ne sais pas, Douglas. Je ne sais vraiment pas. 

Je suis contente, je suis parvenue à vous offrir le chapitre un vendredi! Qu'en avez-vous pensé? C'est drôle, parce que la scène avec Douglas n'était pas du tout prévue, mais elle s'est écrite toute seule... Ça vous est déjà arrivé? Quoi qu'il en soit, j'ai décidé que ce 28e chapitre serait "coupé" en deux, c'est-à-dire que vous aurez la deuxième partie la semaine prochaine. Ou peut-être même avant si je me sens d'humeur généreuse. ;) 

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