Rimbaud et Lolita

By OhMyLonelyMonster

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La disparition de la jeune Nola Kellergan, tout le monde l'a oubliée, à Aurora. Ça se comprend, l'affaire rem... More

blurb
disclaimer
prologue
un // mouettes
deux // carottes
trois // cafés
quatre // équation
cinq // pluie
six // boîte
sept // monstre
huit // amertume
neuf // photographie
petit mot de l'auteure
dix // médisances
onze // vérité
douze // vengeance
treize // maison
quatorze // millard
quinze // lâche
seize // bébé
dix-sept // point de non-retour
dix-huit // embarras
dix-neuf // fantôme
vingt // corps
vingt-et-un // inopiné
vingt-deux // parias
vingt-trois // mère
bonus // océan mer
vingt-quatre // colère
vingt-cinq // winston
vingt-six // manuscrit
vingt-huit // pénultième (1)
vingt-huit // pénultième (2)
vingt-neuf // glas
trente // rideau
trente-et-un // calamité
trente-deux // adieux
trente-trois // magouilles
trente-quatre // canada
trente-cinq // déchéance
trente-six // twitter
trente-sept // alma
trente-huit // retrouvailles
bonus // montages photos
trente-neuf // règle d'or
quarante // dorian gray (1)
quarante // dorian gray (2)
épilogue
the end...or is it?
des mouettes et des hommes

vingt-sept // sweet sixteen

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By OhMyLonelyMonster

This Is What Makes Us Girls, Lana Del Rey

Ça y était, ils allaient être en retard. Marcus, une moue sur les lèvres, jouait avec ses clés de voiture près de la porte depuis dix bonnes minutes, pendant que Harry, penché sur la table de la cuisine, écrivait à la hâte sur une feuille lignée.

— Tu pourrais terminer ça à notre retour, non? le pressa Marcus.

— Mais je voulais m'en débarrasser avant qu'on parte, justement. Donne-moi cinq minutes, d'accord?

— Pas une de plus, capitula Marcus, les yeux au ciel.

Il se croisa les bras pendant que Monsieur terminait de préparer le plan du cours de Littérature fantastique et de science-fiction qu'il donnerait pendant le trimestre d'été. Ah, ce fameux trimestre d'été. Depuis ce matin, c'était devenu l'excuse préférée de Harry. Marcus voulait faire une promenade sur la plage en sa compagnie? Marcus voulait cuisiner avec lui? Impossible, Harry devait préparer ses cours, c'était sa priorité numéro un.

Certes, les cours à l'université de Burrows débutaient la semaine prochaine et en tant que professeur, il était primordial pour lui de s'y préparer, mais de là à essayer d'éviter tout contact avec son copain? Seul un imbécile pouvait croire à de pareilles sornettes.

La veille, juste avant qu'ils ne s'endorment, Marcus avait compris que Harry lui cachait quelque chose et que ce devait être pour cette raison qu'il l'évitait comme la peste. Marcus faisait de son mieux pour se montrer patient et compréhensif, il n'avait pas remis le sujet sur le tapis depuis pour ne pas le brusquer. Mais, en toute honnêteté, sa curiosité était piquée. Que lui cachait-il donc?

— C'est bon, Marcus, j'arrive!

Marcus roula les yeux et attrapa deux sacs à ses pieds dont il aurait besoin cet après-midi.

— Pas trop tôt, persifla-t-il.

Harry ne répondit pas et le suivit jusqu'à la voiture. Marcus démarra, alluma la radio et quelques instants plus tard, ils roulaient vers le centre-ville où résidait la famille Harrison. Pendant le trajet, Harry s'épancha sur son fameux plan de cours. Il parla surtout du corpus qu'il comptait faire lire à ses étudiants.

— On commencera par Le meilleur des mondes, puis par Le portrait de Dorian Gray. J'ai aussi pensé à Dracula, mais les histoires de vampires sont tellement populaires par les temps qui courent que j'ai peur de les ennuyer. Qu'en penses-tu?

Marcus sourit intérieurement. C'était ce Harry qu'il aimait et admirait, capable de disserter sur une bonne centaine d'œuvres, connues comme méconnues, et non pas le Harry froid, distant et étrangement mélancolique de la veille.

— Tu pourrais leur faire lire Frankenstein, alors. C'est aussi un excellent classique du genre.

— Excellente idée, Marcus!

Apparemment, tout était redevenu à la normale entre eux. Peut-être n'avait-il suffi à Harry d'une bonne nuit de sommeil pour retrouver sa bonne humeur coutumière? Hélas, il se trompait du tout au tout et ne tarda pas à s'en rendre compte quand Harry lui demanda ce que contenaient les sacs placés sur la banquette arrière.

— Le cadeau de Daisy, naturellement.

Lorsque Dolores Harrison avait appelé les deux hommes la semaine précédente pour les inviter à la fête d'anniversaire de leur jeune amie, ils avaient d'abord refusé. Deux hommes de leur âge feraient certainement tache parmi la vingtaine d'adolescents réunis pour le seizième anniversaire de Daisy, en ce 14 juin.

Et puis, Dolores les avait sans doute invités par pure politesse parce qu'elle savait qu'ils étaient amis avec sa fille. Elle devait en réalité s'attendre à ce qu'ils déclinent son invitation, ce qu'ils avaient fait. Cela ne les avait cela dit pas empêchés de penser à un cadeau pour la jeune fille, qu'ils tenaient à lui remettre en mains propres.

Bien sûr, l'un comme l'autre ne manquaient de moyens pour lui payer le dernier gadget technologique tant convoité, mais comme ce n'était clairement pas le cas des parents Harrison, il leur semblait déplacé de lui offrir un cadeau si dispendieux. Ils s'étaient donc rabattus sur un présent plus personnel. Ils espéraient que, même si elle n'aurait pas besoin d'électricité ou d'une batterie pour s'en servir, ça lui plairait quand même.

— Et tu avais besoin de deux sacs pour le transporter? s'étonna Harry.

— Non, mais j'ai aussi apporté quelques exemplaires de mon premier livre. De ce que m'a dit Dolores au téléphone, des amis de Daisy seraient intéressés à ce que je le leur dédicace. C'est mignon, non?

Harry se croisa les bras et regarda par la fenêtre la forêt qui défilait à vive allure.

— Oui, je suppose, acquiesça-t-il au bout d'un moment, l'air distrait.

Marcus lui coula un regard et faillit soupirer d'exaspération : le sourire faux de la veille était de retour sur les lèvres de son compagnon. Il mourait d'envie de lui demander tout de go ce qui le tracassait, mais Harry se rembrunirait comme hier et comme ils arriveraient bientôt chez les Harrison, sa mauvaise humeur risquait de potentiellement gâcher la fête d'anniversaire de Daisy. Alors il ne chercha pas à relancer la conversation, Harry non plus, et c'est dans un silence un peu gênant qu'ils se garèrent devant la maison des Harrison.

Ils frappèrent deux coups à la porte d'entrée, qui s'ouvrit quelques secondes plus tard sur une Dolores Harrison souriante.

— Vous êtes venus, finalement! se réjouit-elle. Daisy en sera ravie.

Derrière elle, Marcus apercevait des ballons de toutes les couleurs accrochés à la rampe d'escalier. La fête était déjà commencée, apparemment. Le jeune homme, les sacs contenant le cadeau de Daisy ainsi que les exemplaires de son livre, secoua la tête.

— Nous ne resterons que le temps de lui offrir son cadeau.

La grande brunette fit la moue, l'air un peu déçue, mais se reprit bien vite et leur sourit avant de les faire entrer.

— Vous avez pensé aux dédicaces, Marcus?

— Bien sûr.

Dolores regarda le large escalier en bois à leur gauche.

— Daisy voulait passer un après-midi entre filles, avant que les garçons n'arrivent. Elles s'amusent à je ne sais quoi là-haut.

Au même moment, une chanson joyeuse et endiablée vibra des enceintes là-haut, chanson soudainement couverte par plusieurs hurlements de rire provenant sans doute de la chambre de la petite rousse. Dolores, à côté des deux hommes, poussa un énorme soupir.

— S'il vous plaît, murmura-t-elle entre ses dents, rassurez-moi et dites-moi que je n'ai pas commis une erreur monumentale en lui permettant d'organiser cette fête?

Marcus s'esclaffa et Harry, avec un sourire, tapota l'épaule de la pauvre femme en signe d'encouragement. Ils montèrent ensuite à l'étage où la musique redoubla d'intensité, de même que les rires juvéniles de ces demoiselles. Au fur et à mesure qu'ils marchaient dans le long couloir qui menait à la chambre de Daisy, ils entendirent les bribes de la conversation des adolescentes, derrière une porte fermée :

— Elle a vraiment fait ça? Dis-moi que tu déconnes?

— Non, je te jure!

Nouveaux éclats de rire.

— Ivy est trop dingue!

— Ouais, mais je l'adore, cette fille. Tu sais si elle viendra, Daisy?

— Je ne sais pas, elle m'a dit l'autre jour qu'elle avait des problèmes avec sa famille ou je ne sais pas quoi, ça avait l'air tordu comme histoire...

— Oh. La pauvre.

— C'est nul.

Une pause.

— Non mais, en même temps, elle se braque toujours quand on essaie de lui poser des questions...

— J'avoue, c'est bizarre. Ce serait bien qu'elle nous dise ce qu'elle cache, un jour. Je veux dire, on est ses amies ou pas?

— Ouais, trop.

Marcus et Harry se regardèrent du regard. Ils ne connaissaient évidemment pas cette fameuse Ivy ni ce qu'elle cachait à ses amies, mais ça ne les regardait en rien. Ils n'avaient aucunement le droit d'écouter aux portes pour satisfaire leur curiosité toute naturelle. Alors ils frappèrent, et la conversation des filles s'arrêta brusquement. Quelqu'un se leva du lit et atterrit lourdement sur le plancher — boum! Un instant plus tard, la musique cessa de jouer et la porte s'ouvrit sur une Daisy aux grands yeux curieux et à la bouche entrouverte, surprise.

— Qu'est-ce qu'il... Oh, Marcus, Harry! Vous êtes venus, finalement, c'est trop bien.

Harry la salua de la main et s'exclama :

— Bon anniversaire, Daisy!

— Joyeux anniversaire, tête de citrouille, claironna Marcus d'un ton joyeux.

Il sourit devant sa bouille ravie et s'apprêtait à lui offrir son cadeau lorsqu'il sentit une odeur extrêmement toxique s'infiltrer dans ses narines. Instinctivement, il se cacha le nez. Il jeta un coup d'œil intrigué à Harry, qui grimaçait et fouettait l'air devant lui de ses deux mains.

— Qu'est-ce qui vous prend? Je pue ou quoi? s'irrita la demoiselle. Vous saurez que j'ai pris ma douche ce matin, hein.

— Il flotte une drôle d'odeur, par ici, mais ce n'est pas toi, c'est... autre chose, répliqua Marcus, en n'osant pas décoller sa main de son nez.

Il comprit ce qu'était cet autre chose lorsqu'il promena son regard dans la chambre : une bonne dizaine d'adolescentes le regardaient avec de grands yeux ébahis, certaines étendues sur le ventre sur le grand lit de Daisy, d'autres assises en tailleur à même le sol. Toutes balayaient leurs mains dans les airs, non pas pour chasser l'affreuse puanteur qui rôdait dans la pièce, mais pour sécher leurs ongles fraîchement peints de toutes les couleurs imaginables.

— Dépêche-toi de lui donner son cadeau, murmura Harry.

De toute évidence, il venait lui aussi de comprendre d'où provenait l'odeur bizarre. Marcus grimaça. Ils ne pouvaient décemment pas donner le cadeau à leur jeune amie et repartir sans plus de cérémonie.

— Tu oublies les dédicaces, chuchota-t-il.

Il sourit aux amies de Daisy qui les observaient avec curiosité. Nul doute que comme tout le reste de la ville — voire du monde entier, elles étaient au courant des remous médiatiques et sociaux qu'avait provoqué leur couple au cours des derniers mois. Cela dit, aucune ne semblait méfiante ou méprisante envers eux, sans doute parce que Daisy leur avait dit beaucoup de bien d'eux. Brave fille.

— Qu'est-ce que vous avez à chuchoter comme ça? demanda la principale intéressée, mains sur les hanches.

L'odeur de ton vernis va tous nous donner le cancer des poumons, faillit répliquer Marcus. Mais comme ce n'était ni le lieu ni le moment pour lancer un débat sur les risques cancérigènes des vernis à ongles, il se contenta de dire :

— Rien, rien. Tiens, c'est pour toi.

Avec un sourire, il lui présenta un sac-cadeau d'un vert vif dont elle s'empara immédiatement. Ses copines, tels des vautours, se placèrent autour de la petite rousse pour découvrir en même temps qu'elle ce que pouvaient bien lui offrir deux écrivains célèbres et, surtout, fortunés.

Daisy, sans plus attendre, plongea une main dans le sac et en sortit un album photos en cuir brun, avec une courroie sur le côté pour le tenir fermé. Des oh! de surprise se firent entendre.

— Ouvre-le, l'encouragea Harry.

Daisy s'exécuta et poussa un cri de surprise. Marcus sourit devant sa réaction. C'était Harry qui avait eu l'idée de ce cadeau. Au cours des derniers mois, il avait commencé à photographier l'adolescente lorsqu'elle venait les visiter à Goose Cove ou lorsqu'ils passaient au Clark's et qu'elle y travaillait. Il voulait conserver des souvenirs d'elle pour mieux se souvenir de leur belle amitié une fois qu'elle quitterait la petite ville d'Aurora pour ses études universitaires.

C'est ainsi que, petit à petit, il avait amassé tant de photographies qu'il avait pensé les regrouper dans un album photo. Voilà comment il avait eu l'idée de l'offrir en cadeau à son « modèle » plutôt que de le conserver pour lui-même.

— C'est trop dingue, merci, souffla Daisy, ébahie.

Harry et Marcus s'approchèrent d'elle pour regarder en même temps qu'elle les photos : Daisy dans la cuisine de Goose Cove en train de cuisiner un gâteau, Daisy et Marcus de dos en train de courir sur la plage, Daisy en train de se baigner dans la mer avec Winston, encore un chiot à l'époque de la prise du cliché... À la fin de l'album, quelques pages vierges sur lesquelles Harry avait rédigé un mot de sa calligraphie fine et distinguée :

À l'occasion du seizième anniversaire de Daisy Harrison, notre jeune amie tout feu tout flamme à la langue bien pendue, certes, mais que nous ne changerions pour rien au monde. Jamais pareil (presque) accident de voiture ne fut aussi heureux que le nôtre...

Avec toutes nos amitiés,

Harry et Marcus

Marcus avait gribouillé en marge du texte un Joyeux anniversaire! accompagné d'un smiley souriant, en référence à la première fois qu'elle s'était présentée à Goose Cove. L'adolescente leva la tête de l'album et leur sourit tous deux de son sourire maladroit, pleine de dents croches.

— Daisy, il reste encore des pages libres, remarqua une fille. Je pourrais t'écrire un mot, moi aussi?

Les autres s'enthousiasmèrent et commencèrent à crier :

— Oh, moi aussi, Daisy!

— Je veux écrire dans l'album!

— Non, moi d'abord!

— Non mais arrêtez, je l'ai dit en premier!

Daisy dut finalement les arrêter avant que ça ne dégénère en dispute puérile et stupide :

— Du calme, les filles! L'idée est très cool, je veux bien. Mais vous allez écrire dans l'album chacune votre tour, d'accord? Et laissez de la place pour les garçons, ce serait gentil pour eux, hein.

— Tu crois vraiment qu'ils voudront participer et de t'écrire un truc? demanda une fille, sceptique. Ce sont des garçons, je te rappelle.

Une autre fille proposa en se frottant les mains :

— On les forcera à écrire dans l'album, sinon il y aura de graves conséquences, comme... comme... euh...

Marcus, amusé par la situation, lança :

— S'ils n'écrivent pas dans l'album un mot gentil pour Daisy, vous leur peinturerez tous les ongles en rose, tiens. Ou, encore mieux, avec les couleurs de l'arc-en-ciel.

Les filles levèrent toutes leur poing en l'air et hurlèrent des ouais enthousiastes. L'affaire était close; les pauvres garçons n'avaient qu'à bien se tenir.

Marcus lança alors à la cantonade qu'il avait apporté des exemplaires de son roman, car il avait cru comprendre que certaines désiraient des dédicaces, et aussitôt, la chambre de Daisy devint une espèce de Salon du livre miniature. D'un côté de la pièce, six adolescentes attendaient leur tour pour écrire un mot dans l'album-photos, près de Daisy; de l'autre, quatre autres faisaient la queue pour obtenir un exemplaire dédicacé par Marcus.

— J'ai adoré votre roman, monsieur Goldman, avoua la première fille qui s'avança vers lui.

— Oh, vraiment? Merci, ça me fait plaisir. Tu savais que mon prochain livre sera en vente dès cet automne?

— C'est vrai? Trop bien! Il parlera de quoi?

Pendant que Marcus papotait avec la fille, il chercha du regard son compagnon, qui ne parlait plus depuis un moment. Il le repéra finalement adossé au cadre de la porte restée ouverte, le dos rond, les bras croisés. Il regardait par terre, ses sourcils froncés et sa bouche tordue en un rictus mauvais. Les yeux ronds, Marcus le lorgna du coin de l'œil pendant qu'il rédigeait une nouvelle dédicace.

Soudain, Harry releva la tête et le regarda droit dans les yeux. Marcus sentit son cœur rater un battement. C'était un regard noir, furibond, voire haineux, comme si l'homme était possédé par quelque entité maléfique. Alors que Marcus fronçait les sourcils, Harry se détendit peu à peu, et finit même par lui sourire et le saluer de la main, comme si de rien n'était.

— Monsieur Goldman? Vous m'entendez?

Marcus secoua la tête. La fille le regardait avec inquiétude. Il la rassura d'un sourire et se força à lui faire la conversation, par pure politesse. Car son esprit était ailleurs. Ou plutôt, focalisé sur un homme bien précis, toujours près de la porte.

Quelle mouche avait donc piqué Harry? 

Oh mon dieu, encore une fois je n'arrive pas à publier le chapitre à temps, soit le vendredi, je m'en excuse sincèrement! Je pense qu'à partir de maintenant, il n'y aura pas de jour de publication; attendez-vous simplement à lire un nouveau chapitre pendant le week-end ou peut-être le lundi si je traîne trop pour l'écrire, me connaissant. 

À part ça, eh oui, Daisy est née un 14 juin, j'ai choisi cette date parce que, tout bêtement, c'est la date à laquelle j'ai commencé à écrire cette histoire, l'année passée. Dans le prochain chapitre, sans vouloir vous révéler quoi que ce soit, ce sera le calme avant la tempête, préparez-vous... 

(Aussi, j'ai glissé quelques références à deux histoires que j'affectionne particulièrement sur Wattpad, soit Homeless de valentine-dg ainsi que Le Carnet de imaginairemenx. Pour comprendre lesdites références, il va vous falloir aller jeter un coup d'oeil à ces deux histoires; je suis certaine que, comme moi, vous allez les adorer. ♡)

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