Rimbaud et Lolita

By OhMyLonelyMonster

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La disparition de la jeune Nola Kellergan, tout le monde l'a oubliée, à Aurora. Ça se comprend, l'affaire rem... More

blurb
disclaimer
prologue
un // mouettes
deux // carottes
trois // cafés
quatre // équation
cinq // pluie
six // boîte
sept // monstre
huit // amertume
neuf // photographie
petit mot de l'auteure
dix // médisances
onze // vérité
douze // vengeance
treize // maison
quatorze // millard
quinze // lâche
seize // bébé
dix-sept // point de non-retour
dix-huit // embarras
dix-neuf // fantôme
vingt // corps
vingt-et-un // inopiné
vingt-deux // parias
vingt-trois // mère
bonus // océan mer
vingt-quatre // colère
vingt-cinq // winston
vingt-sept // sweet sixteen
vingt-huit // pénultième (1)
vingt-huit // pénultième (2)
vingt-neuf // glas
trente // rideau
trente-et-un // calamité
trente-deux // adieux
trente-trois // magouilles
trente-quatre // canada
trente-cinq // déchéance
trente-six // twitter
trente-sept // alma
trente-huit // retrouvailles
bonus // montages photos
trente-neuf // règle d'or
quarante // dorian gray (1)
quarante // dorian gray (2)
épilogue
the end...or is it?
des mouettes et des hommes

vingt-six // manuscrit

701 92 31
By OhMyLonelyMonster

Honest, Kodaline

Juin 2008

— Tu comptes me montrer ça aujourd'hui ou dans dix ans? Parce que faudrait savoir, là.

La gamine penchée près de lui s'impatientait, les coudes posés sur le bureau. Les doigts au-dessus du clavier, il soupira. Il l'apercevait du coin de l'œil, avec son chignon mal fait et son habituelle moue enfantine. Elle mâchait un chewing-gum avec moult exagération, comme une vache mâche son foin.

— Attends un peu, Fifi Brindacier, je me relis, marmonna-t-il, les yeux concentrés sur l'écran de son ordinateur portable.

Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas employé ce surnom, ça lui rappelait le début de leur amitié. Dire qu'ils se connaissaient depuis l'année passée, déjà...

— Dépêche, je travaille dans une demi-heure, moi, j'ai pas toute la journée, lui rappela-t-elle, visiblement ennuyée.

— Tu ne seras pas en retard.

— Et il faut que je m'arrête chez Aldous.

— Je n'ai pas oublié.

Depuis qu'il avait lui aussi été engagé au Clark's, juste avant Noël, elle s'arrêtait chez lui en chemin pour qu'ils se rendent au boulot ensemble, à pied ou à vélo. Ils s'étaient beaucoup rapprochés grâce à cela; Marcus savait que grâce à Daisy, le très timide adolescent apprenait peu à peu à regarder les gens dans les yeux et à s'exprimer face aux autres.

Marcus soupira à nouveau. Il avait achevé la rédaction de son roman hier soir et enthousiaste d'avoir franchi cette étape, s'était levé avant l'aube pour s'attaquer sans plus attendre à la réécriture et la révision. Du coup, il avait peaufiné son premier chapitre toute la matinée et sur le coup de midi, il était prêt à être lu en avant-première par la jeune demoiselle, comme il le lui avait promis quelques jours plus tôt.

— Très bien, tu peux le lire, lui concéda-t-il avec un sourire en coin.

Marcus tourna l'écran de l'ordinateur vers elle tandis que Daisy s'avançait pour mieux lire. Son premier chapitre n'était pas très long, à peine cinq pages, alors elle ne mettrait pas des heures à le lire. C'était heureux, car il était certain qu'elle le frapperait si elle arrivait en retard au Clark's soi-disant par sa faute. Sacrée Daisy...

Il patienta pendant qu'elle savourait le prélude de son nouveau roman, prévu pour la rentrée littéraire de cet automne. Daisy, s'avéra-t-il, était une lectrice peu expérimentée, qui prenait le temps de décortiquer chaque phrase, mais qui poussait des oh de surprise ou d'admiration aux bons moments. Il ne l'avouerait jamais à voix haute, mais elle était assez mignonne, comme ça.

Une fois sa lecture achevée, elle se tourna vers lui, les yeux ronds.

— Wow, c'est trop bon, souffla-t-elle. J'ai trop hâte de savoir la suite! Je peux aussi lire le deuxième chapitre?

Il éclata de rire, ravi de sa réaction si enthousiaste.

— Une autre fois, peut-être. Celui-là, il faut encore que je le retravaille.

— T'es lent, dis donc.

Elle fit la moue, puis consulta sa montre.

— Merde, jura-t-elle, je vais être en retard. Bye, Marcus!

Elle se rua vers la porte du bureau, ses Converse sales résonnaient sur le plancher de bois franc. Pas un seul remerciement, pas un seul geste de la main. Que ces deux mots. Bye, Marcus. La tête tournée vers la porte du bureau qu'elle venait de franchir, il haussa les épaules. Il était habitué au comportement (en apparence) insensible de la demoiselle. Elle le frappait, l'injuriait, c'était une amitié assez particulière, mais il ne l'aurait changée pour rien au monde.

Il s'étira comme un chat, son ordinateur toujours ouvert devant lui. Il tendit l'oreille; la porte d'entrée venait de s'ouvrir. Une voix familière lui parvint alors :

— Oh, bonjour Daisy! Tu t'en vas?

De toute évidence, Harry revenait de sa promenade avec leur chien Winston au moment même où Daisy sortait de la maison. Justement, quelques instants plus tard, la tête de son compagnon apparaissait dans l'entrebâillement de la porte mal fermée par l'adolescente. Il fronçait les sourcils.

— Tu te souviens où tu as rangé les biscuits de Winston, la dernière fois? Je ne les trouve pas.

Marcus, resté assis, lui sourit.

— Non, mais je t'aiderai à les chercher si tu veux.

— Tu devrais venir tout de suite, tu sais que Winston se met à pleurer si on ne lui donne pas de biscuits après sa promenade...

Au même moment, le chien husky apparut à son tour dans le cadre de porte et trotta vers Marcus, qui lui sourit et lui frotta la tête et le dos avec amour. L'animal remua alors vivement la queue, son museau reniflant les jambes de son maître.

Winston Goldman-Quebert avait bien grandi depuis le mois de décembre; il s'en allait déjà sur ses six mois. Bâti et musclé, il parvenait presque à se hisser à la hauteur des épaules de ses deux maîtres lorsqu'il se mettait sur ses deux pattes arrière. Doux comme un agneau, sauf avec les inconnus avec lesquels il se montrait féroce, il requerrait beaucoup d'affection — et de nourriture.

Quand l'animal se calma enfin et qu'il se coucha, docile, aux pieds de Marcus, la conversation entre les deux hommes reprit.

— Il peut bien attendre encore un peu, non? répliqua Marcus. Parce que j'ai une grande nouvelle à t'annoncer.

Quand il avait tapé la dernière phrase de son manuscrit et qu'il avait levé les bras en l'air en signe de victoire, Harry dormait déjà, et il n'avait pas voulu le réveiller pour lui annoncer la bonne nouvelle; Lydia lui avait une fois reproché d'être égoïste, mais il y avait des limites, tout de même. Harry entra dans la pièce et pencha la tête sur le côté, sa curiosité visiblement piquée. Il s'approcha de Marcus.

— Je suis tout ouïe.

— J'ai fini mon roman, annonça-t-il fièrement.

Harry le dévisagea un instant, le visage impassible.

— Fini fini? demanda-t-il.

— Bien sûr que non, il me reste à réviser le tout, mais l'étape de l'écriture, du premier jet, est terminée.

Marcus le regardait avec un grand sourire, content de lui. Harry ouvrit la bouche, la referma, avant de sourire et d'ouvrir les bras. Sans hésiter, le jeune homme se leva de sa chaise et se blottit contre lui, ses bras autour de son cou, de ses épaules. Les yeux clos, il huma l'odeur du sel sur sa peau que le vent du large avait déposée pendant qu'il se promenait sur la plage. Harry lui tapota le dos d'une main, puis le relâcha.

— C'est génial, Marcus! Je suis fier de toi.

— Tu pourras lire tout ça après le dîner, si tu veux. Daisy a déjà lu le premier chapitre et l'a beaucoup aimé, mais j'aimerais un avis disons objectif et professionnel.

— Naturellement.

— Ce n'est pas tout.

Harry s'apprêtait à sortir du bureau, mais s'arrêta et se retourna vers lui, les sourcils levés en guise de question.

— Ce livre, c'est un peu grâce à toi que j'ai pu l'écrire. J'aurais sans doute mis le double du temps pour l'achever si j'étais resté à New York, avec ce qui s'est passé... enfin, tu sais bien.

— Mais non, Marcus, je n'y suis pour rien.

Harry le regardait, un rictus sur les lèvres. Marcus secoua la tête.

— Pourtant, si. C'est pour cela que ce livre, je te le dédie. À Harry L. Quebert, mon partenaire de vie à qui je dois tout. Promis, je tâcherai de trouver une formulation moins niaise avant que les épreuves ne partent chez l'imprimeur...

Il s'attendait à ce que Harry éclate de rire, mais Harry n'éclata pas de rire, Harry détourna le regard, une main sur la poignée de la porte.

— C'est bien gentil, Marcus.

Il souriait, mais pour Marcus, ce sourire sonnait faux, forcé. Avec quelqu'un d'autre, sans doute n'aurait-il pas insisté, mais c'était de Harry qu'il s'agissait.

— Mais?

— Mais je préférerais que tu ne me dédies pas ton livre. Choisis quelqu'un d'autre. Pourquoi pas Daisy?

Ce fut au tour de Marcus de froncer les sourcils.

— Daisy? Mais ce n'est pas Daisy que j'aime et qui m'a aidé à terminer ce livre.

Harry laissa échapper un rire bref. Et à nouveau ce sourire faux.

— Ça lui ferait pourtant plaisir de voir son nom imprimé dans un livre, tu ne penses pas?

Marcus, tout pantois, cligna des yeux. Lui qui se targuait de toujours comprendre Harry, il se sentait pour la première fois décontenancé face à lui. Qu'est-ce que ça signifiait, enfin? Il réfléchit un instant. Peut-être Harry essayait-il de lui faire passer un message, sans oser le dire à voix haute? Pourquoi tant de chichis, il n'en savait rien, mais il ne voyait pas comment expliquer autrement son comportement froid, distant.

— Tu ne veux pas attirer l'attention des journalistes avec cette dédicace, c'est ça? C'est débile, Harry, ils nous fichent la paix maintenant qu'ils ont compris que nous deux, c'était du sérieux et qu'on se moquait de leurs rumeurs.

Le buzz, certes titanesque, autour de leur couple s'était peu à peu éteint au fil des semaines, puis des mois qui avaient suivi la grande annonce. Les articles à leur sujet avaient cessé de paraître, et les pro-Goldbert et les anti-Goldbert, de militer sur Internet. Harry avait eu raison : le grand public finissait toujours, tôt ou tard, par se lasser des drames de X pour s'enflammer pour ceux de Y. À présent, s'ils recevaient des messages d'admiration ou de mépris, ils n'étaient heureusement plus aussi intenses qu'à la fin de l'année 2007.

— Si ce n'était que ça, commenta Harry, amer.

— Qu'est-ce que tu veux dire?

Pour Marcus, ces petites devinettes commençaient à être agaçantes.

— Rien, Marcus, rien...

Bien sûr, bien sûr.

À ce moment, Winston se leva et commença à geindre à leurs pieds. Monsieur avait assez attendu, il voulait ses biscuits.

— Tu ne te souviens vraiment pas où tu les as rangés? s'enquit Harry, comme si de rien n'était.

Marcus roula les yeux, loin d'être dupe, mais accepta de repousser cette conversation à plus tard. Il avait pensé faire plaisir à Harry avec cette dédicace, qui signifiait beaucoup pour lui, mais visiblement, le principal concerné ne voyait pas les choses de la même manière. Restait à savoir pourquoi.

Pendant les jours qui suivirent, Marcus se concentra sur la révision de son histoire. Il s'enfermait dans le bureau du matin au soir, motivé comme jamais par ses idées, ses personnages. Il donnait régulièrement des nouvelles à son ami et agent Douglas Claren, qui le félicitait de travailler aussi bien. Son éditeur Roy Barnaski, quant à lui, était carrément aux anges, et la campagne publicitaire habituelle se mit en branle : non seulement le nouveau livre de Marcus Goldman paraîtrait en librairie dès cet automne, mais il serait encore meilleur que le précédent, promettait-on un peu partout.

La seule personne qui ne semblait pas s'en réjouir, c'était Harry. Il donnait volontiers son avis froid mais constructif sur le manuscrit encore à retravailler, mais ne posait pas de questions sur le sujet à table ou le soir, juste avant qu'ils ne s'endorment, blottis l'un contre l'autre. Comme si ce nouveau livre ne l'intéressait pas le moins du monde.

Son comportement était étrange, inexplicable mais surtout blessant. Harry avait d'abord été son mentor avant d'être son ami et l'avait toujours soutenu dans ses projets d'écriture. Alors qu'est-ce qui était différent aujourd'hui? Comment expliquer son manque d'enthousiasme? Sa presque indifférence?

Marcus, l'imagination chauffée à blanc, sauta tout de suite aux conclusions. Et si Harry ne l'aimait pas vraiment? Il avait aimé Nola Kellergan pendant une bonne trentaine d'années, il ne pouvait pas la rayer de sa mémoire comme par magie et, de ce que Marcus en savait, il avait gardé la boîte contenant ses photos et sa lettre.

Et si Harry le trompait avec un autre? Ou une autre? Ne passait-il pas beaucoup plus de temps au gym, loin d'Aurora? Ne se proposait-il pas toujours pour aller faire les courses? Il pouvait s'agir là d'excuses, de prétextes. Peut-être Marcus devenait-il paranoïaque, mais l'idée que Harry lui fasse un coup pareil le rendait agité et maussade, même s'il était conscient de toute son hypocrisie.

Pire encore, et si Harry souffrait d'un cancer, que ses jours étaient comptés, mais qu'il n'osait pas lui en parler? N'était-il pas logique, dans ce cas, qu'il prenne ses distances par peur de la confrontation, d'où sa récente indifférence par rapport à Marcus?

Toutes dramatiques que fussent ces théories, elles n'en demeuraient pas moins probables et, chose certaine, Harry s'éloignait de lui. Et comme pour lui donner raison, il décida, pour la première fois de sa carrière, de donner des cours de littérature pendant l'été.

— Enfin, mais pourquoi? l'agressa Marcus quand il lui apprit la nouvelle, la veille du 14 juin.

Ils étaient au lit, et Harry, un oreiller calé dans le dos, lisait un livre à la lumière seule de la lampe posée sur sa table de nuit. Assis en tailleur à côté de lui, Marcus venait de lâcher son portable pour se tourner vers lui, la bouche ouverte. Lentement, Harry leva les yeux de son bouquin.

— Pourquoi, Marcus? Mais parce que j'en ai envie, tout simplement.

Sa voix était sèche.

— D'habitude, tu enseignes le jeudi seulement. Là, ce sera du lundi au mercredi. Et c'est sans compter toutes les heures que tu devras passer à préparer tes cours et corriger des travaux. On ne se verra même plus.

La peur de perdre Harry le rendait nerveux.

— C'est peut-être une bonne chose, ça te permettra de travailler sur ton livre en toute tranquillité.

— Comment ça, une bonne chose? s'emporta Marcus, mains sur les hanches. J'ai besoin de ton avis sur mes chapitres.

Cette fois, Harry claqua la langue et déposa son livre sur ses genoux.

— Non, Marcus, tu n'en as pas besoin. Je t'ai appris tout ce que je sais, tu es plus que capable de nous écrire un roman qui tienne la route sans que je te tienne par la main. D'ailleurs, tu l'as déjà fait.

— Dis donc, est-ce que j'ai dit ou fait quelque chose qu'il ne fallait pas? s'irrita Marcus.

Harry fronça les sourcils.

— Je ne suis pas certain de te suivre.

— Tu agis bizarrement ces derniers temps, j'ai l'impression que tu n'as pas du tout envie de passer du temps avec moi.

À sa grande surprise, Harry ne le nia même pas. Il soupira, le regard soudain triste.

— Je suis désolé, Marcus. J'aimerais tellement que ça ne se passe pas comme ça, mais je pense... Oui, je pense que c'était inéluctable, depuis le premier jour.

— Mais de quoi tu veux parler? Du destin?

Il était ironique, mais Harry le prit au sérieux.

— Peut-être bien, répliqua-t-il.

Il le regarda dans les yeux, et Marcus soutint son regard, le cœur battant. Il n'était pas d'humeur à jouer aux devinettes, il voulait savoir la vérité. Et tout de suite. Il murmura :

— Qu'est-ce qu'il y a, Harry? Tu me caches quelque chose, n'est-ce pas?

Harry ferma son livre qu'il déposa sur sa table de nuit, puis enfouit son visage dans ses mains. Il secoua lentement la tête.

— Je ne peux pas, répondit-il d'une voix étouffée.

Maintenant que Marcus savait qu'il lui cachait quelque chose, il sentait la colère céder le pas à l'inquiétude. Il prit l'autre homme par les épaules pour le forcer à le regarder.

— Harry, tu sais que tu peux tout me dire.

— Justement, non, et c'est là tout le problème. Tu es sans doute la personne à qui je ne pourrais jamais...

Il n'acheva pas sa phrase, un sourire triste sur les lèvres. Marcus se mordit la langue. Qu'est-ce que Harry se sentait incapable de lui confier, lui qui s'était épanché sur sa relation interdite avec une adolescente? Qu'est-ce qui pouvait être pire que cela?

— Tu ne me fais pas confiance?

— Bien sûr que si, lui assura Harry avec force. Mais c'est... C'est compliqué, Marcus.

Comme s'il ne s'en doutait pas, tiens. Il était cependant clair qu'il ne lui révélerait rien ce soir, alors il décida de ne pas insister davantage.

— Prends ton temps, ça ne presse pas.

Il lui sourit et le serra contre lui avant de tirer les couvertures sur lui. Il se coucha, face contre Harry, attendant qu'il éteigne la lampe. Ce n'est que lorsque les ténèbres les enveloppèrent et qu'il sentit la main de Harry chercher la sienne qu'il murmura :

— Tu m'en parleras, un jour?

Pour seule réponse, de longs doigts se refermèrent sur sa paume de main. 

Pour ceux qui ont lu le livre de Dicker, vous savez déjà ce que cache Harry à Marcus, mais jouez le jeu, ne dites rien dans les commentaires... please? Et sinon, oui, on a fait un petit saut dans le temps, nous voici en 2008! Beaucoup de choses se passeront pendant cette année, so stay tuned comme disent les Américains. Aussi, j'ai dressé le plan final de l'histoire ce matin : finalement, il y aura non pas 31 mais 34 chapitres, youhou! 

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