Bruce :
Bruce, à l'instar de son alter-ego scientifique fou, ne quittait presque jamais son laboratoire à la Stark Tower. Depuis que vous « sortiez ensemble », si on peut appeler ainsi une relation où vous vous voyiez deux ou trois fois par mois. Tu en avais marre d'attendre à la terrasse du café -viendra, viendra pas?- alors tu avais marchandé avec JARVIS pour t'introduire dans la tour. Bruce allait avoir une drôle de surprise...
PDV Bruce :
Tony et moi avions fait une pause café et sandwich de cinq minutes au salon commun, et nous revenions déjà. Quel jour étions nous déjà, ?Y/N me manquait. M'attendait-elle ? Je soupirais et passais encore ma main dans mes cheveux. Après, j'irais la voir après.
J'ouvris la porte vitrée de mon laboratoire en soupirant, puis levait la tête et me figeais. Je dû m'y reprendre à deux fois pour déglutir.
Assise lascivement sur mon plan de travail, Y/N me fixais, le dos cambré et les jambes croisées. La porte se ferma dans un chuintement derrière moi. Je m'avançais prudemment, n'osant quitter du regard les courbes du corps à moitié nu sous une de mes chemises.
Un sourire s'étira sur ses lèvres adorables : « Bonjour Bruce. Surpris ? »
J'humectais ma bouche : « Tu es...superbe. Tu m'as manqué.
-Comme tu n'es pas venu me voir, je suis venue à toi. Tu aimes ? »
Je m'approchais d'elle et l'enlaçais prudemment, de peur de trop toucher ses formes voluptueuses, et chuchotais : « Je t'aime. »
Elle plongea ses mains dans mes cheveux et m'offrit un long baiser langoureux, tandis que mes mains osaient enfin s'aventurer sur ses hanches et sa taille. La sciences attendrait...
Steve :
PDV Steve :
Je dormais tranquillement dans mon grand lit chaud, dans mes appartements de la tour Stark généreusement offerts par Tony, quand l'alarme des Avengers sonna.
Je bondis de mon lit par réflexe, les muscles tendus. JARVIS se chargea de me tenir informé : « Monsieur Rogers, le colonel Fury vous attend en cellule de crise dans vingt minutes.
-Mais c'est pas vrai !
-Je crains que si, monsieur. »
Un lundi matin à quatre heures ?!Même le pire des super méchants n'est pas aussi cruel, ce devait être un politicien.
Alors que nous venions juste de rentrer d'un week-end en Afrique à courser Rumlow et d'où nous étions rentrés à peine deux heures auparavant !J'entendais déjà Natasha enguirlander le mariole responsable de ce dur réveil.
J'ouvris mon armoire et fouillais parmi les cintres cinq bonnes minutes avant de m'apercevoir que mon uniforme de combat aux couleurs des États-Unis avait disparu. Perplexe, je me frottais la tête, rassemblant mes souvenirs. Il y avait deux heures je l'avais rangé là, à côté du smoking noir, et il n'y était plus. C'était embêtant.
J'enfilais un jogging et un T-shirt et descendis au salon. C'était mieux que rien.
JARVIS me prévint que les autres étaient déjà partis. Stark tentait-il une vengeance ?
Mais en entrant dans le salon commun je me figea, et mon cœur commença à fondre. Je m'approchais doucement du corps recroquevillé que j'aimais tant (NDA : j'espère que tu ne parles pas de Voldemort Steve XD) et m'accroupis devant elle.
Y/N était endormie sur le canapé, petite boule de douceur revêtue de mon costume de Captain America.
Elle dormait profondément, son souffle doux soulevant régulièrement sa poitrine. Elle avait l'air si détendue que n'osant pas la réveiller, je lui caressait simplement les cheveux et posais un baiser sur son front avant de déposer une couverture sur ses épaules.
Je descendis rejoindre les Avengers, un grand sourire accroché aux lèvres et une nouvelle photo d'elle dans mon téléphone. Stark risquait d'être encore jaloux !
Tony :
Ce samedi là tu étais venue voir ton génie de ton petit ami. Naturellement tu étais descendue aux laboratoires, où il devait probablement être. Quelle fut ta surprise en voyant non seulement l'atelier vide, mais aussi la porte non verrouillée!Tu jetas un œil aux escaliers derrière toi. Personne. Tu te glissas alors comme une petite souris dans ce laboratoire privé.
Tu slalomas entre les tables débordants de plans et prototypes, avant que tes yeux ne tombent sur la rangée d'armures rutilantes. Mother of Thor. C'était trop tentant.
PDV externe :
Quelques minutes plus tard, la voix de gentleman anglais de JARVIS résonna dans le salon commun : « Monsieur Stark ? »
L'interpellé leva le nez de sa tasse de café : « Oui Jarv' ?
-Il semblerait que l'une de vos armures soit activée. Plusieurs de vos installations semblent en péril.
-Pardon ?!
-Il faudrait penser à surveiller votre conjointe. Elle semble un peu touche à tout.
-Oh putain.
-Cela dit le Mark V lui sied à merveille.»
Bruce ricana tandis que la tasse siglée Stark Industry se brisait au sol.
« Mais c'est pas vrai !
-Il semblerait que si monsieur.
-Toi, je vais te reprogrammer entièrement.
-Vous m'appréciez trop pour ça monsieur. »
Le rire de Banner empêcha Stark de répondre. Il lui tira la langue de façon très mature avant de foncer à son laboratoire pour éviter une catastrophe.
En ouvrant la porte il trouva Y/N dans une armure rouge et or, en train de voler sans contrôle sur sa trajectoire et tirer des rayons d'énergie au hasard.
Approchant lentement, il revêtit une autre armure et vola à sa rencontre : «Y/N ! Y/N arrête ça maintenant.
-J'y arrive pas !
-JARVIS, déconnecte son armure ! »
Aussitôt Y/N et sa carcasse métallique s'écrasèrent sur le sol bétonné. Tony se posa à ses côtés, sortit de son armure et l'aida à ôter le Mark V.
PDV reader :
Une fois la dernière pièce retirée, tu levas les yeux vers ton petit ami et voulu vraiment annuler tes actes;il avait l'air très en colère. Tu murmuras : « Je suis désolée... »
Il explosa : « ça ne suffit pas d'être désolée!Mais qu'est ce qui t'as prit d'entrer dans ce laboratoire?!Est ce que tu es folle?!N'y touche plus jamais!Je t'interdis de t'en approcher à nouveau ! »
Tu étais au bord des larmes, recroquevillée sur le sol. Il le vit et se calma aussitôt, s'accroupit et passa un bras autour de tes épaules. Il murmura : « Je suis désolé Y/N, je ne voulais pas te faire pleurer. Tu n'es pas folle, non... Et tu as bien sûr le droit de revenir... J'ai juste eu très peur. Tu ne contrôle pas bien l'armure, et pour avoir été à ta place je sais que ça peut être très dangereux. Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit... Je suis désolé, je t'aime... »
Tu levas la tête et l'embrassa doucement, une larme dévalant ta joue : « Je t'aime aussi Tony... Je t'aime... Excuses moi...
-Tu es toute excusée mon cœur... »
Agenouillés au sol, vous vous embrassâtes, enlacés si fort que même le Hulk n'aurait pu vous détacher.
Fury :
« Jamais je ne porterais ça !
-Mets ce cuir!Il t'ira beaucoup mieux !
-J'aime mon manteau figures toi !
-Ah ouai?C'est ce qu'on va voir ! »
Tu claquas des doigts, et aussitôt le directeur du SHIELD se retrouva solidement attaché à son fauteuil, te fusillant du regard -enfin, de l'œil. Tu ricanas et entrepris de le déshabiller, cache-oeil comprit, puis de revêtir le tout sous le regard plus qu'intéressé de ton amant. Tu te tournas et lui fit face, toute de noir vêtue, le bandeau sur l'œil, et t'assis sur ses cuisses nues. Tu passas tes bras autour de son cou et cambra les reins, avant de le regarder avec malice :
« à ton tour, Barbie ! »
Thor :
Tu avais réussi l'exploit de piquer la cape rouge ET le casque ailé de ton divin petit ami.
Arc-boutée sur le sol de sa chambre, tu tentais désormais de soulever le marteau mais ne réussissait qu'à le traîner de quelques centimètres sur le plancher. En plus, tu étais sûre de faire un vacarme infernal.
Soudain, alors que tu t'évertuais à soulever l'arme, les fesses en avant comme par hasard, le blond nordique entra. L'homme de la situation, assurément.
Tu te redressas d'un coup, tentant de cacher ton méfait. Avec le casque te tombant sur la tronche c'était assez loupé.
Thor haussa un sourcil : « Qu'essaies tu de faire, ma dame ? »
Tu mentis effrontément : « Je voulais ranger ton marteau pour qu'il ne traîna pas par terre.
-Mais pourquoi ne m'as tu pas appelé ?
-Jeuuuuuuuuh...ne voulais pas te déranger. »
Ton grand blond te sourit, déposa un baiser barbu sur tes lèvres, puis souleva son marteau et le rangea dans la grande armoire en chêne.
Aussitôt tu bondis, te planquas dans la penderie et claquas la porte au nez de ton dieu perplexe en riant diaboliquement : « Je les ai!Je les ai tous!Tu ne les reprendra JAMAIS ! »
Tu partis dans un fou rire en entendant Thor crier furieusement à son frère : « Mais qu'est ce que tu lui a fait ?! »
Loki :
Ton prince charmant avait décidé de passer les vacances d'été chez toi, et n'avait pas prit en compte le soleil et la chaleur du mois d'août.
En arrivant il avait cru devenir fou et avait plongé sous le jet d'eau glacé de la douche tout habillé. Cela t'avait fait rire jusqu'à ce qu'il enlève son armure. Tu t'étais retournée en glapissant et avais foncé chercher des vêtements d'été pour homme à sa taille.
Désormais il se baladait dans ton appartement en short, pieds et torse nus, pour ton plus grand bonheur.
Le soir du 28 août tu prenais une bonne douche froide bien méritée après une journée au parc d'attractions. Un moment mémorable où Loki avait découvert à quel point l'Homme aimait se retourner les boyaux et avait fini pâle comme un cachet d'aspirine sur un cheval de bois, entouré d'enfants riants et d'un pompon en forme de souris.
Vers 21 heures vous rentrâtes à l'appartement et tu devanças le magicien à la douche. Tu te douchais donc, riant doucement en entendant Loki protester dans le salon.
Tu coupas l'eau et sortis de la douche pour ne pas vider le ballon. Les pieds dans le profond tapis blanc, nue, tu eus une seconde de doute. Avais-tu prit des vêtements ?
Un seul regard au coffre de chêne te le confirma. Tu avais oublié ton pyjama dans ta chambre, et il n'y avait plus une seule serviette. Rougissant, tu collas ton oreille à la porte. Oui, Loki était toujours dans le salon, avec vue sur le couloir jusqu'à ta chambre.
Tu te rongea un ongle : comment ne pas sortir nue devant le Jotün ? Tu tournas en rond un moment avant d'aviser l'armure rangée dans un coin. Tu souris : ça, ça serait amusant.
PDV Loki :
Y/N était déjà enfermée dans la salle de bain depuis vingt minutes. Il ne faisait pas une chaleur infernale dans son appartement mais une douche froide m'aurait fait le plus grand bien par ce temps.
L'eau fini par s'arrêter, et dix minutes plus tard la porte de la salle de bain s'ouvrit.
J'allais me lever avec une remarque acerbe mais elle s'étrangla dans ma gorge.
Drapée de ma cape verte en soie et coiffée de mon casque, Y/N passa dans le couloir, me faisant voir son magnifique jeu de jambes. Elle sautilla, dévoilant une cuisse (Y/teint de peau) et ses pieds créaient une adorable mélodie sur le parquet. Un pli du tissu souligna sa poitrine, des gouttes d'eau tombant de ses cheveux glissaient sur sa gorge et finissaient dans le creux de ses seins, invisible à mes yeux.
Elle ferma et verrouilla la porte de sa chambre.
Je passais une main dans mes cheveux : oui, une douche froide serait du meilleur effet...
Pietro :
PDV Pietro :
Je me réveilla lentement, le soleil filtrant à travers les rideaux. Je bâilla bruyamment et m'étira longuement, faisant craquer mes chevilles et mes bras. Je tâtais la place à côté de moi dans le grand lit. Vide, et froide en plus.
Je fronçais les sourcils et ouvris difficilement un œil. Y/N n'était pas là?Elle aurait pourtant dû, nous nous étions endormis ensemble la veille.
Je tendis l'oreille, mais pas un bruit ne venait de la salle de bain ou du salon.
Elle avait dû partir à un procès quelconque, mais je ne me souvenais pas qu'elle m'en eut parlé.
Je me frotta les yeux puis me gratta la tête, entrouvrant lentement ma deuxième paupière. C'est trop dur le matin sans Y/N...
Après un effort intense je balançais mes jambes en dehors de la couette et frissonnais. Je regrettais déjà la chaleur de la nuit...
Je me leva et traîna des pieds jusqu'à la commode dont j'ouvris le deuxième tiroir. Là je fus complètement réveillé. Mon survêtement, uniforme d'avenger, avait disparu. Je fouillais de fond en comble l'appartement, sans succès.
Je passa une main dans mes cheveux puis soupira. On me l'avait volé!Bah. Chocolat chaud.
Je traversais le couloir vers la cuisine quand la porte s'ouvrit. Figé, je vis le battant laisser passer Y/N, un sachet fumant de viennoiseries à la main, et surtout portant mon survêtement. Je la fixais, ahuri, tandis qu'elle claquait la porte derrière elle d'un coup de hanches.
Elle me sourit et vint poser un baiser sur mes lèvres entrouvertes. Je balbutiais : « M...Mais qu'est ce que tu fais avec mon survêtement ?
-Je suis allée à la boulangerie!C'est drôlement confortable pour courir tu sais ? »
Elle se rapprocha de moi et susurra à mon oreille : « En plus, j'adore porter ton odeur sur moi... »
Je la regardais bouche bée, stupéfait. Elle eut un sourire en coin, me mit une claque sur les fesses et entra dans la cuisine : « à table!Le petit déjeuner est servit ! »
Je restais comme deux ronds de flan quelques secondes puis fonçais à sa suite:une vengeance, maintenant !
Bucky :
Tu t'étais faufilée dans l'appartement de Bucky, un lieu secret et interdit qu'évidemment tu avais voulu visiter. Tu avais forcé la fenêtre du deuxième étage où était son lieu de vie et avait retourné de fond en combles cet endroit mystérieux.
Tu t'ennuyais un peu jusqu'au moment où tu mis la main sur le dossier noté « TOP SECRET ». ça, ça avait l'air intéressant.
PDV Bucky :
Cela faisait trois heures que je tentais d'appeler Y/N mais elle ne répondait pas. C'était très inquiétant, d'ordinaire elle répondait même quand elle était occupée, et son téléphone était constamment allumé en cas d'urgent.
Stevie avait rationalisé en supposant qu'elle n'avait plus de batterie mais cela ne me rassurait pas. HYDRA connaissait mes faiblesses, et si jamais ils avaient eut vent de ma relation avec Y/N et avaient décidé de la kidnapper?Je ne pourrais supporter une telle séparation.
Avec Stevie nous avons donc ratissé la ville en moto, sans succès. Il voyait bien que je me rongeais les sangs, alors il me renvoya chez moi en prétextant que je ne pouvais bien chercher dans ces conditions.
C'est en ruminant et faisant deux trois détours que je rentra chez moi. Je montais les deux étages en traînant des pieds, tournais la clé dans la serrure et poussais la porte. J'entrais dans le salon quand je me figea.
Le canapé avait basculé et s'était écrasé contre le plancher au moment même où j'étais entré. Et là, un fou rire secoua la fille qui se tenait quelques secondes plus tôt en équilibre sur le dossier.
Je m'approchais et contournais le meuble, comme au ralentit.
Étalée sur le sol, Y/N était écroulée de rire. Je ne la reconnu pas tout de suite. Elle portait mon masque de Winter Soldier qui lui couvrait la moitié du visage, ses yeux étaient entourés de noir à la va-vite, ses cheveux ébouriffés et elle avait enrubanné son bras gauche dans du papier aluminium avec une étoile rouge faite au feutre dessus. (NDA:toute seule je sais pas comment t'as fais XD perso j'ai eu besoin d'aide -oui je me suis déguisée en Bucky au lycée, je suis comme ça moi XD)
Je restais bouche bée. Se moquait-elle de moi ?
Elle se releva avec difficulté, encore secoué de spasmes de rire : « Bonjour monsieur Winter Soldier !
-Y/N... Qu'est ce que ça veut dire ?
-Regardes, je te ressemble ! »
Elle tourna sur elle-même, me faisant encore regarder son costume. Je fini par arriver à correctement m'exprimer : « Tu t'es déguisée en...moi ?
-Oui!C'est cool hein ? »
J'eus un rictus qui se transforma peu à peu en un vrai sourire et l'enlaça, front contre front : « Tu es mignonne. »
Elle rougit. Je ricana et l'embrassa : « Au fait, tu faisais quoi sur ce canapé ? »
Elle fit la moue : « Je voulais faire une pose stylée. »
Je ris et l'embrassa encore. Quelle adorable petite soldate de l'hiver j'avais là.
Scène post-générique :
PDV externe :
La nuit était tombée.
Loin de là, à la tour Stark, Steve était sur le canapé du salon commun, affalé sur Tony, geignant sans discontinuer. Stark fini par grogner : « Mais arrête ça !
-Mais imagine s'il lui était arrivé quelque chose de grave!Bucky ne s'en remettra jamais !
-Il avait qu'à pas tuer mes parents ! »
Le téléphone de Steve émit un son avant qu'il ne puisse répliquer. Le blond se jeta dessus comme si sa vie en dépendait et parcourut le message des yeux, avide, puis il retomba contre le dossier du canapé en lâchant un profond soupir de soulagement : « Il l'a retrouvée, c'est bon, elle va bien. »
Tony ricana : « Vraiment?Elle était où ?
-Chez lui, d'après ce qu'il me dit. »
Le brun éclata de rire : « C'est suspect ça !
-Mais laisse les tranquilles !
-Mais c'est toi qui m'implique en me racontant tout ! »
Peter :
Tu passas encore une fois la brosse dans les cheveux de Peter assit par terre devant toi. Le pauvre s'était fait confisquer son costume super high-tech de Spiderman par son créateur Tony Stark, sous prétexte qu'il n'en était pas digne.
Stark aurait mieux fait de se regarder dans un miroir avant de l'ouvrir. Ce n'était pas parce qu'une fois Steve partit il prenait les rênes des Avengers que ça devait lui donner la grosse tête.
Tu te penchas et embrassa le haut du crâne de Peter : « Ne t'en fais pas chouchou, je vais le récupérer moi ton costume.
-Comment ? »
Il leva les yeux embrumés de larmes vers toi.
« Tu verras. »
Tu lui fis un clin d'œil et l'embrassa, puis te levas, mis tes chaussures, ta veste et partis. En tant que super héroïne tu ne pouvais laisser une injustice impunie, tu te dirigeas donc vers la tour Stark dont l'unique « A » sur la façade faisait triste mine.
A l'accueil tu te fis passer pour une consultante en changeant tes manières (dieu que ce pouvoir était pratique) et montas dans un ascenseur. Ne sachant quel étage choisir tu modulas ta voix pour qu'elle corresponde à celle de Stark :
« FRIDAY, allons voir le costume de ce cher Peter, tu veux ?
-Bien, monsieur Stark. »
La machine se mit en branle et tu observas avec attention les étages défiler sur le compteur. Au 80e niveau la cabine se stabilisa et les portes s'ouvrirent. Tu sortis comme si tu étais Iron Man, afin que les caméras de l'IA ne détectent pas la supercherie.
Les laboratoires étaient immenses, et heureusement déserts. Tes pas résonnaient un peu mais peu importait puisque tu étais Tony Stark.
Tu poussas une porte vitrée et saisis le costume rouge et noir de ton araignée préférée.
Tu entendis à l'entrée l'ascenseur ouvrir et ses portes et la voix du véritable Tony Stark. Saisie de peur, tu fis la première chose te passant par la tête:tu enfilas le costume de Spiderman -par-dessus ton jean,une galère- , courus et te jeta à travers la première fenêtre donnant sur le vide venue.
Les éclats de verre volèrent autour de toi, mais le lycra élastique ta protégea efficacement. Tu tendis la main en avant, fis le fameux signe du rockeur ou de l'araignée et immédiatement un filin blanc assez gluant alla s'accrocher à la façade du bâtiment voisin.
Ton cœur se souleva agréablement et tu faillis crier d'allégresse:tu volais comme Spiderman !
Tu contrôlais ta trajectoire, indépendante des couloirs d'air chauds ou froids.
Au coin de la 70e rue tu vis apparaître une silhouette noire qui ne t'était pas inconnue, mais qui n'avait rien à faire à cette hauteur.
Tu éclatas de rire en voyant Peter, moulé dans ton costume noir, tenter de t'accompagner. Ses mouvements étaient maladroits mais non dénués de grâce;ses pieds étaient nus, sûrement car tes bottes étaient trop petites pour lui.
Vous sautâtes d'immeubles en immeubles un moment, puis vous perchâtes sur l'Empire State Building. Vous vous retirâtes mutuellement vos cagoules moulantes, libérant vos cheveux ébouriffés. Puis vos mains vagabondèrent sur vos corps et vos visages proches. Peter souffla : « Tu es folle...
-Folle de toi. »
Il rit, son haleine chaude parfumée à la menthe s'écrasant sur ton visage, puis t'embrassa à pleine bouche devant New York illuminée.
Clint :
Tu sentis la nausée monter de ton estomac. Tu fronças les sourcils, revenant peu à peu à toi. Ne sentant plus tes mains tu supposas qu'elles étaient fermement attachées dans ton dos.
La chaise craqua quand tu bougeas;pas très solide, et probablement en bois. Tu ouvris difficilement les yeux;tu te sentais aussi mal que lors d'un lendemain de soirée bien alcoolisée.
La lumière vive de la pièce n'arrangeait pas ton cas, ni ta position trop droite sur cette maudite chaise.
L'agent du SHIELD n'y était pas allé de main morte sur le somnifère. Il y avait de quoi endormir un rhinocéros !
Tu fis bouger tes poignets endoloris et avisa le miroir sans teint en face de toi. Barton était-il là, à t'observer ?
Tu frissonnas en entendant une clé dans la serrure.
La porte blindée de la salle s'ouvrit sur l'archer. Il ferma bien la porte derrière lui et vint s'asseoir en face de toi, déposant sur la table un dossier, la clé, une carotte et un bâton que tu observas fixement. Il laissa le silence régner quelques secondes, puis commença : « Quelque chose à confesser ?
-Tu t'es prit pour un prêtre ?
-étant donné le type de peine sur laquelle Fury et Natasha travaillent pour toi on va dire que oui. »
Tu ne répondis pas et commença à tester les pieds de la chaise avec tes jambes, mais Clint revint à la charge : « Pourquoi tu es comme ça?Tu ne peux pas devenir quelqu'un de bien ?
-On a pas la même notion du bien. »
Tu relevas les yeux sur lui. Il n'avait pas l'air fâché, juste...triste, et... comme langoureux ?
Il jeta un rapide coup d'œil au miroir sans teint, puis à la caméra dans un coin de la pièce. Soupirant, il se leva en faisant grincer la chaise sur le sol, ramassa le dossier, la carotte et le bâton.
Il glissa la clé dans la serrure de tes menottes et tourna un coup, desserrant la morsure du fer sur tes poignets.
Intention louable ou machination?Peu importait. Tu bondis et brisa la chaise sur son crâne puis sauta et t'assis sur ses épaules, l'étranglant avec les menottes.
Il tenta de te faire arrêter, sans succès.
Finalement il s'écroula lorsque son cerveau manqua d'oxygène et tu sautas habilement sur le côté. Tu t'agenouillas alors et entreprit de le dévêtir, non pas par esprit pervers -quoique Hawkeye nu et attaché avec des menottes était une idée séduisante- mais pour mieux passer inconnu dans la forteresse du SHIELD. Tes vêtements tâchés de sang auraient plus attirés l'attention.
Tu ôta ta tenue et enfila celle de l'archer, légèrement trop grande pour toi. Pour parfaire ton déguisement tu lui pris aussi les lanières de cuir de ses bras et ses lunettes de soleil violettes.
Tu glissas tes cheveux dans le col de l'uniforme afin de passer pour un garçon, pris la clé et sortit tranquillement de la salle d'interrogatoire. Le tissu souple renforcé de cuir moulait tes bras et ton torse, te donnant un sentiment de sécurité agréable, d'autant plus que le vêtement portait encore la chaleur de son propriétaire.
Tu entras dans un ascenseur, appuya sur le dernier étage et tandis que les portes se fermaient tu fourras ton nez dans le col de la veste et inspira profondément. L'odeur sauvage qui s'en dégagea te fit frissonner et tu mis un vingtaine de secondes à t'apercevoir que tu étais arrivée sur le pont de l'héliporter.
C'était évident, ils t'auraient bien plus enfermée sur la terre ferme. Tu commença à courir vers le bord de la piste. Pas très discret, mais Natasha Romanoff t'avait repérée et fonçait vers toi.
Elle sortit son flingue et tenta de te tirer dessus, mais tu avais déjà sauté du vaisseau en ange, les bras croisés sur ta poitrine, le regard planté dans celui de la veuve noire au-dessus de toi qui rapetissait à toute vitesse.
Sam :
Sam t'avait invité à un dîner romantique sur le toit d'un immeuble-restaurant, à 600mètres du sol. La terrasse n'était qu'à vous ; des braseros vous réchauffaient tandis que des serveurs en livrée déposaient sur la nappe ronde et crème des plats fumants.
Les yeux dans les yeux, vous vous teniez la main comme dans une mauvaise comédie romantique en dégustant votre homard. (NDA:à une seule main bonne chance)
Depuis quelques minutes tu lorgnais le sac à dos compact de ton petit ami posé à côté de sa chaise et qui, tu le savais bien, comportait les grandes ailes en métal made in Stark. Tu avais bien envie de les essayer, mais toutes les fois où tu lui avais demandé s'étaient soldées par un échec :
« Sam ?
-Mmmmmh?Oui petit cœur ?
-Tu sais que je t'aime très fort ?
-Moui. Tu veux quoi ?
-Tes ailes...je peux les essayer ?
-Non.
-Mais !
-Trop dangereux pour toi mon cœur. »
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« Saaaaaam mon amour ?
-Non mon cœur. »
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« Saaaaam?Chéri ?
-Monsieur Wilson, les Avengers sont appelés d'urgence ! »
Bref, tu ne savais plus quoi faire. Mais ce soir, ce soir...
Ce soir Sam buvait, et ce n'était même pas de ton fait. Alors, évidemment il consommait prudemment, mais toi tu n'avais que de l'eau dans ton verre. Tu attendais donc le moment propice pour faire ton baptême de l'air, tandis que le serveur apportait un grand cru avec un air savant. Soudain, un miracle:Sam contredit le choix du serveur et se leva pour aller en choisir un meilleur.
Aussitôt tu bondis sur le sac à dos, l'enfila et, en ouvrant les ailes, tu courus au bord de la terrasse et te jetas dans le vide. Sans mode d'emploi.
Tu te rendis vite compte qu'avoir longuement observé Sam en vol ne te faisait pas bénéficier de la technique d'un oiseau de proie.
Tu battis maladroitement des ailes, ne sachant comment connecter ton cerveau au mécanisme complexe.
Tu voyais le sol se rapprocher à une vitesse vertigineuse, quand une pince de métal froid se connecta enfin à la base de ton crâne et te fit reprendre de l'altitude.
Tu expiras longuement, sans savoir à quel moment tu avais retenu ton souffle, et profita d'un courant d'air chaud pour t'élever, passant devant le regard halluciné de Falcon.
Tu ris et fis quelques loopings avant de voir l'air réellement terrifié de ton chéri, alors tu te posas sur la terrasse avec assez de maîtrise il faut dire.
Sam te prit immédiatement par les épaules et t'embrassa avec la force que la peur lui avait procuré.
Quand il te lâcha il souffla, ton front contre le sien : « OK, tu sais les utiliser, mais ne me fait plus jamais une telle frayeur. J'ai cru que j'allais te perdre... »
Tu posas un léger baiser sur ses lèvres et souris : « Jamais. »
Scott :
« Y/N?Y/NNNNNNNNNNNNN!Où es tu ? »
Tu gloussas comme une pintade et plaquas tes mains contre ta bouche pour rester silencieuse. Pas facile avec le casque.
Planquée dans le petit train de Cassie, tu observais Scott te chercher depuis vingt minutes. Ta complice, sa fille, était assise sur son lit et regardait avec amusement son père retourner la chambre de fond en comble.
« Y/N?C'est plus drôle maintenant, rends moi mon costume ! »
Tu sautas par la fenêtre du train, pris appui sur un élastique abandonné et bondis sur une étagère -un joli saut, pour quelqu'un de ton gabarit.
Scott se tourna encore, fouillant la chambre du regard. Tu en profitas et te jetas sur son épaule, puis grimpa consciencieusement sur ses cheveux jusqu'à son oreille où tu lui souffla : « Scooooooott, je suis ta conscience... »
Il tourna vivement la tête, manquant de te projeter dans l'aquarium : « Hey!Je ne suis pas étanche ! »
Il t'attrapa du bout des doigts et tu tombas assise dans la paume de sa main. Il approcha son visage : « Y/N, je t'ai déjà dit de ne pas jouer avec mon costume, il n'est pas fait pour ça !
-Hé bien, il me comprime un peu les seins mais visiblement nous avons les mêmes fesses. »
Il rougit : « Y/N, penses à Cassie !
-Bah, ça n'a rien de pervers.
-Bon, ça suffit. »
Il appuya délicatement sur les boutons de tes gants et tu grandis jusqu'à ta taille originale. Par réflexe pour ne pas tomber tu t'accrochas à l'homme-fourmi.
Tu te retrouvas donc collée à Scott, qui lui avait les mains sur tes fesses. Tu éclatas de rire : « Voyons, penses à Cassie ! »
Il rougit et enfouit son visage dans ton cou tandis qu'au loin un Falcon sauvage ricanait en baissant ses jumelles.
T'challa :
PDV T'challa :
Je prenais tranquillement ma douche après une longue réunion éreintante à la tour Avengers. Stark avait tapé sur les nerfs de tout le monde avec ses remarques sarcastiques à chaque phrase, aussi la soirée s'était prolongée.
Les événements récents nous mettaient tous sur les nerfs, aussi une bonne douche chaude était la bienvenue.
Tous mes muscles se détendaient et mon cerveau se vidait, je ne voulais que rentrer chez moi et dormir auprès de Y/N. Je coupais l'eau, pris ma serviette et sortis de la douche. Me séchant le crâne d'une main, je tâtonnais de l'autre afin de trouver mon armure animale. Que je ne trouva pas. Agacé, j'enlevais ma serviette de mon visage et cherchait du regard ma tenue. Disparue.
Cette fois tout à fait méfiant, j'enfilais à la hâte un boxer et bondis dans le couloir à la recherche de la moindre trace d'un voleur. Je humais l'air, suspicieux.
PDV reader :
Tu gloussais en observant ton amant bondir à demi-nu dans les couloirs à la recherche de son armure. Très confortable cela dit.
Tu étais planquée dans la corbeille à linge, vêtue de la tenue de panthère, et observais le grand africain aller et venir.
PDV T'challa :
JARVIS m'assura que personne n'était sortit de mon étage. En revanche je sentais depuis plusieurs minutes le parfum vanillé de ma chère et tendre. En passant devant la buanderie je m'arrêtais et regardais du coin de l'œil. Oui, le parfum que j'aimais venait bien de là.
PDV reader :
En regardant à travers les mailles d'osiers de ton panier, tu vis T'challa soupirer et passer une main sur son crâne : « Tant pis, je ne retrouverais pas mon armure aujourd'hui. Je vais aller voir Natasha, au moins elle embrasse bien mieux que Y/N. »
De QUOI ?! Tu étais outrée. Il abandonnait aussi facilement, et pour aller te tromper avec cette sale assassin rousse!Tu entendis la porte claquer tandis que tu t'extirpais maladroitement de la panière à linge. Ça n'allait pas se passer comme ça !
Tu bondis dans l'escalier, JARVIS t'indiquant aimablement l'étage de la fameuse russe et de ton roi. Tu passas en trombe devant Tony qui, sa 90e tasse de café à la main, te regarda comme un bovin.
Tu fis un magnifique dérapage et sauta sur le dos de ton chéri. Il se retourna, te souriant. Tu clamas : « Tu es à MOI. » puis tu l'embrassa à pleine bouche en englobant ses fesses dans tes paumes.
PDV externe :
La tasse de Tony ne se brisa pas par terre. Steve avait de bons réflexes. (NDA:cette phrase est un dérivé d'une trouvée dans une de mes fanfictions favorites sur fanfiction.net. Saurez vous la trouver?).
Natasha ne leva pas les yeux de son roman. Clint ricana et prit une photo. Bruce n'était pas là. Heureusement.
PDV reader :
Tu rompis le baiser à regret et te mordis la lèvres inférieure. Les yeux de T'challa s'assombrirent : « Chambre ?
-Chambre. »
Stephen :
Un énième combat avait été déclenché aux alentours du sanctuaire de Londres, dans Soho. Cela impliquant un nombre considérable de civils en danger tu avais été dépêchée sur place en soutien avec d'autres troupes de combattants. A peine arrivée tu repéras une masse d'ennemis extra-terrestres sur le toit de l'immense magasin M&M's, visant la foule avec un gros engin qui amassait de l'énergie.
Sans hésiter tu jouas des coudes pour traverser le fleuve humain, brisa les portes automatiques de la boutique, monta au dernier étage et te servit de l'escalier de secours pour atteindre le toit.
Tu armas tes mains de glaives dorés et décapita deux hideux aliens. Les autres se tournèrent vers toi, leurs mandibules s'agitant dans leurs gueules.
Tu te jetas sur eux, car la meilleure défense c'est l'attaque, n'est ce pas, et trancha à tout de bras. Tu te retrouvas bientôt acculée au bord du toit, merci à ta malchance et à ton bras défaillant.
Derrière la masse de monstres tu vis Strange arriver et te regarder, affolé. Il avait portant tenté de te faire rester à Katmandu mais tu avais répliquée, soutenue par un Wong toujours prêt à foutre la merde, qu'il était un machiste et un sexiste. Il devait à présent regretter d'avoir accepté.
En évitant un coup ennemi tu reculas, ton pied dérapa et tu ne sentis soudain plus le sol sous toi.
Tu entendis Strange crier ton nom, tu sentis ton cœur se soulever, l'air siffler à tes oreilles, et tu vis le ciel bleu envahir ton champ de vision.
Soudain, alors que tu te préparais au choc avec le béton, une masse rouge t'enveloppa, s'accrocha à tes épaules et stoppa ta chute. Ébahie tu reconnus le velours de la cape de ton amant qui te soulevait.
Te rappelant la manière de voler de Strange tu arquas les jambes pour faire glisser l'air, levas la tête avec un sourire de conquérante et écartas légèrement les bras pour te stabiliser.
Aussi en arrivant au-dessus du toit tu avais l'air d'une super héroïne badass avec une musique stylée en fond –le thème des Avengers par exemple.
Tu vis les monstres à terre, cadavres putrides, et Strange levant la tête vers toi avec admiration, bouche bée.
Puis tu tombas comme une merde.
Te relevant sur les avant-bras, tu tournas la tête vers la cape flottant derrière toi, scandalisée : « C'était sérieux là ?! »
La torsion du tissu ressembla à un rire et elle rejoignit les épaules du magicien. Tu levas les yeux vers lui. La lueur joueuse dans ses yeux et son sourire en coin te firent grimacer. Adieu aura badass !
Tu te relevas, t'épousseta négligemment et passa devant lui la tête haute, ignorant le plus dignement possible le fou rire qui le secoua dans ton dos.
NDA: ... voilàààà... c'était ça mon délire... est ce que...ça vous plaît? (purée j'ai jamais été aussi stressée là ><) je trouvais ça rigolo de mélanger mes deux passions (le dessin et l'écriture) et...je sais paaaaas...le résultat est pas trop mal pour ce que j'ai galéré mais... vous en pensez quoi?
NDA 2: et pour la lectrice dont le nom m'échappe mais qui voulais bien voir apparaître Matt Murdock (Daredevil) je fais ça au prochain chapitre pour pouvoir mon concentrer sur lui et refaire toutes les étapes ^^
à bientôt! ^^