FLASH FORWARD
TOC-TOC-TOC
J'ouvre la porte et c'est lui avec du sang autour de son œil.
- COMMENT TU T'ES BLESSÉ ?Viens que je te mette de la glace !
Il me coupe et m'embrasse directement. Ses lèvres ont un goût de vanille et quand il m'embrasse il met une main sur ma taille et l'autre dans mon dos directement dans mon chandail.
- Attends..., dit-je.
Alors, je le soigne et je réalise que je l'apprécie beaucoup plus ce que je croyais. Je crois qu'à cette allure je vais tomber amoureuse. J'ai en marre de voir cette haine dans ses yeux. Il veut ne rien me dire et je peux y rien y faire.
Je range la boîte de soin dans ma commode de chambre et je réalise qu'il m'a suivi.
-Tu t'es blessé quelque part d'autre ?
-Je suis un guerrier, Je n'ai pas besoin de pansement.
-Choisis une autre guerre s'il te plaît.
-Quel genre de guerre ?
Il s'approche de moi en disant.
- Euh, une guerre que tu te bats pour faire du bien
Il est à un millimètre de moi et il respire fort
Comme ça ?
Il attaqua mon cou de ses lèvres. Ses baisers sont de plus en plus intenses et de plus en plus sensuels. Ses mains sont dans mon chandail est caresse mon ventre. Je commence à respirer fort parce que ce me fait trop d'effet. Il continue et murmure dans mon oreille - Bébé, c'est toi ma guerre. Je vais me battre pour toi toute ma vie.
Fin de flash forward
Une semaine est passé et je n'ai pas revu ce fameux Ali.C'était peut-être pour le mieux. Bon j'avoue, ma réaction était un peu excessive, mais ça reste que je n'ai pas aimé son allusion ,en plus j'avais mes règles.
Ça fait trois jours que je travaille au Zara et c'est l'enfer. J'ai tellement mal au dos à la fin de mes journées que je m'endors direct en rentrant chez moi. Je recommence l'école dans deux semaines et je n'ai vraiment pas envie d'y retourner.
Donc, aujourd'hui je me lève et je me prépare. Je suis assez coquette et j'aime bien mettre mes yeux qui sont en forme d'amandes et mes lèvres en valeurs. Je m'habille que de noir, car c'est la politique des débuts.
14 h 30
Ça fait 3 heures et demie que je travaille. Je ne fais que plier et replier les vêtements. J'en ai marre. Je suis concentré à devoir les plier parfaitement les chandails alors je me recule quand je sens que je pousse quelqu'un avec mon derrière. Je me retourne automatiquement.
- Oh excusez-moi !
Et là le client enlève ses lunettes de soleil Rayban et je découvre que c'est Ali.
Je roule des yeux automatiquement.
- Ah, mais qui voilà ! Si ce n'est pas la miss. Grincheuse ?
- Tu devrais apprendre à regarder devant toi.
Ses amis commencent à rire un peu. Ils étaient trois, deux arabes et un noir.
- Et toi tu devrais apprendre à ne pas essayer de frapper les gens. Première fois, avec tes sacs et maintenant avec ton derrière. Tu me cherches ?
Il dit ça avec un sourire qui fait ressortir sa fossette droite et ses dents blanches.
Je roule encore des yeux.
- Écoute, je n'ai pas le temps à perdre à te parler, je dois travailler.
- Hey popopopo, tu travailles ici ? Ça tombe bien j'ai besoin d'une vendeuse.
J'ai automatiquement perdu le sourire alors que lui, il avait la pêche. Il disait à ses amis qu'il allait les rejoindre je ne sais pas trop où. C'est alors que j'essayais par méthode douce de me débarrasser de lui.
J'ai pris mon sourire le plus charmant.
- Écoute, bon, j'avoue, la dernière fois j'y suis allé un peu fort, je n'allais pas bien, mais j'espère qu'on peut oublier et faire comme si c'était jamais arrivé ?
Il continuait à sourire en se mordant la lèvre et il me dit - oui, t'inquiète même pas.
- Maintenant qu'on est d'accord, tu n'es plus obligé de me piquer, tu vois, on est sur la même longueur d'onde ?
Je continuais à sourire.
- Non j'aime bien quand tu t'énerves, je te trouve trop sexy.
Je fis une face dégoûtée alors que lui il arborait toujours un sourire aux lèvres.
J'allais tourner les talons quand il me dit :« Alors, mademoiselle, on aide un client ou c'est comment ?».
- Je ne travaille que dans le rayon des femmes.
- Mais c'est parfait, j'ai quelques trucs à acheter ici dans la section des femmes. Pour ma reine, ma mère.
Il avait des étincelles dans les yeux. À ce moment-là, je me suis rappelé à quel point ma mère me manquait. Alors, j'évitais de le regarder dans les yeux et je lui ai demandé ce qu'il voulait.
- Un foulard, un parfum et des bijoux.
Alors, je l'ai aidé. Il a trouvé 3 articles de la nouvelle collection qui étaient trop chers selon moi.
Je l'examinai et je remarquais qu'il était vêtu de marques de la tête au pied.
Versace, Gucci, Ralph Lauren, Tom Ford.
- C'est moi ou tu n'achètes rien au Zara d'habitude ?
Il haussa du sourcil droit et me dit - pourquoi tu dis ça ?
Et là, il remarqua que je le regardais de la tête au pied.
- Ne me classe pas non plus comme un bourgeois, je sais qu'il y a autre chose que les marques
- Si tu le dis !
- Pour une vendeuse, tu as beaucoup d'attitude, je ne suis pas le roi ici normalement ?
- Ça fait partie de ma personnalité si adorable. Bon j'y vais, je retourne au boulot.
Je me tourne et il me prend par le poignet, alors je me retourne.
Il s'approche un peu de moi et me dit doucement en fixant dans les yeux :« je ne sais pas qui tu es ni même ton nom, mais je sais une chose, tu es une fille adorable qui se cache derrière un caractère trop dur qui ne lui va pas. »
Je baissai les yeux et je le regardai de nouveau, je lui dis - Bonne soirée.
Je rentrai dans la salle employée et je me regardais dans le miroir et j'avais les joues rouges. Mais qu'est qui m'arrivait ?
19 h 30
Je suis rentrée il y a quelques minutes et je pose ma tête sur le coussin. J'entends le bruit d'un nouveau SMS sur mon téléphone.
Nouveau message entrant : Tu m'as oublié ?
Et merde, c'est lui.
Qui est lui ? Un mec de mon ancienne ville que je kiffais, mais je suis parti sans lui dire. Vous savez c'est le genre de mec pour qui tu arrêtes de vivre juste en espérant qu'il soit ton copain. On s'était parlé sans arrêt pendant 3 mois, mais j'ai toujours eu l'impression qu'il n'est pas prêt à une relation sérieuse. Et avec moi, c'est tout ou rien.
Alors, quand je suis parti, je l'ai laissé où il aurait dû être classé depuis longtemps.
Pff trop tard, je ne réponds pas.
TOC-TOC-TOC.
J'arrange mes cheveux et j'ouvre la porte.
C'est là que je vois un mec d'une grande beauté, mais je n'ai aucune idée c'est qui.
- Bonsoir ?
- Wesh, ma mère a su que tu étais nouvelle à l'appartement et elle aime donner des gâteaux aux nouveaux voisins.
Il me donne une assiette de gâteaux avec de l'aluminium.Ses mains frôlent les miennes et je sens comme une sorte de électro-choc. Il me regarde profondément dans les yeux et je me surprends à l'observer aussi intensément.
Il avait vraiment le charme arabe par excellence. La peau parfaitement bronzée, les lèvres pulpeuses bien tracés, la coupe au gel, très musclé et grand. Il était en survêtement, il n'essayait pas d'être sur son 31, mais il était magnifique. Sûrement le plus bel homme que j'ai vu dans ma vie.
Il avait l'air d'avoir mon âge.
-Ah merci c'est trop gentil, tu penses je peux passer et remercier ta mère tout de suite ?
- Elle est sortie, mais on habite au L-23.Passe la voir demain ou un autre jour. Mais sinon tu t'appelles comment ?
- Yasmine et toi ?
- Wissem et tu habites seule ?
Il regardait derrière moi s'il n'avait pas quelqu'un
- Oui, je suis la pour les études j'habite loin d'ici.
- Ah ouais c'est chaud et tu as quel âge ?
- Tu me passes un sondage ?
- Non je suis juste curieux, je ne t'ai jamais vu autour du quartier...
- Peut-être que si, mais tu ne m'as jamais remarqué haha
- Crois-moi si je t'avais vu je me serais souvenu.
Il me regardait bien droit dans les yeux. Il avait l'air de quelqu'un de très direct.
- Ahh... Tu dois avoir une bonne mémoire.
- Nan je me souviens de ce que je veux me souvenir.
Il avait ce sourire charmeur. Ouf, mais il ne perd pas de temps aussi.
- Ah d'accord, bah écoute merci pour les gâteaux !
J'allais prendre ma porte pour me préparer à la fermer.
- Je te laisser mon num on sait jamais... parce que je crois que tu connais personne ici non ?
Il avait le bras sur le cadre de ma porte.
- Non je ne connais personne haha, mais j'ai vraiment besoin d'un ami tu vois... juste de bons amis.
Il avait l'air déçu par ce que je venais de dire, mais il esquissa un petit sourire.
- Tu as l'air d'une fille bien, je te laisse mon num, si tu as besoin d'un truc, tu sais quoi faire.
- Merci Wissem.
2 jours plus tard
Malika, ma meilleure amie m'appelle pour me dire qu'elle va passer aujourd'hui chez moi et on va sortir manger dans un resto chic.
17 h 45
On se prépare et j'opte pour une robe rouge jusqu'aux genoux près du corps et des talons noirs. Un beau maquillage et une belle coiffure (j'ai les cheveux jusqu'aux fesses) pour boucler le tout. Malika se fait très belle et on sort.
On se dirige vers la voiture et je réalise que j'ai oublié mon portefeuille !
Je retourne vers mon appartement et le prends.
Je ressors et j'aperçois...