Oui, pour la vie.

By PrincesseHarissa

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« Oui, pour la vie. » Je n'oublierais jamais ce jour ou il est entré dans ma vie. Je n'oublierais jamais ce... More

01 - Chapitre.
02 - Chapitre.
03 - Chapitre.
04 - Chapitre.
05 - Chapitre.
06 - Chapitre.
07 - Chapitre.
08 - Chapitre.
09 - Chapitre.
10 - Chapitre.
11 - Chapitre.
12 - Chapitre.
13 - Chapitre.
14 - Chapitre.
15 - Chapitre.
16 - Chapitre.
17 - Chapitre.
18 - Chapitre.
19 - Chapitre.
20 - Chapitre.
21 - Chapitre.
22 - Chapitre.
23 - Chapitre.
24 - Chapitre.
25 - Chapitre.
26 - Chapitre.
27 - Chapitre.
28 - Chapitre.
29 - Chapitre.
30 - Chapitre.
31 - Chapitre.
32 - Chapitre.
33 - Chapitre.
34 - Chapitre.
35 - Chapitre.
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37 - Chapitre.
38 - Chapitre.
39 - Chapitre.
40 - Chapitre.
41 - Chapitre.
42 - Chapitre.
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44 - Chapitre.
45 - Chapitre.
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50 - Chapitre.
51 - Chapitre.
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58 - Chapitre.
59 - Chapitre.
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61 - Chapitre.
62 - Chapitre.
63 - Chapitre.
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65 - Chapitre.
66 - Chapitre.
67 - Chapitre.
68 - Chapitre.
69 - Chapitre.
70 - Chapitre.
71 - Chapitre.
72 - Chapitre.
73 - Chapitre.
74 - Chapitre.
75 - Chapitre.
76 - Chapitre.
LES FILLES ?
- Snap/suite
Un retour ??

77 - Chapitre.

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By PrincesseHarissa

Younes vérifie que toutes les pièces sont éteintes et nous quittons la maison, après avoir fermer la porte à clé. Il emporte les deux valises et nous prenons les escaliers pour nous diriger dans son véhicule. Même tard le soir, on trouve encore des mecs dans les blocs à fumer leur chicha. Et bah...

Il ouvre le coffre et y place les deux grosses valises. Bah oui attends... Deux semaines ? Faut bien s'équiper quand même.

Je monte à ses côtés et attache ma ceinture. Il fait de même et nous prenons route vers cette fameuse surprise. Je m'attendais à vraiment tout comme à rien. J'avais juste hâte de découvrir ce qui m'attendait. L'ambiance était vraiment bonne, les paroles d'Amel Bent en fond, je chantonnais toute émoustillée.

- : On va où ?

- Younes : Tu verras bien.

- : Mais aller chéri !

- Younes : C'est une surprise ta grande race !

Je ris doucement et finit par ne plus parler. Il était tard et je finis par m'endormir contre la vitre tellement épuisée. J'étais morte.

( ... )

- Younes : Réveille toi !

Je le sens me secouer doucement et j'ouvre les yeux petit à petit.

- : Mhm... grognais-je dans ma barbe.

- Younes : Aller, on va rater l'avion.

L'avion ? Mes yeux sortent presque de leurs orbites et je me lève subitement prise par l'excitation.

Où m'emmène t-il ?

Je sors de la voiture et remarque effectivement que nous sommes juste devant l'aéroport de la ville. J'accoure vers ma valise et la tire en la faisant rouler au sol et nous gagnons l'aéroport main dans la main. Il est tard mais je suis tellement excitée à l'idée de voyager je ne sais où...

On se dirige dans l'embarquement numéro trois cent dix huit, donner nos papiers.

- accueil : Tous les passagers de l'embarquement numéro trois cent dix huit sont priés de se diriger dans l'avion **** pour Cuba, je répète tous les passagers de l'embarquement trois cent dix huit sont priés de se diriger dans l'avion **** pour Cuba, merci bien.

Je regarde Younes et lui saute littéralement dans les bras.

Cuba les gars ! C'est le rêve. J'ai toujours voulu visiter cette île et jamais je n'aurais cru le faire. C'était que dans les cartes postales, pour moi. C'est génial !

- Younes : Doucement bagra, aller viens on bouge.

Je lui embrasse la joue et me dirige vers l'avion en sautillant telle une gamine de dix ans.

- : Putain putain putain merci !

- Younes : Parle meilleur oh.

- : J'suis trop contente là !!

( ... )

- : Mais Younes tu sais qu'il commence à faire froid maintenant...

- Younes : Justement j'suis pas un hagoune oim. C'est quand il fait froid chez nous que les saisons sont plus chaudes et meilleures à Cuba.

- : Putain, Younes t'es le meilleur !

Je lui pince les joues doucement.

- : Merci pour tout.

- Younes : Me remercie pas blondinette.

Je souris légèrement et lui dépose un chaste baiser sur les lèvres. Je repose mon regard sur la fenêtre et le fait de me dire que je me trouve à des milliers de kilomètres du sol me donne le vertige. La vue d'en haut c'est magique.

Dans la peau de Khaled.

J'suis allongé dans ce lit comme un chien. Ici, c'est moche et ça put le mort.

Pourquoi j'me retrouve dans une putain de chambre d'hôpital ?

Je me lève du lit mais un truc me retient, des fils chelous. Je les arrache et sors de la chambre.

J'ai une robe de pédé. Mes couilles n'en reviennent même pas. Je l'enlève et la laisse par terre. Je descends les escaliers comme un taré, en caleçon.

J'leur pisse au cul moi.

En bas des infirmières me questionne mais j'ai pas leur time moi à ces putes.

Je sors de l'hôpital rapidement mais je sens qu'un gars me retient. Sécurité de mes deux boules.

Je commence à me battre avec lui mais il me plaque contre le mur. D'un coup je lui donne un coup de pied en plein mille et il se recroville sur lui même. P'tit enculé.

Deux autres pélos sortent de nulle part et me bloque le passage.

Putain de merde...

- Sécurité : Veuillez tout de suite rentrer dans l'hôpital.

- : T'es qui ?

-  Sécurité : Joue pas au bonhomme avec moi.

J'enlève mon caleçon et le met sur la tête des deux gars histoire de plus me voir et je m'enfuis en courant.

Je cours totalement à poil mais j'men fou.

J'crois bien que c'est le début des problèmes.

Rien de branler.

L'autre salope de Grâce si j'la trouve j'la plante. Sur ma vie.

Kehba.

Dans la peau de Younes.

On est enfin arrivé sur le sol Cubain,  il fait encore nuit. Avec les décalages horaires on a l'impression que le nuit dure toute une journée. Enfin j'ai envie de dire. Elle m'a rendu dingue l'autre folle durant le trajet. Je prends nos valises et je vois bien que ma petite blondinette est pire qu'heureuse malgré qu'elle tient presque plus debout. J'suis fier de la voir sourire comme ça. Ça m'rend ouf, j'suis content la vérité.

J'ai laissé ma voiture devant l'aéroport, c'est Aymen qui devait la reprendre. Donc logiquement j'ai loué une voiture pour ces deux semaines. Une belle merco rouge brillante.

- : T'es prête blondinette ?

- Neyla : Oui, comme jamais ! lance t-elle dans un bâillement.

Elle agit comme un bébé, et c'est ça qui m'fait rêver.

J'la kiffe trop cette connasse. C'est ma femme et depuis sa nouvelle couleur j'ai l'impression de la redécouvrir, qu'elle est belle. C'est ma petite blondinette à moi.

Je la vois galérer à mettre les valises dans le coffre alors je prends la relève. On prend route vers l'hôtel de vacances. La surprise vient que de commencer.

Je lui ai réservé des tas de trucs. Qu'est-ce que je ferais pas pour elle.

C'est chaud d'me dire qu'à l'heure d'aujourd'hui j'suis un canard comme ça. Mais la vie j'assume. Moi j'portes mes couilles et j'assume pleinement d'être un canard avec elle. Après tout, c'est ma femme. J'veux prendre soins d'elle comme si c'était un diamant et la chérir jusqu'au dernier souffle. C'est ma petite princesse.

Et dire que sans ce mariage forcé rien de tout ça ne serait arriver...

Chaud, mais pourtant vrai.

On s'est dit Oui pour la vie, en tout cas j'regrette rien.

( ... )

On est enfin arrivé devant l'hôtel. C'est vraiment beaux et luxueux. Aymen avait pas mentir. C'est le feu. Je prends les deux valises et me dirige à l'accueil. Je prends les clés de chambre et prend l'ascenseur. On arrive au troisième étage et on trouve très rapidement notre chambre. J'ouvre la porte et découvre une suite, comme un appartement. C'est hella, tout est grand, spacieux. J'aime trop sa mère.

- Neyla : C'est magnifique !

- : J'suis content que ça te plaise autant.

- Neyla : Ahh là franchement je pouvais pas demander plus !

Je lui caresse les cheveux en souriant comme un con. J'suis heureux là.

Je pose les valises à l'entrée et la tire par le bras vers moi.

- : Aller viens on va se coucher. T'as l'air morte.

- Neyla : Ouais j'dois rattraper tout ça.

Elle prend une valise sûrement pour de changer et on accède très rapidement dans la chambre.

C'est romantique et beau. Je valide fort dur le coup.

- Neyla : Franchement Younes merci mille fois je kiffe !

- : Me remercie pas, c'est rien.

Elle me sourit de ses yeux bleus et elle baille encore. Elle est morte ma poupée.

- Neyla : J'vais me changer j'arrive.

Je la laisse partir et quand à moi je me déshabille pour enfiler un short et je rentre dans le lit. J'suis k.o là j'en peux plus. Je sens un corps chaud se coller au mien. Son parfum me titille le nez. Je la serre fort contre moi et nous nous endormons fatigués de cette journée.

Dans la peau de Neyla.

Ce matin, je me réveille de bonne humeur. La nuit a été tellement longue. J'ai l'impression qu'elle a duré toute une journée, mais en réalité les changements d'horaires ont fait qu'on a passé deux nuits. Il fait chaud. Ici, le soleil tape fort, la fenêtre est caché par les rideaux pourtant les rayons de soleil transperce carrément les murs. Je sors du lit douillet et m'étire comme une sauvage. Je suis tellement excitée à l'idée d'être à Cuba, le pays des couleurs. Je pousse les rideaux sur la droite et admire le paysage, de ma fenêtre.

La plage de Santa Maria est magnifique. Le sable fin est blanc, recouvert d'eau d'un bleu tellement pur, on a l'impression que l'eau est transparente, le fond est brillant comme si des bouts de diamants y étaient pour fond. D'énormes rochers sont posés naturellement. Des plantes qui me sont inconnus sont de partout, c'est sauvage. Sa nature luxuriante et très exotique m'a directement charmé. C'est authentique, on ressent directement l'ambiance coloniale. Des danseuses cubaines font une prestation et je trouve ça magnifique. L'ambiance est à son comble. Le ciel est d'un bleu azuréen, c'est incroyable. 

Je suis en totale admiration. 

Mais la voix de Younes me fait sortir de mes rêveries :

- Younes : A quoi tu pense ?

- : Non à rien, je regardais juste le paysage hier soir j'étais tellement crevée que j'avais même pas fait attention à ça. dis-je en pointant la vue paradisiaque. 

Je sens sa tête se nicher dans mon cou et ses mains sur mes hanches. Sa chaleur corporelle me procure de légers frissons, j'aime bien. 

- Younes : On dirait une carte postale le bordel !

Je ris légèrement. 

On passe un court moment à admirer la vue et nous nous mettons à manger le petit déjeuner qu'on nous a amener.

- Younes : Mange tranquille et prépare toi, aujourd'hui tu vas pas t'en remettre.

- : On va ou ?

- Younes : En ville.

- : Yess ! T'es le meilleure franchement.

Je saute dans ses bras, le faisant tombé sur le grand lit hyper confortable. 

- Younes : Doucement blondinette.

- : Et sinon ?

Il ne répond rien et se contente de me regarder en souriant dans le coin. J'attrape ses deux mains et les fait monter en haut de sa tête. Je le voyais sourire discrètement et ça me faisait rire dans le fond, mais je gardais cette air autoritaire et sûre de moi. 

- : Tu vois, là c'est moi qui commande mister Younes.

Il ne dit rien et me regarde avoir le contrôle sur lui. J'étais fière de moi, lol. Je faisais vraiment la belle à ce moment là, je m'en souviens encore. Soudainement je me sens propulser sur le matelas et le corps de mon mari sur moi.

- Younes : T'as parlé trop vite.

Je ne dis rien et finit par rire aux éclats quand je sens sa barbe me chatouiller le buste. Moi qui faisait la belle, j'ai maintenant l'air d'une soumise. J'en ai marre de moi...

- Younes : Et maintenant c'est moi qui gère blondinette. Et ça pour toujours.

Il me lance un clin d'œil avant de se lever et de manger comme si de rien était.

- : Non mais je rêve ?

Le silence est roi.

- : Je rêve !

Il m'ignore et je sais qu'il sourit. Ahh il m'énerve à faire le malin. J'attrape une dernière viennoiserie et me dirige dans le dressing là ou je choisis une petite tenue sympa. J'opte pour une petite robe large, qui marque la taille. Je met des sandales aux pieds, un sac à main. Je me maquille rapidement et attache mes cheveux en queue de cheval haute. Je me parfume et le tour est joué.

Je rejoins Younes dans la chambre. 

- : C'est bon je suis prête.

Il m'ignore toujours. Ce gamin là !

- : C'est bon je suis prête chef.

ll m'aporte enfin attention. Ouf !

- : Et bah c'était pas trop tôt.

- Younes : Je pense pas que ça t'as écorché la bouche de le dire hein.

- : Oui oui.

- Younes : Vas-y je me change et j'arrive.

- : Ça marche.

Je consulte mon téléphone et vais sur Whatsapp pour envoyer des message à tout le monde. J'écris à mes frères, ma sœur, et les copines. A peine j'ai le temps de cliquer sur l'onglet "envoyer" que Younes apparaît vetût de son short noir Ralph Lauren et de son polo blanc parfaitement moulant. Je kiffe son style. Il me tend la main et je l'attrape. On sort de la belle suite et nous nous rendons directement dans le parking. Assez atypique. Des perroquets  en statues étaient éparpillées de partout, les murs, de toutes les couleurs. J'aimais beaucoup. On monte dans la belle mercedes rouge. Et nous nous en allons dans la ville.

( ... )

Après être au centre historique, nous voilà dans le Centro Habana juste à coté. C'est l'endroit parfait pour découvrir le quotidien des Cubains. Les maisons, rouge, vert, jaune, orange, violet, bleu, rose. Elles sont colorés et anciennes, ça donne un aspect d'après guerre mais qu'est-ce que c'est magnifique ! La ville est authentique et c'est ça le charme de la Havane. 

C'est un voyage à part. L'ambiance des années cinquante, ses rythmes salsa, ses villes coloniales et sa nature fabuleuse. Les paysages karstiques de l'ouest contrastent avec les champs de cannes à sucre. C'est au cœur de la capital que l'on ressent la vraie ambiance coloniale de Cuba. Musique, rhum et cigares se mêlent aux rythmes endiablés des longues nuits animées à la capitale comme à Trinidad ou Santiago.

Je traverse l'allée et j'admire tous ces petits écoliers vêtut de leurs uniformes rouge et blanc qui nous regardent avec innocence. Un pêcheur nous salut un poisson à la main, gigantesque. Nous le saluons. C'est spécial. Un vieil homme qui transporte de la marchandise à l'arrière de son vélo passe devant une file de gens qui attendent pour recevoir leur ration de pain quotidienne.

C'est également dans ce quartier que l'on peut admirer le Capitole National avec son imposant dôme. Siège de l'Académie des sciences, il a de grandes ressemblances avec le célèbre Capitole de Washington.

 Ensuite, direction la Vieille ville, autrement dit : Habana Vieja pour admirer la beauté architecturale de ses bâtiments et de ses places centrales. On retrouve dans ce quartier touristique un grand nombre d'édifices qui datent de différentes époques et qui représentent divers styles architecturaux allant du néo-classique au baroque. 

Younes en avait marre, je faisais que de prendre des clichés. J'aime beaucoup, tout prendre en photo. Même si ce n'est pas le cas, j'avais bien du mal à détourner mes yeux de toutes ces belles façades ou laisser de côté mon appareil photo tant il y a de la beauté partout et dans chaque détail.  

Ce voyage promet de nombreux souvenirs fait de rencontres, de découvertes et de paysages hors du commun.  Et même si le régime stricte refroidit parfois l'ambiance, la gentillesse de la population et sa joie de vivre donnent envie de revenir encore et encore. 

- : Younes vient on fait un tour dans cette voiture ? S'il te plaît...

- Younes : Si ça peut te faire plaisir.

Il demande au monsieur qui tient ses voitures et nous montons dans la vieille voiture américaine des année quarante rose brillante.

- Younes : Je vais te montrer encore pleins de trucs là.

- : C'est tellement beau que je sais pas ou donner de l'œil là. Ohlala...

( ... )

A Cuba, on peut entendre de la musique partout dans les rues. La Havane n'y fait pas exception. Des musiciens s'installent sur les trottoirs et munis de leurs instruments locaux entament des mélodies aux rythmes cubains. Même dans notre hôtel la musique se fait entendre. Je kiffe cette ambiance qui change totalement de la France d'ailleurs. Deux mondes opposés. C'est

- : J'aurais jamais penser qu'une ville pouvait être aussi belle et enrichissante.

- Younes : Grave, même moi je pensais pas à ça quoi. Bref, moi je me douche vite fait et on bouge au resto.

- : Yeah !

- Younes : Prépare un sac avec des vêtements, ce soir on dort pas ici.

Il ne fait pas les choses à moitié le petit.

( ... )

 Pour profiter de la magie d'un spectacle de musique cubaine, nous avions choisi l'un des multiples restaurants qui offrent aux clients une prestation durant le repas. Les tonalités joyeuses et vivantes nous avaient transportées. Accompagner le tout, d'un petit rhum cubain, ça pourrait être très sympa aussi. Pour ma part et celle de Younes, nous ne buvons pas. Mais le spectacle le fut tout autant accompagné d'une bonne bouteille d'eau rafraîchissante et de soda et évidemment la boisson du pays. Le mojito, sans alcool je tiens à préciser. Les plats ici sont délicieux. Les papas rellenas, l'Arroz con pollo et le moros con Cristianos ne m'ont pas laissé de place pour le dessert.

- : El hamdûlillah j'ai bien mangé.

- Younes : Tu prends pas de dessert ? 

- : Non, ça va aller.

- Younes : C'est bizarre ça, je te connaissais pas comme ça.

Je ris doucement, me laissant tenter. 

- : Bon aller j'vais pas dire non au dessert bonbon glace. 

- Younes : Bah voilà bagra, je préfère j'te ramène pas au resto pour rien oim.

Je ris doucement, et discute avec lui. Avec Younes on passait de trop bons moments ensemble. Ça fait à peine un jour que nous sommes à Cuba et déjà ce voyage me fait rêver. En si peu de temps nous nous sommes énormément rapprochés et nous sommes encore plus complice. J'ai l'impression de re tomber amoureuse de lui. Ahlala... Je l'aime tellement mon Younes.

Les musiciens jouent parfaitement dans leurs guitare et Younes me tend la main.

- Younes : Une danse blondinette ?

- : Mais je sais pas danser moi...

- Younes : T'inquiète je gère.

J'attrape finalement sa main et je le rejoins sur cette magnifique plage. Les cubains nous entourent et nous regarde avec de l'admiration, comme si on était le couple parfait.

Nos bassins se trémoussent, faisant valser nos jambes et sa main sur ma taille me fait coller à lui. Le rythme s'accélère et c'est avec étonnement que je découvre le talent de Younes. Je savais pas qu'il dansait aussi bien. Nos corps sont collés et sa chaleur corporelle me fait presque rougir. La danse est sensuelle, c'est doux. 

- Younes : Comment j'ai envie de te manger, tu sais pas toi.

- : T'es fou, je murmure dans son oreille.

La musique se termine et les cubains nous applaudissent tout souriant. Je fais de même et nous nous installons sur nos places respectives.

- Younes : Tu vois, blondinette, tu t'es pas mal débrouiller.

- : Y a pire quoi...

( ... )

Younes attrape le sac et nous quittons le restaurant le ventre rempli. On avait passé un merveilleux début de soirée et apparemment la surprise ne fait que commencer. Enfin d'après ce qu'il m'a dit...

D'un coup il s'arrête, je le regarde avec incompréhension. 

- : Qu'est-ce qu'il y a ?

Il me fait avancer par les épaules et me dit :

- Younes : Téma.

Je ne comprenais absolument rien, je regardais cette plage totalement perdue... Lorsque soudainement des lumières s'allument et je découvre avec stupéfaction un splendide yacht immense. Il brillait de mille feux. Mes yeux s'illuminent, je suis comme une gamine de cinq ans. C'est magique.

- : Me dis pas que...

- Younes : Chut... Avance.

Je ne ronchonne pas et m'avance vers cette allée éclairé par les lumières et je m'arrête devant le bateau luxueux, le chauffeur me tend la main et je rentre dans ce dernier. Je me retourne vers Younes qui me regarde simplement en souriant. 

- : Putain Younes, je sais plus quoi dire là.

Il ne dit rien et me prend dans ses bras. Il est chaud et son parfum va me rendre folle un jour ou l'autre. Ohlala...

- Younes : Viens j'te fais visiter.

Je le suis et nous visitons ce superbe yacht juste impressionnant. C'était tellement beau, tellement apaisant. Tout ce luxe était presque inimaginable. Nous nous arrêtons devant le jacuzzi. La vue est grandiose. J'ai l'impression de rêver.

- : J'te remercierais jamais assez je pense, fallait pas tout ça. C'est trop.

- Younes : Ta gueule j'veux te faire plaisir.

- : J'savais que c'était trop beau pour être vrai. 

Il rit puis me tape la tête doucement. Je lui donne des dizaines de coups sur le bras mais apparemment ça ne lui fait rien. Il n'a pas bougé d'un poil.

- Younes : Comment ça tu veux te battre ?

- : Vire de là, tapette. J'voudrais pas te tuer.

Je ris avant même qu'il le fasse. J'étais tellement pas crédible. Il m'attrape par les hanches et me fait voltiger en l'air.

- : AHH ! YOUNES FAIT MOI DESCENDRE !

- Younes : Bah alors c'est qui la tapette ?

- : C'est toi la tapette !

Il me faisait des prises bizarres, que je ne connaissais pas. J'en pouvais plus.

- : C'est bon c'est bon c'est moi la tapette, lâche moi maintenant.

Il me pose enfin sur le pouff, ahh...

- : J'préfrère la terre ferme.

- Younes : Tu fais la belle après t'assume pas. T'es vraiment une pédale. 

- : Toi aussi t'allais me tuer, ohh !

- Younes : T'es plus ma femme casse toi !

Nous nous chamaillons encore et encore, c'était comme ça toute la soirée. On faisait que de se faire chier. On jouaient comme des gamins. C'est dans les moments comme ça que je me compte combien je l'aime. Je sais pas si je suis la seule, mais je kiffe ces moments là. On est complice, on s'amuse, on fait les gamins. 

- Younes : Bon vas-y parle sérieux là.

- : T'es moche.

- Younes : Ta race !

Je m'approche de lui et m'assois sur lui pour le décoiffer en riant. Bizarrement, lui ne riait pas. Mais alors là pas du tout... Je m'arrête alors de rire directement. Son regard sur moi, ça m'avait déstabiliser. J'étais complètement chamboulée par ses yeux. 

C'était la première fois.

La première fois qu'il me regardait comme ça,  la première fois qu'il me sentait profondément, la première fois que ses yeux se dilataient. Mais c'était la deuxième fois que cette tension spécial refait surface. D'un coup, la chaleur est monté.

- Younes : Je t'aime.

Choquée. J'étais choquée. 

C'était la première fois.

La première fois qu'il me disait Je t'aime.

Je l'attrape par sa crinière et je pose mes lèvres sur les siennes. Je l'embrassais comme une folle. J'étais folle, folle de lui. La musique du pays résonnaient dans nos oreilles et nos lèvres bougeaient presque dans son rythme. Le bruit des vagues nous soutenaient. C'était magique. Je met fin à ce baiser, j'étais essoufflée et lui de même.

- : Je t'aime aussi.

C'était la première fois.

La première fois que je lui disait Je t'aime.

Son regard me déstabilisait encore plus, je n'osais plus le regarder.

- Younes : J'te jure que j'pourrais tuer pour toi.

Je souris comme une idiote.

- Younes : T'sais qu'on m'a dit que pour montrer à quelqu'un qu'on l'aime on lui fait l'amour.

J'en avais envie, je m'assois mieux sur lui, mes bras entourent son cou. Et je l'embrasse comme une tarée. Je l'embrassait comme si c'était la dernière fois. La chaleur corporelle se faisait plus intense. Sa bouche s'ouvre me laissant accès à sa langue que je lie à la mienne. Nos langues se collaient et ses mains se posaient sur mes fesses. Je le caressais la nuque, excitée. Je reprend ma respiration et il me déposa des milliers de baisers dans mon cou. Me faisant des petites morsures, laissant des suçons. Je le serre encore plus contre mon buste et il enfouit sa tête dans ma poitrine découverte. Il me dévorait littéralement la poitrine et l'envie montait encore plus. Ce que je ressentais à ce moment là, c'était indescriptible... Je lâche quelques soupirs qui le faisait apparemment réagir puisque ses mains serraient mes fesses encore plus.

D'un coup je le sens se lever mes tenant par la taille, j'enroule mes jambe à la sienne et je m'accroche à lui, on est comme des fous. Mes lèvres se posent sur son torse et je me fais un plaisir de le mordiller. 

Je me sens, allongée sur l'immense lit. Il retire mon haut et je fais de même. Je sens mon soutien-gorge se dégrader. Son souffle chaud s'écrase sur mon cou et ses baiser sur mon ventre me font cambrer, du bout de mes ongles je tire sur le drap. Ses baisers mouillés descendent doucement de plus bas. Ses mains glissent tout le long de mon ventre pour s'arrêter à mes hanches. Il s'arrête sur mon pantalon et me le baisse complètement. Il revient sur mes lèvres et nous nous embrassons encore, pendant qu'il découvre ma poitrine...

__________

Selem aleykûm les filles (on répond à mon selem) ça va ?

Pour m'excuser de mon retard je vous au publier un lonnnng chapitre. J'espère que ça vous a plut. N'hésitez pas à laisser vos avis. Je réponds toujours.
À vos claviers.

Enfin le chapitre tant attendu, que ce soit pour moi lu même pour vous. Enfin j'ai envie de dire ! Voilà je voulais trop que leur première fois se fasse sur un bateau luxueux au milieu d'une île. C'est le rêve quoi ! J'ai essayé de pas trop détailler la scène histoire de pas vous choquer, lol.

Vous voyez la suite comment ?

Bref, voilà voilà. J'ai rien à ajouter, kiss kiss les Harisettes

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