Beaucoup de gens disent voir leurs vies défiler sous leurs propres yeux quand ils sont victimes d'un accident.
Pas moi.
C'était comme être instantanément endormie,un écran qui devient noir.
Le camion est rentré du côté du conducteur et donc,je ne l'ai pas vu venir.
Je me suis réveillé des heures plus tard à l'hôpital avec un plâtre aux bras et j'avais mal partout sur le corps.
J'ai touché mon visage et j'ai sentais des blessures.
Je bouge la tête vers ma droite et je vois ma soeur Sara complètement endormie sur une chaise.
Je touche sa main et quelques instants plus tard elle se réveille en sursaut.
-Tu nous as fais une des peurs !!!
Je le regardais sans vraiment répondre.
-Ca fait un jour que t'es ici. Maman et Alycia viennent tout juste de partir.Dieu merci tu es toujours en vie.
Des heures plus tard,elle est partie.
Je voulais lui demander des nouvelles du taxieur,mais je n'osais pas.
Alors que je regardais la télé dans la chambre d'hôpital,un homme basané est rentré dans ma chambre.
-Salut,je sais qu'on se connaît pas,mais je m'appelle Adam.
Je continue à le regarder le sourcil levé.
-J'étais le conducteur du camion qui t'as... qui vous a...
-C'est une drôle de manière de se présenter
Il commença à rire nerveusement.
-Je peux m'empêcher de vouloir m'excuser.La police dit que c'est le taxi qui a brûlé le feu rouge...
-Tu veux mon pardon?
J'étais un peu tendue.On dirait que me retrouver ici à cause d'un homme m'avait développer une haine envers les hommes parce que la dernière image que j'avais était un certain homme à la plage avec qui je croyais avoir quelque chose de "spécial".
Bref,ça faisait du sens dans mon tête.
-Bah tu vois pour me pardonner il faut que je le mérite et je veux m'engager à t'aider jusqu'à ce que ton plâtre tombe...
Pourquoi il parle comme un premier ministre celui-là?
-Non c'est bon t'as mon pardon,dit-je en montant le son de la télé et en la fixant.
Adam me regarda un bon une minute et parti doucement.
Le jour d'après,la même histoire,même discours.
Je plaignais l'hôpital de me garder aussi longtemps en observation.
Le surlendemain,il est revenu pile quand je quitta la chambre avec l'aide de ma soeur Alycia.
Il vena directement nous aider.
-C'est qui lui?
-Le gars qui a conduit le camion.
-Et ben,il prends tes affaires comme si sa vie en dépendant...
-Il veut pas me lâcher,il veut m'aider à me rétablir
-Y'a que les arabes qui tournent autour toi
Je me retourna et j'observa bien Adam.Il était beau c'était difficile à nier.
Belle mâchoire et barbe,grand etc.
Alycia disait à Adam où était la voiture pour qu'il y dépose mes affaires.
Alycia m'ouvre la porte de sa voiture et je reste figée.
-On peut marcher?
Je ne voulais pas l'admettre.Ses quatre roues me faisaient peur.
-Ali...t'as pas à avoir peur,je dois retourner au boulot dans 30 minutes en plus!
Alycia ne savait pas la définition d'un choc post traumatique.
-Viens si tu veux on marche jusqu'à chez toi,dit-Adam
Je regardais Adam et je regardais la voiture.
Je ne voulais admettre aussi qu'Adam était moins pire que la voiture.
-Oui c'est une bonne idée,je dépose tes choses à la maison!
Alycia s'en foutait un peu de moi. Adam n'était qu'un pure étranger après tout. Elle avait toujours été un peu égoïste.
Je claqua la porte et je pris le chemin vers chez moi.
Adam me rattrapa.
-Alors tu t'appelles comment?
-Tu sais pas le nom des gens que tu harcèles?
J'étais dure avec lui,mais je crois qu'au fond de moi je voulais à tout prix un coupable de tout dans ma vie.
Il était si gentil que je lui retombait tout dessus.
-Tu es toujours aussi froide avec les gens ou tu es énervé de la situation? Je me suis excusé et ton taxieur c'est un con,il aurait pu vous tuer!Il s'en ai très bien tiré!Moi j'ai ce putain d'accident sur la conscience! J'ai perdu mon emploi à cause de ça !
Mon visage s'est radoucit,il avait aucun tort à son compte.
-Désolé c'est juste les nerfs de femme fatiguée
Et à ma surprise il a dit:Ah c'est bon,on a tous nos moments.
C'est alors qu'il a commencé à me parler de tout et de rien.
Il me posait des tas de questions au point que je réalisais pas qu'on avait marché plus de la moitié du chemin.
On arrive proche d'un café.
-Tu as envie d'un café?La nourriture d'hôpital se doit d'être nettoyer de ton estomac.C'est moi qui t'invite !
Alors j'ai accepté.
On s'est assit et on a bu un truc différent chacun.
Je regardais par la vitre quand il m'a interrompu de mes pensées rapidement.
-Tu me fais trop penser à un ami à moi
-Ah oui ? Qui ça?
-Tu connais un
Il arrêta de parler automatiquement en remarquant le téléphone vibrant sur la table.
-Désolé je dois vraiment prendre ça.
Il se leva de table et parla au téléphone quelques minutes.
Il revena avec un petit sourire.
-Alors de quoi on parlait?
Et peut-être s'il n'avait pas pris cette appel ou il l'avait finis une minute ou deux plus tôt je me serais souvenu de quoi on parlait et j'aurais rencontré votre père plus tôt.
Mais chaque instants de la vie est déjà orchestrés alors quand il m'a demandé cette question,je n'ai pu que répondre; je ne me souviens plus!