Instinct de domination ( Term...

By Slepkava62

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Je m'appelle Cassiopée et je suis une jeune fille de 17 ans. Je menais une existence plutôt tranquille et ban... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chatitre 41
Chapitre 42 FIN
Info

Chapitre 20

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By Slepkava62

Je me retournais vivement vers Cléo qui riait aux éclats me pointant du doigt.

- Tu verrais ta tête ! s'esclaffa-t-elle.

- Tu m'as fais peur c'est tout, répondis-je sèchement.

- Mais oui c'est ça, tu es complétement nue, juste recouverte par une couverture, dans les bras du mec auquel tu viens d'être liée c'est évident que...

Cally était passé derrière elle et recouvrait sa bouche avec sa main. Cléo continuait de parler mais c'était totalement incompréhensible. Cally avait dût la menacer pour qu'elle arrête de parler. Elle avait finalement dérivé sur le fait que j'étais incapable de faire la tête à Cally plus de 20 minutes, que je devais avoir un sérieux manque affectif et que j'étais à coup sûr bipolaire. Dans ces moments-là elle me faisait penser à Lily, toujours à dire ce qu'elle pensait peu importe que les gens le prennent bien ou mal. Ça pouvait vite devenir agaçant mais cela ne partait pas de mauvaises intentions. Elle ne disait que la stricte vérité sans réfléchir aux conséquences. Elle avait fini par lâcher un « bonsoir les amoureux » avant de filer dans sa chambre.

- Je ne suis pas amoureuse ! sifflais-je entre mes dents.

A la fin de ma phrase Callypsow tourna la tête vers moi. Son sourire avait disparu et il se passa nerveusement la main dans les cheveux. Il paraissait déçu.

- Bon je vais me coucher, répliqua-t-il sèchement, à demain.

Il ne s'attendait tout de même pas à ce que je lui saute dans les bras en lui faisant une déclaration d'amour enflammée. Il est vrai qu'il avait pris en très peu de temps une place énorme dans ma vie, mais il m'avait aussi fait beaucoup souffrir et j'avais beau lui pardonner quasi-instantanément, comme me l'avait fait remarquer Cléo, je ne pouvais décemment pas me permettre de tomber raide dingue amoureuse de ce garçon du jour au lendemain. Après tout l'amour fait toujours souffrir et j'avais eu ma dose pour un moment.

J'aurais préféré continuer de parler avec lui encore un peu mais au vu de sa réaction j'en conclu qu'il n'en avait pas vraiment envie. Je me dirigeais alors vers la chambre pour m'installer confortablement dans le lit. Je n'avais pas prévu de passer la nuit ici, ma mère allait paniquer en voyant que je n'étais plus à la maison. Elle serait capable d'alerter la police ! Et si jamais ils effectuaient des fouilles aux alentours et qu'ils trouvaient mes vêtements posés dans les buissons, ils en concluraient peut être que j'étais morte ? Ou que je m'étais faite enlevée... Bon ok j'étais en train de me faire des films. Ma tête avait besoin de repos et je me laissais bercer par le bruit de vent.

Le lendemain matin je fus réveillée par la sonnerie de mon téléphone. Je me penchais pour l'attraper et quand je vis une bonne vingtaine d'appel manqué venant de ma mère le sus que la journée commençait très mal. Je la rappelais sur le chant et lui expliquais que j'avais passé la nuit chez une amie malade. J'étais certaine qu'elle n'avait pas cru à un seul mot de mon mensonge. Je me dépêchais de me lever pour aller prendre une douche avant que les autres ne soient réveillés.

En me lavant j'observais la marque que Speed m'avait faite la veille. Elle était encore rouge mais semblait guérir, je garderais par contre une belle cicatrice... bien visible. Comment allais-je expliquer cela à mes parents ? Ils allaient s'en rendre compte un jour ou l'autre c'était inévitable. J'avais deux belles traces de crocs au compteur. Une dont j'aurai préféré oublier l'existence et qui me répugnait au plus haut point... L'autre qui me rappelait Cally, et le fait que j'étais liée à lui, que j'étais devenue sa femelle Alpha, sa compagne... Je me touchais le cou tout en repensant aux récents événements. J'avais dû encaisser plus de chose en 5 jours que sur l'ensemble de ma vie, et pourtant j'étais toujours debout. Je m'étais adaptée à la situation, mieux que je n'aurais osé l'espérer. Cally n'avait peut-être pas tort, peut être étais-je plus forte que ce que je pensais.

Je venais de jeter une nouvelle fois la couverture sur mes épaules et je sortis rapidement du couloir. Cela n'aurait pas servi à grand-chose d'emprunter des vêtements à Cléo, il fallait que je rentre à pied et Davana était l'option la plus rapide. Je faillis percuter Cally qui sortait de sa chambre. Il ne m'adressa qu'un regard, aussi froid que ses paroles de la veille et se changea en loup sans m'adresser le moindre mot. Il semblait vraiment m'en vouloir, mais à quoi s'attendait-il franchement. Nous n'étions pas dans un conte de fée ou la jeune fille tombe éperdument amoureuse de son prince charmant dès le premier regard. En réalité l'amour fait mal, il n'épargne personne, cela vous consume de l'intérieur. L'amour est comparable à un film d'horreur, juste de la douleur. Une petite voix me répétait que c'était parce que j'étais tombée sur la mauvaise personne, que le vrai amour serais surement magnifique, mais je n'en croyais pas un traitre mot. Ils étaient tous comme Stan.

Avant de partir, je descendis dire bonjour à Cléo. Je discutais avec elle quelques minutes avant de me transformer et de partir en direction de ma maison. Arrivée au niveau des buissons ou j'avais caché mes vêtement la veille, je repris forme humaine et m'habillais. J'eu à peine le temps de franchir le pas de la porte que ma mère m'attrapa par la peau du cou pour m'entrainer dans le salon et me faire la morale. J'étais totalement « irresponsable », « folle », « ingrate » et j'en passe. Je ne répliquais rien, je n'avais pas la tête à me battre avec elle. Je repensais à la façon dont Cally m'avait ignoré tout à l'heure et je n'écoutais même plus ma mère. J'avais le regard perdu dans le vide et elle le remarqua.

- Tu m'écoutes au moins Cass ? s'indigna-t-elle.

- Oui maman, je ne le referais plus. Je suis désolée.

- Cass j'étais en train de te parler du restaurant de ce midi !

Je relevais les yeux vers elle perplexe.

- Quel restaurant ?

Elle poussa un long soupir d'indignation.

- J'avais prévu qu'on se retrouve tous les 4 pour manger au restaurant. Cela nous fera du bien à tous de profiter d'un moment en famille. Je t'enverrais l'adresse par sms, tu n'auras qu'à nous y rejoindre quand tu auras fini les cours.

- D'accord. Bon je dois y aller sinon je vais être en retard. Je dois encore me changer et préparer mon sac.

J'allais partir quand ma mère m'attrapa par le bras.

- Je ne te reconnais plus Cass...

Oh bah on était deux alors !

- Tu nous mens, tu as un comportement étrange, je suis certaine que tu nous caches quelque chose.

- Je pense que tu es mal placée pour me faire ce genre de reproche maman.

Sur ces mots je partis me préparer à l'étage. Une fois prête je m'étais dirigée vers l'arrêt de bus ou tout le monde me dévisagea. J'avais l'impression d'être de nouveau quelques semaines en arrière lors de mon arrivé en ville. Je roulais des yeux et m'installais sur le banc sans prêter attention aux autres étudiants. Le bus arriva après ce qui me sembla avoir duré une éternité. Le trajet s'était déroulé dans le calme, personne ne parlait, pas même Cléo qui se contentait d'écouter de la musique. Au lycée tout le monde me regardait du coin de l'œil, ils guettaient le moindre de mes mouvements. Les garçons semblaient me craindre et les filles ne se gênaient pas pour scander leur indignation face au piètre choix qu'avait fait Cally. Apparemment la nouvelle avait circulé comme une trainé de poudre, tout le monde était au courant que Speed m'avait marqué.

Je me baladais dans les couloirs quand une masse vint se planter devant moi. J'étais en train de pianoter sur mon téléphone et je ne pris même pas la peine de redresser la tête pour voir le visage de celui qui me barrait le chemin.

- Je ne suis pas d'humeur si tu pouvais te pousser...

Pas de réponse et pas non plus le moindre mouvement à l'horizon. Je rangeais mon portable dans ma poche et relevais la tête. Le garçon qui se tenait devant moi était plutôt grand, avait des cheveux bruns et de petits yeux verts. Mais ce qui retint mon attention c'était les traces de morsures qu'il avait sur les bras et sur le cou ainsi que la griffure sur son nez.

- Ah. Dis-je simplement.

- Je m'appelle Gabriel.

- Oh et bien Gabriel désolé pour hier soir. Quoique non pas vraiment tu l'avais largement mérité alors si maintenant tu pouvais me laisser passer, ça serais vraiment adorable de ta part. dis-je sèchement.

Voyant qu'il n'était pas décidé à bouger, je me décalais pour pouvoir passer, mais il se plaça une nouvelle fois devant moi.

- Tu ne t'en sortiras pas comme ça petite Cassiopée. Il ne sera pas toujours là pour te protéger, et à ce moment-là je serais là. Glissa-t-il à mon oreille.

Décidément il était aussi con que son loup. J'avais probablement du blesser son égaux de mâle mais je n'en avais strictement rien à faire. En tout cas il n'aurait jamais dû me menacer, il ne me faisait pas peur de toute manière et de plus j'étais d'une humeur massacrante. Je le regardais dans les yeux et pris un sourire sadique avant de lui balancer un énorme coup de genoux dans son entre-jambe. Il lâcha un cri de douleur si aigu qu'on aurait pu croire qu'il s'agissait d'une petite fille de 5 ans. Je me penchais vers son oreille.

- Je sais me défendre ne t'inquiète pas.

Il était encore plié en deux quand je le contournais pour me diriger vers ma salle de cour. Ce que je lui avais dit n'était pas totalement vrai. La seule raison pour laquelle j'avais réussi à le frapper tout à l'heure c'est qu'il ne s'y attendait pas. S'il venait à m'attaquer j'étais quasiment certaine de ne pas réussir à me défendre. Il faudrait peut-être que je pense à prendre des cours de boxe, histoire de savoir comment frapper et contrer.

Ma mère venait de m'envoyer l'adresse du restaurant, il se trouvait apparemment sur la grande place. Je n'avais pas envie de me retrouver en ville avec mes parents, en fait je ne voulais pas voir mon père. J'avais encore en travers de la gorge le fait qu'il s'en soit pris à moi, complétement ivre. Et s'il se mettait à boire devant tout le monde ? Pour qui passerions-nous ? S'intégrer ici était déjà assez compliqué pas besoin qu'il rende les choses encore plus difficiles.

La matinée passa d'une lenteur extrême. J'avais failli faire exploser la classe en cour de physique en mélangeant ensemble les mauvais produits, durant le cours d'SVT j'avais fait un malaise en disséquant une grenouille et pour finir en beauté je venais de décrocher un joli 0/20 en maths. Mes notes étaient en chute libre depuis quelques temps. Je ne parvenais plus à me concentrer sur ma scolarité avec tous les événements récents. C'était réellement la catastrophe. Quand mes parents allaient recevoir mon bulletin j'allais subir la pire remontrance de tous les temps. Il fallait que je me reprenne et vite.

Cléo avait remarqué que je n'étais pas tellement d'humeur à discuter et elle me laissa tranquille, elle restait juste avec moi, ne parlant qu'à quelques occasions. Cally quand à lui... et bien il n'était pas venu nous voir de la matinée. Pire, quand il m'avait aperçu au bout d'un couloir, il avait carrément fait demi-tour pour ne pas avoir à me croiser. Je trouvais sa réaction vraiment excessive. De plus il était suivi par tout un groupe de louve en chaleur qui ne le lâchait pas d'une semelle, se pavanant devant lui et riant pour un rien. Cela me mettais hors de moi j'avais envie de les tirer par leur longue tignasse blonde et de faire s'entrechoquer leurs têtes entre elles. Davana elle avait une solution plus radicale : il fallait toute les tuer. J'avais énormément de mal à la contenir, elle essayait par tous les moyens de sortir pour aller leur faire la peau, une vrai hystérique.

Finalement mon supplice prit fin, la sonnerie annonçant la fin des cours venait de retentir et je me précipitais hors de ce maudit lycée. J'aimais le mercredi, ne pas avoir cour de l'après-midi était un vrai bonheur. Je dis rapidement au revoir à Cléo avant de me diriger vers la grande place de la ville. Arrivée à destination je vis ma mère faire de grands signes dans ma direction pour m'indiquer où elle était. Top discrétion assuré avec elle. Elle avait réservé une table en terrasse. Heureusement pour nous, nous étions entourés de parasol chauffant et la température y était très agréable. Il ne faisait pas froid du tout. Nous venions de commander nos plats et un silence pesant s'était installé. Je tripotais une mèche de cheveux, l'enroulant autour de mes doigts. J'observais la terrasse, qui se trouvait être vraiment magnifique. Elle était faite en bois et était un peu surélevée, ce qui nous donnais une vue en hauteur. On avait accroché sur la balustrade contre laquelle j'étais appuyée de nombreux pots de fleurs. Malheureusement à cette période de l'année il n'y en avait aucune de fleurie mais en été cela devait être magnifique à regarder.

- C'est rare de te voir avec un col roulé, intervint ma mère, tu me répètes toujours que tu as l'impression d'être étranglée quand tu en mets.

- J'avais froid ce matin c'est pour ça. Me contentais-je de répondre en essayant d'être la plus naturelle possible.

Il est vrai que je détestais de genre de pull, mais c'était le seul moyen que j'avais trouvé pour cacher la marque que m'avait faite Cally, enfin Speed. Une serveuse arriva avec nos plats. Ma mère avait pris un steak de bœuf, mon petit frère une pizza, mon père des pâtes à la carbonara et moi une salade. Mon père n'avait pas encore ouvert la bouche, il se contentait de manger et de fixer son assiette comme s'il s'agissait de la 8eme merveille du monde. De mon côté Davana me faisait loucher sur le steak saignant de ma mère elle se léchait intérieurement les babines à la vue de se potentiel festin. Je m'obligeais à manger ma petite salade qui me paraissait bien fade. Je ne pouvais décemment pas me jeter sur le morceau de viande qui me faisait de l'œil. De un par ce qu'on me prendrait pour une folle et de deux par ce que c'était contre mes principes. Davana en avait envie, pas moi.

Les plats principaux étant finis, nous attendions les desserts. Mon petit frère dessinait sur une feuille que ma mère lui avait donné et elle tentait désespérément de lancer la conversation avec mon père qui ne répondait qu'avec des « hum » « ouais » et des hochements de têtes. Son attitude m'exaspérait. Il se comportait comme un enfant de 2 ans qui serait en train de faire un caprice. Je détournais la tête pour ne plus devoir faire face à ce spectacle lamentable. Ce que je vis me fit regretter de suite. Callypsow était là, au milieu de la place, assis près de la fontaine. Des bimbos se tenaient debout autour de lui, gloussant comme des dindes. N'ayant plus de couteau a porté de main, je serrais ma petite cuillère de toute mes forces. J'enrageais, comment osait-il se laisser approcher par ce genre de fille ? Il était lié à moi ! Pas à elle. Il devrait être à mes côtés, pas là-bas en train de les mater comme un gros pervers. Davana se débattait furieusement elle ne faisait que répéter « A moi ! ».

- Cass ? ça ne va pas ? demanda ma mère en cherchant des yeux ce qui pouvait me mettre dans un tel état.

Comment voulait-elle que cela aille ? J'étais furieuse et je tremblais de rage. Si mon regard pouvais tuer elles seraient déjà toutes mortes. Cally se leva et à ce moment-là l'une de ces garces posa ses sales pattes sur son bras. C'était trop. Elle n'avait pas le droit de le toucher. Je perdais le contrôle. Je venais de sauter par-dessus la balustrade et je courrais comme une folle vers ces filles. J'eu juste le temps d'entendre mon frère crier « regarde maman c'est lui son amoureux ! ».

Je m'étais littéralement jetée sur la grande blonde qui avait osé toucher à mon Cally. Le petit groupe paraissait surpris par ma soudaine apparition. Tous sauf Cally. Il riait cet abruti. La blonde avait attrapé mes cheveux et je lui mordis son bras gauche aussi fort que je le pouvais. Je sentais le gout de son sang dans ma bouche et j'eu un haut le cœur. Elle hurlait si fort que je cru un instant qu'elle allait me percer les tympans. Ses « amies » avaient pris la fuite. Il ne restait plus qu'elle, ma rage et moi, tout ce qui se passait autour avait disparu. Elle finit par m'assener un coup de poing dans la figure qui me fit lâcher prise. Je ne mis que quelques secondes à me ressaisir, elle n'avait pas eu le temps de me mettre un deuxième coup que je m'étais déjà jetée à son visage, le labourant avec mes ongles. Moi toute seule je n'aurais jamais été capable d'une telle chose mais Davana me poussait à être violente. Elle défendait son territoire.

Je sentis des bras me décoller de la blonde, je jetais des yeux fous autour de moi, je voulais continuer. Je me débattais furieusement mais je n'arrivais pas à me dégager.

- Calme toi Cassy, m'ordonna une voix que j'aurais pu reconnaitre entre mille.

Je relevais la tête pour l'observer. Cally m'avait soulevé dans ses bras, je ne touchais même plus le sol.

- Je pense que tu devrais partir Mégane, dit-il en s'adressant à la blonde.

- NON ! hurlais-je. Regarde bien avant. Murmurais-je dans un sourire sadique.

A cet instant je pris la décision la plus stupide de toute ma vie. J'avais fait en sorte de me tourner dans les bras de Cally pour me retrouver face à lui. J'avais lancé un dernier coup d'œil mesquin a cette Mégane avant... d'embrasser Callypsow. Je ne sais vraiment pas ce qu'il venait de me passer par la tête. Enfin si, je voulais lui montrer qu'il m'appartenait. C'était ridicule, la manière dont j'avais réagis était ridicule. Je n'aurai pas dus l'embrasser et pourtant à ce moment-là j'étais bien, il ne m'avait pas repoussé et il se montrait beaucoup plus tendre que ce que j'avais imaginé. J'avais des milliers de papillons dans le ventre. Il était à moi et à personne d'autre. Je mis fin au baiser à contre cœur.

- Maintenant tu peux partir. Dis-je froidement.

La blonde ne se fit pas prier, elle s'en alla en courant tout en criant que je n'étais qu'une pauvre cinglée. J'étais toujours perchée dans les bras de Cally, tout le monde aux alentours nous observait, ils semblaient retenir leur souffle et jetaient des regards inquiets de Cally à moi. Il me déposa par terre me regardant dans les yeux son habituel sourire en coin sur le visage.

- J'ai gagné, ricana-t-il.

- Pardon ?

- Ose me dire que tu ne m'aimes pas après cette splendide crise de jalousie.

- Tu l'as fait exprès ? criais-je. Et puis déjà je ne suis pas jalouse !

C'était complétement faux et tout le monde avait pu le remarquer. Il m'énervait. Je tournais les talons pour m'en aller je ne sais ou, du moment que c'était loin de lui mais il me rattrapa et me serra contre son torse. Bon ok en fait j'était mieux près de lui.

- Lâche ma fille tout de suite.

Je relevais la tête. Mon père était là, debout, à seulement deux ou trois mètre de nous. Il tremblait et son regard ne présageait rien de bon. Je sentis Cally resserrer son étreinte, il n'avait apparemment pas l'intention de me lâcher. J'en avais presque le souffle coupé tellement il me serrait fort. Il n'était pas du genre à recevoir des ordres, c'est lui qui les donnait.

- Je te dis de la lâcher, répéta mon père. TOUT DE SUITE !

Au même moment il souleva son pull et s'empara de quelque chose derrière son dos. J'entendis ensuite une sorte de « clic »... Mon père venait d'enlever le cran de sureté d'une arme et de la braquer sur Callypsow.

Bon sang mais à quoi jouait-il ?!


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