- Shana : Bah enfaite, Adama... Il est devenu gay.
Je manque de cracher mes bonbons sur l'assiette.
- Sonia : Quoi ??
- Shana : Ouais, bah oui enfaite. Il est devenu gay donc voilà quoi. J'voulais pas te le dire mais bon...
Kenza éclate de rire mais je la stoppe directement.
- : Non mais c'est pas drôle enfaite.
- Amina : Waye, il fait honte aux noirs.
- Kenza : Désolé... begaya t-elle entre ses petits rires.
- : Comment ça ?
- Shana : Tu vois Younes voulait te venger par rapport à ce qu'il c'était passé avec lui. Et donc j'ai appris qu'il l'a envoyé chez des gays. Et donc il a finit par être homosexuel quoi... Franchement j'suis désolée j'voulais pas te le dire par peur de te faire culpabiliser ou quoi.
- Aminata : Starf'Allah...
- Sonia : Bah putain... C'était le premier à dire : "J'suis pas un pédé moi" non mais lol, frérot à l'heure qui l'est t'en ai vraiment un de pédé.
- : C'est vraiment sérieux là ?
- Shana : Ouais... avoua t-elle hésitante.
- : Putain Younes j'vais le tuer ! Il fait trop le con celui là.
- Kenza : Arrête, t'es sérieuse ou quoi ? Le gars il t'as fait croire qu'il t'as violer, il t'as fait la misère et toi t'as de la peine pour lui. T'es sah ? Puis si il est devenu gay c'est qui l'a choisit donc à l'heure d'aujourd'hui il doit être heureux. Younes il a rien à voir au fait qu'il soit un zemel. Maintenant il est content avec ses gars, bah tant mieux pour lui ma fois.
- : Hum...
- Sonia : Franchement elle a raison, c'est son choix.
Pas très convaincue.
- Aminata : Oh la la... J'suispas venue de Montpellier à Marseille pour faire la gueule.
- Sonia : Ouais grave, arrête de tirer cette gueule de huit mètres et souris cousine.
Je leur décroche un sourire forcé.
- Kenza : Tu vois quand tu souris t'es moins moche.
Je lui tape l'épaule en riant.
- : Jalousie quand tu nous tiens.
On se chamaille pour rire, et nous reprenons le jeu des quatre vérités de plus belle.
- Sonia : Neyla, ton moment le plus intime avec You ?
- Kenza : Bah justement c'est intime donc...
Sonia la coupe.
- Sonia : J't'es pas sonné enfaite, enfin bref.
- Kenza : Je rêve ? demanda t-elle en me regardant hallucinée.
- : Bon les filles, vous allez pas recommencer putain !
- Kenza : Non mais j'ai rien dit moi hein, c'est ta copine la folle ouais.
- Sonia : C'est qui la folle ?
- Kenza : T'en vois combien à part toi ?
- Sonia : Vieille meuf.
- Kenza : T'sais quoi j'vais même pas me casser la tête avec toi w'Allah. T'en vaut pas la peine.
- Sonia : Ouais ouais casse toi.
- : C'est bon vous avez finit votre cinéma ?
Je soupire. Marre de leurs disputes incessantes. Sonia et Kenza ne se sont jamais réellement entendu. Cette tension était toujours présente entre les deux. La source de leurs mal entente est la jalousie. Sonia est jalouse de me voir autant jalouse de Kenza.
- Aminata : Bref, moi je dis Joker. C'est vrai en plus si c'est intime ça se dit pas. Enfin bref, moi je dis on arrête ce jeu parce que là ça part en cacahuète. Je suis pas venue là pour vous matter vous disputer.
- Shana : Oui, c'est vrai ça vous dit un petit film ?
- : Moi je dis pas non.
- Sonia : Allons-y pour un film alors.
Pendant que les filles choisissaient un film la sonnette retentit subitement. Je vais ouvrir et c'est sans surprise que je découvre ma petite sœur qui se tenait derrière la porte, un sac à la main. Je lui fait la bise et la serre fort dans mes bras. Je n'ai pas l'habitude d'être attentionnée avec ma sœur mais depuis la mort de son copain, elle est mal. Et des câlins ne lui feraient pas de mal, bien au contraire.
- : Comment va la plus belle des sœurs ?
- Nesrine : El hamdûlillah.
Je lui tapote l'épaule.
- : Je t'aime ûkhty ne l'oublie jamais. Tu sais que je serais toujours là pour toi.
Elle me sourit tristement en se retenant de verser une larme. Je la vois se déchirer petit à petit et mon cœur se serre, c'est horrible de la voir ainsi.
Elle s'avance doucement dans le salon en saluant les filles. Elles étaient au courant pour la mort d'Azzedine.
- Shana : Toutes mes condoléances ma chérie. Allah y rahmou...
- Kenza : Que Dieu lui accorde le Paradis in sha Allah.
- Aminata : T'inquiète pas grosse il doit être fière de toi à l'heure d'aujourd'hui.
- Sonia : Courage ûkthy, on est avec toi. Que la famille wesh !
- Dounia : J'suis désolée pour toi ma belle. J'espère que le firdaws lui sera accordé.
Ses yeux brillaient de mille éclats. Mon cœur se brûlait à petit feu, de la voir aussi faible. Au plus bas. Toutes les filles lui font un câlin collectif pour la soutenir. Je la voyais touchée par leur soutient.
- Nesrine : Merci beaucoup les filles. Je sais pas quoi dire...
- Aminata : T'inquiète sœurette !
- Nesrine : Merci w'Allah, ça me touche sincèrement.
Je lui caresse le dos en la serrant fort contre moi. Je voyais mes amies nous regarder les yeux brillants. Elles nous observaient de façon insistante. Touchée de la voir détruite. Même Aminata était réceptive à cette tristesse alors qu'elle n'est pas du tout du genre sensible.
- Sonia : Bon, les girls on arrête de déprimer maintenant. On se le fait notre film ou pas ?
Nesrine se détache de moi délicatement, je la regarde fixement en lui souriant.
- : Ça va aller, lui chuchotais-je discrètement.
- Shana : Éteins la lumière Aminata s'il te plait.
- Aminata : Ouais ouais ouais.
- : Tiens va t'asseoir à coté de Dounia. Elle a ton âge, peut-être une nouvelle copine ?
Elle ne bronche pas et s'installe à coté d'elle. Je m'assois entrer Sonia et Kenza pour ne pas faire de jalouse. Décidément ces deux là ne vont jamais s'arrêter. Shana met en marche le film et il commence enfin.
( ... )
Ce matin, je me réveille entre Aminata et Shana. Les longues jambes d'Aminata sur mon ventre et le dos de Shana presque collé à ma poitrine. Je me détache d'elles avec difficultés. Je vais dans la salle de bain me laver le visage et vais dans la cuisine. Sur le chemin, je découvre Dounia et Nesrine assise sur le canapé, dans le salon à discuter.
- : Coucou les filles, bien dormit ?
- Dounia : Bien et toi ?
- : Bof, avec les grosses c'est un peu mal partit quoi.
- Dounia : Mdrr, j'imagine même pas.
- : Vous vous entendez bien à ce que je vois.
- Nesrine : Ouais, très bien même. dit-elle en souriant.
J'étais soulagée de la voir se détendre petit à petit. Mais c'est surtout ce sourire qu'elle m'a lancé qui m'a réchauffer le cœur.
- : Je vais préparer le petit déjeuner, vous me donner un petit coup de main ?
- Nesrine : Oui oui.
Je me dirige dans la cuisine suivie des filles. Je retrousse mes manches et commence la préparation de crêpe. Pendant que Nesrine s'occupait à faire le café et Dounia réchauffait le lait.
Après une trentaine de minutes, j'avais enfin terminé les crêpes. J'essuie mes mains et aide les filles à dresser la table lorsque Shana et Aminata débarquent suivie de près des deux jalouses.
- Aminata : Ohh oui, je kiffe ! Merci les filles, putain vous gérez !
- : Y a pas de quoi grosse.
- Dounia : Vous avez bien dormit ?
Elles répondent toutes positivement et nous nous installons autours de la salle à manger, prête à croquer nos assiettes.
- Kenza : Passez moi mes Granolas please.
- : T'en a pas marre toi ?
- Kenza : Jamais.
Dans la peau de Khaled.
Je la regarde, elle est là. Son putain de sourire veut pas se décoller de ses babines. Mon sang chauffe. Putain je veux la tuer. Cette putain de racli me rend paro.
- Grâce : Bah alors Musclor n'a plus les mots ?
Mes yeux s'assombrissent, je le sens. Elle me cherche vraiment.
- Grâce : Bien, je vois que tu n'es pas décidé à parler. Tant pis Honey.
Honey, honey, honey.
Je sens des petites mains me cacher les yeux. Ma vue devient très rapidement noire. L'odeur de son parfum Dior addict me titille les narines. Du bout de ses ongles manucurés elle me gratouille les yeux pour me faire chier.
Je saisis ses avant bras et d'un coup sec, je la retourne, la faisant voler. Je lui arrache un cri strident.
Elle pète de rire en tentant de se débattre.
- Aynine : Khaled ! Aïe, mais t'es fou ! bafouilla t-elle entre ses rires.
Sa tête était maintenant posé sur mes genoux, je la fixe de plus près et je la sens rougir, vu notre position des plus farfelues.
Elle a perdu sa langue ma petite vipère.
J'approche ma tête de la sienne et lui dépose un chaste baiser sur ses lèvres pulpeuses.
- Aynine : Khaled...
Putain. Quand elle prononce mon nom comme ça, j'ai envie de lui faire des dingueries. Je regarde son visage et j'en ferai des folies.
Je lâche ses avant bras et la fait asseoir sur moi. Elle entoure des bras autour de mon cou et niche sa tête dedans. Putain, son souffle chaud me donnent envie de la violer, mais je m'abstient. J'le respecte trop, je la toucherai pas avant notre mariage.
- Aynine : Tu vas me rendre fou Honey.
Putain.
Je la vois me tourner le dos, elle se contemplait face au miroir en trémoussant son jolie cul. Elle saisit son huile pour meuf chelou d'une main et en applique tout le long de ses épaules arrières. Une fois son huile mise, je vois ce liquide couler le long de son dos. Je la regarde avec incompréhension. Elle me lance encore un putain de sourire et me tend son dos.
C'est qu'elle a du culot la petite.
Putain, mes envies de chien qui refont surface alors que quelques heures avant j'étais entrain de déchirer l'autre pétasse de Julia ou Julie.
Un sourire sadique me vient aux lèvres et je m'avance d'un pas déterminé face à ma proie. Je pose mes deux mains sur chaque épaule et appuie de la pulpe de mes doigts. Je descends faisant de vagues vas et viens le long de sa colonne vertébrale. Je la matte frissonner, son dos s'hérisse. Elle a la chair de poule. Plus je la masse et plus je la trouve bandante.
Je la regarde par le miroir et elle me sourit toujours, légèrement intimidée. Ses joues caramel virent dans un ton rosée.
Je la fait pivoter pour la mettre face à moi, et c'est avec rapidité qu'elle se tourne. J'analyse son visage, elle a une belle gueule ouais. Mais mes yeux descendent direct sur ses nichons.
Putain je bande sa mère.
J'ai envie de la prendre dans cette loge, et maintenant.
Je veux la ken bordel de merde.
Dans la peau de Neyla.
Les filles étaient rentré vers mes coups de seize heures. Nous avions une excellente soirée, j'ai retrouvée mes copines malgré les tensions présente. Nesrine s'était trouvé une amie. Elles s'entendent à merveille et ça me rendait heureuse de la voir sourire. Aminata à dut rentrer plus tôt pour passer la journée avec sa famille et pour prendre la route vers Montpellier. Il ne restait plus que Kenza qui ne pouvait pas rentrer avant le retour de ses parents.
Younes n'était toujours pas rentré, mais je n'ai pas bronché et ne l'ai pas harceler par message. Je sais qu'il est chez Aymen et Kenza me l'avait confirmé.
- Kenza : Bon tu penses à quoi grosse vache ?
La voix de ma voisine me fait ressortir de mes pensées.
- : Hein ?
- Kenza : T'es vraiment in love toi enfaite.
- : Non mais hors sujet meuf, là y a pas de love tu vois. Il a faillit tuer quelqu'un et tu veux que j'ai la conscience tranquille ?
- Kenza : Bon j'avoue... Mais on connait tous Younes, fin tu le connais plutôt. Et tu sais très bien que c'est pas son genre de faire ça. On a tous le droit à l'erreur.
- : Je sais j'ai jamais dit le contraire.
- Kenza : Tu vois chérie, dans les moments comme ça faut l'épauler et être là pour lui. Il le regrette alors ne lui en rajoute pas. Après c'est un conseil d'amie. Fais comme tu le sens.
- : Ouais j'vais prendre sur moi, parce que je digère pas trop ce qu'il a fait.
- Kenza : Oui bah même Hymène te l'a dit. Tu sais ce qu'il te reste à faire.
J'hoche la tête positivement.
Aller Neyla, tu vas faire des efforts. Pour Younes, pour toi, pour ton couple, le votre.
- Kenza : Mais entre nous, t'es in love de Youyou ! Avoue le !
- : Un peu.
- Kenza : Un peu beaucoup alors...
- : Bon ok, je l'aime trop en vrai.
Elle sautille sur le canapé comme une folle.
- Kenza : Quand Younes va le savoir...
- : Non, tu dis rien ! J'te tue.
- Kenza : T'façon il doit être au courant.
- : Bah non justement !
- Kenza : Ahh genre vous vous êtes jamais dit "je t'aime" c'est ça ?
- : Oui mongole.
- Kenza : Et mais vous êtes chelous vous.
- : Je t'emmerde mocheté.
- Kenza : Non mais sah, c'est bizarre comment vous êtes.
Je ris légèrement.
- Kenza : Et vois attendez quoi pour vous le dire ?
J'ai à peine me temps de prononcer un mot, que la porte d'entrée s'ouvre laissant à découvert Younes.
- Younes : Selem.
Kenza et moi, lui répondirent de la même façon.
- Kenza : Bon moi j'vais partir là.
- : Mais... Et tes parents ?
- Kenza : Vas-y ciao la famille.
- Younes : Vas-y à la prochaine.
Elle referme la porte précipitamment. Cette connasse ! J'ai envie de la tuer. Elle s'enfuit comme une loveuse, nous laissant dans cette ambiance pire que gênante.
Younes s'asseoit sur le canapé, je prends sur moi et le rejoint.
Neyla, tu peux le faire.
- : Ça va ?
Il me regarde surpris.
- Younes : Tu m'en veux plus ?
- : Est-ce que tu l'a lâché ce fameux Hasni ?
- Younes : Ouais.
- : Vraiment ?
- Younes : W'Allah.
Un sourire de satisfaction m'échappe.
- Younes : Alors tu m'en veux plus ?
- : Écoutes, Younes t'as merdé, ok. Mais maintenant c'est du passé tout ça. Moi je suis ta femme et j'me dois de te soutenir quoi qu'il arrive. J'avoue qu'au début j'étais super énervée contre toi, mais comprends moi... T'étais sur le point de tuer quelqu'un. Enfin bref, passons. On fait tous des erreurs et moi la première. Mais bon, je me dis avec du recul que j'vais agir comme une adulte, comme une bonne femme pour son mari. Ok ? Tu sais comment je suis, et si tu compterais pas un minimum à mes yeux je serais pas là à cette heure ci. Donc, maintenant oublions ce qu'il s'est passé et allons de l'avant.
Il me regarde longuement avant de sourire comme un taré.
- Younes : T'es la meilleure.
- : J'sais.
Il me tape la tête en me taquinant.
Subitement, je le prend dans mes bras. Il m'avait manqué.
- : Tu m'a manqué sal gros.
- Younes : Toi aussi bagra !
Je me détache de lui, et réajuste mon haut.
- : Bon t'as fait quoi chez Aymen ?
- Younes : Bah des trucs de mecs.
- : Des trucs de mecs ? C'est à dire ?
- Younes : Soirée entre pote, Fifa, chicha. Les bails comme à l'ancienne tu captes.
- : Ahh... La chicha ? Beurk, ça me dégoute !
- Younes : T'es folle tu connais rien ma petite.
- : Non mais là t'as baissé dans mon estime. dis-je en faisant mine d'être dégoutée.
- Younes : Sale folle !
Je ricane pour me moquer de lui.
- Younes : Ton rire là...
- : Il a quoi mon rire ?
- Younes : Rire de sorcière.
- : Je t'emmerde bouffon !
- Younes : Parle mieux sale conne. déclare t'il en attrapant mon cou, faisant pression de sa main.
- : Aïe aïe aïe ! Younes lâche moi je t'en supplie !
- Younes : Tu fais moins la maline là.
- : Désolé Younes le plus beau, le plus charmant, tout ce que tu veux.
- Younes : Le plus sexy.
- : C'est hram de mentir, tu devrais le savoir.
- Younes : Dit le !
- : Never des never.
Il serre de plus en plus fort me faisant arracher un cri brut.
- : Younes le plus sexy... Aïe putain !
La douleur s'estompe, il m'a enfin lâché.
Je me lève brusquement du canapé et vais dans la cuisine me servir à boire. Je traverse le salon pour me diriger dans la salle de bain.
- Younes : Elle me fuit ?
- : Un monstre !
Je m'enfuit dans la salle de bain en l'entendant rire comme un psychopathe.
Je me brosse les cheveux afin d'éliminer les noeuds et les attache en un chignon haut. J'avais envie d'un bon bain. Je ferme la porte doucement et enlève mes vêtements puis mes dessous. Une fois nue, j'enfile un peignoir le temps de faire couler l'eau.
Une fois le bain prêt, je retire le peignoir et l'accroche sur le porte peignoir. J'entre dans l'eau un coup et me laisse voyager par l'odeur de la noix de coco.
Je me lavait les bras lorsque j'entends la porte s'ouvrir et Younes apparaît devant moi. Je lâche mon savon et cache ma poitrine entre mes mains.
- Younes : Tranquille continue ton bain wesh.
- Mais...
Il me coupe.
- Younes : T'inquiète c'est moi.
Justement c'est toi ! Je sens mes joues chauffer, je dois être rouge comme une tomate. Ce mec a le dont de me rendre mal à l'aise en moins d'un quart d'une seconde.
Je le vois se déshabiller et mes yeux sortent presque de leurs orbites.
- : Tu fais quoi là ?
- Younes : J'ai envie de prendre un bain avec ma femme.
Je ris légèrement, intimidée dirais-je...
Il est maintenant torse nu, et commence à enlever son bas de jogging.
Je le reluquais en arquant un sourcil.
- Younes : T'inquiète wesh, te pisse pas dessus non plus j'vais pas être à poil.
Effectivement il avait garder son caleçon.
- : C'est si classe !
Son corps bronzé ne me laissait pas indifférente et j'avoue que j'avais de folles envies. Je voulais lui sauter dessus.
Il s'approche de moi et petit à petit il entre dans le bain. Je suis dos à lui et ses jambes m'entourent. Je relâche ma poitrine et reprend mon savon.
- Younes : Attends.
Il me prend le savon des mains et me fait mousser le dos. Des milliers de frissons le parcourent. L'ambiance était spéciale. Je dirais même qu'il y avait une tension sexuelle.
- : Merci.
Je le sens sourire et ses bisous humides dans mon cou me font ressentir de drôles d'effets. Une flamme se ravive dans mon bas ventre. C'était agréable, mais agréable. Beaucoup même.
L'odeur du gel douche se mélangeait à son parfum. L'atmosphère se transformait petit à petit. Toujours cette même tension qui règne. Doucement, je sens mon corps se retourner et me voilà face à mon mari. Les seins à découvert, face à ce regard noir, persistant.
- Younes : Waouh...
Je rougis instantanément, face à sa réaction des plus anormales. Après tout, c'est un homme.
Je le vois prendre mes bras pour cacher ma poitrine.
- Younes : Cache moi ça, w'Allah j'risque de te faire des triplets.
Je perds mes moyens face à son comportement.
- Younes : J'suis sérieux hein, mais j'veux pas te faire peur. T'sais très bien que c'est moi. Tu me fais confiance non ?
- : Oui...
- Younes : Bah voilà.
J'acquiese de la tête comme une enfant. Je réagissais comme une gamine de huit ans. En même temps vu la situation qui me faisait face et cette tension spéciale j'avais de quoi.
- Younes : Tu vas m'rendre fou p'tite tête. annonça t-il en agitant sa main sur mes cheveux.
Un sourire se dessine sur mon visage et je suis de moins en moins tendue.
J'attrape le savon d'une main et le fait glisser sur son torse. Je le voyais me regarder d'un air amusé, il aimait ça et ça me faisait bizarre.
- Younes : Retourne toi vite.
Je comprends qu'il doit être en feu dans son caleçon et me tourne rapidement telle un gosse.
Il enroule bras autours de ma poitrine et nous continuons ce bain en riant, même si cette tension sexuelle était toujours présente. C'était...
Spécial.
__________
Selem aleykûm mes Harisettes préférées. Comment vous allez ?
J'espère que ce chapitre vous a plut un maximum. N'hésitez pas à voter, commenter en balle. Donnez vos avis, constructifs évidemment. Vos impressions, des idées si vous en avez, j'accepte tout.
Comment voyez vous la suite ? Répondez s'il vous plaît c'est hyper important.
Khaled va t-il "ken" notre belle Grâce ? Neyla va t-elle avouer à Younes qu'Adama est gay ? Kenza et Sonia vont t-elles s'entendrent ? Le couple Younes Neyla va t-il surmonter d'autre épreuve ? Que signifie cette tension sexuelle ? Que va t-il se passer entre notre jeune couple ?
Je vous conseille à toutes de lire la chronique de ma petite belge. L'histoire s'intitule : "Brésilienne, mannequin dans une cité parisienne" de ma chérie PlumeMarocaiine allez-y en masse c'est de la pure tuerie ! Franchement vous passez à côté de quelque chose. Vous connaissez mes bons goûts, je propose pas du n'importe quoi moi ! Vous savez ce qu'il vous reste à faire maintenant.
La suite arrive très bientôt, accrochez vous la team. En attendant je vous invite à lire la chro de ma petite belge.
Votre princesse vous embrasse fort.
Love mes Harisettes. 😇❤