Perrie, suite à une bagarre entre deux gardes, trouve l'opportunité de s'enfuir mais dans sa course quelqu'un la rattrape et l'assomme.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Cela fait maintenant 40 heures que Perrie est déconnecté du monde, elle est dans un mi coma mais rien de grave, elle risque de se réveiller à tout moment. C'est d'ailleurs le cas, il est dix heures du matin et Perrie peine à ouvrir ses yeux. Elle voit légèrement flou et souhaite se frotter les yeux afin de corriger sa vue mais des liens retinrent ses poignets. Perrie découvrit dans quelle posture inconfortable elle se trouvait. Assise sur une chaise au milieu d'une pièce encore plus sombre que sa cellule, les poignets liés aux accoudoirs. Ce n’est pas possible, je joue dans un film d'horreur là pensais la belle blonde.
Le gargouillement de son ventre fit arrêter ses pensées et au loin elle entendit deux personnes converser dans une toute autre langue.
*Du côté de deux gardes inconnue*
1 : La vidéo tu l'a vu ?
2 : Oui mais je ne sais pas quoi en faire.
1 : On devrait lui montrer, comme ça elle encaisse tout d'un coup.
2 : Tu penses ? C'est risqué non ?
1 : Oui, ça lui fera un choc mais elle la verra bien un jour ou l'autre donc autant le faire maintenant !
2 : Bon bah d'accord, on attend qu'elle se réveille et on y va.
*Du côté de Perrie*
Ça faisait à peine 5 minutes que Perrie avait retrouvé la vie, elle luttait pour ne pas la perdre à nouveau, pour ne pas fermer les yeux et pour oublier la faim et surtout la soif, sa gorge et l'intégralité de sa bouche étaient à sec, elle avala sa salive difficilement accompagné d'une grimace de souffrance. Puis tout d'un coup, sans savoir pourquoi, elle s'inquiéta à propos de G, la dernière fois qu'elle l'avait vu c'était dans la cellule, et il était entrain de se battre avec un autre garde. Ce rapprocher d'un otage, défier l'autorité, tous ça étaient de trop pour G, elle pensait qu'il a du lui arriver quelques choses de grave.
Les pensées de Perrie se stoppèrent quand elle entendit la porte s'ouvrir, bien sûr elle espérait voir apparaître G mais ce ne fut pas le cas, juste un homme d'une quarantaine d'années avec le même appareil que l'autre jour quand elle avait regardée "I will wait". Une deuxième vidéo l'attendais, et pas des moindres. L'homme avança jusqu'à Perrie, resta devant elle en tendant le bras pour qu'elle regarde le portable et cliqua sur le bouton Play.
Zayn, vêtu d'un simple tee shirt blanc, portant une casquette en noir et blanc sur ses cheveux, s'apprêtait à prendre la parole. Mais tout d'abord, la première chose qui frappait était la détresse que l'on pouvait lire dans ses yeux, il était au bord des larmes et avait la gorge nouée, à ce demandé s’il allait réussir à en placer une. Finalement il releva la tête une bonne fois pour toute et prononça ses quelques mots.
"Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous voulez, mais je vous demande une chose, arrêtez de torturer Perrie, ramener la en Angleterre, je sais pas ... on a tellement besoin d'elle ici ! Je serai près à faire n'importe quoi pour son retour, alors voilà, on peut faire un échange, prenez moi, mais rendez Perrie ". Zayn baissa de nouveau la tête et se pinça le haut du nez afin de retenir ses larmes, la vidéo sa coupa laissant place à un immense silence dans la salle, Perrie avait les yeux écarquillés, était elle contente de revoir le visage de son bien aimé ou triste de le voir dans cet état ? Non, bien sûr que non, elle ne pouvait être que bouleversée, son homme était sur le bord de la détresse et venait d'énoncer des choses inimaginable. Se rendre pour que Perrie retourne en Angleterre ? Certes c'est une belle preuve d'amour mais il en est hors de question. Perrie n'eu pas le temps de faire couler la moindre petite larme que le garde détacha ses liens et la tira avec aucune délicatesse jusqu'à une petite cour extérieure et isolée où elle fut jetée comme un lion dans sa cage. Il se passa deux bonnes minutes dans un total silence, et le soleil vint taper sa tête dans une chaleur intense, pas un coin d'ombre ici, ce qui accentua sa soif. Quelques gouttes de sueurs perlèrent sur son front et la luminosité l'éblouissait, après tout cela faisait 6 jours qu'elle n’avait pas vu un coin de verdure. Perrie se demandais ce qu'elle faisait là, sans personne et pourquoi un tel changement quand deux personnes entrèrent à nouveau dans la petite cour.
Perrie les regarda avec les sourcils froncé quand elle reconnu le deuxième garde, G était de retour et il allait bien, elle était maintenant rassuré de savoir qu'elle aurait toujours cette personne à qui s'accrocher, celle qui lui donnait de l'espoir et qui ne la dépaysait pas. Sans lui Perrie serait sans doute déjà très loin, elle n'aurait pas survit.
Un léger sourire apparaissait sur son visage mais il ne dura pas bien longtemps, car en voyant la mine fermer de l'anglophone elle comprit que quelques choses allait se passer.
Il se plaça devant elle et dit c'est quelque paroles.
G : Il va me parler et je vais juste traduire ce qu'il dira, a présent je ne servirai qu'à ça, tu dois obéir aux ordres et je ne dois pas te parler, si on obéi pas aux ordres ça se passera mal pour nous deux alors respecte ça s'il te plaît.
Perrie : Mais ...
G : -Coupant la parole- J'ai dit, on ne parle plus !
Perrie baissa la tête, dépitée, elle se disait "ça y est, ça commence." L'autre garde parlait dans sa langue, G faisait la traduction sans rien ajouter de plus.
G : On va faire la photo, mais on vas faire plus de préparation, tu vas voir, mais ne conteste rien.
Perrie se mordit l'intérieur des joues pour ne pas pleurer car elle s'attendait au pire.
G : Assied toi sur cette chaise.
Sans dire mot la jeune femme exécutait les ordres et une troisième personne entra dans la cour avec dans la main une sorte de paire de ciseaux. La boule au ventre Perrie voulait que ce moment passe en vitesse accélérer.
Perrie : Qu'est ce que vous allez faire avec ça ?
G : TAIS TOI !
Le troisième homme était maintenant devant la blonde et attendais le signal.
G : Surtout ne bouge pas, ne pas de geste brusques ...
Le film d'horreur pouvait commencer, Perrie vit ses mèches de cheveux tomber une à une sur ses épaules et sur le sol, ses beaux cheveux, ceux que Zayn aimait tant, ceux que ses fans jalousait, elle pouvait dire adieu à sa belle crinière. Le barbier recula de quelques mètres pour admirer son travail et sortit de sa sacoche une sorte de longue lame.
Perrie : Alors là non.
G n'avait pas crié sur la blonde pour demander le silence, l'autre garde n'avait pas regardé ni G ni Perrie avec son regard de haine, le barbier avait l'air confus, tout ça parce que Perrie avait eu une voix posée et sereine, une voix des plus calme.
G : Pardon ?
Perrie : Je refuse.
G : Je ne suis pas sûr de comprendre.
Perrie : Coupez-moi les cheveux si ça vous chante, je ne dirais rien, mais la boule à zéro il en est hors de question.
G : Tu n’as pas le choix à vrai dire.
Perrie se leva de la chaise alors que le barbier avança pour commencer son boulot.
Perrie : NON JE REFUSE !
Perrie se plaça derrière la chaise qu'elle menaçait de lever à tout moment.
G : Ne soit pas ridicule.
G s'avança et pris le poignet de la blonde.
G : C'est bon, c'est juste des cheveux, il y a pire dans la vie.
Perrie : Pourquoi vous me faites ça ? Oui il y a pire ! Mais vous m'avez déjà tout enlevé, ma famille, mes amis, mon fiancé, ma joie, ma passion, mes fans, ma vie ... alors si il y a quelque chose qui me rappelle mon ancien train de vie je me battrais pour le garder.
G : Et donc cette chose c'est tes cheveux ?
Perrie : Ça peut paraître ridicule et superficielle, mais quoi d'autre ?
G : J'en sais rien mais à vrai dire je m'en fou.
Les deux étrangers commencèrent à s'agacer de la discussion qui trainait, le garde demanda une traduction alors que le barbier pris le second poigner de Perrie et leva sa lame vers la tête de cette dernière. "Ne bouge pas" avait il dit dans sa langue, très drôle. Perrie tire sur les deux bras pour s'extirper et y parvint. C'est alors que G et le deuxième garde la rattrapèrent, l'amenèrent de force sur la chaise et la bloquèrent sans la lâcher une seule seconde. Le barbier pouvait alors commencer son travail sans gêne, enfin Perrie n'avait pas dit son dernier mot, elle bougea sa tête dans tous les sens pour empêcher le massacre. Un geste de trop et la lame se planta au dessus du sourcil droit de la jeune femme, c'était pas très profond mais quand Perrie vu le sang lui couler sur la joue et se noyer dans son œil alors elle se mit à crier.
G sortit en vitesse de la cour et revint dix minutes après avec une malle.
*15 minutes plus tard*
C'était avec un pansement au dessus du sourcil, ses cheveux courts et mal coupés mais tout de même conservé que le vrai travail pouvait commencer. L'ambiance criarde avait laissé place à une ambiance plus silencieuse mais plus tendus. Le barbier était partit, il ne restait plus que G et le second garde. L'un donnait des ordres, l'autre les traduis, et la troisième les exécutait. D'une peinture rouge elle marqua en lettre majuscule sur un mur "Ton mariage." sans doute la réponse à la vidéo de Zayn, "je ne sais pas ce que vous voulez". Elle se plaça sur la gauche de la phrase et leva en l'air une sorte de pioche. *Clic* Magnifique cliché à poster sur la toile dans la seconde à venir. C'était décidée, cette photo fera aussi le tour du monde, et pourrait donner plus de précisions aux enquêteurs.
En zoomant sur la photo on pouvait voir les cheveux au niveau des oreilles, du sang séché sur la joue (qui pouvait être confondu avec de la peinture), le pansement qui toucha a peine son sourcil, et sans doute le pire, la bague de fiançailles qui avait disparu de son annulaire. De quoi en choquer plus d'un, en commençant par Zayn.
Après avoir réalisé la photographie, le deuxième garde quitta la cours et s'occupa de pirater le compte des Little Mix en total discrétion. En attendant G amena Perrie dans une autre cours, cent fois plus grande, où à l'opposé se trouvait un bloc en construction et une dizaine d'otage au travail. G se tourna vers Perrie et lui annonça :
"C'est fini tout ça, tu n'es plus une privilégiée, a partit de maintenant tu seras considérée comme les autres, et tu vas commencer le travail."
Sans broncher Perrie traversa lentement la cours, seule, elle ne savait plus quoi penser, ce n’était pas plus mal car elle n'avait jamais vraiment aimée le favoritisme mais en même temps les désavantages étaient nombreux, après tout elle tenait à sa santé, et à sa vie.
Voilou voilou, désolé du retard j'ai eu une semaine très chargé mais je vais me rattraper promis :*
A bientôt pour de nouvelles aventures ;)