Instinct de domination ( Term...

By Slepkava62

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Je m'appelle Cassiopée et je suis une jeune fille de 17 ans. Je menais une existence plutôt tranquille et ban... More

Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chatitre 41
Chapitre 42 FIN
Info

Chapitre 1

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By Slepkava62


J'ai toujours été un peu différente, un peu à part. Je m'appelle Cassiopée mais tout le monde m'appelle Cassy ou Cass, je suis une jeune fille de 17 ans et je vis dans une région un peu paumée au milieu de nulle part, Carleroy pour être précise. J'y habite depuis ma naissance avec mes parents et mon petit frère Kaï. Je suis en première année au lycée Stude, c'est un petit établissement, mais il est plutôt chaleureux et convivial comparé à certains.

Malheureusement pour moi tout allait bientôt changer ! Ma mère venait d'être mutée à l'autre bout du pays et j'allais devoir abandonner ma vie entière, quitter tous ce que j'aimais, mes amies, mes chemins de promenade, ma maison et par-dessus tout Stan mon petit ami. C'était une véritable déchirure pour moi. Je ne me voyais pas partir à plus de 1000 km de lui, je l'aimais tellement... Ce garçon était une perpétuelle source de bonheur pour moi, il me faisait rire et me sentir vivante.

J'avais demandé à ma mère la permission de rester ici, elle avait catégoriquement refusé, tout comme mon père d'ailleurs, « on n'abandonne pas sa famille pour une amourette de passage ». Alors si pour eux une relation de trois ans n'était qu'une amourette de passage soit... Moi je n'étais pas du tout de cet avis, mais de toute manière la décision était prise et prétendre que je n'avais pas eu mon mot à dire n'était qu'un euphémisme. Nous étions aujourd'hui à la veille du départ, j'étais assise au milieu de ce qui fut ma chambre pendant 17 ans et 2 mois, mais ce n'était plus vraiment la même pièce. A la place de la décoration habituelle il n'y avait désormais que des cartons empilés les uns sur les autres. Les murs me paraissaient bien vides sans les photos et les posters accrochés un peu partout. J'étais triste, complétement plongée dans mes pensées quand une voix me tira de là :

- Cass ! dépêche-toi de descendre les cartons, les camions sont là !

Ma mère elle, était complétement surexcitée à l'idée de prendre un nouveau départ avec sa petite famille, elle ne voyait pas à quel point j'en souffrais.

- J'arrive man' !

J'empilais deux cartons assez légers et je dévalai les escaliers en vitesse. J'étais encore dans mes pensées et gênée par mon « chargement », quand mon étourderie légendaire et moi percutâmes l'un des déménageurs.

- Oh ! je suis vraiment désolée monsieur, je n'ai pas fait attention ou j'allais, m'excusai-je.

- Y'a pas de mal jeune fille.

L'homme avait une carrure assez impressionnante, en même temps vu le métier ce n'est pas une fille dans mon genre qu'on embaucherait ! J'étais petite et menue, et vous auriez pu chercher un moment après mes muscles vu qu'ils étaient quasi-inexistants, ces lâches !

Il me fit un sourire avant de me soulager de mon fardeau et de l'emmener en direction du camion. J'en profitai pour rejoindre ma mère dans la cuisine.

- Euh man' ? je dois sortir un moment pour aller dire au revoir à tout le monde, vu qu'on s'en va... pour toujours... je serai de retour dans une ou deux heures. A voir.

J'avais pris un ton cassant un peu malgré moi, je lui en voulais énormément mais c'était tout de même ma mère.

- D'accord essaye de ne pas trop trainer quand même car ton père vas essayer de se libérer plus tôt pour qu'on puisse avancer notre départ.

Génial. Absolument génial. Alors partir ne suffisait plus, maintenant il fallait partir le plus vite possible, à croire que tout à coup la ville était en proie à une violente épidémie de ... je ne sais pas moi ... de gastro ! Ok c'était ridicule mais tout ça me dépassait complètement. Je pris ma veste en cuir et sortis de la maison à toute vitesse. Je courais presque pour rejoindre le petit parc de la ville, là où je devais retrouver tous mes amis. Une dizaine de minutes plus tard j'étais arrivée devant les grilles, et surprise, ils étaient déjà tous là ! Qui plus est, ils avaient installé une banderole rose fluo entre deux arbres avec écrit dessus « on t'aime Cassy » au marqueur noir. Ils étaient vraiment trop choux et ils allaient terriblement me manquer, jamais je ne retrouverai des amis comme ceux-là.

- Alors ma choupette prête pour de nouvelles aventures ? s'écria Lily en me voyant arriver au loin.

Lilly était ma meilleure amie depuis toujours, inséparables depuis la maternelle je la connaissais par cœur. Elle était comme une sœur pour moi. C'était une jolie blonde aux yeux caramels, elle était grande et très sportive, mon exact opposé en somme. Moi j'avais les cheveux noirs et les yeux « aussi bleu qu'un ciel d'été ». En tout cas c'est comme ça que Stan les décrivaient. D'ailleurs ce dernier se trouvait un peu plus loin avec Clarisse et Kyle deux autres de mes amis. En me voyant arriver ses lèvres s'étirèrent en un large sourire, et dieu sait que j'aimais ce sourire. Il me faisait complètement fondre.

- Alors ma chérie prête à faire la fête ?

Il désigna la table derrière lui ou était disposé boissons, gâteaux et confiseries.

- J'avais plutôt pensé à sortir les mouchoirs et me lamenter sur mon sort le peu de temps qu'il me restait mais soit, faisons la fête, m'exclamais-je

- A t'entendre on croirait que tu t'en va tout droit à l'abattoir, me fit remarquer Clarisse.

- C'est facile à dire pour toi, ce n'est pas toi qui t'en va loin de tout !

- C'est vrai ma choupette, mais profite du temps qu'il te reste, et ce n'est pas non plus la mort on pourra s'appeler et même se voir sur Skype, déclara Lily.

- Ouais.

Pendant ce temps-là, Stan m'avait attrapé et me serrait dans ses bras.

Les deux heures étaient passées à une vitesse folles, on avait parlé de tout et de rien, se remémorant de vieux souvenirs. Comme la fois ou, au lycée, j'avais eu une envie tellement pressante que j'étais entrée en trombe, et involontairement je précise, dans les toilettes des mecs. Quand je suis ressortie (après avoir soulagé ma vessie évidemment) j'étais rouge de honte, tous les garçons du lycée m'ont dévisagé pendant au moins deux jours ! bien entendu Lily et Clarisse m'attendaient complètement morte de rire devant la porte, coté discrétion on repassera.

Ensuite on avait évoqué ma rencontre avec Stan. Je le connaissais depuis un moment mais pour tout vous dire je n'avais jamais vraiment prêté attention à lui avant qu'il ne me demande en ami sur Facebook et qu'il n'engage la conversation. On s'est pas mal rapproché et il a été mon meilleur ami pendant quelques mois avant qu'il n'ose enfin me demander d'être sa petite amie. Même si de mon côté ça n'avait pas était le « coup de foudre » j'avais appris à l'aimer et j'en étais vraiment heureuse.

On avait beaucoup rigolé et même finit par pleurer. Je ne voulais les quitter pour rien au monde, mais il était temps.

- Bon ma choupette c'est l'heure.

Lily se jeta littéralement sur moi pour me prendre dans ses bras.

- Tu vas tellement me manquer, déclara-t-elle les larmes aux yeux.

- Toi aussi ma belle.

Notre étreinte dura encore quelques minutes, je ne voulais pas la lâcher. Et ce qui devait arriver arriva nous nous mimes à pleurer comme deux grosses cruches. Lily fit signe aux autres d'approcher.

- Allez câlin groupé, dit-elle en reniflant.

Clarisse se jeta comme une sauvage sur nous, nous faisant dangereusement basculer. Les garçons eux, arrivèrent plus doucement et Stan se colla à moi, sa tête dans mes cheveux.

- Vous croyais que si je fugue mes parents s'en rendraient compte ?

- Je pense, me dit Clarisse dans un sourire, et je n'aimerai pas être à ta place quand ton père te retrouvera parce qu'à mon avis tu passerais le pire moment de ta vie.

- Pire que la fois ou tu as balancé au chien de la voisine une de ses chaussures pour qu'il s'amuse avec, si tu veux mon avis, déclara Lily.

- J'avais 10 ans ! je ne pouvais pas savoir qu'il allait la déchiqueter moi ! et encore moins qu'une paire de chaussure aussi moche pouvait coûter aussi chère.

C'est vrai que ce jour-là j'avais failli me faire enterrer vivante. Mon père n'était pas quelqu'un de facile. Il n'était pas souvent présent, et je pense que Kaï et moi n'étions pas vraiment sur la liste de ses priorités. Il était plutôt sévère et impulsif. Mais bon on faisait avec.

- On te laisse avec Stan, pas trop de bisous hein ! et surtout appelle-moi dès que tu es arrivée !

Je regardais le trio s'en aller tout en faisant des signes de la main, et quelques larmes se frayèrent un chemin sur mes joues malgré mon interdiction formelle de les laisser couler, fichue sensibilité. Finalement Stan me prit de nouveau dans ses bras et il m'embrassa à plusieurs reprises avant de me relâcher et de me regarder droit dans les yeux.

- Quoi qu'il arrive sache que je serai toujours là pour toi. Je t'aime à la folie ma chérie ne l'oublie pas !

- Oui je sais, merci, je lui souris avant d'ajouter, bon je dois y aller, mes parents m'attendent surement déjà, on s'appelle d'accord ?

- Pas de soucis, quand tu veux.

Il m'embrassa une dernière fois avant que je reprenne le chemin de ma maison. Enfin ex-maison pour être exacte. Je m'étais attendue à des adieux plus déchirants avec Stan, mais je pense que je ne réalisais pas encore que je ne le reverrai probablement plus, ou du moins pas avant très longtemps. Arrivée à destination je remarquai que les deux camions de déménagement étaient déjà partis, la voiture de mon père était garée dans l'entrée, d'ailleurs ...

- Cassiopée ! ça va faire une heure qu'on t'attend ! je parviens à me libérer de mon travail plus tôt et toi ... toi tu vas te promener ! j'ai essayé de t'appeler une bonne dizaine de fois.

Il n'avait vraiment pas l'air content le papounet. Soit je me tenais à carreau et je m'excusais soit ...

- Je n'avais pas mon téléphone et j'étais avec mes amis, que vous me forcez à quitter, soit dit en passant, je pouvais bien profiter un peu de ma dernière aprèm avant que vous ne me kidnappiez non ?

Là je l'avais mis en colère. Son regard était devenu assassin et je préférai filer dans la voiture ou mon petit frère était déjà installé plutôt que d'affronter la tempête que je venais de déclencher.

- Alors mon petit Kaï pressé de partir ?

- Ouiii vite je veux voir ma nouvelle maisoooon !

Le petit bambin gigotait dans tous les sens sur son siège pour enfant. Il était vraiment trop chou, faite qu'il ne grandisse jamais ! Mes parents prirent à leur tour place dans la voiture. La tension était toujours palpable. Finalement mon père démarra et le moteur poussa une longue plainte avant de se mettre en route. J'avais espéré que cette vielle voiture nous lâche mais non, mon dernier espoir était réduit en miette. Le moment était venu, nous partions. Je regardais les paysages s'éloigner à vive allure.

Au revoir mon chez moi, au revoir ma vie d'antan. Vous me manquerez sans nul doute.


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