Miraculous One-shots

By Ophelia-Agreste

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Voici un regroupement de petites histoires qui me viennent à l'esprit entre deux chapitres de mes autres livr... More

La Princesse de Kurtzberg - 2/2
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On leur dit, ou pas ? 2/2
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Ecriture d'une musique
Soupir : 10 décembre

La Princesse de Kurtzberg - 1/2

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By Ophelia-Agreste

Je n'ai pas lu la Princesse de Clèves mais on a étudié des passages en cours et je m'en suis inspirée pour ce One-shot, on peut même dire beaucoup inspirée... Mais je change certains éléments de l'histoire, évidemment, et je m'intéresse surtout à la scène de la rencontre au bal. Ne m'en voulez pas, s'il vous plaît, même si je préfère Adrien, Nathanaël n'est pas méchant ... (ce n'est pas un two-shot MariXNath, je vous rassure)

J'utilise un langage assez soutenu à certains moments car j'adore la manière "précieuse" avec laquelle Madame de la Fayette a écrit ce livre... 

Bonne lecture ^^.

1/2

Marinette Dupain-Cheng était la fille du comte Tom et de la comtesse Sabine. Elle avait dix-sept ans. Elle était connue dans de nombreux royaumes pour être aussi belle qu'une reine, malgré que son rang ne lui permette pas, au premier abord, d'en devenir une. Ses parents étaient très amis avec les familles royales Lahiffe, Césaire et Kurtzberg. Quand les enfants des quatre familles eurent l'âge de se marier, leurs parents leur demandèrent avec qui ils préféraient passer le restant de leur vie.

La princesse Alya Césaire et le prince Nino Lahiffe, ayant toujours été fou amoureux l'un de l'autre, prirent la décision de s'unir. Ce qui ne dérangera en rien le prince Nathanaël Kurtzberg qui lui avait toujours eu le béguin pour la belle comtesse. Mais ce n'était pas réciproque. Marinette accepta tout de même cette union. Elle ne voyait pas qui épouser d'autre et avait toujours vu Nathanaël comme son meilleur ami, tout ce qu'elle espérait était qu'un jour elle tomberait amoureuse de lui pour enfin être heureuse.

Quelques mois plus tard, le lendemain de son dix huitième anniversaire, la comtesse Dupain-Cheng devint la princesse de Kurtzberg. Une année passa. Le prince était le plus heureux des hommes. La princesse n'était ni la plus heureuse des femmes, ni la plus malheureuse. Nathanaël faisait tout pour son bonheur : il la courtisait, mais en vain, il lui achetait tout ce qu'elle désirait, mais elle n'en avait que faire, il la faisait voyager, mais elle voulait partir de ce monde injuste. Elle se contentait de lire ces livres, ces romans qui parlent d'amour, ces histoires de créatures fantastiques ou encore ces poèmes dont seule elle comprenait le sens. Sa seule consolation était de voir s'épanouir sa meilleure amie en attente de son mariage.

Marinette et Alya ne s'étaient pas vu pendant presque six mois. La princesse héritière de deux royaumes bientôt réunis devait se rendre chez une famille royale pour les convaincre d'arrêter la guerre. Cela faisait en effet presque deux ans que les Bourgeois avaient déclaré la guerre aux Césaire pour conquérir des terres. Alya avait alors fait de nombreuses rencontres durant ce long voyage et était rentrée, avec Nino et leurs parents, pour célébrer leurs fiançailles, après avoir eu gain de cause et avoir fait cessé les batailles.

Les deux jeunes filles, ayant à présent dix neuf ans, étaient restées toute l'après-midi dans la chambre de la future reine pour se préparer au mieux au bal des fiançailles royales. Mais ce n'était qu'une excuse pour passer du temps entre meilleures amies.

"Non mais tu l'aurais vu !" s'écria Alya alors qu'elle se levait de son lit, où était assise Marinette, pour marcher roulant des hanches exagérément. "Elle avançait comme ça jusqu'aux portes fenêtres et les gardes les ouvrirent, Nino et moi étions déjà morts de rire et nos mères nous mettaient des coups de coudes pour que l'on arrête. Bref, ensuite elle avance en levant la tête super haut du genre 'je suis la princesse, regardez moi même si j'en vaux pas la peine' et elle crie 'mes chers sujets' avant de tomber et de se cogner avec la rambarde en argent, pile dans la couronne".

Marinette était repliée sur elle-même à force de rigoler, elle roulait même sur le lit. Imaginer Chloé dans une situation comme celle-ci était hilarant, et en ces jours qui devenaient de plus en plus tristes et sombres à ses yeux, elle aurait tout donné pour assister à ce spectacle.

"Dommage qu'Adrien n'ai pas vu ça." continua Alya en tentant de se calmer, ce qui était très dur. Elle retourna s'asseoir à côté de son amie. "Cette pimbêche se croit tout permis avec lui alors qu'elle est promise à un autre. Tu verrais comment elle essaie de flirter avec lui, c'est abusé. Et lui le pauvre, il est tellement gentil et bien élevé qu'il n'ose pas la repousser méchamment."

"Adrien ? C'est qui ? Tu ne m'en as jamais parlé.." intervint Marinette en arrêtant de rire instantanément, comme si ce nom l'avait marqué sur le coup.

"Quoi ? Je ne t'ai pas parlé DU comte Adrien Agreste ?" dit Alya qui ne pouvait croire qu'elle ne lui avait pas encore raconté une des choses les plus importantes de son voyage. "Nino est devenu très ami avec lui et, même si tu sais à quel point j'aime mon fiancé, je dois avouer que je n'ai jamais vu un homme avec autant de charisme, et aussi beau que lui ! En plus, il est super gentil comme je te le disais, et je lui ai parlé de toi ! Je suis certaine que vous vous reconnaîtrez ce soir, il vient au bal."

"Fait attention, si Nino t'entendait il serait jaloux," répondit Marinette en faisant une pichenette sur le nez de son amie. "et comment veux-tu que je le reconnaisse alors que je ne l'ai jamais vu et que tu ne me dis même pas à quoi il ressemble ?"

"C'est simple, très chère," dit Alya sur un ton princier que les jeunes amis étaient forcés d'utiliser en public. "Ce soir, quand vous arriverez au bal, avec votre parure parfaite comme à votre habitude, vous attendrez avant de descendre les grands escaliers et admirerez l'assemblée. Vous apercevrez alors, si vos yeux ne vous trompent point, un prince qui vous fera tellement tourner la tête que vous ne pourrez que dire 'c'est lui, le comte Agreste' et vous tomberez folle amoureuse de cet excès de beauté..."

"Mais vous oubliez mon époux, votre majesté" la coupa Marinette en faisant une révérence plus qu'exagérée et en continuant sur le même ton que son amie. "Que pensez vous qu'un prince dirait, si un comte lors d'un bal, venait lui voler sa princesse ?"

"Ne sait-il pas que vous ne l'aimez point ?" Marinette baissa la tête en réponse à la question de la princesse, ce qui eu pour effet d'annuler leur petit jeu et de reprendre une discussion normale. "Ne me dis pas que tu ne lui en as pas parlé, il se fait encore des idées ? Attends, si tu me dis que tu as... enfin que vous avez..."

"Non ! Je refuse toujours, et il commence à se demander pourquoi !" s'écria Marinette qui plongea la tête la première dans les oreillers. "Je lui avais dit, juste avant le mariage, que j'allais essayer de l'aimer comme lui m'aime, mais je n'y arrive pas... Et il doit penser que je suis finalement tombée amoureuse de lui. Hier, il m'a dit qu'il voudrait un jour avoir un héritier, j'ai commencé à paniquer et j'avais tellement hâte de te revoir pour penser à autre chose".

Alya réconforta la jeune femme du mieux qu'elle put, puis elles commencèrent enfin à se préparer pour cette importante soirée. Même si ce bal était évidemment en l'honneur de la brune, la parure de la bleutée donnait l'impression d'avoir à faire à une créature divine. Ce qui arrangeait Alya puisqu'elle avait parlé de Marinette à Adrien de la même manière qu'elle venait de faire l'éloge d'Adrien à Marinette. Elle s'était vantée d'avoir la plus belle femme du monde comme meilleure amie, une dame douce, gentille et modeste. Ce qui était d'ailleurs la véritable description de Marinette. Il fallait juste ajouter maladroite et un peu folle sur les bords, et c'était parfait.

Une fois arrivés au Louvre, où se tenait le bal, les futurs roi et reine restèrent juste en bas du grand escalier pour accueillir leurs invités. Au bout d'une bonne demie heure, pendant que les invités dont Marinette et Nathaniël dansaient, le roi Kurtzberg les interrompit pour s'entretenir avec son fils. La princesse de Kurtzberg se retrouva alors seule, mais pas pour longtemps. Un jeune homme qu'elle connaissait très bien vint s'approcher d'elle et lui demanda de bien vouloir lui accorder cette danse.

"Avec plaisir, votre altesse" répondit Marinette en s'inclinant. Puis elle se rapprocha discrètement pour que seul son partenaire de danse puisse l'entendre, et elle murmura: "Tu sais où est passé Alya ?"

"Oui ne t'inquiète pas." Lui répondit Nino en l'entrainant sur la piste. "Elle est partie accueillir les retardataires..."

Les deux amis d'enfance dansèrent jusqu'à ce que la musique ne cesse. On entendit alors les portes de la salle de bal s'ouvrirent, et toute l'assemblée se retourna pour découvrir le visage du retardataire. C'était un homme dont la beauté n'avait d'égale que celle de la princesse de Kurtzberg. Le soin qu'il avait pris pour se parfaire en tout point était admirable. La demoiselle était d'ailleurs sous le choc. Elle pensa immédiatement que cet inconnu ne pouvait être que le fameux comte dont lui avait parlé Alya, mais en avouant l'avoir reconnu, elle avouerait confirmer les dires de son amie. Elle confirmerait qu'elle le trouva séduisant, sublime et même parfait au premier regard. Mais cela signifierait trahir Nathanaël. Et elle avait juré, en se mariant, de ne jamais le trahir.

Adrien désirait attendre Alya, qui l'avait accueilli, en haut des escaliers pour se comporter en parfait gentleman et l'aider à descendre. Mais cette dernière avait clairement demandé au comte de descendre seul et de ne rien dire tant qu'elle ne viendra pas à lui. Et quand la future reine demande quelque chose, ses désirs sont des ordres. Il s'exécuta et passa au dessus des chaises pour rejoindre la piste de danse où Nino l'attendait.

Les musiciens allaient reprendre, mais le futur roi fit un geste de la main pour les faire arrêter quelques instants, et prit la parole.

"Comme je constate que madame n'a point de partenaire" Il prit la main de Marinette pour la conduire à Adrien "pourquoi ne pas accorder cette danse à notre retardataire ?"

Marinette eu soudainement une envie de meurtre, mais étant en public, elle devait se plier aux ordres du prince héritier sans protester. Elle fit donc une révérence à son "ami" avant de se tourner vers son nouveau cavalier, et de se perdre dans ses yeux.

Adrien non plus n'en revenait pas. Il se doutait que la fameuse princesse Marinette Kurtzberg devait être mignonne, par rapport aux nombreuses éloges que lui avait faites Alya. Mais il ne pensait pas pouvoir un jour faire face à un visage aussi pur que le sien. Il était littéralement éblouie. Il avait pu immédiatement la reconnaître. Leurs yeux avaient parlé pour eux, ils leurs avaient permis de se présenter l'un à l'autre sans parler.

Adrien s'inclina enfin devant la princesse en lui proposant sa main pour cette danse et elle lui donna la sienne avant de répondre à sa courbette. Ils se dirigèrent, sans se quitter des yeux une seconde, vers les autres couples qui n'attendaient que de danser, et d'admirer le duo.

Nino, qui n'avait pas bougé, fit signe aux musiciens de reprendre. Et c'est miraculeusement à ce moment là qu' Alya réapparut. Son fiancé la rejoint et se rapprocha d'elle pour lui parler discrètement.

"Tu avais raison, c'est deux là sont fait l'un pour l'autre. Dommage que Mari soit mariée."

"Évidemment Nino, j'ai toujours raison" répondit elle en rigolant avant de s'éloigner un peu de lui, tout en l'entrainant vers la rambarde pour avoir une vue d'ensemble. "Maintenant venez monsieur, je ne désire pas manquer une seconde du bonheur de ma chère amie la princesse." Bonheur éphémère, malheureusement, pensa-t-elle.

La danse débuta alors. Marinette n'avait jamais aimé danser ou tout du moins pas de cette manière. Son père lui avait tout appris : les danses royales, qui étaient assez étranges, la valse et même certaines danses typiques de la Bretagne. Les jeunes nobles avaient alors commencé à faire les pas d'une chorégraphie en imitant les autres couples, étant plus expérimentés dans ce genre de bal. Mais très vite, la magie opéra, et les musiciens modifièrent légèrement le rythme de la musique. Enfin, Marinette pourrait vraiment danser comme elle savait si bien le faire., sur une valse.

Adrien dirigea la jeune femme, qui étaient à sa droite lors de cette drôle de danse, devant elle pour pouvoir la guider. Il se créa par la suite un grand cercle ou plus personne ne dansait à part le nouveau couple. Malgré le niveau sonore assez élevé de la musique, on pouvait distinctement entendre les murmures de louanges et des questionnements de l'assemblée. Ils vont tellement bien ensemble. Tant de beauté réunie. Se connaissaient-ils avant ? Où est le prince de Kurtzberg, ne voit-il pas son épouse danser avec un autre ? Mais rien ne pu distraire les deux danseurs qui n'entendaient que la musique les porter.

Ils étaient comme plongés dans un rêve dont aucun des deux ne voudrait plus jamais ressortir. Au fur et à mesure qu'ils progressaient dans cette danse, l'emprise qu'ils avaient l'un sur l'autre prenait de l'ampleur, et ils étaient à présent tellement absorbés l'un par l'autre qu'ils en oubliaient les regards alentours. Quand la musique s'arrêta, un silence assez gênant s'installa. Mais pas entre Marinette et Adrien. Leur silence était apaisant, serein, il n'y avait plus aucune gêne.

Nino et Alya arrivèrent jusqu'à eux, sans leur laisser le temps de prononcer la moindre parole l'un à l'autre. Alya pris la parole et demanda, sur un ton princier non surjoué cette fois-ci, s'ils avaient déjà eu le loisir de se présenter dans le passé, même si elle savait bien que non. Elle voulait être sûre qu'ils s'étaient mutuellement reconnus. Même si elle savait bien que oui.

"Pour moi madame, je n'ai point de doute." commença Adrien "Mais comme la princesse de Kurtzberg n'a pas les mêmes raisons pour deviner qui je suis que celles que j'ai pour la reconnaître, je laisserai à sa majesté la bonté de lui apprendre mon nom."

"Je crois qu'elle sait aussi bien votre nom que vous connaissez le sien, Monsieur." répondit Alya en se tournant vers Marinette.

"Je vous assure madame, que je ne devine pas si bien que vous le pensez." assura Marinette qui était embarrassée.

"Vous devinez fort bien ma chère..." finit par dire Alya avant d'être coupée.

"Elle n'en a pourtant pas de raison." s'exclama Nathanaël qui avait assisté à la fin de la danse. Il vint prendre la main de Marinette et regarda Adrien dans les yeux, avec un air de défit, alors que la princesse avait à présent les yeux baissés. "Ma chère épouse, je vous présente le comte Adrien Agreste. Monsieur, je présume que vous connaissez ma femme." Avant que quiconque puisse ajouter quoi que ce soit, il entraina Marinette de l'autre côté de la salle, loin des oreilles indiscrètes.

"A quoi tu joues ?" chuchota Nathanaël en prenant le bras de Marinette, un peu trop fort. "Qu'est ce qui t'as pris de danser avec ce coureur de jupon ?"

"Ce quoi ?" s'étonna alors la jeune femme. Ce n'était pas vraiment la description qu' Alya avait faite de lui, mais vu son allure et son audace, Marinette préféra cette fois-ci s'en remettre au jugement de son mari. Mais l'air d'accusation qui était à présent planté sur le visage du prince ne fit qu'énerver la princesse "Et puis c'est Nino qui m'a dit de danser avec lui, tu crois vraiment que je l'aurai fait sinon ? Et bien non 'monsieur', je vous aurai attendu, comme une gentille femme qui obéit, puisqu'elle n'a que ça à faire !"

Marinette poussa légèrement Nathanaël pour qu'il la lâche et se précipita dans les jardins. Elle s'enfonça dans le labyrinthe dont les haies étaient taillées à la perfection et trouva un large banc que ses amis et elle avaient fait installer au milieu d'une roseraie couverte. Elle s'assit et repensa un instant à ce qu'il venait de se passer. Cet incident illustrait sa vie tout entière : elle aurait pu être heureuse, trouver son véritable amour et passer une vie plus qu'agréable à ses côtés. Mais non, elle avait choisi d'accepter d'épouser un homme qui n'était qu'un ami à ses yeux. Pourquoi avait elle fait cela ? Pour une raison très simple : elle avait peur. Pendant dix huit ans, les seuls personnes de son âge qui lui avaient été données de rencontrer, étaient ses trois amis d'enfance et Chloé Bourgeois, la peste. Elle avait toujours su que Nino et Alya finiraient ensemble et que Nathanaël l'aimait sincèrement. Elle simplement peur que personne d'autre ne l'aime, et qu'elle finisse seule.

Étant plongée dans ses pensées, la princesse n'entendit pas les bruits de pas qui s'intensifiaient derrière elle. Quelqu'un se dirigeait vers la roseraie, vers elle. On pouvait pourtant entendre distinctement quelqu'un progresser en sa direction. Ces pas assurés et cette démarche claire et précise prirent alors fin, lorsque la personne concernée trouva enfin la personne recherchée et dit calmement "Vous ici ?" avant de se rapprocher de la jeune femme pour s'asseoir à ses côtés.




La suite devrait être publiée dans la semaine, j'espère que le début vous a plu, n'hésitez pas à laisser des commentaires pour me donner votre avis !

Bisous à tous ! 

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