Two & You

By datstyles

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Malicia Benson est une jeune femme heureuse avec son fils, Gabriel. Elle ne manque de rien et tout ce qu'elle... More

Vêtement pour enfant
Sapin de Noël
L'inspiration
La peur
Malade
Réveillon
Première séance
La colère
La frustration
Le départ
Mexico City
Un lit
Retrouvailles
Le passé
La peinture
Un dîner
La plage
Une étape
Rencontre officielle
Avion

Une seconde

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By datstyles

Harry

Je n'ose même pas sortir de mon lit. Je voudrai pouvoir me rendormir paisiblement et continuer mon rêve fabuleux.

Pourquoi je me réveille quand le rêve arrive au meilleur moment ? Je m'étire et décide de me lever après avoir imaginé une suite à mon rêve.

Mon rêve avait l'air si réaliste. Mon dieu, si seulement il pouvait se réaliser celui-ci. Rien que d'y penser j'en ai des bouffées de chaleurs. Je revois des images de Malicia nue devant moi.

Bordel, Harry, tu ne peux pas avoir ce genre de pensées alors qu'elle dort dans la pièce à côté. Je ferme les yeux essayant de chasser ces images de ma tête. 

Je descends les escaliers pour rejoindre la cuisine. Je vois Adèle préparer le petit déjeuné. Je m'avance vers elle, je pose mes lèvres sur son front pour lui dire bonjour.

- Bon matin, mon grand, dit-elle de bonne humeur.

- Bonjour, Adèle. Je m'assois et Adèle m'apporte une tasse de café. Merci.

- La jeune femme qui est ici, qui est-elle ? Adèle me sourit doucement.

- Une amie, dis-je en prenant une gorgée de mon café.

Adèle ne dit rien de plus mais je vois son petit sourire narquois orner son visage. Je lâche un petit rire en imaginant ce qu'elle pense.

- Bonjour.

Je relève immédiatement la tête en entendant la voix de la douce Malicia. Elle porte le fameux pyjama noir de ma sœur. Il lui va si bien. Dieu, j'aimerai la voir tous les matins comme ça, les cheveux en bataille, ses yeux encore endormie, sa petite mine adorable.

- Bonjour, Malice, soufflais-je en me levant pour aller vers elle.

Ses joues sont rouges et elle baisse la tête. J'en profite pour poser mes lèvres sur le haut de sa tête. Elle relève doucement la tête et me sourit. Je l'attire vers moi pour l'emmener s'installer à mes côtés pour déjeuner.

- Adèle, je te présente Malicia, Adèle fait un hochement de tête. Malicia, je te présente Adèle, ma femme de maison.

- Enchantée, souffle Malicia avec un petit sourire.

Je prends doucement la main de Malicia, je l'entraîne avec moi pour qu'elle s'assoit à côté de moi. Adèle lui dépose une assiette devant elle. Malicia la remercie doucement avant de me jeter un coup d'œil. Elle sourit doucement avant de commencer à déjeuner.

Elle est si belle que je pourrai rester des heures à la regarder. Mes yeux sont envoûtés par elle. La façon qu'elle a de grimacer quand c'est trop chaud est si adorable. La façon qu'elle a de poser ses yeux sur moi est si douce qu'on dirait une caresse.

Hier soir, était une soirée que j'aimerai renouveler encore et encore. Avant de m'endormir cette nuit, je n'ai pas arrêter de me rejouer la soirée dans ma tête. Elle accapare toutes mes pensées, c'est tellement troublant pour moi. C'est la première fois que cela m'arrive et c'est si soudain. Mais j'aime ça.

- As-tu bien dormi ? Demandais-je en passant la main dans mes cheveux.

- Très bien, et toi ? Répond-t-elle en relevant la tête.

- Comme un bébé, rigolais-je.

- Tu es un peu grand pour être un bébé, rétorque-t-elle d'une voix encore endormie.

- J'aimerai t'emmener quelque part aujourd'hui, dis-je sans vraiment penser à sa réponse.

- Mais, je dois rentrer pour Gabriel, souffle-t-elle en terminant son petit déjeuner.

- Je te promets qu'on sera rentré avant, assurais-je.

- Admettons que j'accepte, où allons-nous aller ? Malicia se lève pour mettre la vaisselle salle dans l'évier.

- C'est une surprise, riais-je en me levant à mon tour.

Malicia se retourne vers moi et me sourit. Je lui rends son sourire. Je ne sais pas ce qui me retient de l'embrasser, là, dans ma cuisine. Je ne veux pas qu'elle pense que je veux juste coucher avec elle. Je veux y aller en douceur même si nous en sommes seulement au stade d'amis. Et j'ai cette crainte qu'on en reste à ce stade là, alors que quand je suis avec elle, je ressens le besoin de plus.

- Je te laisse prendre ta douche avant de voir les photos de hier soir ? Demandais-je doucement.

- Je n'ai pas de vêtement de rechanges, avoue-t-elle.

- J'ai demandé à Paul d'aller en chercher, je lui assure et ses yeux s'écarquillent.

- Mais...

- Ne t'en fait pas, soufflais-je. Les affaires sont déjà dans ta chambre.

Malicia grimace doucement et je ris. Elle me remercie, ses joues sont devenues rouges, elle est adorable. Elle me laisse pour aller se doucher. Je me retourne et je vois Adèle me sourire.

- Quoi ?

- Oh rien, grommelle ma femme de maison.

- Je connais ce sourire, dis-je en fronçant les sourcils.

- Je n'ai rien dit, rit-elle en levant les mains en l'air avant de se remettre à ranger le plan de travail.

Je lui embrasse le front avant d'aller me doucher, moi aussi. Il faut que je me détende, mes muscles sont contractés, je suis tendu et pourtant je n'ai aucune raison de l'être.

Je laisse l'eau couler alors que je m'appuie contre la parois de la douche. Il faut que j'arrête de me rejouer les images de mon rêve dans ma tête. Je ne pourrai pas la regarder en face si je continue.

Après une vingtaine de minutes sous la douche, je décide de m'habiller décontracté. Seul un pull et un jean feront l'affaire. Je descends les escaliers pour aller chercher les photos mais je surprends Adèle et Malicia discuter ensemble. Malicia rit doucement en écoutant Adèle lui raconter une de mes chutes dans les escaliers après une soirée arrosée.

- Allez-vous arrêter de dénigrer mon image ? Demandais-je en entrant sans prévenir.

Malicia sursaute ce qui m'amuse beaucoup. Elle se lève de sa chaise et se racle la gorge. Adèle me souffle que ce soir là j'étais comme un petit garçon et Malicia se met à nouveau à rire.

- Adèle, soupirais-je.

- Bien, bien, j'arrête, grommelle-t-elle. Je lui en raconterai la prochaine fois qu'elle reviendra.

Malicia écarquille les yeux. Je souris doucement, Adèle l'apprécie et ça me plait. Adèle nous laisse à nouveau et je vais chercher la veste de Malicia ainsi que la mienne.

- Paul a très bon goût, Malicia enfile sa veste.

- Je confirme.

Quand on arrive dans le garage, Malicia se met à rire en voyant les trois voitures que je possède.

- On prend laquelle ? Demande-t-elle avec un sourire narquois.

- Celle ci, répondis-je montrant l'Audi TT noire.

- La classe, vraiment très classe, souffle-t-elle impressionnée.

J'ouvre la portière à Malicia qui me remercie avec un sourire avant de s'asseoir dans la voiture. Je contourne la voiture et m'installe à mon tour.

- Une musique que tu aimerais écouter ? Demandais-je en tournant la tête vers elle.

- N'importe, j'aime tout, rit-elle.

Dieu, son rire je ne m'en lasserai jamais. Je lance une musique au hasard et je quitte le garage.

Pendant le trajet je suis un peu tendu. Je veux que ça lui plaise et qu'elle soit heureuse. Je sais qu'elle est prise beaucoup par son fils et son boulot et je veux qu'elle pense à elle, un peu. Je veux qu'elle se sente une femme aussi.

Nous arrivons dans le centre de Londres. Malicia regarde à travers la fenêtre avec des étoiles pleins les yeux, comme si elle découvrait la ville de Londres alors qu'elle y vit. Je rentre dans un parking sous-terrain.

Elle ne me laisse pas de le temps d'aller lui ouvrir la portière qu'elle sort de la voiture. Je souris en voyant son sourire. Elle a l'air si heureuse quand elle sourit.

- Suis moi, soufflais-je en lui tendant ma main.

Je la vois hésiter en regardant ma main. Mais je ne peux pas m'en empêcher, j'ai besoin de sentir sa peau si douce contre la mienne. Elle relève la tête vers moi avant de hocher la tête et de joindre sa main à la mienne.

Je nous dirige vers un ascenseur. Elle regarde, curieuse le logo sur la porte de celui-ci.

- Ce bâtiment est à toi ? Demande-t-elle, doucement.

- Oui, je gère aussi une agence de presse.

- D'accord, rit-elle. As-tu encore des choses que tu fais et que tu me caches ou je sais tout, maintenant ?

- Erm... Je passe mes doigts sur mon menton. Je crois que c'est tout.

Malicia rit doucement. La porte de l'ascenseur s'ouvre laissant apparaître l'hélicoptère. Malicia ouvre la bouche, surprise.

- Tu n'es pas sérieux ? Elle tient toujours ma main mais je la sens trembler.

- Non, je ne sais pas piloter, c'était juste pour te le montrer, dis-je d'un ton moqueur.

- Bonjour Monsieur Styles.

- Bonjour, Warren, comment allez-vous ? Demandais-je.

- Très bien, Monsieur, Warren sourit à Malicia. L'hélicoptère est prêt.

- Bien, merci Warren.

Malicia salue doucement Warren. Je l'entraîne vers l'hélicoptère. Je lui ouvre la portière. Elle m'interroge et la seule réponse que je lui donne est un sourire.

- Harry...

- Oui ? Soufflais-je.

- Tu... Rien, dit-elle, finalement.

Elle s'installe sur la siège. Je la rejoins de l'autre côté. Je la regarde doucement, elle essaye de s'attacher. Je lâche un petit rire quand je vois qu'elle galère. Je me penche vers elle pour l'aider. Je lui tends ensuite un casque. Elle me remercie puis je m'attache à mon tour et enfile le casque.

- Je suis prêts à décoller, dis-je en regardant le tableau de bord.

- Très bien, nous vous autorisions à décoller.

Malicia tourne la tête vers moi et sourit. Je lui rends son sourire avant de me concentrer pour effectuer le décollage. Malicia lâche un petit cri quand l'hélicoptère décolle.

- On va survoler Londres! S'écrit-elle en rigolant.

- Première fois ? Demandais-je en tournant la tête vers elle.

- Oui, fit-elle en regardant le vue de Londres qui s'étend devant nous.

Je vire à gauche sans la prévenir ce qui la surprend. Elle pose sa main sur mon avant bras.

- C'est magnifique, murmure-t-elle.

- À couper le souffle, rajoutais-je en la fixant.

Elle ne m'a sûrement pas écouté, et tant mieux. Nous survolons au dessus du Big Ben, elle se penche pour voir mieux. On dirait une enfant qui vient d'avoir un cadeau de Noël, elle est si mignonne.

- Les gens paraissent minuscules!

- Tu penses que Gabriel aimerait faire un tour ? Je tourne la tête vers elle.

- Qu... Quoi ?

- J'aimerai emmener Gabriel faire un tour, un jour, si tu es d'accord, bien sûr, dis-je en nous ramenant.

- Je croyais que tu ne savais pas piloter ? Ajoute-t-elle sur un ton narquois.

- J'ai dit ça ? Je fais mine de réfléchir. Je ne m'en souviens pas.

- Je te fais confiance, confirme-t-elle. Tu pourras emmener Gabriel.

Je suis touché qu'elle me fasse autant confiance. J'apprécie tellement. C'est si nouveau pour moi d'avoir une relation avec un être humain qui ne tourne pas autour de mon compte bancaire.

Je pose l'hélicoptère. Malicia retire son casque et laisse sa tête partir en arrière. Son sourire est toujours présent sur son petit visage rond.

- Merci beaucoup, c'était incroyable! Malicia s'avance et pose ses lèvres sur ma joue.

- Ça me fait plaisir, avouais-je, heureux.

Nous restons quelques secondes à nous observer puis Warren s'approche. Nous sortons de l'hélicoptère. À ce moment précis, je me sens heureux car Malicia l'est, à en juger son sourire qui orne son visage depuis des heures.

Nous sommes maintenant dans la voiture sur le chemin de l'école pour aller chercher Gabriel. Je discute tranquillement avec Malicia quand son téléphone sonne.

Elle s'excuse avant de décrocher. Immédiatement je remarque qu'elle perd son sourire. Elle me jette un regard inquiet. Sa voix commence à trembler. J'entends une voix d'hommes parler mais je ne comprends pas ce qu'il dit.

Malicia raccroche. Elle pince ses lèvres entre elles et me regarde. Je ne cherche pas à comprendre que je ralentis pour me garer sur le côté.

- Malicia, que se passe-t-il ? Demandais-je, inquiet.

- C'est Tom.

- Tom ?

- Il est aller chercher Gabriel à l'école, ma mère est en panique. Je ne sais même pas où il a emmené mon fils, souffle-t-elle en état de choque.

- On va aller le chercher. Je m'approche d'elle et prend sa main. Je te promets qu'on va récupérer Gabriel.

Malicia sourit doucement avant de souffler comme si elle évacuait la peur qui l'habite. J'aime penser que je suis celui qui arrive à la calmer, à la rassurer. J'aime tout simplement ça.

Je redémarre la voiture puis je m'engage à nouveau sur la route. Je demande à Malicia de m'indiquer le chemin pour aller chez Tom.

Je fais en sorte de rouler assez vite mais je reste un minimum sérieux pour ne pas faire peur à Malicia. À peine une demi heure plus tard, je me gare devant la maison de Tom.

Malicia ne me laisse pas le temps de couper le contact qu'elle sort en furie de la voiture. Elle se dirige vers la porte d'entrée de couleur noire. Elle se met à tambouriner dessus.

Je sors de la voiture. Je rejoins Malicia qui est en panique totale. Une femme lui ouvre la porte et elle fronce les sourcils.

- Où est mon fils ? Malicia est au bord des larmes.

- En sécurité, répond la jeune femme avec une voix que je déteste déjà.

- Je te jure que si tu ne me...

- Écoutez, la seule raison de notre venu c'est Gabriel, nous voulons juste savoir où il est, dis-je d'un ton calme.

- Oh, je suppose que tu es Harry ? Elle me jette un regard haineux.

- Où est mon fils ? Répète Malicia en larmes.

- C'est avec toi qu'elle laisse son fils sans surveillance ? La jeune femme rigole.

- Maman!

Malicia pousse la jeune femme et entre dans la maison en courant. Je suis ses pas. On arrive dans un salon moderne mais que je trouve absolument horrible à mon goût.

Malicia s'accroupit près du canapé en cuir blanc et prend son fils dans ses bras. Elle pleure doucement en caressant les cheveux de son fils.

- J'ai eu si peur, souffle-t-elle en regardant son fils.

- Papa a dit qu'il voulait que je vienne à la maison car il avait une surprise pour moi, explique Gabriel en regardant sa maman.

Malicia ne cherche pas à comprendre et se relève en criant le nom du père de Gabriel. Je n'ai jamais vu Malicia énervée, elle qui est si douce d'habitude. Mais là, son visage est différent, je peux y lire la colère garde à ses yeux grands ouverts et ses sourcils froncés.

- Du calme, Tom arrive dans le salon avec une bouteille d'eau gazeuse et des verres.

- Crois moi, si Gabriel n'était pas dans la pièce, tu aurais déjà mon poing dans ta figure, grogne-t-elle en le fixant.

- Si tu ne l'avais...

- Il n'était pas sans surveillance! Il était avec ma mère! Tom tu es complètement fou! Tu imagines ce que j'ai ressenti ?! S'écrit-elle en le coupant.

Je m'approche doucement de Malicia. Je pose ma main sur son épaule comme pour la calmer. Je la sens tendu sous la paume de ma main et je peux comprendre pourquoi.

- Tu es irresponsable, Malicia. Tom pose la bouteille, les verres sur la table et croise les bras. Tu délaisses ton fils pour pouvoir avoir une relation.

- Pardon ? Siffle-t-elle choquée.

Je remarque qu'elle ferme les poings, comme si elle était prête à le frapper. J'aimerai pouvoir faire quelque chose mais, normalement et dans la logique des choses je ne devrai pas me retrouver ici.

- Alors toi, cite-t-elle en le pointant du doigt. Tu as le droit de te construire une relation mais moi non ?

Elle a raison, si ça ne tenait qu'à moi j'aurai déjà ouvert ma bouche pour dire ses quatre vérités à celui la. Pourquoi n'aurait-elle pas le droit de vivre une relation comme lui ?

Lui il se permet de le faire alors qu'elle pourrait lui reprocher la même chose. Un enfant ça se fait à deux, pas seul, il faut qu'il comprenne que même si c'est une mère qu'elle a le droit d'avoir une vie à côté.

- Ce n'est pas la même chose, dit-il doucement ce qui énerve encore plus la jeune femme.

- Je vais...

- Malicia, laisse, on y va, dis-je en lui tenant le bras.

Je ne suis pas fou, elle allait lui en coller une. Je sais que j'ai bien fait de l'arrêter car son fils allait voir cet acte de violence et je sais qu'elle n'aurait pas voulu qu'il voit cela même si Tom mérite amplement ce poing dans la figure.

Malicia jette un regard à Gabriel avant de le prendre dans ses bras et de se retourner vers moi. Elle ne pose même plus le regard sur le père de son enfant et quitte la maison dans un mot.

Je salue seulement par politesse Tom et sa fiancé avant de rejoindre Malicia à la voiture. Ce que je n'ai pas prévu c'est que je n'ai pas de siège auto pour installer le petit garçon.

- Je n'ai pas de siège auto, avouais-je en ouvrant la portière.

- Je vais me mettre derrière à côté de lui si cela ne te gêne pas, souffle-t-elle troublée.

Sur le trajet vers chez elle, Malicia caresse les cheveux de son fils. Gabriel parle de sa journée à l'école et de sa soirée avec sa grand-mère maternelle. Il ne demande même pas à sa maman pourquoi est-ce son père qui est venu le prendre et non sa mère à la sortie de l'école.

Il doit sûrement se douter que c'est un sujet dont sa maman ne veut pas discuter maintenant. Il est si doux, comme elle, je ne peux pas nier la jalousie que je ressens à ce moment. J'aimerai avoir un enfant aussi adorable que Gabriel.

Je viens seulement de comprendre que une seconde suffit. Une seule seconde suffit pour qu'on passe par tous les états possibles, la joie, la peur, la tristesse et la colère. J'ai vu toute ces émotions traversées le visage de Malicia en seulement une malheureuse petite seconde.

Quand je me gare devant chez elle, je remarque une dame qui nous attend, c'est sûrement la mère de Malicia. Elle descend de la voiture et son fils se dirige vers la dame d'une quarantaine d'année.

Je sors de la voiture et Malicia arrive vers moi. Elle me sourit doucement avant de déposer ses lèvres sur ma joue.

- Merci...

- Ca va aller ? Demandais-je, inquiet.

- Oui, répond-t-elle en plongeant son regard dans le miens.

- Dis moi, tu n'aurais pas fait de la boxe étant jeune ? On aurait dit une boxeuse prête à se jeter sur sa proie, tout à l'heure, constatais-je.

- J'en ai fait pendant cinq ans, avoue-t-elle.

- Tu blagues ? Hoquetais-je, surpris.

- Non pas du tout, affirme-t-elle, sérieuse.

Je recule de deux pas en mettant mes mains devant moi comme pour me protéger. Mon sourire montre ma petite blague et Malicia retrouve doucement le sourire et cet éclat dans ses beaux yeux.

- Oula, je devrai me sauver avant de me prendre un crochet, dis-je en riant.

- Tu devrais, glousse-t-elle en s'approchant. Aller, du vent avant que je décide d'enfiler mes gants.

- Ne t'en fait pas, Malice, ce n'est pas une paire de gant qui va m'arrêter, affirmais-je en riant.

Elle ouvre la bouche surprise, je rigole face à son visage adorable. Je lui fais un clin d'œil avant de monter dans le véhicule et de la laisser avec son fils.

__

[ Hello tout le monde,

Je m'excuse sincèrement pour ce grand retard, mais j'ai bossé la fin de l'année pour avoir mon bac car ça comptait énormément pour moi, j'espère que vous comprenez.

J'aimerai que les lecteurs invisibles se montre en votant ou commentant.

J'espère que ce huitième chapitre vous plaît en plus je crois que c'est l'un des plus longs que j'ai écrit!

Dites moi votre avis. x

- datstyles ]

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