Find Me

بواسطة Csfantasy

45.3K 4.4K 569

Pour fêter Halloween, Skylar et ses amis décident de passer la nuit dans une maison au lourd passé et réputée... المزيد

01.
02.
03.
04.
05.
06.
07.
08.
09.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
36.
37.
38.
39.

35.

854 98 17
بواسطة Csfantasy

Camden éclata tout simplement de rire. Un rire noir et railleur. Un rire qui disait qu'il n'en croyait pas un mot. Même moi, qui aurais pu gober n'importe quoi venant de James, j'eus du mal à digérer ce qu'il venait de dire. Ça ressemblait à une mauvaise excuse à classer dans le casier des « mon chien a mangé mon devoir » et des « je l'ai pas volé, m'sieur l'agent, j'sais pas comment c'est arrivé dans ma poche, j'vous jure ».

Je croisai le regard de William. Je lus le doute sur son visage. Ce que venait de dire James le condamnait plus que ça ne le disculpait. Comment pourrions-nous croire quelque chose comme ça ? Toute l'histoire semblait assez logique et crédible, jusque là. Toutefois, maintenant qu'il avait dit ça... J'avais du mal à croire à son explication.

- Je suis sérieux ! protesta James, cherchant mon regard, celui de Will. Je ne déconne pas ! Regardez un peu ce qu'il se passe ! Presque tout pointe vers moi. À part cette intrusion dans l'appartement cette nuit et cette voix de femme. Mais avec la mort de Devon, c'est comme si la personne derrière les meurtres voulait pointer un doigt vers moi.

- Mais si c'est vrai, pourquoi être venu dans l'appartement ? Maintenant, on sait que c'est une femme. Donc ça contredit cette optique, remarqua Camden.

- Elle ne pensait peut-être pas que quiconque l'entendrait. Je n'en sais rien, d'accord ? Je ne suis pas dans sa tête !

Plus rien ne me paraissait crédible, désormais. Déjà, le fait qu'il nous ait caché tout ça sur lui, qu'il ne nous ait pas fait assez confiance pour nous parler de son double cursus... Tout commençait à s'accumuler et je ne pouvais plus me fier à James aveuglément comme je l'aurais fait auparavant. Je ne pouvais tout simplement plus. Pas après toutes ces cachotteries et ces mensonges. Il aurait dû nous le dire, nous faire assez confiance pour protéger son secret.

- Tu veux devenir profiler et les vrai profilers parviennent à entrer dans la tête du coupable.

Je jetai un regard sévère à mon petit ami qui commençait à se montrer trop agressif. D'accord, James avait eu tort. Qu'il soit en colère contre lui, je pouvais l'accepter. Par contre, ce n'était pas une raison valable de s'en prendre ainsi à lui.

- Je suis encore étudiant, je te ferais savoir ! Je ne suis pas un professionnel ! Je fais ce que je peux pour trouver le moindre élément qui pourrait nous donner un suspect ! J'ai même demandé à mes profs de m'aider sous couvert pour voir si j'ai loupé quelque chose. Je fais ce que je peux, d'accord ? Je fais ce que je peux !

Le désespoir dans la voix de mon petit frère me brisa le cœur. Je ne l'avais entendu aussi désespéré qu'une fois : lorsqu'il avait supplié ses parents de le laisser aller en criminologie. Will céda et alla s'installer à côté de lui dans le canapé et passa un bras autour de ses épaules. James s'appuya contre notre aîné.

Je demeurai figée à côté de Camden, ne sachant absolument pas quoi faire. Une partie de moi voulait garder foi en James. Une autre ne pouvait s'empêcher de douter après avoir découvert tout ce qu'il cachait. Comment aurait-il pu en aller autrement ? James était comme mon petit frère et pourtant, il m'avait tellement menti... Je ne savais plus si je pouvais me permettre de le croire et c'était tout simplement atroce.

Je soupirai, m'appuyant contre Camden. Cette fois, c'était moi qui avais besoin de soutien. J'avais besoin qu'il soit là pour moi. Mais il fixait James et parut totalement oublier que ce qu'il se passait m'affectait encore plus que lui. Je me redressai et m'éloignai. Je partis dans la cuisine. Tout était en train de s'effondrer sous mes pieds et me raccrocher aux branches ne suffisait plus.

J'étais en train de tout perdre. Will m'en voulait, ma confiance en James s'effaçait, et même Camden... Même mon petit ami commençait à me laisser tomber, trop concentré qu'il était sur sa colère. Il oubliait que l'idée que James puisse être coupable me faisait du mal. Au milieu de tout ça, il ne pensait qu'à lui. Et ça faisait mal.

Je me servis un verre d'eau. Mes doigts tremblaient et j'avais envie de l'envoyer valser. Je l'imaginais déjà se fracasser sur le mur, asperger les meubles, le parquet, les morceaux de verre pleuvoir sur les surfaces, abîmer le tapis dégueulasse que le propriétaire avait collé sur tous les murs de l'espace à vivre...

Toutefois, je serais celle qui devrait tout ramasser. Comme si je n'avais pas déjà à faire avec le bordel qu'avait laissé l'équipe scientifique... James aiderait peut-être parce qu'il était dans une position précaire mais Will ne ferait sûrement pas grand-chose. Il me servirait son excuse habituelle « je fais déjà la cuisine et la chambre en plus de travailler à la clinique, je ne vais pas tout faire ». Et moi, quand je bossais au magasin après mes heures à la fac, je devais encore me taper le ménage de l'appartement et de ma chambre. Parfois, je ne le faisais pas. Et Will finissait toujours par me le faire remarquer.

Depuis la disparition de Candice et les premiers messages, il s'était montré un peu plus cool avec moi. Moins à cheval sur le ménage et la tenue de l'appartement. Par contre, si je venais à exploser mon verre contre un mur, il ne me laisserait pas tranquille.

J'avais besoin d'air. Il fallait que je sorte d'ici, que je puisse réfléchir sans interférences. Que je m'éloigne d'eux. Que je bouge, que je prenne l'air, que je m'épuise. Que je me vide l'esprit. Dès le lendemain, la vie normale reprendrait. Les cours, le boulot... Tout cela m'aiderait à penser à autre chose mais pour le moment, j'avais besoin d'espace.

Je gagnai l'entrée et récupérai mon manteau. Les voix des garçons s'interrompirent brusquement.

- Sky ? Où tu vas ? demanda William.

- Je vais faire un tour. J'ai pris mon téléphone.

Je ne laissai à aucun d'entre eux le temps de réagir et je sortis. Je dévalai les escaliers, sautant les dernières marches, atterrissant sur le carrelage humide et crasseux du hall de l'immeuble. Je me retins de justesse à la rambarde pour ne pas tomber sur les fesses. Je sortis dans l'air froid et la bruine glacée. Je pris une profonde inspiration avant de commencer à avancer sur le trottoir à peine déneigé et salé. Certaines boutiques étaient fermées à cause de la neige. La plupart étaient illuminées et il y en avait même qui arboraient encore leurs décorations de Noël.

Je regrettai rapidement de ne pas avoir pris mes gants. Mes mains enfouies dans mes poches s'engourdissaient déjà à cause du froid mordant. Malgré ça, je ne comptais pas rentrer de si tôt. Maintenant que j'étais dehors, en dépit du risque que ça représentait, je me sentais plus légère, plus libre. Moins étouffée. Enfin j'étais seule avec moi-même.

Marcher sans but, sans réfléchir, s'était toujours avéré thérapeutique. Il en allait de même pour courir. En l'occurrence, j'aurais préféré courir mais avec tout le verglas sur les trottoirs, ça serait le meilleur moyen de me casser les deux jambes. Il ne me restait donc que marcher.

Je cessai de penser aux meurtres, aux mensonges, aux complots, aux théories, au danger. Je redécouvris mon quartier, laissant mon regard glisser sur les façades des maisons, sur les voitures couvertes de poudre blanche, sur la boue qui salissait le bord des trottoirs. Les nuages couvraient tout d'une nuance de gris sinistre et la fine pluie qui tombait n'allait pas tarder à se transformer en neige.

Je marchai longtemps. Toute notion d'heure m'échappa, au bout d'un moment. Mon esprit s'était vidé et mes pieds allaient où bon leur semblait. Exactement ce que j'avais recherché en sortant. Lorsque la neige se mit à tomber, ce fut le signal que mon escapade avait assez duré.

En regardant autour de moi, je vis que j'étais tout de même à une bonne vingtaine de minutes de l'appartement. Je soupirai, mon souffle formant un nuage blanc épais devant mon visage. Je fis demi-tour, direction mon immeuble. La neige ne me dérangeait pas tant que ça. Je n'avais aucune envie de rentrer et d'être à nouveau confrontée à tout ce que j'avais abandonné quelques heures auparavant. J'étais tellement mieux dehors, à faire comme si personne n'était mort...

Une voiture ralentit à mon niveau, faisant gicler de la neige marron fondue.

- Hé, Skylar ! Tu veux qu'on te ramène ?

Je considérai Nyles, penché par-dessus Sierra, installée dans le siège passager. Ses cheveux roux étaient plus courts et ses yeux verts étaient agrandis par des lunettes à la monture épaisse. Son visage couvert de tâches de rousseur était accueillant et souriant. Tout le contraire de celui de la blonde à côté de lui.

- J'habite pas loin, ne vous en faites pas pour moi, répondis-je, décidée à profiter du peu de temps de solitude qu'il me restait.

- Tu es sûre ? C'est une vraie tempête qui commence à tomber ! Monte ! De toute façon, on va chez toi. Réunion d'urgence, apparemment.

Génial... J'avais encore moins envie de rentrer, maintenant. Nonobstant, je cédai et montai dans la voiture. Il y faisait presque trop chaud. Le chauffage soufflait de l'air chaud poussiéreux et étouffant. Si j'avais pu, j'aurais ouvert ma fenêtre mais la manivelle manquait à l'appel.

- Qu'est-ce que tu faisais dehors ? me demanda Nyles. Il caille !

- J'avais besoin d'air.

Je ne développai pas. Je n'étais proche ni de l'un ni de l'autre aussi n'avaient-ils pas besoin d'en savoir plus. Je me sentis obligée de leur présenter mes condoléances pour Devon, amenant le sujet de notre réunion dans ce simple « je suis désolée pour Devon ». Sierra émit un drôle de bruit, tournant à peine la tête vers la vitre alors que Nyles se raclait la gorge avec un « merci » qui ressemblait à un croassement.

Il se gara devant mon immeuble, de l'autre côté de la route. Je sortis rapidement de la voiture, soulagée de sentir l'air glacé et la neige venir me fouetter le visage. Je respirai profondément, profitant de mes dernières secondes de liberté. Lorsque le roux et la blonde traversèrent, je les suivis. Ils prirent l'ascenseur, je pris les escaliers. J'arrivai en même temps qu'eux devant la porte.

J'enlevai mon manteau et le pendis au crochet dans l'entrée. Nyles et Sierra laissèrent les leurs sur le dos du canapé. Je ne rejoignis pas les autres, préférant aller boire le verre d'eau que j'avais abandonné dans la cuisine avant de partir. Je tressaillis lorsque Camden effleura le bas de mon dos.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? murmura-t-il.

Je me tournai vers lui et haussai les épaules.

- Tu veux la liste complète ou je peux passer l'évident ?

Il parut désarçonné par mon ton froid et sec. Ses doigts se pressèrent un peu plus contre mon dos. Je déposai mon verre dans l'évier, m'éloignant de quelques mètres.

- James est comme mon petit frère, Camden, finis-je par dire, les mâchoires serrées. Il a peut-être menti, il a peut-être quelque chose à voir avec tout ça, mais il reste un petit frère pour moi, d'accord ? Et toi, comme si ce n'était pas déjà assez dur pour moi, tu en rajoutes en traitant James comme un criminel ! Que je sache, rien ne prouve qu'il a quoi que ce soit à voir avec les meurtres !

Camden ne dit rien, venant simplement chercher ma main pour la serrer. Il ne me vint pas à l'idée de me dégager. Sa peau était chaude et un peu rêche, familière contre la mienne, glacée.

- Je suis désolé mais je ne peux pas faire comme si de rien n'était. Il a menti à tout le monde, même à toi, même à Will ! Je sais que c'est un petit frère pour toi, et je l'adore mais je ne peux pas passer au-dessus de ça. Pas alors que, comme il l'a dit, à part la voix de femme de ce matin, tout pointe vers lui !

- Tu crois qu'il aurait pu faire ça, alors ? Quel motif il aurait pu avoir pour Candice ? Et pour Josh ? Aucun. Il n'en a aucun. D'accord, il a menti. Ça me met en colère aussi. Mais ce n'est pas une raison pour le traiter comme l'a fait Andrews avec nous ! Tu crois que c'est juste ? Tu te souviens que l'on est censé être innocent jusqu'à preuve du contraire ?

- Je ne l'ai accusé de rien. J'ai juste cherché à obtenir toute la vérité sur son côté de l'histoire. S'il a menti sur ses études, il peut avoir menti sur n'importe quoi ! Alors oui, j'ai tout fait pour le pousser à cracher le morceau. C'est soit moi soit Andrews, Sky. Parce que si elle apprend pour le coup de téléphone de Devon, tu peux être sûre qu'elle va l'embarquer !

Le poids de ses mots s'abattit sur mes épaules et je m'appuyai contre le plan de travail. Il se rapprocha et sa hanche vint frôler la mienne. Je soupirai, passant une main dans mes cheveux, les repoussant en arrière.

- Je suis désolé, je le suis vraiment mais il faut qu'on soit sûrs qu'il n'y est pour rien et je suis le seul entre nous trois qui peux poser les questions. Toi et Will être trop proches de lui pour oser les poser. Ta réaction me le prouve. Tu ne veux pas voir qu'il a ses torts.

- Si, bien sûr que si. Je sais qu'il a menti sur beaucoup trop de choses. Mais de là à l'attaquer, à le traiter comme un suspect, Cam...

Il ne répondit pas, me happant dans ses bras et me serrant contre lui. J'enfouis mon visage dans son cou, luttant contre une nouvelle crise de larmes qui menaçait de commencer. Il me serra fort. Son nez glissa dans mes cheveux, son souffle chaud se coulant sur mon crâne. Ce simple petit geste me fit un bien fou. Toute la tension, toute l'angoisse, toute la terreur s'évapora. C'était comme si son étreinte aspirait tout le négatif hors de moi pour me permettre de respirer à nouveau.

Ça ne dura pas longtemps. Ce n'était pas son genre ni le mien. Malgré tout, il déposa un baiser mes lèvres qui me prit un peu au dépourvu. Je ne m'étais pas attendue à une telle démonstration. Je fondis dans le baiser qui, comme l'étreinte, ne dura pas. Ce baiser me laissa l'esprit léger et troublé. J'avais encore du mal à m'habituer à tout ça.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?! tonna soudain Sierra.

Je cillai, me tournant vers elle. Pourquoi se mettait-elle à crier comme ça ? Il ne se passait absolument rien ! Elle était debout, les poings serrés, et nous fusillait du regard. Se pouvait-il que àa soit à cause de Camden et moi ?

- Sierra...

- J'en reviens pas ! Candice n'est pas en terre depuis un mois !

- Ça n'a rien à voir. Je ne sortais plus avec Candice depuis trois ans. Et elle savait que je n'avais plus aucun sentiment pour elle. Elle le savait parfaitement. Elle savait que le peu qu'il y a eu entre nous était mort avant même d'avoir réellement commencé.

- Ça ne change rien !

- Arrête, Sierra, intervint sèchement Nyles. Tu vas trop loin.

- Non ! Je ne vais pas trop loin ! Évidemment que non ! Elle l'aimait et tout le monde le sait ! Et elle est à peine enterrée qu'il se tape l'autre !

J'ouvris la bouche pour l'injurier à mon tour. Ce fut le regard de Camden qui me garda silencieuse. Ça ne servait à rien de répondre.

- Ça fait trois ans, Sierra ! Trois ans que je me suis rendu compte qu'il n'y avait rien entre Candice et moi. Et elle le savait. Elle savait que je ne l'aimerais jamais comme elle l'aurait voulu. Elle le savait, Sierra. Et elle savait pour Skylar. Elle l'a su avant moi, d'ailleurs. Et elle m'a dit d'y aller, de tenter ma chance.

- J'y crois pas. Candice me l'aurait dit ! Elle m'en aurait parlé.

- Elle ne te disait pas tout, répliqua Nyles. Et je sais que Cam dit la vérité parce que j'en ai parlé avec elle. Oh, ça lui faisait du mal de le voir avec Skylar. Mais elle savait que c'était pour le mieux et que, si elle te le disait, tu ne comprendrais pas.

Sierra pivota vers le roux qui ne broncha pas.

- Pardon ?

- Ne mens pas, frangine. Tu lui aurais dit de lutter pour Camden au lieu de le laisser partir. Tu n'aurais jamais accepté son choix de ne plus t'écouter. Parce que ce n'est pas ta façon de faire. Et pourtant, c'est ce qu'elle voulait depuis le début mais elle l'a supporté parce qu'il ne s'est jamais vraiment intéressé à quiconque avant. Là, c'était différent parce qu'il y avait Skylar. Et elle savait que tu serais en colère si tu te rendais compte qu'elle voulait qu'il tente sa chance avec elle.

Sierra était prête à exploser de colère. On aurait dit que Nyles la trahissait. Je me sentais bizarrement étrangère au drame qui se jouait. Pourtant, j'étais au centre sans avoir fait quoi que ce soit. Je ne savais même pas pourquoi nous nous disputions sur quelque chose d'aussi insignifiant que ma relation avec Camden. L'un des membres de leur groupe venait de mourir et tout ce que Sierra voyait, c'était que Camden et moi sortions ensemble. Où était la logique ?

Je soupirai, m'appuyant contre mon petit ami, attendant la fin de leur petite dispute stupide. J'ignorai le regard noir de Sierra. Je n'en avais absolument rien à faire de ce qu'elle pouvait penser. Camden lui avait dit : sa relation avec Candice s'était terminée trois ans auparavant et il ne ressentait rien pour elle depuis. Je pouvais admettre que le timing était un peu moyen puisque Candice n'était pas sous terre depuis longtemps mais je pensais savoir pourquoi Camden n'avait pas osé auparavant. Il n'avait pas voulu faire de la peine à son amie.

Mais si je voyais les choses sous cet angle... Cela signifierait que Camden avait attendu la mort de Candice et son enterrement. Et s'il l'avait attendu, il devait se douter que ça ne tarderait pas à arriver. Comment aurait-il pu le savoir ? S'il n'avait rien à voir dans son meurtre, comment aurait-il pu s'en douter ?

Non. Camden ne pouvait pas avoir quoi que ce soit à voir avec le meurtre de Candice et des autres. C'était impossible. Pas lui. Il ne pouvait pas avoir fait ça. Tout comme James, il était inconcevable qu'il ait pu commettre ces meurtres. Ça ne se pouvait pas. Non, je refusais d'y croire. Il fallait que j'arrête de voir des suspects partout. Que j'arrête la paranoïa. Camden n'y était pour rien. Pareil pour James. C'était forcément quelqu'un d'autre. Une femme. La voix était féminine, non ?

Mais entre mon cauchemar et l'affirmation de Camden... Je n'étais plus sûre que ça soit vrai.

واصل القراءة

ستعجبك أيضاً

71.1K 4K 25
Chaque année à l'Université de Campbell, un rituel sombre et mystérieux se déroule. Lors de la soirée de la rentrée, en septembre, un groupe d'indivi...
1.6K 302 21
Il l'aime, mais jamais elle ne l'aimera. Il l'observe, mais jamais elle ne le verra. Il aimerait tant le lui dire, mais après l'accident... Une hist...
157K 9K 165
#5 DANS LA CATÉGORIE HORREUR ! /!\Si vous êtes jeune ou que vous êtes sensible, ne pas lire, merci /!\ Saviez-vous que vous connaissez tous les visa...
23.7K 1.4K 41
Je vis en décalé. Je suis au ralentis. J'ai l'impression d'être un putain d'arrêt sur image. Le temps passe, toujours les mêmes choses, toujours les...