Petit ami et Compagnie - Part...

By MaevaAndStories

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À un mois de Noël, la pétillante mais quelque peu poissarde Annabelle Stewart est piégée. Pourquoi ? Car au m... More

Préface
Prologue
Chapitre 1 : Le mariage du cousin
Chapitre 1 partie 2 : Tomber dans le piège de la sorcière
Chapitre 2 : Opération Alexander lancée
Chapitre 3 : Être une sage-femme
Chapitre 4 : Monsieur café
Chapitre 4 partie 2 : Deux hommes pour le prix d'un
Chapitre 5 : Soirée cinéma, potins et Derek Jones
Chapitre 6 : Partir à la chasse
Chapitre 7 : Le nouveau voisin
Chapitre 8 : Team Housewives
Chapitre 9 : Mercredi, journée chargée
Chapitre 9 partie 2 : L'homme aux deux visages
Chapitre 10 : Petit accident de voitures
Chapitre 11 : Le nouveau cardiologue
Chapitre 12 : Rendez-vous avec Nash
Chapitre 12 partie 2 : Un homme surprenant
Chapitre 13 partie 2 : Cohabitation forcée
Chapitre 14 : Les amies
Chapitre 15 : Séance décoration
Chapitre 15 partie 2 : Soirée entre mecs
Chapitre 16 : La catastrophe
Chapitre 16 partie 2 : Panique à bord
Chapitre 17 : Le nouvel Alexander
Chapitre 17 partie 2 : Le repas
Chapitre 18 : Les gremlins
Chapitre 18 partie 2 : Nuit agitée
Chapitre 19 : Le retour du docteur Holfender
Chapitre 20 : Le spectacle de danse
Chapitre 20 partie 2 : Le chauffeur attentionné
Chapitre 21 : Déprime, glace et Max
Chapitre 22 : Le malade inattendu
Chapitre 22 partie 2 : Docteur douceur
Chapitre 22 partie 3 : Révélations
Chapitre 23 : Le rescapé
Chapitre 23 partie 2 : Surfer sur la neige
Chapitre 24 : La discussion
Chapitre 24 partie 2 : Je te promets d'essayer
Chapitre 25 : La visite
Chapitre 25 partie 2 : Le violoniste et la pianiste
Chapitre 26 : Le réveillon de Noël
Chapitre 27 : Twister moov et retardataire
Chapitre 27 partie 2 : Le danseur pas content
Chapitre 27 partie 3 : La dispute de Noël
Chapitre 28 : Joyeux annivel
Chapitre 28 partie 2 : Merry Christmas !
Petit ami & compagnie - Partie 2

Chapitre 13 : Covoiturage et compagnie

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By MaevaAndStories

♪ Donna Summer - Bad girls ♪

Le 12 décembre

Même si j'ai trouvé mon Alexander et que je n'ai par conséquent plus besoin de me rendre à des blind dates, lorsque j'arrive à mon boulot lundi matin, je ne suis pas spécialement de bonne humeur. Afin de ne pas faire des allers-retours inutiles, j'ai dû rester à Ottawa après avoir amené ma voiture chez le garagiste. Et surtout, j'ai dû payer mon ticket de bus pour aller à l'hôpital.

Heureusement que je n'aurais rien à dépenser pour le retour !

Cela ne m'empêche pas de me dire que ce lundi est une journée pourrie. Premièrement, je n'ai plus de voiture, deuxièmement il pleut et troisièmement, je viens d'échapper de peu à un accident à cause d'un motard qui roule sur le parking comme s'il était sur l'autoroute.

Mais quand ma première patiente arrive trois bons quarts d'heure plus tard, je me force comme toujours à mettre de côté ma vie personnelle pour devenir la sage-femme sérieuse dont l'hôpital a besoin. Plus question de râler ou quoi que ce soit.

— Comment allez-vous depuis votre dernière visite ? lui demandé-je tandis qu'elle rentre dans la salle suivie de près par son mari.

Elle me sourit avant de poser son manteau sur le dossier de la chaise. Son mari récupère le vêtement et le plie, un peu tendu. Je m'occupe du suivi de la maman depuis bientôt cinq mois et il ne se passe pas une seule fois sans que je sois attendrie par l'amour que le couple se porte.

Nous prenons quelques minutes pour discuter du déroulement de la grossesse puis nous partons dans la salle d'auscultation pour réaliser l'échographie, le papa sur nos pas, bien évidemment.

***

Mon après-midi de consultation n'est pas des plus chargés et Lola n'est pas dans les parages, ce qui me permet de faire un tour dans les couloirs de cardiologie entre deux patientes.

Adossée contre le mur, je donne des coups d'œil un peu partout. Je ne viens pas dans ce secteur d'ordinaire et je ne sais pas où se trouve la salle de Jales mais je ne dois surtout pas le rater. Parce que désormais que mon opération Alexander est plus ou moins assurée car avec Nash, tout est presque OK, je me consacre à ma deuxième opération : le sauvetage de mon compte en banque.

Heureusement pour moi, je le vois arriver quelques minutes plus tard, accompagné par deux autres chirurgiens. Avec sa tunique et son pantalon de bloc, il parait être un autre homme. Il soulève une feuille avant de marquer quelque chose dessus. Il semble s'être bien intégré dans son service.

Lorsqu'il relève la tête et qu'il m'aperçoit, il ralentit. Ma présence ne semble pas l'enchanter, mais on doit parler affaires. Alors après avoir pris une bonne inspiration, je me dirige vers lui et salue ses collègues de travail.

— Je suis désolée de vous déranger Jales, mais je...

— C'est docteur Holfender, me coupe-t-il froidement en regardant derrière moi.

Je ne me retourne pas pour regarder si quelqu'un nous observe. C'est assez facile à comprendre que c'est le cas. D'ailleurs, en parlant de collègues... Est-ce qu'il leur demande à eux aussi de l'appeler « Docteur Holfender » ou bien est-ce qu'il impose cette appellation qu'à moi ?

— Très bien, docteur Holfender ! Pourriez-vous m'accorder une minute ? demandé-je le plus poliment possible.

Il me fait un signe de main pour que je le suive, ce que je fais aussitôt dans le plus grand des silences. Nous rentrons ensuite dans une salle et ma nature d'ordinaire curieuse ne se met pas en marche. Pour dire vrai, elle souhaiterait ressurgir, mais je ne lui permets pas cette petite folie. J'empiète sur mon temps de repos entre deux patientes.

— Bon, je suis désolée de vous déranger, mais euh... voilà, est-ce que vous pourriez me prêter votre portable ?

Jales me regarde, surpris.

C'est vrai que j'aurais pu lui expliquer un peu l'histoire en lui disant par exemple que j'ai reçu un message de mon suivi conso il y a deux heures pour me dire que je n'avais plus que deux minutes de communication et que j'ai raté l'appel du garagiste et que je m'inquiète pour ma voiture et que...

— Pourquoi devrais-je vous prêter mon portable ? m'interroge le brun en fronçant les sourcils.

Veut-il savoir pourquoi j'en ai besoin ou bien pourquoi il devrait me prêter son portable ? Euh, deuxième proposition si je me fie à sa question.

— Eh bien, vous avez embouti ma voiture. Vous n'avez pas rempli de constat. Et vous n'avez même pas proposé de me rembourser les frais de réparation, énuméré-je avant de hausser les épaules. Sans oublier que je n'ai aucune certitude que vous allez me ramener chez moi ce soir.

— Non je voulais dire pourquoi vous... Oh laissez-tomber, soupire-t-il.

Jales se gratte la tête.

— Bon écoutez, je n'ai pratiquement plus de forfait. Je dois rappeler le garage car ils ont cherché à me contacter.

Je ne compte pas rajouter le fait que je pourrais appeler pour recharger mon forfait. Car premièrement, ça ne le regarde pas. Et deuxièmement, si je suis en pleine opération sauvetage de mon compte en banque, ce n'est pas pour le débiter deux secondes plus tard !

— Et le téléphone de votre bureau ?

— Il... ce n'est pas ma salle, je la partage avec des collègues. Et je ne peux pas passer d'appel personnel avec le téléphone du travail, voyons ! Tout le monde sait que c'est interdit !

Je me gratte la joue, m'impatientant. Je m'approche du meuble et Jales relève la tête, sur ses gardes.

— Juste un appel, le supplié-je avec un petit sourire à la fin pour que ça passe mieux.

— Et votre amie-là, elle ne peut pas vous prêter son portable ?

— Zoey ? Elle me le prête sans arrêt ! avoué-je en remuant la main. Je n'ai pas envie de l'embêter, encore une fois.

La vérité ? J'ai un plan machiavélique. Je souhaite rappeler le garagiste avec le numéro de Jales et je dirais au professionnel qu'il s'agit du numéro qui doit payer cinquante pour cent des réparations. Mais comme je n'ai pas les coordonnées de ce dernier, passer l'appel ainsi m'est apparu comme une bonne idée.

Bon certes, désormais je me dis qu'elle est bizarre. Mais il est trop tard pour rétrograder sans être encore plus étrange.

Jales secoue la tête et contourne son bureau pour se diriger vers la porte. Mais je ne peux pas le laisser partir. Parce que je tiens à ce qu'il paie sa part, cette espèce de voleur ! Aussi, je me dirige à mon tour vers la porte et fixe le portable qu'il tient dans sa main droite. Il ne va pas me faire croire que quelques secondes de conversation vont le déranger tout de même !

Bien que je ne sois pas convaincue de ma démarche, je fais un pas vers lui et tends ma main. Sauf que ma demande est refusée, une fois de plus. Alors sans réfléchir, mes doigts se ruent sur le téléphone et ma précipitation en fait sursauter le détenteur.

— Mais qu'est-ce que vous faites ? s'exclame-t-il tandis que j'essaie de lui arracher le cellulaire des mains.

Même sa voix a pris une drôle d'intonation sous la surprise.

— Juste un appel.

Il ne lâche pas prise mais je ne perds pas espoir. Je ne libère pas sa main bien qu'il remue son bras. Seigneur, je n'ai jamais trouvé une situation aussi ridicule ! Un appel ne va pas le tuer bon sang !

— Vous avez quel âge pour agir de la sorte ? râle-t-il.

On dirait Billy ! Seigneur, est-ce que Hobbs restera gravé dans ma mémoire pour toujours à travers les réflexions d'autrui ? Peu importe, que Jales me critique s'il le veut ! En vérité, je m'en moque. Je veux juste passer mon appel, un point c'est tout.

Ma hargne et ma détermination sont finalement mes deux héroïnes puisque grâce à elles, je parviens à faire céder ses doigts. Le problème est qu'il essaie de rattraper le coup aussitôt. Alors dans un geste paniqué, je fais glisser le portable vers moi et ma précipitation fait qu'au lieu de le prendre dans la main, je l'envoie en l'air.

À l'instant, j'ai l'impression d'être dans un film et de voir la scène au ralenti. Le cellulaire monte au-dessus de ma tête, j'ouvre grand la bouche puis je joins mes mains pour faire un petit lit de protection lorsqu'il redescendra. Malheureusement, parce que je n'ai jamais été douée pour évaluer les distances, le téléphone tombe à côté de mon supposé matelas gonflable. Sous mon regard pétrifié et celui furibond de Jales.

Tiens donc, alors après la couleur du chocolat qui fond, ses yeux peuvent aussi prendre celle des Ténèbres ?

Au lieu de laisser libre cours à sa colère, le prince des glaces me tourne le dos tout de suite après que le bruit de l'éclat de son bien a retenti dans la pièce. Les poings serrés, il semble être au bord de la crise de nerfs.

Mon cœur accélère tandis que je réalise que j'ai fait à nouveau une boulette en sa compagnie.

— Bah, ça va aller, il suffit juste de le remonter ! lancé-je en m'approchant du téléphone.

Mes doigts tremblotent en attrapant l'appareil. Presque autant que ma voix débitant une panoplie de mots dont je ne saisis même plus la signification.

— Puis si vous aviez accepté de me prêter votre portable d'abord hein, rien de tout cela ne serait arrivé ! rouspété-je en essayant de rassembler les pièces.

— Et si vous n'aviez pas... Oh et puis laissez tomber, souffle-t-il avant de marmonner.

Quand je croise son regard sombre, je me tais. Je me mords les lèvres tandis qu'il m'arrache son cellulaire des mains. J'ai toujours fait des boulettes, mais je fais fort avec lui tout de même.

Je me ronge l'ongle en le voyant regarder tristement son téléphone.

— Il s'allume ? demandé-je pleine d'espoir.

Il m'envoie à nouveau un regard plein de colère et je recule d'un pas.

— Je suis désolée. Je suis vraiment désolée, répété-je avant de me diriger vers la porte.

Dire que je voulais juste me faire rembourser cinquante pour cent des réparations (il faut reconnaître que j'étais gentille avec ce pourcentage d'ailleurs) ! Si Jales me demande de payer son nouveau téléphone, je l'aurais dans le baba.

***

Lorsque l'heure du retour sonne, autant dire que je n'en mène pas large et que c'est la tête dans les épaules que je rejoins mon chauffeur du jour sur le parking.

— Je suis vraiment désolée, dis-je une nouvelle fois en refermant la portière de sa voiture.

Jales ne répond rien et l'idée de devoir passer un trajet dans un silence mortel ne m'enchante pas.

— Est-ce qu'il... enfin je veux dire, commencé-je incapable de terminer ma question.

— Non, il est fichu, soupire-t-il et je comprends qu'il ne veut pas que je parle.

Je tords mes doigts avant de tourner la tête vers la vitre. Je n'avais encore jamais cassé le portable de qui que ce soit.

Ce n'est vraiment pas de chance.

Je sais que je suis maladroite de base, mais je crois pouvoir dire que je me suis à peu près bien comportée lors des rendez-vous que j'ai eus dernièrement. Sauf avec mon voisin. Pour tout dire, ces dernières semaines, chaque fois qu'il y a eu une catastrophe, c'était en rapport avec lui. Bon, il y a bien eu la gamelle avortée au bowling avec Nash, mais justement ce dernier a su rattraper les choses (moi en l'occurrence) ... Est-ce que Jales me porterait malheur ou un truc du genre ?

Lorsque ce dernier ralentit, je sors de mes pensées et observe la route.

— Il ne manquait plus que ça, souffle-t-il en voyant la déviation.

Vu sa réaction, je comprends qu'il n'y avait pas de travaux à son arrivée.

L'embouteillage que cela crée m'inquiète un peu pour Happy qui va rester seul plus longtemps que prévu. Déjà qu'en temps normal, j'aurais passé la matinée avec lui, mais pas aujourd'hui... J'espère qu'il a bien mangé et qu'il n'a pas besoin de sortir pour faire pipi. Normalement, Juliette s'est chargée de le faire sortir, mais ne sait-on jamais.

Jales soupire pour la troisième fois tandis que je tourne la tête sur ma droite pour fuir sa mauvaise humeur. C'est alors que j'aperçois un chemin et je fronce aussitôt les sourcils. Mais je connais cette route ! Oui, bien sûr.

— Là, sur la droite ! m'écrié-je.

— Non la déviation est à gauche, s'oppose Jales en me montrant fermement le panneau.

— Je sais bien, mais je connais un raccourci, répliqué-je en m'excitant toute seule.

Comme il hésite, je continue :

— À moins que vous préfériez traverser tout le centre-ville, évidemment.

Comme j'ai haussé les épaules pour me donner un air décontracté et sûr, je remarque qu'il commence à douter :

— Vous êtes certaine que...

— Je connais mieux cette ville que vous quand même ! m'emporté-je, moquée qu'il ose me faire comprendre qu'il doute de ce que j'avance.

Après avoir soupiré, Jales met le clignotant et nous nous déportons sur la droite.

Je prends aussitôt mon rôle de guide très au sérieux. Je me souviens que mon père passait souvent par ici quand on voulait éviter la ville. Peu de gens ont connaissance de ce raccourci, mais je fais partie de ces chanceux.

Oui... Enfin...

Quelques minutes plus tard pourtant, le doute sur la route à suivre s'installe dans mon esprit. Il faut dire que Jales est plutôt stressant à me poser des questions sur l'itinéraire toutes les trois secondes. Il ne me laisse même pas le temps de réfléchir ainsi, puis ses nombreux soupirs me déconcentrent. Tout en me mordant les lèvres, je me gratte le nez.

— À droite ou tout droit ?

Comme je ne réponds pas, Jales ralentit. Je sens son regard se poser sur moi.

Aïe, ça va être ma fête !

— Droite ou tout droit ? répète-t-il agacé.

C'est terrible, chaque fois que l'on me presse, je perds tous mes moyens. Ne peut-il pas se calmer ? Ne se rend-il pas compte que plus il s'énerve, plus ma mémoire flanche ?

— Eh bien, j'aurais eu tendance à dire à droite. Mais c'est une déchetterie, alors je dois me tromper. Bon, à vrai dire, j'étais jeune quand mon père prenait ce raccourci et comme il fait nuit désormais, ça change sûrement ma perception et ma capacité à me repérer. Puis vous me stressez à agir ainsi !

L'énième soupir de Jales me fait grimacer. Après lui avoir bousillé son portable, voilà que je le perds sur une petite route. La nuit est tombée, si bien que la conduite est difficile, sans parler de cette pluie énervante qui ne s'arrête pas depuis ce matin. Je devine que ce lundi n'est pas le meilleur jour de Jales.

— Je suis désolée. Vraiment, lancé-je tandis qu'il opère un demi-tour.

Vingt minutes plus tard, nous roulons toujours. Prendre un raccourci n'était vraiment pas une bonne idée surtout que la route a plein de petits travers et que même Jales n'arrive pas à retrouver le chemin que nous avons emprunté avant. Je crois que je ne suis pas la seule à être larguée.

Le stress de la journée mêlé à celui des ennuis que je cause me fait échapper un rire. Je me couvre la bouche tandis que mon voisin me donne un coup d'œil furieux. Je m'excuse une nouvelle fois. Ce n'est pas le moment de rire comme une bécasse.

Il fait nuit, la pluie s'épaissit et nous roulons toujours sans savoir où aller. Je sais que tout est ma faute et je ne me sens pas bien. Et je suis achevée lorsque la voiture broute puis ralentie.

Quand celle-ci s'arrête au bord de la route, je regarde Jales en fronçant les sourcils. Ce n'est que maintenant que je réalise que je suis seule sur une vieille route, la nuit, avec un homme que je ne connais même pas. Les scènes de films d'horreur surgissent dans ma tête et la sonnette d'alarme s'enclenche.

— Pourquoi avez-vous arrêté la voiture ? demandé-je, peut-être un peu trop sur les nerfs.

Je souffle pour tenter de me calmer, en vain.

— Je ne l'ai pas arrêtée, soupire Jales qui a du mal à rester calme, lui aussi. On n'a plus d'essence.

- - - - -

NOTE AUTEUR

Annabelle restera toujours la numéro 1 pour faire des conneries, je crois bien ! Non ?

Si vous étiez à la place de Jales, pensez-vous que vous arriveriez à gérer avec une calamité comme notre protagoniste ? Ou bien auriez-vous changé de département, voire même de pays quelques minutes après l'avoir découverte, le soir où elle a ouvert la porte ?

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